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Cultures et mondialisation - Gérer par-delà les frontières

Authors:
  • National Cultures & Organizations

Abstract

Cultures nationales influencent la gestion et jouent un rôle important dans le processus de mondialisation ce que montrent les études des cas. nombreux exemple
Review
Reviewed Work(s):
Cultures et mondialisation. Gérer par-delà les frontières
by Philipped' Iribarne, Alain Henry, Jean-Pierre Segal, Sylvie Chevrier and Tatjana
Globokar
Review by: David Courpasson
Source:
Revue française de sociologie
, Jul. - Sep., 2000, Vol. 41, No. 3 (Jul. - Sep., 2000),
pp. 562-564
Published by: Sciences Po University Press on behalf of the Association Revue Française
de Sociologie
Stable URL: https://www.jstor.org/stable/3322549
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Revue frangaise de sociologie
Nous devons souligner les qualit6s du
travail effectu6: la richesse d'observa-
tions de longue dur6e (une ann6e par cas,
66 ' 89 entretiens par site); une grande
rigueur d'analyse; la solidit6 des r6f6ren-
ces th6oriques. Les interpr6tations sont
toujours articul6es sur les observations
dans le cadre d'une d6marche inductive
qui explique les strat6gies d'acteurs en les
reliant au statut et aux fonctions des grou-
pes concern6s. Le dilemme de l'autonomie
et de la prescription, enjeu de ces organi-
sations 'a haut risque, apparait clairement.
L'interpr6tation reste toujours nuance :
l'autonomie des ex6cutants ne rime pas
n6cessairement avec l'impossibilit6 de les
contr1ler : elle ne suppose pas un recul de
la prescription. La prescription n'est pas
forc6ment ressentie comme contrainte ou
domination. Le rapport entre l'acteur et la
prescription n'est pas toujours conflic-
tuel: l'acteur peut 8tre impliqu6 dans la
modification de la prescription et retrouve
par 1la une autonomie au sein de l'organi-
sation (cas de North Anna). L'6cart 'a la
prescription peut 8tre lui-meme formalis6
et, en partie, organisationnellement cons-
truit. Ce type d'analyse est une faqon
d'6chapper aux interpr6tations ideologi-
ques courantes des dysfonctionnements
organisationnels. Elle r6duit 'a des strat6-
gies d6politis6es les rapports de pouvoir
dans les organisations.
Claude Durand
Iribarne (Philippe d') (dir.). - Cultures
et mondialisation. Gerer par-delti
les frontibres. Avec Alain Henry,
Jean-Pierre Segal, Sylvie Chevrier,
Tatjana Globokar.
Paris, Le Seuil, 1998, 358 p., 148 FF.
Le nouvel ouvrage de l'6quipe de
Philippe d'Iribarne s'inscrit tris explicite-
ment comme la suite de La logique de
l'honneur, paru en 1989. D'embl6e, la
forte dimension empirique du livre, qui se
presente en grande partie comme une riche
collection de monographies, laisse penser
que l'un de ses objectifs est de continuer a
justifier la pertinence d'une approche
culturelle de l'organisation et du manage-
ment, alors que l'ouvrage de 1989 avait
d6ji suscit6 de nombreux d6bats et contro-
verses, en grande partie inaboutis (1).
L'ouvrage est charpent6 comme une
d6monstration volontariste mais sobre de
la pertinence de l'approche culturelle. Les
neuf premiers chapitres sont principale-
ment constitues des restitutions brutes et
tres d6taill6es d'experiences de << gestion
multiculturelle>>, faisant poindre l'ex-
treme complexit6 des arrangements obli-
gatoires permettant 'a des organisations et
a des personnes diff6rentes non seulement
de cohabiter, mais de coop6rer. L'ouvrage
poursuit le projet de justifier empirique-
ment l'importance des dimensions cultu-
relles de l'action manag6riale, et de
montrer a quel point non seulement la
culture ne peut 8tre reduite 'a une anthro-
pologie simpliste du conditionnement
comportemental, mais qu'elle a au
contraire tout "a voir avec la question de
l'action. Il renvoie alors dos 'a dos les
sociologies purement actionnistes a la
Friedberg comme les tenants de l'approche
soci6tale, dont <<l'anticulturalisme pri-
maire >> ne permet pas selon Ph. d'Iribarne
de comprendre l'agencement diversifi6
des sens et des interpr6tations individuel-
les des regles que constitue une culture.
