José Gomez De Soto’s scientific contributions

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Publications (6)


Les haches à douilles de type armoricain : une production strictement de l’âge du Fer. Critique des sources documentaires afférant à leur chronologie
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March 2015

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37 Reads

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20 Citations

Bulletin de la Société préhistorique française

José Gomez De Soto

Dès le XVIIIe siècle, les haches à douille en bronze dites de type armoricain, particulièrement abondantes en Bretagne et en Normandie, ont fait l’objet de débats, tant quant à leur finalité qu’à leur datation. À la fin du XIXe siècle G. et A. de Mortillet affirmaient une datation à l’âge du Fer des modèles non fonctionnels de taille moyenne et miniature, les haches fonctionnelles du type de Brandivy restant attribuées au Bronze final. Mais c’est le point de vue de J. Déchelette qui l’emporta jusqu’à la fin du XXe siècle : ces haches étaient attribuée à l’horizon de l’épée en langue de carpe du Bronze final atlantique 3 (BF IIIb = LBA 3 britannique = Ha B2-3, env. 950 à 800 av. J.-C.), avec une perduration au cours du premier âge du Fer reconnue par J. Briard. Bien qu’il commençât à être remis en cause à la fin du XXe siècle, ce point de vue traditionnel persiste chez certains auteurs. Aussi, le présent article se propose-t-il de produire un dossier aussi complet que possible de la question. Les éléments démontrant une production de ces haches au premier âge du Fer seulement sont indiscutables : sur le continent, aucune ne peut être datée antérieurement à la phase récente du premier âge du Fer (Ha D). L’actuelle «présence » de rares haches dans certains dépôts du BFa 3 s’explique par leur pollution par des objets d’autres provenances, conséquences des aléas de leur conservation dans les collections ou les musées (par ex. : Plounéour-Lanvern, l’Île Verte, Aurigny). Parfois, quelques rassemblements d’objets aux provenances mal ou pas documentées réunis artificiellement ont été présentés comme des dépôts, lesquels n’avaient jamais existés (par ex. : Césarin). Dans d’autres cas, il s’agit d’une mélecture des sources documentaires (par ex. : Louvigné-du-Désert). Fait acquis essentiel, aucun dépôt de l’horizon de l’épée en langue de carpe, même parmi les plus volumineux (par ex. : Vénat, Jardin des Plantes, Prairie de Mauve, Belle-Île), lorsqu’il est documenté de façon indiscutable, ne contient de hache à douille de type armoricain, aucune découverte récente non plus. Des prototypes des haches à douille de type armoricain abondaient dans les dépôts du Bronze final atlantique 3, dont quelques haches ornées de nervures verticales d’origine britannique ou apparentées pouvant annoncer celles du type de Brandivy et plus généralement, avec leurs décors de baguettes verticales, les autres modèles de haches à douille de type armoricain. Surtout, les haches du type du Plainseau préfigureraient celles du type du Tréhou et des types proches de Dahouët et de Plurien. Au début du premier âge du Fer, des haches font effectivement figures d’intermédiaires entre celles du type du Plainseau et celles de la famille Tréhou-Dahouët-Plurien (dépôt du Fossé Creuzette à Verberie). Les haches de petite taille des types de Maure, Saint-James et Couville, en revanche, ne possèdent pas de prototypes dans les dépôts de la fin de l’âge du Bronze. Il pourrait s’agir d’une production récente, la fin d’un processus d’évolution conduisant aux formes les moins fonctionnelles, que le fait de ne pas connaître leur finalité exacte peut nous faire considérer, au même titre que celles en plomb presque pur, comme les plus aberrantes de toutes. S’il est désormais acquis que la production des haches à douille de type armoricain n’avait pas encore commencé pendant le Bronze final, la question du début de leur fabrication reste incertaine : leur visibilité en Gaule se limite au Ha D. Que cette production ait pu débuter dès l’étape ancienne du premier âge du Fer (Ha C) ne demeure, en l’état actuel de l’information, qu’hypothèse, comme aussi d’ailleurs une fin de production ou du moins de dépôt au début du second. La multiplication des dépôts de ces haches est surtout une des manifestations du phénomène général de reprise en Gaule des enfouissements de dépôts de métal au cours du Ha D, au même titre que, par exemple, les dépôts launaciens du Midi ou ceux de parures du Centre-Ouest et de la Loire moyenne.


Trois nouveaux bronzes du Bronze moyen 1 en Pays de la Loire et Centre-Ouest
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March 2015

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39 Reads

Presentation of three new discoveries of bronze artefacts in Pays de la Loire & Centre-Ouest, France : a fragment of Treboul type sword or dagger, an other dagger & a razor, dating of Middle Bronze Age 1 (Bz B1)

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Des éléments du Hallstatt C dans les derniers dépôts français de l’horizon métallique de l’épée en langue de carpe ? Un examen critique

