March 2023
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Courrier hebdomadaire du CRISP
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March 2023
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Courrier hebdomadaire du CRISP
July 2017
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17 Reads
Courrier hebdomadaire du CRISP
November 2016
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130 Reads
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1 Citation
Dossiers du CRISP
January 2016
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6,123 Reads
Le cinéma est souvent désigné comme le septième art. Une œuvre cinématographique est le fruit d’un travail de création artistique qui passe notamment par l’écriture puis par la mise en images d’un scénario. Mais le cinéma est aussi une industrie. Il appartient en l’occurrence, au même titre que la musique ou que l’édition, aux industries culturelles dont l’objet principal est la production et la commercialisation de biens, de services et d’activités qui ont un contenu culturel, artistique ou patrimonial. Ces biens et services sont protégés par la législation en matière de propriété intellectuelle. Ils sont par ailleurs caractérisés par une forme extrême d’économies d’échelle, à savoir des coûts fixes élevés pour leur conception mais des coûts variables relativement faibles pour leur reproduction, avec des nuances selon le support ou le canal choisi pour leur diffusion. Leur rentabilité exige dès lors une production ou une diffusion de masse. Ce raisonnement s’applique parfaitement au cinéma : un film coûte cher à réaliser mais pas à reproduire et relativement peu à diffuser. En Belgique, et en particulier en Belgique francophone, la production et la consommation de films domestiques restent faibles. Cette carence de longs métrages trouve son origine dans la contradiction entre les coûts élevés de la production cinématographique et la faible capacité d’amortissement du marché national. L’étroitesse du marché et la division culturelle en trois Communautés constituent en effet des handicaps historiques pour le développement du cinéma en Belgique. De plus, contrairement au marché américain, le marché européen reste morcelé et marqué par des langues et des cultures locales, de sorte que les films européens peinent à séduire un public en dehors de leurs marchés nationaux. De manière générale, l’industrie cinématographique est fortement ancrée dans le processus de mondialisation de la culture. La domination américaine sur le secteur de la production et de la diffusion est une réalité dans le monde occidental et le marché belge francophone n’y fait pas exception. Particularité du marché belge francophone, il s’y ajoute le poids important des productions venues de France. Malgré l’étroitesse du marché, les succès et les récompenses des films belges francophones durant les années 1990 (Toto le héros en 1991, C’est arrivé près de chez vous en 1992, Farinelli en 1994, Le huitième jour en 1996 ou Rosetta en 1999) ont conduit les pouvoirs publics, au début des années 2000, à renforcer leur politique de soutien à l’industrie cinématographique, et plus particulièrement à la production et à la distribution, s’appuyant sur l’idée que ce secteur pouvait être vecteur d’emplois. Aujourd’hui, de nombreux observateurs parlent d’un renouveau du cinéma belge francophone. Mais qu’en est-il réellement ? Peut-on attribuer ce dynamisme ainsi revendiqué aux politiques de soutien au secteur mises en place au niveau communautaire, régional et fédéral ? Ce Dossier a pour objectif d’étudier la production cinématographique en Belgique francophone tout en tentant d’apporter des éléments de réponse à cette question.
November 2015
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Instrument de culture par excellence, le livre est également le produit d’un processus de fabrication qui comprend une succession d’étapes et forme ce qu’on appelle la chaîne du livre. De nombreux bouleversements caractérisent l’histoire du livre. Depuis une quinzaine d’années, l’introduction du numérique dans toutes les étapes de la chaîne bouscule les équilibres. De nouveaux acteurs font leur entrée, posant avec une acuité redoublée les questions de la réglementation et de la régulation du secteur, tandis que le phénomène de concentration se poursuit. Parallèlement, le livre subit la concurrence, particulièrement auprès des jeunes, des nouvelles formes de loisirs. Est-ce à dire, pour autant, que le livre est en crise ? C’est notamment pour répondre à cette question que ce Dossier analyse la chaîne du livre en Communauté française. Cette filière, qui implique de nombreux acteurs, privés et publics, et où se mêlent des enjeux culturels et économiques, y est décryptée à la lumière des évolutions qui la traversent.
November 2015
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25 Reads
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Dossiers du CRISP
November 2014
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1,098 Reads
La multiplication des événements culturels depuis une trentaine d’années modifie profondément le paysage culturel en Communauté française. Qu’ils soient ponctuels ou récurrents, les événements culturels jouent dorénavant, et au même titre que les institutions culturelles permanentes, un rôle important pour l’accès à la culture. Mais qu’impliquent ces événements ? Peut-on réellement parler de festivalisation ? Qui participe à leur organisation ? Ce Dossier tente de répondre à ces questions. La première partie livre une analyse théorique puis historique de l’événementiel culturel, avant de dresser un panorama original des festivals culturels en Wallonie et à Bruxelles. L’étude de 275 festivals permet de dégager les principales caractéristiques de ce type de manifestations (localisation, durée, ancienneté, affluence…). La deuxième partie porte sur les acteurs de l’événementiel culturel : organisateurs, pouvoirs publics, artistes, public et partenaires (sponsors, médias, associations, sous-traitants spécialisés) qui, chacun pour ses propres raisons (intellectuelles, politiques, économiques…), trouvent un intérêt à l’existence et à la tenue d’événements culturels.
November 2014
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17 Reads
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Dossiers du CRISP
January 2013
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20 Reads
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1 Citation
Courrier hebdomadaire du CRISP
L’actionnariat des entreprises est une donnée fondamentale de l’économie de marche, qu’il soit constitue de grandes familles, de multinationales ou de fonds publics, qu’il soit ou non concentre dans quelques mains, et qu’il concerne le secteur prive ou le secteur public. Par l’apport de capitaux, les actionnaires deviennent tout a la fois partenaires financiers et copropriétaires des sociétés dans lesquelles ils investissent. A l’échelle d’une région ou d’un pays, ils comptent donc parmi les principaux détenteurs du pouvoir économique. Réalisé par l’équipe du secteur Économie du CRISP, ce Courrier hebdomadaire présente la structure de l’actionnariat en Wallonie durant les années 2010 et 2011. Dans un premier temps, il étudie plus de 65 000 sociétés commerciales qui étaient présentes en Wallonie au cours de cette période. Dans un second temps, il se concentre sur les cent premières de ces entreprises, selon quatre classements : le chiffre d’affaires, l’effectif occupe, le capital souscrit et le total de l’actif. L’analyse met en évidence plusieurs réalités de l’économie wallonne, dont la concentration de l’emploi dans un nombre d’entreprises relativement restreint, l’évolution rapide de la structure de propriété dans certains secteurs, et l’importance des pouvoirs publics belges en termes de capital et d’emploi. L’étude permet également de cerner le poids relatif des groupes belges et étrangers (essentiellement français, allemands, néerlandais et anglais) dans l’actionnariat des entreprises de Wallonie.