Le propos reste donc fort ambitieux,
meme s'il reveille une controverse dont les
arguments n'ont guere 6volue depuis dix
ans; il s'appuie, comme l'ouvrage de la
meme veine qui l'a prec6d6, sur des mono-
graphies fouill6es (dont on se demande
pourtant a nouveau en quoi elles produi-
sent une veritable demonstration), dont la
lecture souvent agr6able facilite l'intro-
duction de la probl6matique centrale de
1' ouvrage, qui apparait clairement au cha-
(1) Voir par exemple M. Maurice, F. Sellier
et J.-J. Silvestre, <<Analyse soci6tale et cultures
nationales. R6ponse 'a Philippe d'Iribarne >>, Re-
vue frangaise de sociologie, 1992, 33, 1, et l'ar-
ticle de P. d'Iribarne << Contre l'anti-culturalisme
primaire>>, Revue franqaise de gestion, 1992,
nov-d6c., pp. 132-137.
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Les livres
pitre 10: la culture doit &tre consid6r6e
comme un <<contexte d'interpr6tation>>
producteur d'une unit6 de sens. Cette d6-
finition exclut selon Philippe d'Iribarne
que la culture puisse se r6duire 'a des st6-
r6otypes ou 'a des modes de conditionne-
ment univoques. Au contraire, la culture
favorise la diversite, la richesse et la sub-
tilite des actions individuelles et collecti-
ves. Plus qu'un 6tat des regles et de
l'interpr6tation des regles, elle constitue
bien par ailleurs une heuristique qui peut
faciliter la compr6hension des mecanis-
mes de gestion. C'est en cela que l'auteur
parle de <<culture politique >>. Ref6rentiel
de sens, la culture 6chappe alors 'a l'id6e
de force magique contraignante; elle n'est
pas une puissance mais un contexte (2), et
perd de ce fait la faqade <<totalitaire>> qui
a provoqu6 tant de r6criminations. Telle
est en tout cas l'id6e maftresse du livre qui
le rapproche d'ailleurs 'a maints 6gards, y
compris dans le style g6neral de l'ouvrage,
de La logique de l'honneur: proximite
avec le terrain, une certaine humilit6 et une
volont6 sincere de comprendre finement la
contingence culturelle en organisation, en
6vitant a nouveau tout jugement et toute
comparaison sur des indices de sup6riorit6
culturelle dans telle ou telle entreprise ou
dans tel ou tel pays.
Ce livre ne manque donc pas des quali-
t6s d'un excellent compte rendu de recher-
ches meme si les chapitres sont assez
in6galement convaincants. Certains vont
assez loin dans l'analyse, d'autres restent
a la surface de ph6nomenes d6crits parfois
avec une naivete confondante pour qui
connait un tant soit peu les m6canismes
gestionnaires dans les entreprises contem-
poraines. Et c'est sans doute a cet endroit
que l'ouvrage est le plus fragile : il veut
parler de gestion et de management, mais
la gestion est en d6finitive cruellement ab-
sente du propos. Les auteurs 6voquent tres
peu souvent la question de la place des
instruments de gestion, des procedures
(2) Voir en effet C. Geertz, dont Ph. d'Iribarne
se sert abondamment pour justifier sa definition
de la culture, The interpretation of cultures, New
York, Basic Books Publishers.
dont ils d6battent pourtant avec leurs inter-
locuteurs. Toute la dimension << hard>> des
mecanismes gestionnaires disparait der-
riere les discours des acteurs et derriere de
nombreux encadr6s qui illustrent des pro-
cessus que finalement on ne discerne pas
assez nettement. L'6tude des interrelations
entre culture et gestion est certes cruciale,
et le projet de Ph. d'Iribarne et de ses
collaborateurs est utile de ce point de vue;
mais il perd son sens s'il ne traite pas en
soi les criteres, les indicateurs, les outils
concrets qui font les processus gestionnai-
res. Il y a la, plus qu'un probleme de m6-
thode, une d6faillance th6orique qui
conduit les auteurs 'a ignorer l'ordre ins-
trumental de l'organisation.
