Anne Pichene-Houard’s research while affiliated with Institut National de Recherche et de Sécurité and other places

What is this page?


This page lists works of an author who doesn't have a ResearchGate profile or hasn't added the works to their profile yet. It is automatically generated from public (personal) data to further our legitimate goal of comprehensive and accurate scientific recordkeeping. If you are this author and want this page removed, please let us know.

Publications (10)


Difficultés de reprise des opérés de la coiffe des rotateurs
  • Article

May 2024

·

2 Reads

Archives des Maladies Professionnelles et de l Environnement

Lisa Pouna

·

Anne Pichene-Houard

·

·



Predictive factors of return‐to‐work trajectory after work‐related rotator cuff syndrome: A prospective study of 96 workers

July 2023

·

33 Reads

American Journal of Industrial Medicine

Objective: Sustained return to work after surgery for work-related rotator cuff syndrome (WRRCS) remains quite difficult. The main purpose of the present study was to identify predictive factors of a return-to-work (RTW) trajectory. Methods: A total of 96 workers with WRRCS were identified by 4 surgeons. They were followed prospectively before and after the surgery, until 1 year after RTW, or for 20 months after surgery when they did not. Participants completed a series of standardized questionnaires related to working conditions, health, and beliefs, and performed functional tests at the inclusion time. During the follow-up period, they were regularly asked about their working conditions (present or not at work), activity (normal or lightened physical duties) and schedules (full- or part-time job). Statistical analysis was based on single- and multiple-factor models of prediction of the workers' trajectory. Results: Three trajectories of RTW were distinguished, considering RTW and absenteeism that occurred during the follow-up: stable, unstable, and non-RTW. The median age of the sample was 49.5 [45.0-54.0], with 67.7% of workers employed in highly physically demanding jobs. In the multiple factor model, three factors were highly predictive of the trajectory: perceived health before surgery, having had a repaired ruptured-rotator-cuff tendinopathy, and the level of physical demand of the job. Conclusion: Three easy-to-collect predictive factors of RTW trajectory have been identified. They may be useful for healthcare professionals and care givers to identify vulnerable workers' risk of occupational dropout after arthroscopic surgery for rotator cuff tendinopathy.


Predictive factors for the duration until return to work after surgery for work‐related rotator cuff syndrome: A prospective study of 92 workers

September 2021

·

32 Reads

·

6 Citations

American Journal of Industrial Medicine

Background Return to work (RTW) after surgery for a work-related rotator cuff disorder (WRRCD) is often difficult. The study's purpose was to identify preoperative factors predicting RTW. Methods Ninety-two workers with a WRRCD were identified by four surgeons. Before surgery, the workers completed a series of standardized questionnaires related to working conditions, health, and health beliefs. They were followed up prospectively for 20 months. Statistical analysis was based on single and multiple-factor Cox models of the duration of absence from the time of surgery until RTW. Results The median age at inclusion was 49 years (27–62), with 52 women included (57%). Sixty-one subjects (66%) were employed in highly physically demanding jobs. Forty-two (46%) stayed at work until their surgery, whereas preoperative sick leave exceeded 100 days in 20 subjects (21%). Twenty months after surgery, 14 were still not back at work. For the other participants, the mean duration until RTW was 225 days (SD 156). In the fully adjusted model, variables that were significantly predictive of the duration until RTW were: work physical demand levels, preoperative sick leave, the number of body parts causing pain or discomfort in the last 12 months, self-assessed 2-year workability, and the Readiness for RTW (RRTW) Scale. Conclusions Several physical, psychological, and work-related factors, easily recorded, can be identified preoperatively. They may be predictive of delayed return, loss of employment, or employability as a result of shoulder surgery.


Chirurgie scapulaire consécutive au travail : facteurs prédictifs de la durée d’arrêt

