December 2007
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La Revue Education et Formation présente ses premiers articles sous un format numérique. Le chemin pour aboutir à cette publication initiant une autre dynamique a été long mais fructueux. De nombreuses questions se sont posées à nous pour en arriver à définir ce que nous voulions vous présenter et de quelle manière. Et nous avons proposé des réponses… qui sont les nôtres, qui ne sont peutêtre pas les « bonnes réponses », qui sont nécessairement susceptibles d’être améliorées… grâce à vous les lecteurs, grâce à nos contributeurs par les propositions d’articles qu’ils fournissent, grâce au travail de valeur que réalisent les membres du comité scientifique pour nous éclairer sur la pertinence des publications à soutenir. Que tous ces intervenants soient remerciés de leur participation à ce premier numéro en ligne… et à tous ceux qui suivront. Notre questionnement a porté sur le sens que nous pouvons donner à une Revue intitulée Education et Formation qui se veut généraliste tout en associant la réflexion et la pratique de terrain. Quelle place occuper dans le paysage « scientifique » de l’éducation et de la formation ? Quelle place laisser aux expériences menées au quotidien dans les classes, les lieux de formation quels que soient le niveau ou l’âge du public qui en est le bénéficiaire ? Quelle place laisser à nos spécificités nationales, régionales, locales ? Quelle visibilité internationale voulons nous procurer aux articles qui sont publiés ? Un foisonnement de questions qui nous a permis de prendre quelques options : Combiner des articles centrés d’une part sur des sujets variés et d’autre part intégrés à des thématiques spécifiques. Nous allons faire des appels à propositions pour des numéros thématiques (voir le lien appel à soumission) qui seront pris en charge par des « éditeursinvités » tout en laissant la place à des propositions diverses et variées permettant à ceux qui le souhaitent de partager leur expérience. Assurer une visibilité internationale tout en permettant à des initiatives locales de faire état de leur réflexion dans le domaine. La mise en ligne nous permet de contacter le monde (francophone) de l’éducation et de la formation : nous avons d’ailleurs reçu pour ce numéro (et le suivant déjà) des contributions de pays comme la Tunisie, le Canada, la Suisse, la France et la Belgique… Ce n’est qu’un début nous l’espérons. De même, nous pensons que des études ancrées dans des contextes très spécifiques ont leur place dans la Revue Education et Formation. Toutefois, quelque soit l’environnement dans lequel se situe la réflexion, il sera essentiel d’insister auprès des auteurs pour qu’ils donnent un minimum d’informations contextuelles à leur proposition. Assurer un niveau de qualité des écrits publiés dans la Revue en les faisant relire par au moins deux membres du comité scientifique ainsi que par les quatre personnes faisant partie de la rédaction. Nous essayons de tenir au mieux compte de ces avis tout en donnant à l’auteur la responsabilité finale de ses écrits. Un juste milieu qui n’est pas toujours facile à trouver mais qui est indispensable pour assurer la confiance que nous avons en nos relecteurs, nos auteurs et en même temps pour donner une cohérence aux publications dont nous sommes responsables in fine. Nous savons pertinemment bien qu’il ne s’agit ici que d’un début à notre réflexion sur la politique éditoriale à mener pour la Revue Education et Formation et que celle ci va s’ajuster sans cesse en fonction de nos contacts avec les auteurs d’articles, avec les membres de notre Comité Scientifique mais bien sûr, et surtout, avec nos lecteurs dont nous espérons recueillir les avis (revue_redac@umh.ac.be) qui nous permettront d’avancer tous ensemble pour donner plus de sens encore à notre action. Nous sommes persuadés que le sens de la Revue sera celui que nous construirons ensemble au travers des échanges, dialogues, contributions, collaborations, etc. que nous initierons. Comme dans la vraie vie en fait : le sens que nous lui donnons nous appartient… et il n’appartient qu’à nous de le partager.