On pourrait dire la meme chose d'un
autre absent, ou d'un autre ordre invisible
dans l'ouvrage, celui de l'9conomique;
raisonner sur les modes de gestion et de
gouvernement des organisations 'a partir
d'un point de vue culturel ne suppose pas
de laisser de c6t6 la question des contrain-
tes 6conomiques qui sont encastrees dans
tous les actes et tous les gestes des mana-
gers, quel que soit le pays oui ils exercent
leur activite. Les questions des cofits, des
d6lais, de la concurrence, de l'obligation
de la qualit6, de la contrainte individuelle
de rdussite ne sont jamais 6voqu6es
comme constituant la trame de toute orga-
nisation, et peut-8tre d'ailleurs, en consti-
tuant le substrat culturel le plus universel
auquel on puisse penser. Le projet d'une
sociologie industrielle humaniste comme
celle que Ph. d'Iribarne veut 16gitimement
construire sera d'autant plus cr6dible qu'il
saura parler directement de la violence or-
ganisationnelle, sans passer trop syst6ma-
tiquement, et parfois artificiellement, par
un filtrage culturel qui, en l'occurrence,
sert plus le relativisme que l'humanisme.
On ne voit donc pas clairement quels
progres le projet de Ph. d'Iribarne a pu
faire depuis La logique de l'honneur.
L'ouvrage pr6sent est certes serein, con-
fiant, il 6gratigne 'a peine ses opposants
comme si finalement cela n'6tait pas n6-
cessaire. Mais il perd aussi en puissance
th6orique et ne peut pas satisfaire a l'heure
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Revue frangaise de sociologie
oii la sociologie a besoin de clairvoyance
autant sur les processus d'homog6ndisa-
tion, voire d'uniformisation des m6thodes
de management des firmes (3), que sur la
sacro-sainte analyse sociologique des di-
versitrs locales.
David Courpasson
icole de Management de Lyon
(3) Hypothese pourtant fortement presente
dans le courant neo-institutionnaliste oii Ph.
d'Iribarne cherche un bien improbable alli6
(p. 269 du present ouvrage), en particulier par un
amalgame fdcheux entre la notion ndo-institu-
tionnelle d'institution et la notion de culture.
Heinich (Nathalie). - L'dpreuve de la
grandeur. Prix littiraires et recon-
naissance.
Paris, La D6couverte (Armillaire), 1999,
298 p., 145 FF.
L'ouvrage de Nathalie Heinich s'ouvre
sur l'6vocation du t6moignage de l'6cri-
vain Jean Carribre, Le Prix d'un Goncourt
(1987), pour rdpondre a la question sous-
jacente ' son titre : quel est le prix ' payer,
pour le laureat d'un prix litteraire ? L'ob-
tention d'un prix litt6raire entraine deux
consequences immediates et brutales:
1'<< agrandissement de sa propre existence
aux yeux d'autrui >> et 1'<< alourdissement
de la pr6sence d'autrui dans sa propre vie >>
- qui se conjuguent parfois jusqu'a provo-
quer un <<sentiment d'6tranget6 a soi-
meme>>. Ce sentiment de d6personna-
lisation se nourrit de la confrontation de
l'crivain singulier avec des masses ano-
nymes, qui le connaissent mais avec les-
quelles il ne peut nouer de relations
personnalisees; de la perte de controle des
e6vnements - des le moment de l'attribu-
tion du prix ; de la conscience que ce n'est
pas sa personne propre mais le <<laureat
d'un prix litteraire >> qui suscite l'admira-
tion. Ce sont les diverses manieres d'exp6-
rimenter ce sentiment qui interessent
Nathalie Heinich, parce qu'elles nourris-
sent de maniere originale la r6flexion
sur les crises identitaires. Celles-ci sont
assocides, trop systimatiquement, <aux
6preuves d'indignit6 extreme, ou plus sim-
plement aux d6ceptions et aux 6checs qui
6maillent normalement toute existence >>,
alors que l'on peut traverser une crise << par
exces de dignit6 ou, si l'on pr6ffre, de
grandeur >> (p. 25).
