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Pinault P., Roux Cl. et Diederich P., 2024.– Briancoppinsia cytospora, champignon lichénicole non lichénisé coelomycète (Ascomycota, Arthoniales, Arthoniaceae). Bull. Soc. linn. Provence, 75 : 141-144.

Authors:
  • Herbarium MARSSJ (lichens et champignons lichénicoles ; annexe de Mirabeau 84)

Abstract

Résumé : Description d’une nouvelle espèce de champignon lichénicole non lichénisé, Zwackhiomyces bagliettoanus Brien, Cl. Roux et P. Diederich, parasite du thalle de Toniniopsis bagliettoana. Comparaison de cette nouvelle espèce avec les autres Zwackhiomyces connus, en particulier avec Z. socialis dans lequel elle était jusqu’ici incluse. =============== Resumo : Priskribo de nova specio de nelikeniĝinta fungo liken­loĝa, Zwackhiomyces bagliettoanus Brien, Cl. Roux et P. Diede­rich, parazita al la talo de Toniniopsis bagliettoana. Komparo de ĉi tiu nova specio kun la aliaj konataj Zwackhiomyces, pli speciale kun Z. socialis, en kiu ĝi estis ĝis nun inkludita. =============== Abstract : Description of a new species of non – lichenized lichenicolous fungus, Zwackhiomyces bagliettoanus Brien, Cl. Roux et P. Diederich, parasite on the thallus of Toniniopsis bagliettoana. Comparison of this new species with the other known Zwackhiomyces, in particular with Z. socialis in which it was until now included.
Introduction
Au cours d’une détermination de routine d’un spéci-
men de Briancoppinsia cystospora, l’un de nous (Patrick
P) a découvert en mars  des figures de coni-
diogenèse typiquement holoblastique, avec prolifération,
alors que la conidiogenèse de cette espèce était jusqu’ici
considérée comme phialidique et sans prolifération
depuis H  :  – (sub Phoma cytos-
pora). Cette observation surprenante a été confirmée peu
après (avril ) par Claude R (sur le matériel de
Patrick P) puis, en octobre , par Paul D-
 sur des spécimens récoltés par D. E et par P.
  B.
M
Méthodes microscopiques et statistiques
Les coupes et préparations microscopiques ont été réalisées à main
levée et observées dans l’eau, une solution de potasse à  , le bleu au
lactophénol, le bleu de méthyle, une solution iodo iodurée (lugol)
ou le rouge congo ammoniacal, avec un microscope photonique
Bull. Soc. linn. Provence, t. 75, 2024
La conidiogenèse de Briancoppinsia cytospora,
champignon lichénicole non lichénisé coelomycète
(Ascomycota, Arthoniales, Arthoniaceae)
par Patrick P *, Claude R** et Paul D***
*  impasse des Basses Cours, FR  C. Courriel : patrick.pinault63@gmail.com
**  chemin des Vignes vieilles, FR  M. Courriel : claude.roux@wanadoo.fr
*** Musée national d’histoire naturelle,  rue Munster, L —  L, Luxembourg. Courriel :
paul.diederich@education.lu
Résumé : Description détaillée de la conidiogenèse d’un spécimen de
Briancoppinsia cytospora parasite d’un thalle dEvernia prunastri
sur lequel il n’induit pas de galles. Contrairement à ce qui était admis
jusqu’ici, la conidiogenèse de Briancoppinsia est holoblastique, avec
prolifération. Cette observation a été confirmée chez deux autres spéci-
mens de Briancoppinsia (l’un parasite d’Evernia prunastri, l’autre de
Flavoparmelia caperata). Les genres Epicladonia et Briancoppinsia
ne se distinguent donc pas par leur conidiogenèse mais par leur paroi
pycnidiale et la forme de leur cellule conidiogène qui est calcanéiforme
chez Briancoppinsia.
Resumo : Konidigenzo de Briancoppinsia cytospora, lokenloĝa pik-
nidi – fungo nelikenloĝa (Ascomycota, Arthoniales, Arthoniaceae).—
Detala priskribo de la konidigenezo de specimeno de Briancoppinsia
cytospora parazita al Evernia prunastri sur kiu ĝi ne estigas gajlojn.
Kontraŭe al tio, kion oni allasis ĝis nun, la konidigenezo de Briancoppin-
sia estas holoblasta kun proliferado. Ĉi tiu observo estis konfirmata ĉe du
aliaj specimenoj de Briancoppinsia (unu parazita al Evernia prunastri,
la alia al Flavoparmelia caperata). La genroj Epicladonia kaj Briancop-
pinsia do ne diferencas pro sia konidigenezo sed pro piknidiparieto kaj
formo de la konididona ĉelo, kiu estas kalkaneforma ĉe Briancoppinsia.
