Vincent Debiais’s scientific contributions

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Publications (8)


Espaces du blanc. Discours, pratiques, créations
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  • Full-text available

October 2024

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Paul Saenger

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Jan Baetens

Le blanc est un concept majeur dans la réflexion sur les relations entre écriture et figure. Souvent théorisé en Occident comme un vide, un manque qui s’oppose à la matérialité de la figure ou du signe écrit, il a souvent aussi fasciné les artistes et les écrivains qui s’en sont emparés. En Asie, il est vu comme un principe structurant, indispensable à toute création de l’esprit et de la main. Les vingt-quatre contributions réunies dans le présent ouvrage constituent une réponse collective à la question des formes et des enjeux du blanc dans les civilisations de l’écriture. Par-delà la diversité de leurs objets d’étude (sceaux, calligraphies, typographies, manuscrits et livres d’artistes, poésie, récit, roman graphique, bande dessinée, peinture, photographie) et des approches qu’elles convoquent, elles se proposent d’envisager le blanc comme un espace plutôt que comme une couleur, comme une valeur positive plutôt que comme un manque, comme un composant plein de l’image et du texte plutôt que comme un silence au sein d’une parole. Elles invitent le lecteur à un renversement épistémologique, aux prolongements fertiles dans de nombreuses disciplines des sciences humaines. Contributeurs : Violaine Anger, Jan Baetens, Katalin Bartha-Kovács, Hélène Campaignolle, Anne-Marie Christin, Margaux Coquelle-Roëhm, Norbert Danysz, Vincent Debiais, Syvie Decorniquet, Didier Decoux, Blanche Delaborde, Catherine Denis, Carine Devillon, Nathalie Dietschy, Estelle Ingrand-Varenne, Roxane Jubert, Marie Kondrat, Julie Leblanc, Laurent Long, Liliane Louvel, Emilie Rigaud, Paul Saenger, Marianne Simon-Oikawa, Elisa Tonani, Elora Weill-Engerer. https://www.hemisphereseditions.com/espaces-du-blanc

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Corpus des inscriptions de la France médiévale, 25

January 2014

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26 Reads

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3 Citations

Quarante ans après le premier volume consacré à la ville de Poitiers sous la direction de Robert Favreau, le 25e tome du Corpus des inscriptions de la France médiévale vient enrichir la série de trois départements de la région Centre : l’Indre, l’Indre-et-Loire et le Loir-et-Cher. Avec 162 inscriptions datées du viiie au XIIIe siècle, dont 81 pour le seul département de l’Indre-et-Loire du fait de la ville de Tours, cette région offre un patrimoine épigraphique particulièrement riche, abondant et varié. Les textes associés à des images, très nombreux dans ce volume, volent la vedette aux inscriptions funéraires. Autre particularité de la documentation de la région Centre : la moitié des inscriptions sont datées des XIe et XIIe siècles, ce qui permet de documenter, notamment au niveau paléographique, une période généralement sous-représentée. Latines, accompagnant des images et leur donnant du sens, plus rarement en français vernaculaire, tel ce nom de Galopin, lisible dans les peintures murales de l’église de Gargilesse-Dampierre, ces inscriptions plongent le lecteur au coeur des réalités sociales du Moyen Âge. Ce volume est aussi remarquable par les nombreuses compositions littéraires à caractère épigraphique, telles celles d’Alcuin pour l’époque carolingienne, ou encore celles de Baudri de Bourgueil à l’aube du XIIe siècle. Dans un tout autre genre, les deux longs textes à caractère diplomatique autrefois placés sur les portes de la ville de Blois et rappelant les obligations mutuelles liant les habitants aux comtes présentent un intérêt majeur pour la compréhension des inscriptions reprenant le contenu d’actes de la pratique, privée ou publique. Couvrant désormais 65 départements, le Corpus des inscriptions de la France médiévale constitue aujourd’hui une collection de référence pour le Moyen Âge et son étude. Dépassant l’érudition savante et locale, il contribue au renouvellement des interrogations scientifiques sur la culture écrite du Moyen Âge.


Une société de pierre : les épitaphes carolingiennes de Melle.

September 2009

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83 Reads

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1 Citation

Une société de pierre : les épitaphes carolingiennes de Melle. Catalogue de l’exposition conçue par la Société archéologique et spéléologique du Mellois et le Centre d’études supérieures de civilisation médiévale présentée à Saint-Pierre de Melle du 3 septembre 2009 au 30 septembre 2010, Melle, Société archéologique et spéléologique du Mellois, 2009, 36 p. [Panneaux de l'exposition en ligne] https://mairie-melle.fr/files/docs/expoepitaphes.pdf [Résumé] L'ensemble épigraphique découvert autour de l'église Saint-Pierre de Melle (Deux-Sèvres) est exceptionnel à la fois par son importance numérique, sa qualité matérielle et littéraire et son apport historique. Sur les douze épitaphes carolingiennes connues en Deux-Sèvres, onze viennent de Melle. Réunissant pour la première fois l'intégralité de la collection, l'exposition « Une société de pierre. Les épitaphes carolingiennes de Melle » vise à mettre en valeur ce patrimoine encore méconnu. Elle a été inaugurée à l'occasion du congrès international d'épigraphie de Poitiers (Vienne). Elle a été conçue par la Société archéologique et spéléologique du Mellois et le Centre d'études supérieures de civilisation médiévale (Université de Poitiers/CNRS) et réalisée en collaboration avec l'équipe municipale de Melle.


