Maria-Luisa Pombeni’s research while affiliated with University of Bologna and other places

This study was designed to explore critical events during adolescence and coping processes as dependent, first, on the relationship with peers, and second, on the type of peer-groups teenagers join. In all, 75 young people, members of four street groups and two religious groups, were given a questionnaire assessing identification with their peers and demographic characteristics, and then interviewed about critical events. The results show that the nature of the group individuals join is of minor importance, whereas the relationship established with peers is crucial: highly identified subjects not only more often join their peers but seem to derive more profit from interactions with people in general, both peers, friends, and parents. The peer-group is important, not to substitute for contacts with the family or other persons, but as a social entity to fill a vacuum during adolescent years.

Surveyed 3,744 adolescents (aged 16–18 yrs) about themselves, their peer groups, and 2 other groups (outgroups) to examine social comparison processes. The importance of and difficulty in coping with various developmental tasks were analyzed. High identifiers (HIs), who were highly identified with peers, described themselves and ingroup and outgroup members more positively than low identifiers, suggesting that HIs felt more secure in their groups. HIs also reported fewer problems with developmental tasks and greater support in coping from their peers. Findings suggest the need to shift attention to relationship aspects (e.g., identification with the group) to understand fully the significance of peer groups during adolescence. (PsycINFO Database Record (c) 2012 APA, all rights reserved)

Prenant en compte les résultats d'une série de recherches, cet article traite de l'importance du groupe des pairs à l'adolescence. Dans la première partie on présente une description des différentes formes de groupements d'adolescents. 3 744 jeunes de 16 à 18 ans de la Région de l'Emilia Romagna, en Italie, ont rempli un questionnaire composé de trois parties. Dans leur grande majorité (94,9 %), ils ont dit être membres réguliers d'un groupe stable de camarades. Le type de groupe le plus fréquent est le groupe «spontané» (informel, ou «naturel»), c'est-à-dire celui dont les membres se rencontrent en dehors de toute structure organisée et dont le but principal est la relation amicale en elle-même. Un pourcentage plus faible d'adolescents appartenaient à des groupes formels, comme par exemple des groupes sportifs ou religieux. Par une recherche qualitative, on a étudié de façon plus approfondie la dynamique des groupes spontanés. On a observé un échantillon de ces groupes dans les contextes naturels où ils se rencontraient, puis invité leurs membres à s'exprimer au cours de réunions. Les données recueillies apportent une grande quantité d'informations sur les règles de la vie quotidienne des différents groupes, la façon dont sont traités ceux qui ne les respectent pas, et les relations interpersonnelles à l'intérieur des groupes, notamment entre garçons et filles.