January 2014

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26 Reads

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7 Citations

Bulletin de la Société préhistorique française

La date d’enfouissement des derniers dépôts français de l’horizon métallique de l’épée en langue de carpe, traditionnellement datés du Bronze final atlantique 3, et plus précisément de sa phase BFa 3 récent (horizon de Vénat) reste encore débattue : les plus récents n’auraient en fait été abandonnés qu’au début du premier âge du Fer (Ha C). Au terme de l’inventaire critique des bronzes du Ha C prétendument identifiés dans quelques rares dépôts du BFa 3 récent, le bilan apparaît négatif. Des fragments interprétés comme débris de lames d’épées hallstattiennes (Vénat, Graville-Sainte-Honorine et probablement Chamery) ne portent que de simples arêtes soulignant leurs bords, pas les fines moulures des épées de Gündlingen : il s’agit d’épées du type d’Ewart Park, possiblement tardives. Pour quelques fragments de la trouvaille ambiguë d’Hourtin qui présenteraient bien des filets en relief, la question peut rester posée. Mais on remarque qu’en Gaule de l’Ouest, le décor de filets en relief est attesté sur quelques épées du Bronze final, importées ou de production régionale (épées du type de Mörigen, fragment de lame d’épée de type indéterminé d’Hourtin, épée variante du type en langue de carpe de Vénat, épées du type de Tarquinia d’Amboise) ; de Vénat, une lame d’épée en langue de carpe et celle de l’épée à antennes portent un décor d’incisions parallèles simulant des filets en relief : il existait en Occident des prototypes possibles pour les décors de filets en relief des épées du type de Gündlingen. Ces derniers pourraient d’ailleurs n’être aussi qu’une simple évolution stylistique des angulations latérales des lames de certaines épées du type d’Ewart Park. Le rasoir de l’île Guennoc ne provient pas du dépôt, mais constitue une trouvaille indépendante de nature incertaine. L’interprétation de divers objets reste discutable : rasoirs de Petit Villatte abusivement attribués au type de Havré, partie proximale de poignée à pommeau ovale de la Prairie de Mauves sans rapport avec ceux des épées à antennes du premier âge du Fer, appliques annulaires du type de Longy bien différentes celles du Ha C de la tombe de Velburg-Lengenfeld, etc. La branche de mors du dépôt de l’île Guennoc, variante des formes Wallerfangen ou Corcelettes attestées dans les stations littorales helvétiques, ne peut non plus être considérée comme un élément tardif. Enfin, des bronzes du Ha C voire D furent parfois tardivement – par négligence ou frauduleusement – ajoutés à ceux des dépôts dans les collections (Vénat ; dépôt de Plessé «enrichi » d’un lot hétéroclite de bronzes de provenance inconnue dont une épée de Gündlingen). Quant aux pièces de char parfois évoquées, ce sont, non des éléments tardifs, mais les prototypes de leurs équivalentes du premier âge du Fer, autrement dit des modèles éprouvés dont la production put traverser le temps sans changement aucun ou notable. D’autres modèles d’objets (bracelets à petites bossettes, différents types d’appliques, etc.) annoncent eux aussi des types du Ha C. La présence du fer (Vénat, Petit Villatte, les Isles à Chabris, la Haute Queue à Lacroix-Saint-Ouen) ne peut être un argument de datation tardive : moins anecdotique à la fin de l’âge du Bronze, ses premières occurrences en France remontent au Bronze moyen et au Bronze final 1. Il serait évidemment fallacieux d’estimer que la production bronzière du BFa 3 cessa ou se modifia drastiquement au tournant du Ha C vers 800 av. n. è. Notre connaissance de cette production au cours du Ha C se trouve occultée par la quasi-absence de dépôts et la pauvreté des rares attribuables à cette période. Ceux de Wattenheim / Alsenborn en Sarre ou de Scharlachkopf à Bingen en Rhénanie-Palatinat, ceux de l’horizon britannique de Llyn Fawr, la hache à douille de la tombelle 3 de Court-Saint-Etienne en Belgique, etc., montrent une typologie des objets d’usage courant en bronze peu différente de celle du Bronze final, alors que les modèles d’épées, eux, avaient changé.

Citations (3)


... Two metal hoards in Pfalz yielded a few swords (5?). Elsewhere in Gaul, no hoard contains a piece of a Ha C sword, as demonstrated by J. Gomez de Soto (2014). ...

Reference:

Hallstatt C sword graves in Continental Gaul. Rise of an elite or new system of representation of self in a context of crisis?
Des éléments du Hallstatt C dans les derniers dépôts français de l’horizon métallique de l’épée en langue de carpe ? Un examen critique
  • Citing Article
  • January 2014

Bulletin de la Société préhistorique française

... Sa fracturation par flexion indique une destruction volontaire, pratique courante pour les dépôts de l'horizon de Tréboul (Briard, 1965). Ici, rare cas où l'observation in situ a été possiblepour un objet isolé, l'hypothèse du dépôt d'un objet unique paraît la plus pertinente (Chopin et Gomez de Soto, 2014). ...

Fragment de lame d'épée ou de poignard du type de Tréboul-Saint-Brandan du site du Perrou 2 à Maillé (Indre-et-Loire)
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  • September 2014

Bulletin de la Société préhistorique française

... Due to the very specific characteristics of these axe-ingots and the similarities between these hoards, this concept may also be relevant to an understanding of the Ploukilla objects. The long-debated idea that axeheads were used as a palaeocurrency seems to be supported by the wealth of Armorican socketed axeheads of the Early Iron Age, which may have had that purpose given that they have high lead levels and were useless as tools (Briard 2001;Gomez de Soto 2015). The recent re-evaluation of the Pieve Albignola, Loyette and Ternay hoards containing flanged axe-ingots pushes back this concept to the Early Bronze Age to Middle Bronze Age transition. ...

Les haches à douilles de type armoricain : une production strictement de l’âge du Fer. Critique des sources documentaires afférant à leur chronologie
  • Citing Article
  • March 2015

Bulletin de la Société préhistorique française