October 2020

·

6 Reads

Archives des Maladies Professionnelles et de l Environnement

Contexte Les lésions de l’épaule liées au travail exposent les candidats à la chirurgie à des arrêts de travail de longue durée. Selon les études, des durées d’arrêts moyennes variant entre 7,4 et 9,8 mois ont été observées. De plus, le retour au travail (RAT) ne survient pas dans 40 % des cas, l’échec étant lié au résultat fonctionnel post-opératoire dans 16 % des cas. Si on sait aujourd’hui que la nature de la lésion n‘explique pas l’allongement de la durée d’arrêt de travail postopératoire (DATPost), peu de travaux portent sur les autres facteurs l’influençant. Ce travail vise à présenter des facteurs prédictifs (FP) de durée d’arrêt de travail identifiés dans le cadre d’une étude prospective, depuis le stade préopératoire jusqu’à 1 an après RAT. Méthode Cents dix participants candidats à la chirurgie de l’épaule ont été inclus entre 2015 et 2018. Les données collectées comportent notamment l’âge, le sexe, les durées moyennes d’arrêt de travail pré (DATPré) et postopératoires, le caractère sollicitant du poste de travail (CSPT) évalué par le chercheur; la santé générale (SF-12 survey); la santé musculo-squelettique (questionnaire nordique (QN), DASH, Score de constant (SC), bilan fonctionnel 400 points); la santé psychosociale (HADS, Questionnaire de Karasek [QK], Questionnaire de Tampa [QT]); les perceptions sur la capacité de travail (WAI) et sur la préparation au retour au travail (RRTWS). Les FP de la DATPost sont notamment identifiés par analyse de survie univariée, multivariée et régressions de Cox. Résultats La DATPré s’élevait à 4,9 mois ± 5,1 ; la DATPost à 6,8 mois ± 4,4. En analyse univariée, de nombreuses variables étaient significatives, qui portaient sur la santé (notamment QN, santé perçue, dépression), le travail (notamment le fait de travailler jusqu’à la chirurgie, le CSPT, certaines variables du QK) et la préparation au retour au travail (WAI et RRTWS). Une analyse multivariée considérant uniquement des données pouvant être recueillies en service de santé de travail a permis d’identifier le CSPT, le nombre de régions douloureuses ou gênantes du corps entier sur les 12 derniers mois (QN) et le pronostic dans 2 ans sur le maintien dans l’emploi selon la santé perçue (WAI) comme FP influençant significativement la DATPost. Conclusion Ces résultats permettent d’identifier des FP utiles à un repérage des patients potentiellement vulnérables lors du RAT, notamment lors de la visite de pré-reprise. L’étude se poursuit par l’analyse des données recueillies après le retour au travail, qui devrait préciser des prédicteurs pré et post-opératoires d’une absence de retour au travail, d’un retour au travail durable ou non, ainsi que des profils « types » de retour au travail.


Repérage de salariés à risque de désinsertion : résultats et pratique

October 2020

·

62 Reads

Archives des Maladies Professionnelles et de l Environnement

L’ALSMT, en collaboration avec l’INRS, a conçu et testé un auto-questionnaire de repérage des salariés de plus de 45 ans à risque de désinsertion professionnelle travaillant dans des PME. Ce questionnaire est composé de 9 questions issues du SF12 Survey, du Work Ability Index et de la pratique des médecins de l’ALSMT. Il a été administré à deux ans d’intervalle auprès de 586 salariés par 22 médecins du travail. En parallèle, une enquête téléphonique (portant sur la pénibilité des tâches et des conditions de travail passées, la santé perçue, les causes de la situation actuelle en lien ou non avec le travail précédent et la santé) a été réalisée auprès de 95 salariés sortis des effectifs du service, deux ans après la première passation du questionnaire. Parmi ceux-ci, ont été identifiés des salariés en décrochage en se fondant sur des catégories préalablement définies. Résultats Plusieurs traitements croisés ont été réalisés à partir de différents appariements de données. Ils ont permis notamment d’identifier les items du questionnaire les plus significativement discriminants pour repérer les salariés à risque : soit – les modalités de 0 à 4 de l’échelle de réponse à la question du Work Ability Index (WAI) portant sur la capacité de travail perçue (OR = 7,7 [1,5–38,3], p = 0,01), et – la modalité de réponse « non sans doute pas » à la question du WAI relative au pronostic de maintien dans l’emploi selon la santé (OR = 7,2 [1,8–28,0], p = 0,004). Un salarié exprimant conjointement ces deux modalités de réponse aurait un risque sur deux de se retrouver parmi les décrocheurs à deux ans. En outre, les décrocheurs se caractérisent par rapport aux autres salariés, par des indicateurs de santé dégradés (état de santé moins bon, au moins un arrêt de travail dans les 12 derniers mois, influence négative de la santé sur le rythme ou les méthodes de travail). Perspectives L’intérêt dans la pratique serait d’utiliser systématiquement ces items prédictifs de la désinsertion professionnelle, lors des entretiens individuels en santé au travail, grâce à leur intégration dans le logiciel métier. Les réponses obtenues pourraient servir de critères dans la décision de réorientation des salariés vus par les IDEST vers les médecins du travail. Les salariés ainsi repérés précocement pourront bénéficier d’un suivi personnalisé par les médecins ou les IDEST, et si besoin, par l’intervention d’un membre de l’équipe pluridisciplinaire, notamment ergonomes et/ou psychologues du travail. Conclusion Les résultats obtenus par cette enquête devraient aussi permettre de sensibiliser nos partenaires (médecins conseils, médecins traitants, employeurs…) sur l’importance de repérer précocement les salariés à risque de décrochage.


