Keltoume Larchet’s research while affiliated with Bibliothèque Nationale de France and other places

Recent years witnessed an increase in attention to femicide, or the killing of women because of their gender. Prior empirical studies have drawn attention to the prevalence of female homicide victimization, but most have been unable to give a detailed overview of the specific contexts in which women are killed, and to what extent female homicide victimization is unique, i.e., in that it differs from male victimization. This exploratory study aims, first, to map the nature and scope of female homicide in six European countries: Denmark, Finland, France, the Netherlands, Sweden and Switzerland; and, secondly, to compare female homicide victimization with male homicide victimization. Using data from a new uniform homicide recording system, the European Homicide Monitor, this study allowed for unique cross-country comparisons and a detailed breakdown by victim-offender relationship, and type of homicide. Results indicated that female homicide victimization rates remained relatively stable during the last decade, with a narrowing gender gap. Furthermore, results reflected substantial heterogeneity in the context in which women were victimized. Finally, female homicide victimization differs in many respects from male victimization, but overlaps do exist. Such heterogeneity, and possible overlaps with male victimization call for differential approaches.

Les personnes sans-domicile meurent plus tôt et plus violemment que le reste de la population. L’analyse des homicides volontaires subis spécifiquement par ces personnes fournit deux enseignements principaux. Elles sont surexposées aux homicides volontaires en comparaison du reste de la population. Et, en prêtant attention aux circonstances de ces homicides, on constate qu’ils ont moins tendance à être résolus que le reste des homicides et qu’ils impliquent des mis en cause plus fréquemment sans-domicile.

This presentation describes the patterns and trends of homicide clearance in three European countries: Finland, France, and the Netherlands. It presents the first findings of a follow-up project on homicide clearance in Western Europe (Liem et al., 2019).

La situation sécuritaire des territoires d’Outre-mer est souvent méconnue à cause du peu de données disponibles, et détaillées sur la criminalité commise dans ces territoires et au manque d’analyses explicatives. À travers l’étude des homicides et d’analyses statistiques descriptives et bivariées, nous avons pu objectiver des différences entre le volume et les circonstances des homicides commis dans les territoires ultra-marins et la France métropolitaine, mais également entre les territoires d’Outre-mer entre eux. Les homicides commis dans les territoires situés dans la mer des Caraïbes et en Guyane présentent notamment des différences significatives avec ceux commis dans les autres territoires d’Outre-mer et en métropole. Enfin, cet article fournit également des éléments d’explication, issus des sphères sociale, démographique, criminogène ou encore géographique, pour mieux contextualiser ces différences et/ou similitudes.

Cet article présente un état des lieux détaillé des homicides commis en France au cours des années 2019 et 2020 à partir de données inédites. Le niveau de détail des informations collectées nous permet notamment de savoir que le taux d’homicide est plus élevé dans les départements et les collectivités d’outre-mer qu’en métropole ; que ces crimes de sang sont majoritairement commis dans un lieu privé, principalement durant la journée, et près des deux tiers d’entre eux à l’aide d’une arme. L’âge moyen des victimes est de 41 ans et 70 % d’entre elles sont des hommes. Dans la majorité des cas, la victime connaît son agresseur. La moyenne d’âge des mis en cause est de 36 ans et la plupart d’entre eux sont des hommes. Toutes ces informations participent à améliorer l’état des connaissances sur un crime étonnamment peu étudié en France.

L’homicide volontaire est une atteinte d’une gravité exceptionnelle pourtant peu documentée en France. L’usage d’une arme à feu pour la commission de l’homicide constitue une circonstance aggravante. Cet article propose une analyse descriptive détaillée de ce type d’homicides, à partir de données inédites en France.