Abstract : Conidiogenesis of Briancoppinsia cytospora, a non-lichenized coelomycete lichenicolous fungus (Ascomycota, Arthoniales, Artho-
niaceae).— Detailed description of the conidiogenesis of a specimen of Briancoppinsia cytospora parasitic on a thallus of Evernia prunastri on
which it does not induce galls. Contrary to what was previously accepted, the conidiogenesis of Briancoppinsia is holoblastic, with proliferation. is
observation was confirmed in two other specimens of Briancoppinsia (one parasitic on Evernia prunastri, the other on Flavoparmelia caperata). e
genera Epicladonia and Briancoppinsia are not distinguished by their conidiogenesis but by their pycnidial wall and the shape of their conidiogenous
cell which is calcaneal in Briancoppinsia.
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le président de la Société linnéenne de Provence pourra se substituer aux auteurs lorsque ceux-ci sont décédés ou injoignables.
Bull. Soc. linn. Provence, t. ,  141
  –  — Date de parution : 
/
/
142 Pinault et al. 
Bull. Soc. linn. Provence, t. 75, 2024
(grandissement maximal de × ). Les photos ont été réalisées avec
une caméra intégrée. Les mesures ont été faites sur du matériel mort
(récolté en ) monté dans l’eau. Dans l’expression des dimensions
des cellules conidiogènes et des conidies, la moyenne est indiquée en
italique, encadrée par les valeurs extrêmes après élimination des  
des valeurs les plus élevées et des   des valeurs les plus faibles, tan-
dis que les valeurs extrêmes absolues sont placées entre parenthèses.
Nomenclature
Nous suivons la nomenclature de R et coll. (, ,
 et ) et renvoyons à cet ouvrage et ses suppléments pour les
autorités de taxons qui ne sont pas mentionnées.
Description
Le spécimen sur lesquels la conidiogenèse inattendue a été
observée pour la première fois provient du Puy de Dôme
(France), commune Saint – Gènes – Champanelle (voir plus
de détail plus loin, section Spécimens examinés.
Pycnides enfoncées dans le thalle dEvernia prunas-
tri, plus particulièrement dans ses soralies, apparaissant
comme des saillies noirâtres (fig. et), non réunies
en un stroma, globuleuses, de  –  µm de diamètre,
uniloculaires, s’ouvrant à maturité par un ostiole peu
visible. Paroi de la pycnide (fig. ) mince et fragile,
d’environ µm d’épaisseur, formée d’une ou de deux
couches de cellules, formant une textura intricata dans
le plan tangentiel, noirâtre, K + (verdâtre) ; cellules de c.
× , µm (y compris la paroi de , µm) ; partie
interne de la paroi pycnidiale entièrement recouverte de
cellules conidiogènes.
Conidiophores non ou à peine différenciés des cellules
de la paroi pycnidiale, surtout visibles quand ils sont
détachés de la paroi mais encore en connexion avec leur
cellule conidiogène, formant une seule couche de cellules.
Cellules conidiogènes (fig.  – ) prenant naissance
sur les cellules de la partie la plus interne de la paroi
de la pycnide, incolores, calcanéiformes (en forme de
calcanéum ; type jusqu’ici non mentionné dans le genre
Briancoppinsia, mais pouvant apparaître comme lagéni-
forme selon le plan d’observation), de , –
,
– (,) ×
() –
,
– () µm, à rapport longueur sur largeur de
(,),
,
,(,) (d’après  cellules conidiogènes
mesurées), holoblastiques, proliférant en produisant
successivement plusieurs conidies qui se séparent, cha-
cune laissant à son extrémité apicale (col) des cicatrices
sous forme d’une à trois annélations difficiles à observer
(visibles après coloration par le rouge congo ammoniacal)
et se terminant par une collerette ; paroi lisse (hormis les
annélations).
Conidies (fig. ) incolores, abondantes, non réu-
nies entre elles, subcylindriques (mais parfois un peu
courbes), arrondies aux deux extrémités, sauf la basale
parfois un peu tronquée, simples (dépourvues de cloi-
son), de () –
,
– ,(,) × (), –
,
–  µm, à rapport
longueur sur largeur de (,), –
,
– ,(,) (d’après
 conidies mesurées), à maturité contenant quelques
guttules persistant après la mort cellulaire, à paroi mince
et lisse.
Hyphes végétatives incolores, non ou à peine distinctes
des hyphes de l’hôte.
Hôte : Evernia prunastri, dont il décolore le thalle mais
où il ne pas produit de galles.
