February 2013
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Avec 42% de la consommation d'énergie finale et 25% des émissions de CO2, le secteur des bâtiments en France représente un enjeu majeur pour maîtriser la facture énergétique des ménages, des collectivités et de l'État. Cette thèse s'attache ainsi à analyser la façon dont les territoires sont en capacité de s'engager dans des projets destinés à réduire les consommations énergétiques des bâtiments. Elle propose de formaliser une démarche de conception collaborative de programmes d'efficacité énergétique des bâtiments, mobilisable par des acteurs souhaitant s'engager dans de tels projets. L'hypothèse de base de la thèse consiste en effet à affirmer qu'une amélioration significative et durable des bâtiments ne peut s'envisager sans revoir en profondeur le fonctionnement actuel du secteur bâtiment-énergie afin de l'engager vers un modèle basé sur l'économie de fonctionnalité. Trois terrains d'expérimentations ont servi de référence à la construction de l'argumentation et à sa validation : les départements de Meuse et de Haute-Marne, les villages de Dammarie-sur-Saulx et Epizon, et la ville de Commercy.Ce travail conclut sur les facteurs clés de succès d'un programme d'efficacité énergétique et de son évaluation ; la nécessité d'avoir un nouveau modèle économique comme repère pour fonder la pertinence de l'action. Elle souligne enfin son intérêt pour d'autres programmes prenant en charge une évolution de l'organisation de la filière du bâtiment