Heinich a choisi de travailler par entre-
tiens, non qu'elle nourrisse l'illusion de
recueillir ainsi l'expirience v6cue par les
6crivains au moment de l'obtention du prix
mais parce que le r6cit de cette experience
lui parait significatif. L'6chantillon des
personnes interrog6es a 6t6 6labor6 de ma-
nitre a 8tre le plus contrast6 possible (du
point de vue de l'importance du prix, de la
notoridt6, de l'age, du sexe, de l'origine
sociale, de l'origine geographique, du de-
gr6 d'integration dans le milieu litt'raire,
de la trajectoire biographique et de l'im-
pact du prix). Les sept cas pr6sent6s sont
donc des cas ideaux-typiques, dont les
traits les plus saillants permettent de met-
tre au jour les caracteristiques fondamen-
tales de la situation 6tudide. Le choix de
pr6sentation de ces entretiens doit tre si-
gnal6 car il se distingue par sa singularit6 :
chaque entretien, en partie r66crit par la
sociologue mais soumis a l'accord de l'in-
terview6, est pr6sent6 sous forme d'un
texte, organis6 en paragraphes, introduits
par des titres qu'a inspires l'analyse the-
matique men6e sur l'entretien et qui figure
sous forme de marginalia en face des pas-
sages concernes.
Claude Simon a v6cu l'attribution du
Prix Nobel comme une v6ritable 6preuve,
a cause de l'agrandissement soudain de sa
notoridt6 et de la nouvelle intensit6 de sa
vie publique - qui eurent l'effet paradoxal
de l'6loigner de l'activit6 littrraire - meme
si les effets de cette 6preuve identitaire
furent attenues par le fait que, deji ag6, il
6tait prialablement tres connu par un
groupe de sp6cialistes et de lecteurs aver-
tis. Dans le cas de Jean Rouaud, la rupture
avec sa vie anterieure induite par le Prix
Goncourt que lui valut son premier livre
fut plus violente, puisque, tout en lui per-
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... Ils croient que, si impliqués, les subordonnés auraient tendance à créer du slack budgétaire (Schieff & Lewin, 1970 ;Baiman & Evan, 1983 ;Ajibolade & Akinniyi, 2013). Néanmoins, certains auteurs (Brownell, 1982 ;Maiga & Jacobs, 2007 ;Rachman, 2012) (Hofstede, 1980 ;O'Connor, 1995 ;Wasti, 1998 ;Sagie & Aycan, 2003 ; Leach-Lopez, 2008) ou intra-culturelle (Abbas, 1989-93 ;D'Iribarne, 1998), la diversité des approches participatives adoptées. ...
... Pour répondre aux objectifs poursuivis par la présente recherche, nous avons effectué deux (Hofstede, 1980 ;O'Connor, 1995 ;Wasti, 1998 ;Sagie & Aycan, 2003 ;Leach-Lopez, 2008) ou intra-culturelle (Abbas, 1989-93 ;D'Iribarne, 1998), la diversité des approches participatives adoptées. ÀPoulina, la construction du budget repose sur un système de « navette budgétaire » entre le siège et les entreprises du groupe, au cours duquel les contrôleurs de gestion jouent des rôles notables. ...