Informations complémentaires sur Briancoppinsia cytospora
Répartition géographique. Dans l’ensemble, Briancoppinsia cytos-
pora est assez répandu en Europe (Allemagne, Belgique, Espagne,
Fennoscandie (Finlande, Norvège, Suède), France, îles Britan-
niques (Grande Bretagne, Irlande), Luxembourg, Pays Bas) et
connu aux U.S.A., en Californie (C et al.,  ; D-
 et al.  ; W et al. ). En France il est connu en
Meurthe – et – Moselle, Orne, Loir – et – Cher, Puy – de – Dôme, Midi
et Corse (en tout  départements), entre  et  m d’altitude.
Hôtes. Briancoppinsia cytospora parasite le thalle de divers lichens
crustacés (Lecanora spp., dont L. conizaeoides, Lepra albescens), folia-
cés (Parmelia s. l., plus rarement Platismatia), fruticuleux (Evernia
prunastri, Ramalina calicaris) et Cladonia spp.
Discussion
Par son anatomie et sa conidiogenèse, le spécimen
étudié (Puy
– de – Dôme) présente la plupart des carac-
tères essentiels du genre Epicladonia (Ascomycota, Inser-
tae saedis) tel que défini par (H, ) puis
élargi dans sa définition par I et W () et
J et al. () pour inclure des espèces à pycnides
réunies dans un stroma ou à paroi pycnidiale sombre et
à conidiogenèse holoblastique. Il en diffère toutefois par
sa paroi pycnidiale très mince, constituée d’une couche
ou de deux couches de cellules formant une textura intri-
cata (versus paroi formée de  –  couches de cellules,
outre une couche de conidiophores non différenciés des
cellules de la paroi), l’ensemble étant intermédiaire entre
un paraplectenchyme et une textura intricata).
Par contre, notre spécimens présente précisément tous
les caractères de Briancoppinsia cytospora (Ascomycota,
Arthoniales, Arthoniaceae) tels que décrit par H-
 ( :  –) et D et al. ( : ),
en particulier leur paroi très mince, formée d’une ou
deux couches de cellules (outre une couche de conidio-
phores non différenciés des cellules de la paroi sinon par
leur caractère incolore), à l’exception de leur conidioge-
nèse qui est holoblastique (avec prolifération) alors que
chez B. cyto spora H ( : ; sub Phoma
Conidiogenèse de Briancoppinsia cytospora… 143
Bull. Soc. linn. Provence, t. 75, 2024
Fig. 1. alle d’Evernia prunastri parasité par Briancoppinsia cytospora.
Échelle :  mm.
Fig. 3. Structure de la paroi de la pycnide Briancoppinsia cytospora
d’après une vue tangentielle montrant la textura intricata formée de
cellules à paroi pigmentée de brun. Échelle :  µm.
Fig. 2. Détail d’une partie de lanière dEvernia prunastri montrant les
pycnides noires de Briancoppinsia cytospora sur des soralies du lichen.
Échelle : , mm.
Fig. 4. Cellule conidiogène calcanéiforme de Briancoppinsia cytospora,
montrant trois annélations se terminant chacune par une collerette
(flèches) ; à droite, dessin de la même cellule après rectification de la
forme de la conidie. Échelle :  µm.
Fig. 5. Diversité des cellules conidiogènes, calcanéiformes, de Brian-
coppinsia cytospora . La cellule conidiogène la plus à droite est d’aspect
lagéniforme en raison du plan d’observation perpendiculaire à celui
des autres cellules. Échelle :  µm.
Fig. 6. Conidies de Briancoppinsia cytospora montées dans l’eau.
Échelle :  µm.
144 Pinault et al. 
Bull. Soc. linn. Provence, t. 75, 2024
cytospora) et D et al. ( : ) la qualifient de
phialidique et sans prolifération. Toutefois, la difficulté
d’observation des annélations chez nos spécimens nous a
fait penser que ces auteurs n’avaient pas observé les anné-
lations pour des raisons techniques et que les genres Epi-
cladonia et Briancoppinsia ne peuvent pas être distingués
l’un de l’autre par leur conidiogenèse, contrairement à ce
qui a été admis jusqu’ici. Ils se distinguent cependant par
la structure de leur paroi pycnidiale et par leurs cellules
conidiogènes calcanéiformes (caractère non visible sur
les dessins de H (, fig. ) mais bien
distinct sur ceux de D et al. ( : , fig. ).
Cette opinion a été confirmée par l’un de nous (Paul
D) qui, en , a repris l’étude de deux des
spécimens qu’il avait étudiés en  (E et P.
  B n° ) et observé que la conidiogenèse
de ces deux spécimens est bien de type holoblastique.
S 
• Belgique, Chevetogne, abbaye, sur Evernia prunastri, , leg.
D. E n° , in BR.
• France, Massif central, département du Puy de Dôme, com-
mune de Saint Gènes Champanelle, village de Laschamp, près de la
fontaine de Saint Aubin, alt.  m, sur thalle dEvernia prunastri sur
Crataegus, //, leg. P. P, in herb. C. R n° .
