Eric Wakunga’s research while affiliated with University of Lubumbashi and other places

La mucocèle appendiculaire est une entité pathologique rare, mais potentiellement dangereuse, elle se présente sous différentes formes cliniques. Nous rapportons ici un cas d'une patiente âgée de 49 ans sans antécédents chirurgicaux chez qui nous avons découvert d'une façon fortuite cette affection. La clinique était celle d'un syndrome appendiculaire aigu patent et elle révélait une masse dans la fosse iliaque droite. Les examens de laboratoire ont montré une hyperleucocytose et une vitesse de sédimentation augmentée. L'échographie a démontré une masse kystique péricaecal. La patiente a subi une appendicectomie avec caecectomie partielle et la pièce opératoire appendiculaire mesurait 153 mm de longueur et 64 mm de diamètre. L'analyse anatomopathologique de celle-ci a confirmé le diagnostic de mucocèle appendiculaire sans cellules de malignité. Les suites opératoires ont été simples et la patiente est sortie au cinquième jour postopératoire.

Objectifs. Déterminer la fréquence des hernies inguinales et de ses complications et rapporter les aspects cliniques et évolutifs des hernies inguinales (durée d’hospitalisation – mortalité). Matériel et méthode. Il s’agit d’une étude rétrospective ayant colligé 41 dossiers de patients opérés pour hernie inguinale du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2009 à l’hôpital Sendwe de Lubumbashi (RD. Congo). Les aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs ont été étudiés. Résultats. Les hernies inguinales représentaient 3,74% des hospitalisations en chirurgie sur la période d'étude. L’âge moyen de nos patients était de 34,98 ans (±22,85) avec des extrêmes de 1 mois et 76 ans. Il s’agissait de 38 hommes (92,7%) et de 3 femmes (7,3%). Les travailleurs de force (maçons, dockers, cultivateurs et menuisiers) étaient les plus touchés avec 24 cas (58,5%). Elles prédominaient du côté droit dans 58,5% des cas et étaient inguinoscrotales dans 29,3% des cas. L'étranglement avait été rapporté dans 17,1% des cas. La mortalité était de 4,9% due aux étranglements herniaires. La durée moyenne d’hospitalisation est de 15,4 jours (±12,6) avec les extrêmes de 3 et 73 jours. Conclusion. Pathologie réputée bénigne, la hernie inguinale peut être mortelle dans ses formes étranglées méconnues et lorsque sa prise en charge est tardive.

RÉSUMÉ Objectifs. Déterminer la fréquence des hernies inguinales et de ses complications et rapporter les aspects cliniques et évolutifs des hernies inguinales (durée d’hospitalisation – mortalité). Matériel et méthode. Il s’agit d’une étude rétrospective ayant colligé 41 dossiers de patients opérés pour hernie inguinale du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2009 à l’hôpital Sendwe de Lubumbashi (RD. Congo). Les aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs ont été étudiés. Résultats. Les hernies inguinales représentaient 3,74% des hospitalisations en chirurgie sur la période d'étude. L’âge moyen de nos patients était de 34,98 ans (±22,85) avec des extrêmes de 1 mois et 76 ans. Il s’agissait de 38 hommes (92,7%) et de 3 femmes (7,3%). Les travailleurs de force (maçons, dockers, cultivateurs et menuisiers) étaient les plus touchés avec 24 cas (58,5%). Elles prédominaient du côté droit dans 58,5% des cas et étaient inguinoscrotales dans 29,3% des cas. L'étranglement avait été rapporté dans 17,1% des cas. La mortalité était de 4,9% due aux étranglements herniaires. La durée moyenne d’hospitalisation est de 15,4 jours (±12,6) avec les extrêmes de 3 et 73 jours. Conclusion. Pathologie réputée bénigne, la hernie inguinale peut être mortelle dans ses formes étranglées méconnues et lorsque sa prise en charge est tardive.

Les auteurs rapportent un cas d'un accident vasculaire cérébral ischémique constitué diagnostiqué fortuitement suite à un trouble de l'écriture chez une patiente enseignante, agée de 37 ans, avec antécédent d'hypertension artérielle. L'examen neurologique a conclu à une dysgraphie périphérique et les examens paracliniques faits nous ont permis de mettre en évidence cet accident ischémique constitué. La difficulté pour cette patiente à pouvoir écrire correctement une phrase nous a permis de conclure à la responsabilité de sa main droite dans l'ensemble des erreurs observées. Le trouble de l'écriture serait resté inaperçu si cette patiente n'avait pas été enseignante.

Le kyste osseux essentiel (KOE) est une tumeur bénigne de l’enfant et de l’adolescent touchant préférentiellement les métaphyses proximales de l’humérus et du fémur. Sa localisation au niveau du péroné est inhabituelle. Les auteurs rapportent un cas d’un KOE à l’extrémité distale du péroné chez une patiente de 15 ans, qui a présenté des douleurs et une tuméfaction au niveau de la cheville gauche, évoluant progressivement depuis une année. Une radiographie standard a montré un aspect en faveur d’un KOE. Le traitement a consisté en un curetage-comblement par autogreffe prélevé au niveau de la crête iliaque. L’étude anatomopathologique a permis de confirmer le diagnostic.