Depuis la conquête et la colonisation, les habitants ruraux d'Amérique Latine ont du négocier leur accès à la terre avec des Etats qui selon les époques reconnaissaient ou non les droits des colons, des indiens, des paysans, des sans terre, des métayers, des agriculteurs, etc. , c'est-á dire en focntion de positions et d'appartenance á des "catégories identitaires". La comparaison des politiques foncières récemment engagées en Colombie et au Mexique permet d'évaluer la place respective des acteurs locaux face à des phénomènes de globalisation qui les obligent à redéfinir leurs relations dans des cadres largement préconstruits par les sociétés du Nord.