... Le manager tunisien pourrait solliciter l'implication de son subalterne, en tant qu'un fournisseur d'informations ou un véritable négociateur, mais il garde toujours le pouvoir de décider finalement.Par ailleurs, des études antérieures ont conclu que les entreprises à structure participative sont presque inexistantes dans le tissu industriel Tunisien (Ben Hamouda, 1985) et que la gestion participative y fonctionne difficilement (Boudabbous, 2005). Bien qu'il ait réaffirmé que le manager tunisien éprouve un support faible pour le style participatif de prise de décisions (10%), Boussif (2010) (Hofstede, 1980 ;O'Connor, 1995 ;Wasti, 1998 ;Sagie & Aycan, 2003 ;Leach-Lopez, 2008) ou intra-culturelle (Abbas, 1989-93 ;D'Iribarne, 1998), la diversité des approches participatives adoptées. ...
Thesis
Full-text available
the present research aims to describe and explain the determinants of the participative budgeting practices’ success in Tunisian companies. To answer it, a qualitative methodology based on a multi-site case study was adopted. The collected data were subjected to a thematic content analysis in two levels. The intra-case analysis showed that studied companies are far from practicing a real budgetary participation where operating manager is not only implied in the budgetary process of his organization, but he is also able to influence budgetary decisions finally taken. Inter-case analysis has advanced a number of factors mainly constraining budgetary participation in Tunisian firms by creating a two-dimensional- psychological and instrumental- inconsistency between the ideal environment for the implementation and the success of a participative process and that of the Tunisian company. Thus, a company that wants to develop and succeed a participative budget process should maintain this double-dimensional coherence by acting on the factors that produce it and hamper, consequently, the implementation and the survival of a participatory process. Key words: budgetary participation, Tunisian companies, psychological and instrumental incoherence.
... At the individual level, culture corresponds to a set of nodes of understanding cobbled together by individuals who are both artisans and custodians of their belonging (Livian, 2011). Despite numerous criticisms (d' Iribarne et al., 1998;Tayeb, 2001;Livian, 2011;Egnongo, 2015), Hofstede's theory is widely accepted and recognized, and the validity of its cultural dimensions has been confirmed by numerous studies (Van Oudenhoven, Timmerman, and van Der Zee, 2007;Handley and Angst, 2015). Among these dimensions, the "Individualism/Collectivism" dimension attracts our attention. ...
Article
Transaction costs between actors in projects funded by multilateral institutions are high. And according to the theory of transaction costs, this could be explained by the omnipresence of opportunism. At the same time, these projects, like non-international projects, are exposed to high risk and socio-political complexity, including cultural complexity: local lifestyles, institutions, politics, laws and regulations, customs, practices, norms, languages, time zones, holidays, processes, contracts, conflicts and resources. It may then be difficult to exclude that the reduction of these costs may depend in particular on trust and relational norms in a collectivist culture. This research therefore aims to explore the influence of relational norms and trust on opportunism and to examine collectivist culture as antecedent to these dimensions of relational governance. The study is based on primary data collected by questionnaire from 76 international development project coordinators in Burkina Faso (West Africa). The structural equation method based on the partial least squares approach was used to test our hypotheses. Our results show that of the two dimensions of relational governance, trust is the one that has a negative and significant influence on opportunism. Furthermore, it appears that collectivist culture has a negative indirect effect on opportunism through trust. Our results make an interesting contribution by showing that using the aggregated form of relational governance rather than specific dimensions provides an imperfect and over-simplified picture of reality.
... The first limit concerns the theoretical framework chosen to address the effects of culture on budgetary participation. Following some previous studies (D 'Iribarne, 1989;D'Iribarne et al., 1998;Zghal, 1998), this research adopted an intra-cultural perspective to explain managers' budgeting behaviours. Thus, Future studies can use an inter-cultural perspective that can reveal the impact of distinct cultures (Zghal, 2008) on budgeting behaviour. ...
Article
Full-text available
The purpose of this paper is to investigate, from a contingency perspective, the practices of the budgetary participation in Tunisian companies. A qualitative methodology based on a multiple case study was adopted. For data collection, we combined the observation and interviews techniques. For this purpose, we participated in six budget meetings of an average duration of one and a half hours. Simultaneously, we conducted 39 semi-directed interviews supported by a guide and conducted face-to-face. For data analysis, we opt for a thematic content analysis approach. The results showed that some factors hamper the development and success of budgetary participation by creating a double dimensional incoherence-psychological and instrumental-between the ideal environment for a participative approach and that of the Tunisian company.