L'écrit sur la tombe : entre nécessité pratique, souci pour le salut et élaboration doctrinale

December 2007

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10 Reads

Les inscriptions funéraires médiévales, en Normandie comme dans le reste de la France, ne parlent pas de la mort en tant que concept. Elles s'attachent plutôt à décrire une mort en particulier, celle qui a touché le défunt inhumé auprès de l'inscription. S'il est donc difficile de repérer au cœur des textes le discours de l'Église sur la mort, l'examen des épitaphes et autres textes commémoratifs permet cependant d'envisager les différentes fonctions de l'écrit sur la tombe et de voir en quoi il répond à la fois aux circonstances de l'inhumation, aux besoins de la commémoration et aux préoccupations des vivants et des morts quant à l'au-delà.


The evolution of epigraphical writing in Middle Ages France and its historical issues

January 2007

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7 Reads

Bibliothèque de l école des chartes

Medieval epigraphy in France has made considerable progress over the past four especially with regard to the number of inscriptions that have been published and illustrated. But no general work on inscriptional palaeography has come to supersede the somewhat outdated study by Paul Deschamps (1929), nor have there been any regional surveys similar to those conducted in Germany. From the sixth to the fifteenth century, the letter forms, punctuation, layout and ornament of inscriptions on stone and other materials all developed according to changing factors: the interplay of concepts of legibility and stylistic trends led to results as different as the revival of "classical" letter forms in the Carolingian period and the more innovative letter forms and ornaments of Romanesque scripts. Besides analysing the main features of scripts over the centuries, this study outlines some historical considerations (e.g. cultural, social or political) linked with epigraphic writing. Its development partly parallels that of display scripts in manuscripts, but it also has its own peculiarities, determined by the fact that inscriptions are aimed at a wider audience.


L’évolution de l’écriture épigraphique en France au Moyen Âge et ses enjeux historiques

January 2007

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86 Reads

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9 Citations

Bibliothèque de l école des chartes

Vincent Debiais, Robert Favreau, Cécile Treffort, « L’évolution de l’écriture épigraphique en France au Moyen Âge et ses enjeux historiques », dans Bibliothèque de l’Ecole des chartes, t. 165, 2007 [2008], n° spécial Écritures latines du Moyen Âge : tradition, imitation, invention, dir. M. Smith, p. 101-137. ---------- [RESUME] Malgré une avancée notable de l'épigraphie médiévale en France depuis une quarantaine d'années, surtout en ce qui concerne le nombre des inscriptions publiées et reproduites, aucun travail d'ensemble sur la paléographie des inscriptions n'est venue remplacer l'étude déjà ancienne (1929) de Paul Deschamps ; on manque aussi bien de synthèses régionales comparables à celles qui ont été menées en Allemagne. Entre le VIe et le XVe siècle, la forme des lettres, l'usage de la ponctuation, la mise en page, le décor même de l'écriture ont évolué dans les inscriptions, lapidaires et autres, en fonction de critères changeants : on y voit notamment s'accorder ou s'opposer l'exigence de lisibilité et la recherche esthétique, qui se traduisent tantôt par le retour à des formes "classiques", comme à l'époque carolingienne, tantôt par de plus libres innovations morphologiques ou ornementales, comme à l'époque romane. Outre la description des principales caractéristiques graphiques de chaque époque, la présente étude évoque les enjeux historiques (culturels, sociaux ou politiques, par exemple) qui sous-tendent l'écriture épigraphique. Son évolution est en partie commune à l'écriture d'apparat des manuscrits, mais en partie singulière, déterminée par le fait que les inscriptions s'adressent à un public autrement plus large.

Citations (3)


... In the West, the eleventh and twelfth centuries mark the peak of the popularity of the literary eulogy as a poetic genre among medieval Latin authors. Baldric of Dol, Hildebert of Lavardin, and Foulcoie of Beauvais wrote several dozens of these metric compositions (Debiais and Ingrand-Varenne 2016). ...

Reference:

Surviving Three Cycles of Destruction: The Graves of the Crusader Kings in the Church of the Holy Sepulchre
Inscriptions in Orderic’s Historia ecclesiastica: A Writing Technique between History and Poetry
  • Citing Chapter
  • December 2016

... Collecting and studying inscriptions from the Italian countries have a particularly long tradition [16,17]; addressing the important Christian centres, the scientific organisation of the Monumenta epigraphica Christiana strongly hints at CIL. Lately, these publications have only intensified in number; one such example (among many) is Paola Guerini's Inscriptiones Medii Aevi Italiae [18]. The medieval and early modern inscriptions, collected in Spain, are being systematically published in the so-called Corpus inscriptionum Hispaniae medievalium [19]; similarly, the medieval and early modern inscriptions, collected in the area of France, are published in the Corpus des inscriptions de la France médiévale [20]. However, these corpora remain, at least for the time being, on paper only. ...

Corpus des inscriptions de la France médiévale, 25
  • Citing Book
  • January 2014

... 33 That Robert Favreau did not devote many pages of his very substantial epigraphic bibliography to the issue of minuscule script is not surprising considering that palaeographic aspects of inscriptions were never really the centre of attention in his research and reflections for the Corpus des inscriptions de la France médiévale. In the article written by the Poitiers research team, and awkwardly entitled "L'évolution de l'écriture épigraphique", the question of epigraphic minuscule script is viewed as a connection between the inscriptions at the end of the Middle Ages and the realm of manuscript writing (Debiais et al. 2007). By adopting forms designed to increase the legibility of texts and their frequent consultation, and by following the extensive diffusion of books in medieval society, inscriptions came to use the graphic forms used in manuscripts. ...

L’évolution de l’écriture épigraphique en France au Moyen Âge et ses enjeux historiques

Bibliothèque de l école des chartes