Temporal leeway: can it help to reduce biomechanical load for older workers performing repetitive light assembly tasks?

July 2020

·

24 Reads

·

15 Citations

Applied Ergonomics

Current industrial production systems allow assembly of customised products which include additional elements distinguishing them from a reference model. This customisation can result in significant additional time constraints which compel workers to complete their tasks faster, which may pose problems for older workers. The objective of this laboratory study was to investigate the impact of restrictive or flexible pacing during assembly of customised products among groups of younger and older participants. The data gathered were used to analyse cycle-time, assembly performance, muscular load, and kinematic adaptations. The flexible pacing condition was found to improve production performance, increasing customised assembly cycle-time and reducing biomechanical load, for both young and older participants. However, as the task required fine manual dexterity, older participants were subjected to a higher biomechanical load, even in the flexible pacing scenario. These results should encourage assembly-line designers to allow flexible time constraints as much as possible and to be particularly attentive to the needs of older workers.



Aspects prédictifs d’un questionnaire de repérage des salariés à risques de désinsertion professionnelle : résultats du premier recueil de données

May 2018

·

227 Reads

Archives des Maladies Professionnelles et de l Environnement

La perte d’emploi après 45 ans peut conduire à un éloignement durable du marché du travail. Repérer précocement les salariés susceptibles de se retrouver en situation de décrochage peut permettre de mener des actions de prévention visant à leur maintien en emploi. Peu d’outils de détection précoce existent en appui de la pratique des Services de Santé au travail. Aussi, l’Association Lorraine-de-Santé-en-Milieu-de-Travail, avec l’appui de l’INRS, a-t-elle élaboré un questionnaire de repérage des salariés à risque de désinsertion. Cette communication vise à présenter cet outil ainsi que les résultats de sa première passation. L’outil considéré est un auto-questionnaire destiné aux salariés de plus de 45 ans travaillant dans des PME. En 9 questions, il explore des dimensions liées au travail du salarié (exigences du travail, évaluation de la capacité de travail, plaisir au travail, souhait de poursuivre son activité professionnelle) et de sa santé (santé perçue, lien perçu entre la santé et le travail actuel et futur…). Les questions s’inspirent du WAI (Work Ability Index) et de la pratique de l’ALSMT. Cet auto-questionnaire a été passé auprès de 1007 salariés âgés de moins de 65 ans en 2014 (phase test) et 2016, lors de visites médicales. Par ailleurs, une enquête téléphonique a été lancée auprès des « perdus de vue » depuis la première passation du questionnaire pour apprécier l’influence des conditions de travail et de la santé dans leur changement de situation. Un second recueil de données est prévu en 2018, sur la base d’un questionnaire sensiblement identique. Des régressions logistiques ont été réalisées sur deux variables, l’une relative à la possibilité induite par l’état de santé de continuer à travailler dans un futur proche (« pouvoir travailler ») et l’autre relative au souhait de poursuivre son activité (« vouloir travailler »). Continuer à pouvoir travailler apparaît dépendant de la capacité actuelle de travail, de la santé perçue et du plaisir associé au travail exercé. Néanmoins la santé perçue est moins prédictive de la possibilité de ne pas poursuivre son activité que le fait de trouver du déplaisir à son travail actuel. La santé est une variable qui influence plus volontiers le « vouloir travailler » que le « pouvoir travailler ». Le plaisir du travail occupé joue également sur le souhait de poursuivre son activité, en dehors de contingences matérielles. Les effets de l’âge et du sexe seront discutés dans la communication, ainsi que les résultats obtenus pour les deux variables étudiées selon les professions et catégories socioprofessionnelles.