Article
Penser la problématique du commandement dans les entreprises familiales articulée au référent islamique au Maroc revient à analyser anthropo-sociologiquement les fondamentaux de la stratification de la société sur des bases aussi sacrées que profanes. Il appartient donc au chercheur de comprendre le rapport au pouvoir et à l'autorité ancré dans la longue histoire sans occulter les mutations que traverse la société marocaine. Cet article interroge la question du commandement dans cette configuration mutante et complexe.
Article
Full-text available
To deal with the omnipresence of otherness in today’s culturally-complex world, Cross-Cultural Management (CCM) investigates the interrelations between culture and management. The most recent research denaturalizes culture to emphasize the construction of otherness as an instrument of power plays. Thus, it refutes the very possibility of vast national cultures, given the cultural diversity found in modern societies. This conceptual article revisits the notion of culture and provides a definition that makes it possible to grasp both what is inherited and what is created in ‘otherness’. It draws upon an interpretive approach to culture which, although still overlooked in English-language research on CCM, has for several decades been developed in France. The socalled Gestion & Société approach posits that the root causes of otherness lie in the diversity of culturally-shared major fears and ideal ways of living together to counteract them. This approach breaks new ground by emphasizing the inherited cultural references underlying the individuals’ sense-making and by acknowledging the individual agency of the stakeholders who use these references to create new intercultural arrangements in cross-cultural encounters at work. A language metaphor is used to show how the inherited part of culture and the part that is created are articulated. Examples of empirical findings illustrate the benefits of this approach to overcome the critical effects of otherness. The value of its contribution to the understanding of otherness is assessed in comparison with other interpretive approaches, and avenues for future research are discussed.
Thesis
Full-text available
Dans cette étude nous présentons l'analyse des discours et des pratiques de la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE), des outils de pilotage et d'évaluation de la RSE à travers le management, la culture d'entreprise et la communication interne des entreprises françaises et russes. Ce travail vise à éclairer des nouveaux enjeux sociaux, et des expériences issues du terrain pour élargir la prévention vers des démarches plus orientées « qualité de vie au travail » et le bien-être des employés au travail. L'objectif secondaire est d'évoluer l'impact de la crise sanitaire, le télétravail sur les pratiques et les discours de la RSE, d'inventorier les représentations sociales de la RSE en France et en Russie.Existe-il une nouvelle façon de travailler et d'intégrer les objectifs sociaux au cœur du modèle économique ? Comment la culture d'entreprise et la RSE s'entrecroisent-elles ? Les nouvelles pratiques socialement responsables, sont-elles incarnées dans la culture d'entreprise et par quels biais ? La culture d'entreprise s'adapte-elle aux exigences et normes de ces pratiques ou au contraire, les normes et discours de la RSE sont forgés par les valeurs, les croyances et les pratiques de la culture d'entreprise ? Tant que la démarche RSE est une pratique adoptée par les entreprises récemment, nous analysons comment les employés des entreprises interprètent la RSE comme une responsabilité écologique, environnementale ou bien sociale de l'entreprise ? Les pratiques et les discours de la RSE sont-ils assez performants pour résoudre des problèmes sociaux des acteurs de l'entreprise, selon l'avis des employés ?Pour répondre à la problématique de notre étude nous avons réalisé l'analyse qualitative des dix rapports de la performance extra-financière des entreprises en France et dix rapports en Russie.Nous avons effectué six études des cas : l'analyse de la RSE, de la culture d'entreprise, de la communication interne et du management de trois entreprises russes et trois entreprises françaises. Nous avons également administré deux questionnaires et nous avons réalisé trente entretiens semi-directifs avec les dirigeants et professionnels dans le domaine de la RSE.
