Vincent Mirza’s research while affiliated with University of Ottawa and other places

Based on fieldwork and interviews collected over the past decade, this article examines how young single women in Tokyo are trying to make choices for their careers, navigating between the political economy of labour and reproduction. The article looks at how these women make choices within an ever-changing context where the Japanese moral economy of the postwar coexists with a neoliberal articulation of individual responsibility for life choices. Their experiences reveal the important contradictions between the conservative work regime within companies and the flexible job market they have created. This creates impossible contradictions that place women in both a precarious job market, and when they work in more stable conditions, results in the impossibility of having a family. This article will discuss how, despite these contradictions, young women create meaningful work while attempting to find freedom of choice as they try to define work and life choices not only as a social and moral responsibility, but also as an individual choice. In other words, I seek to show how life choices articulated during the post-growth era are creating new configurations and new challenges within the context of Japan’s ongoing economic and demographic challenges.

Cet article vise à discuter dans le contexte de la pandémie la relation entre la crise climatique, les transformations du travail et la réorganisation des villes à partir de l’idée que la pandémie est une résultante de la crise climatique dont la sortie ne peut pas être envisagée sans reconfigurer les espaces urbains et repenser les inégalités afin de penser différentes formes sociales qui concilient des villes vertes, saines et plus égalitaires.

This paper focuses on the changing definition of marriage for young women in Tokyo over the last 10 years. Based on fieldwork research conducted in Tokyo, I examine why women are delaying or refusing marriage, arguing that women’s decisions can best be understood in relation to work. I discuss how young women negotiate their conception of marriage by articulating their desires for self-realization, a career, and participation in society, within the context of a flexibilization of work and the transformation of family in contemporary Japan.

Cet article analyse les pratiques de gestion de la diversité mises en place dans les grandes entreprises japonaises. À partir du milieu des années 1990, plusieurs de ces entreprises ont progressivement fait face à la nécessité d’incorporer une plus grande diversité dans les rangs de leurs employés en raison des transformations majeures du contexte économique et social. Ce sont les moyens que les entreprises utilisent pour gérer cette diversité que nous examinerons dans cet article. Nous montrerons que cette gestion de la diversité a commencé par l’instauration de mesures visant à incorporer la main-d’oeuvre féminine dans les rangs de l’entreprise. Ces mêmes mesures seront ensuite réutilisées dans une même logique pour gérer les employés étrangers.

L’objectif de cet article est de montrer, d’abord, que le discours sur les technologies de l’information et la haute technologie contribuent à fonder une définition de la haute qualification qui néglige plusieurs dimensions et champs de qualifications, excluant plusieurs métiers où l’on retrouve des travailleurs hautement qualifiés. Ainsi, la définition de la haute qualification ignore les différentes structurations et dynamiques des univers de travail en faisant abstraction des problèmes reliés à la notion de qualification, mais aussi en ignorant les processus sociaux et culturels qui participent à la définir. Ensuite, nous nous appuyons sur des données ethnographiques d’un travail de terrain afin de proposer des repères pour une définition alternative de la haute qualification, davantage arrimée aux contextes de travail.

The authors argue that the various middle classes of Europe, especially Western Europe, are being fragilised as a result of globalization, certain political tendencies and especially by the standardization of space and place following the implementation of a policy of Europeanisation. In particular, we concentrate on the ECoC (European Capitals of Culture) programme (launched in 1983, over 40 Cities have held the title since), as this embodies these changes and pressures. We argue that the middle classes are caught in a crisis of confidence in traditional institutional arrangements as local definitions of time and space traditionally grounded in individuals and neighborhoods are reworked and reoriented to favour national and especially European identities. The new difficulty of attaching a sense of self to public places and to local time has weakened the social Self and created resentment towards larger political institutions responsible for denaturing local time and place.

Cet article porte sur la signification du travail chez les jeunes femmes au Japon a l’occasion d’une periode de bouleversement economique. A partir d’un terrain a Tokyo et en se basant sur une serie d’entrevues, il examine comment les jeunes femmes negocient les contradictions et contraintes entre difficultes economiques, travail et desir d’accomplissement personnel. Il montre, d’une part, les efforts que font les jeunes femmes pour s’approprier le monde professionnel et, d’autre part, comment le mariage joue un role cle en relation avec le travail et la carriere. Dans cette perspective, le travail ne se definit pas seulement en termes d’activite de production, mais plutot comme une matrice de sens. Dans cette optique, l’approche du travail proposee ici tient compte de l’articulation des rapports de domination qui structurent la realite sociale, mais ne reduit pas le social a ces structures et prend en compte le caractere mouvant, fluide et ambigu des pratiques et des representations.