January 2024
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Canadian Ethnic Studies
Canadian immigration programs are increasingly emphasizing regionalization in order to contribute to the population base of smaller Canadian communities and to address local labour market needs. Despite frequent Canadian national surveys of public attitudes toward immigrants and immigration, however, little is known about the warmth of the welcome presented to immigrants in regions outside of the large metropolises. The current study involved a representative survey of attitudes toward immigrants and immigration in eleven smaller communities across Canada, including Kamloops (BC), Wood Buffalo (AB), Prince Albert (SK), Brandon (MB), Thunder Bay (ON), Greater Sudbury (ON), Saint-Hyacinthe (QC), Bathurst (NB), Charlottetown (PEI), Cape Breton (NS), and St. John's (NL). The study also examined the extent to which individual demographic characteristics and two community variables – the size of the community and the immigrant share of the community population – predicted these attitudes. While there were differences between the surveyed communities, overall, residents of these communities were relatively satisfied with Canada's immigration levels, were quite willing to believe that refugee claimants are "real" refugees and that the Federal Government has control over who can immigrate, and supported bringing in immigrants who have the work skills that the country needs. They were less sure of the integration of immigrants into Canadian society in terms of adopting Canadian values. Younger, female, White and highly educated residents of these communities were more likely to hold positive immigration attitudes. Furthermore, immigrant respondents were more likely to hold positive attitudes toward immigration and less likely to believe that immigrants are not adopting Canadian values and that the government has lost control over who can immigrate. At the community level, residents in communities in which immigrants constitute a higher share of the population were more likely to express negative attitudes toward immigrants and immigration. Overall, the findings provide some optimism for the positive reception that immigrants are likely to receive in smaller Canadian communities. They also demonstrate, however, that attitudes in these communities are not uniform and provide information for community leaders and policy-makers about who is most likely to benefit from interventions to promote more positive attitudes. Résumé: Les programmes d'immigration canadiens mettent de plus en plus l'accent sur la régionalisation afin de contribuer à la base démographique des petites communautés canadiennes et de répondre aux besoins du marché du travail local. Malgré les fréquentes enquêtes nationales canadiennes sur les attitudes du public à l'égard des immigrants et de l'immigration, on sait peu de choses sur la chaleur de l'accueil réservé aux immigrants dans les régions situées en dehors des grandes métropoles. La présente étude a consisté en une enquête représentative des attitudes à l'égard des immigrants et de l'immigration dans onze petites collectivités du Canada, notamment Kamloops (BC), Wood Buffalo (AB), Prince Albert (SK), Brandon (MB), Thunder Bay (ON), le Grand Sudbury (ON), Saint-Hyacinthe (QC), Bathurst (NB), Charlottetown (IPE), Cape Breton (NÉ), et St John (TN&L). L'étude a également examiné dans quelle mesure les caractéristiques démographiques individuelles et deux variables communautaires - la taille de la collectivité et la proportion d'immigrants dans la population de la collectivité - permettaient de prédire ces attitudes. Bien qu'il y ait des différences entre les collectivités étudiées, dans l'ensemble, les résidents de ces communautés étaient relativement satisfaits des niveaux d'immigration du Canada, étaient tout à fait disposés à croire que les demandeurs d'asile sont de « vrais » réfugiés et que le gouvernement fédéral a le contrôle sur les personnes qui peuvent immigrer, et soutenaient l'arrivée d'immigrants qui ont les compétences professionnelles dont le pays a besoin. Ils étaient moins convaincus de l'intégration des immigrants dans la société canadienne en termes d'adoption des valeurs canadiennes. Les résidents de ces collectivités, plus jeunes, de sexe féminin, de race blanche et ayant un niveau d'éducation élevé, étaient plus susceptibles d'avoir une attitude positive à l'égard de l'immigration. En outre, les répondants immigrants étaient plus susceptibles d'avoir des attitudes positives à l'égard de l'immigration et moins susceptibles de croire que les immigrants n'adoptent pas les valeurs canadiennes et que le gouvernement a perdu le contrôle sur les personnes qui peuvent immigrer. Au niveau communautaire, les résidents des communautés dans lesquelles les immigrants constituent une part plus importante de la population étaient plus susceptibles d'exprimer des attitudes négatives à l'égard des immigrants et de l'immigration. Dans l'ensemble, les résultats permettent d'être optimiste quant à l'accueil positif que les immigrants sont susceptibles de recevoir dans les petites collectivités canadiennes. Ils démontrent également que les attitudes dans ces collectivités ne sont pas uniformes et fournissent des informations aux dirigeants communautaires et aux décideurs politiques sur les personnes les plus susceptibles de bénéficier d'interventions visant à promouvoir des attitudes plus positives.