U.S.A., California, San Luis Obispo Co., S of Morro Bay,
between Morro Bay State Park and Baywood park, Elfin forest
preserve, on Flavoparmelia caperata, , leg. P.   B
, in BR.
R
Nous remercions chaleureusement Françoise D (La
Roche – sur – Foron), Alain G (Véronnes), Jean – Yves
M (Goulien), Pere N – R (Barcelona) et Serge
P (Marseille) qui ont relu notre manuscrit, ainsi que
Damien E (Meise) et Pieter   B (Son en Breugel)
pour le prêt de spécimens de Briancoppinsia cytospora à l’un de nous
(Paul D).
B
C P., E D., F A., A A., C S., C-
 B. J., S N., S J., W P., .—
Revisions of British and Irish Lichens. Arthoniales : Arthoniaceae,
including the genera Arthonia, Arthothelium, Briancoppinsia, Bry-
ostigma, Coniocarpon, Diarthonis, Inoderma, Naevia, Pachnolepia,
Reichlingia, Snippocia, Sporodophoron, Synarthonia and Tylophoron.,
:  – .
D P., L J. D., S M. et   B
P. P. G., .— Briancoppinsia, a new coelomycetous genus of
Arthoniaceae (Arthoniales) for the lichenicolous Phoma cytospora,
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Édit. Association française de lichénologie (A.F.L.), Fontainebleau,
 p.
R C. et coll., .— Additions à la e édition du Catalogue des
lichens de France. Liste commentée des espèces et taxons infras-
pécifiques nouvellement trouvés en France (du // au
//). Bull. Ass. fr. Lichénol., () :  – .
R C. et coll., .— Additions à la e édition du Catalogue des
lichens de France (). Changements nomenclaturaux importants
et liste commentée des espèces et taxons infraspécifiques nouvel-
lement trouvés en France (du // au //). Bull.
Ass. fr. Lichénol., () :  – .
R C. et coll., .— Additions à la e édition du Catalogue des
lichens de France (). Changements nomenclaturaux importants
et liste commentée des espèces et taxons infraspécifiques nouvel-
lement trouvés en France (du // au //). Bull.
Soc. linn. Provence,  :  – .
R C. et coll., .– Additions à la e édition du Catalogue des
lichens de France (). Changements nomenclaturaux importants
et liste commentée des espèces et taxons infraspécifiques nouvel-
lement trouvés en France (du // au //). Bull.
Soc. linn. Provence,  : -.
W M., M R., M M., N A. et E S.,
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and Lichenicolous Fungi. Édit. Uppsala University, Museum of
Evolution,  p.
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Article
Morphological, anatomical, chemical and molecular data suggest that a relatively common lichenicolous coelomycete on Lecanora conizaeoides is conspecific with Phoma cytospora, previously known only from parmelioid lichens, and that further populations on Cladonia and Pertusaria belong to the same species. This species is distinguished from Phoma by several taxonomically important characters and obviously represents a previously unrecognized genus, for which the name Briancoppinsia is introduced. Phylogenetic analyses using nuLSU and mtSSU sequences of isolates obtained in pure culture suggest that the new genus belongs to the Arthoniaceae (Arthoniales). This is the first obligate lichenicolous, non-lichenized anamorph confirmed to belong to the Arthoniales based on molecular data.
Association française de lichénologie
  • Édit
Édit. Association française de lichénologie (A.F.L.), Fontainebleau, 1769 p.
Additions à la 3 e édition du Catalogue des lichens de France (4)
  • C Roux
Roux C. et coll., 2024.-Additions à la 3 e édition du Catalogue des lichens de France (4). Changements nomenclaturaux importants et liste commentée des espèces et taxons infraspécifiques nouvellement trouvés en France (du 2023/09/20 au 2024/09/19). Bull. Soc. linn. Provence, 75 : 157-192.
Changements nomenclaturaux importants et liste commentée des espèces et taxons infraspécifiques nouvellement trouvés en France
  • C Roux
Roux C. et coll., 2022.-Additions à la 3 e édition du Catalogue des lichens de France (2). Changements nomenclaturaux importants et liste commentée des espèces et taxons infraspécifiques nouvellement trouvés en France (du 2021/09/20 au 2022/09/19). Bull. Ass. fr. Lichénol., 46(1) : 1 -30.
Santesson's Checklist of Fennoscandian Lichen -Forming and Lichenicolous Fungi
  • M Westberg
  • R Moberg
  • M Myrdal
  • A Nordin
  • S Et Ekman
Westberg M., Moberg R., Myrdal M., Nordin A. et Ekman S., 2021.-Santesson's Checklist of Fennoscandian Lichen -Forming and Lichenicolous Fungi. Édit. Uppsala University, Museum of Evolution, 933 p.