Les départs précoces des pâtissiers salariés de l’artisanat : comprendre pour agir en prévention

June 2016

·

30 Reads

·

1 Citation

Archives des Maladies Professionnelles et de l Environnement

Introduction Les pâtissiers salariés de l’artisanat sont rares après 50 ans, partent usés et précocement. Est-il possible d’enrayer ce processus ? Méthode Une équipe pluridisciplinaire a analysé ce processus. Au niveau macro, un statisticien a analysé des données d’enquêtes sur l’emploi et de l’observatoire EVREST. Au niveau micro, un sociologue et un médecin du travail ont étudié la situation de 13 salariés à l’aide d’une grille d’entretien semi-directif, de plusieurs points de vue : sur le plan médical par des données relatives à leur santé actuelle (troubles du sommeil, fatigue, douleurs musculo-squelettiques…), sur le plan social par des données sur leur parcours professionnel, leur activité, la manière dont ils articulent leurs vies professionnelle et privée et sur le plan organisationnel, par des données sur leurs conditions de travail (horaires, charge physique, mentale, nuisances…) et sur leurs relations avec leurs collègues et leur employeur. Les éléments contribuant à un décrochage ou à une stabilité dans le métier ont été identifiés. Deux ergonomes ont conduit une analyse des conditions et de l’organisation du travail dans 2 pâtisseries artisanales. Résultats L’approche macro montre que les effectifs des pâtissiers diminuent régulièrement dès l’âge de 30 ans et que les pâtissiers sont plus exposés à des contraintes temporelles et physiques, mais moins exposés à des contraintes psychosociales que les ouvriers en général. Les approches qualitatives microscopiques le confirment. L’usage de nouvelles techniques de production et de conservation a amélioré les conditions de travail et la productivité. Néanmoins, les salariés jugent qu’ils travaillent aux limites de leurs capacités physiologiques. Le travail de nuit, de fin de semaine et la pénibilité physique persistent et invalident à long terme. Les 13 salariés, comme ceux repérés dans les enquêtes nationales, fonctionnent en « juste à temps » pour répondre aux nouvelles exigences marketing. Au final, l’étude des parcours et l’étude ergonomique montrent une intensification du rythme de travail préjudiciable aux ajustements individuels. Celle-ci s’exerce dès le début de la carrière. Les apprentis sont ainsi contraints d’assurer la moitié de la production de masse. À 35 ans et 20 ans de carrière, des signes de vieillissement accéléré apparaissent. Seulement 2 sur 13 envisageaient de poursuivre leur activité de pâtissier jusqu’à la retraite. Conclusion Des pistes d’action sur la répartition des horaires, le statut des apprentis, la charge de travail, les contraintes environnementales et temporelles sont proposées aux préventeurs. Une réflexion sur la diversification, l’adaptation du parcours professionnel et sur l’image du métier reste à mener.

Citations (3)


... Le deuxième concerne une grave lacune qui rend la GDA inadaptée aux nouvelles préoccupations des entreprises. Le vieillissement les contraint en effet à se pencher sur les sujets relatifs au maintien en emploi et dans l'emploi (Guyot, Pichené-Houard, & Gilles, 2020). Or les propositions de GDA ne permettent pas d'aborder les questions de santé au travail des salariés vieillissants, alors qu'elles sont au coeur de ces problématiques. ...

Reference:

Il est temps pour la gestion des âges de prendre sa retraite : une revue de littérature
Vieillissement, maintien en emploi et retour au travail : état des lieux et perspectives de prévention
  • Citing Article
  • January 2020

... whereas preoperative participation in shoulder-related sports was associated with successful return to work (P ¼ .016). Previous studies have identified heavy physical labor, 9,16,18,20,22,38 involvement of the dominant arm, 16,18 older age, 11,22 female sex, 9 less participation in sports, 22 and low postoperative PROMs 16,36 to be associated with poor return to previous work after rotator cuff repair. The findings of this study are consistent with those of these previous studies and additionally identified preoperative participation in shoulder sports as an independent factor that aids successful return to previous work. ...

Predictive factors for the duration until return to work after surgery for work‐related rotator cuff syndrome: A prospective study of 92 workers
  • Citing Article
  • September 2021

American Journal of Industrial Medicine

... 32 Research suggests that including workers' characteristics in solutions, such as flexible time constraints, can reduce hazardous effects on older workers. 33 Another solution might be an educational approach, as previous research has shown decreased muscle activity through ergonomic instructions. 34 Notably, psychosocial factors need to be considered as factors for musculoskeletal disorders 35 and workability. ...

Temporal leeway: can it help to reduce biomechanical load for older workers performing repetitive light assembly tasks?
  • Citing Article
  • July 2020

Applied Ergonomics