Article
Este artículo tiene como propósito comprender una revisión respecto a los aportes teóricos y metodológicos que se han hecho entorno a la competencia intercultural. Para ello, la estrategia metodológica se desarrolló con un análisis de diseño cualitativo e interpretativo, documental, construida a partir del estado del arte. Empezando desde la interculturalidad, se ve que ésta no llega a ser exclusiva de un campo en particular, debido a que es utilizada y trabajada desde varias disciplinas como las ciencias humanas y sociales. En el marco de la educación, varios autores que han fungido como promotores de la interculturalidad en la enseñanza de lenguas han hecho evidente la contraposición al modelo de civilización, tomando posición como una nueva parte de la cultura que implica el desarrollo de las capacidades, conocimientos y saberes que le posibiliten al aprendiente regular sus relaciones con las personas pertenecientes a culturas diferentes a la suya. Tras identificar diversas clasificaciones de autores en torno a la competencia intercultural se analizaron cada una de las tipologías, para después integrar una nueva clasificación con sus principales elementos. Así, surgieron cuatro dimensiones de la competencia intercultural: la simbólica, la comunicativa, la conductual y la personal. Éstas con el fin de que posibiliten analizar el nivel de desarrollo de la competencia intercultural que desarrollan los aprendientes de una lengua extranjera.
Thesis
La présente étude vient d’être menée dans la société congolaise, une des sociétés les plus multiethniques d’Afrique durant la période de 2014 à 2018. Elle s’était investie à comprendre les mécanismes par lesquels les cultures ethniques sont transmises au sein des organisations évoluant en République Démocratique du Congo, plus précisément dans la ville de Kinshasa. Ces mécanismes sont des « cadres de perception et d’organisation par lesquels certains phénomènes naturels et sociaux sont tenus pour des événements ou des actes de communication » (Winkin, Y., 2001). Il s’inscrit dans la catégorie de travaux qui visent à vérifier le lien entre la « culture et communication » (Hall, E.T., 1984) et du projet concernant « la diversité culturelle, la performance et les invariants » de l’UMR CNRS LISA 2013-2017 de l’Université de Corse. Ainsi, deux champs empiriques ont été explorés : la société en général (niveau macrosocial) et les organisations y émergeant (niveau microsocial). Au niveau macrosocial, l’étude a examiné les événements historiques à valeur communicative selon l’approche ethnographique (Hymes, D., 1972 ; Albertini, F. et Rasse, P., 2006), laquelle a permis de comprendre que la société congolaise est constituée des pratiques communicatives dysphoriques et euphoriques qui orientent le comportement de ses membres à travers le cadre primaire, la diversité culturelle, le rite communautaire (lien rituel), le discours conflictuel et le paysage culturel (scape). Au niveau microsocial, il est prouvé que les pratiques culturelles sont transmises aussi à travers les aspects du comportement organisationnel, tels que la structure informelle, le climat organisationnel, la culture d’entreprise, le recrutement du personnel et la motivation sociale au travail). Ces différents cadres (perceptif et organisationnel) ont montré leur capacité à transmettre les cultures ethniques d’une époque à une autre ou d’une ville à une organisation, vice-versa et révèlent de nouvelles formes de communication (tangentielle ou asymptotique, euphorique-convergente, dysphorique convergente, euphorique divergente et dysphorique-divergente), des « ethnocomposantes » et la transformation de certains cadres de vie, comme par exemple le deuil en une fête ou en une autre opportunité d’affaires. Ce faisant, ces études ont abouti à la mise en place d’une « ethno-psychosocioscience de la communication des communautés culturelles ».
Article
RESUMÉ Les évolutions de marchés ainsi que les évolutions des attentes des clients ont contraint les PSL à développer de nouveaux services. Développer l’innovation est possible grâce au capital social, généré par la confiance et la connaissance, et les mécanismes d’intégration sociale. Nous nous interrogeons sur l’impact du capital social sur l’innovation de services, en contexte interculturel. Nous avons utilisé la métaphore du platooning pour caractériser le processus décrypté dans notre étude. Nos travaux ont été conduits dans le cadre d’une étude de cas longitudinale portant sur la structure Overland de la société 4PL suisse Panalpina. En conclusion, nous montrons comment un management spécifique permet de résoudre les conflits et de développer de nouvelles offres de services.
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