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Abstract and Figures

Der Bau von Weihern hat sich als wirksame Massnahme erwiesen, um die Bestände von Amphibien zu fördern und ihre Bestände zu stabilisieren. Im Kanton Aargau zeigen Ergebnisse aus zwei Jahrzehnten Weiherbau und begleitendem Monitoring, was eine funktionierende ökologische Infrastruktur für Amphibien ausmacht: Es braucht gut vernetzte Amphibienlaichgebiete aus mehreren Weihern mit grosser Wasserfläche.
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À QUOI DOIT RESSEMBLER UNE INFRASTRUCTURE
ÉCOLOGIQUE POUR BATRACIENS?
WIE MUSS EINE ÖKOLOGISCHE INFRASTRUKTUR FÜR
AMPHIBIEN AUSSEHEN?
HELEN MOOR, ARIEL BERGAMINI,
ROLF HOLDEREGGER, CHRISTOPH
VORBURGER, CHRISTOPH BÜHLER,
NICOLAS BIRCHER, BENEDIKT SCHMIDT
Der Bau von Weihern hat sich als wirksa-
me Massnahme erwiesen, um die Bestän-
de von Amphibien zu fördern und ihre Be-
stände zu stabilisieren. Im Kanton Aargau
zeigen Ergebnisse aus zwei Jahrzehnten
Weiherbau und begleitendem Monitoring,
was eine funktionierende ökologische Inf-
rastruktur für Amphibien ausmacht: Es
braucht gut vernetzte Amphibienlaichge-
biete aus mehreren Weihern mit grosser
Wasserfläche.
Weiherbau führt zu mehr Populationen
Zwischen 1999 und 2019 wurden im Kan-
ton Aargau über 400 neue Amphibien-
laichgebiete geschaffen. Dabei kann ein
Amphibienlaichgebiet ein Weiher oder ein
Komplex aus mehreren Weihern sein. Die
neuen Amphibienlaichgebiete haben da-
zu geführt, dass die Anzahl der Vorkom-
men nahezu aller weiherbewohnenden
Amphibienarten stark angestiegen sind
(Moor et al. 2022). Das trifft sowohl für
häufige Arten zu, wie die Erdkröte, als
auch für seltenere und gefährdete Arten,
wie den Teichmolch oder die Gelbbauch-
unke. Beispielsweise verdoppelte sich die
Anzahl der Erdkröten- und der Gelb-
bauchunken-Vorkommen in der Region
aargauischen Rheintal nahezu; viele der
neu geschaffenen Weiher in der Region
wurden besiedelt (Abb. 1). Der Bau neuer
Laichgewässer und deren Besiedlung
führten dazu, dass sich die Zahl der Am-
phibienvorkommen nicht nur stabilisie-
ren, sondern auch erholen und wachsen
konnte.
Es braucht viel Wasserfläche
Ein entscheidender Faktor für den Erfolg
neu angelegter Laichgebiete ist die Was-
serfläche. Die Analysen haben gezeigt,
dass Amphibienlaichgebiete mindestens
100 m² Gesamtwasserfläche aufweisen
sollten, um für verschiedene Amphibien-
arten angemessen zu sein (Moor et al.
Abb.1. Zunahme der Anzahl Amphibienlaichge-
biete (Alle Weiher) und der Anzahl Vorkommen
der Erdkröte und der Gelbbauchunke (mit 95%
Konfidenzintervall) im Rheintal im Kanton Aar-
gau.
100
200
300
1999
2001
2003
2005
2007
2009
2011
2013
2015
2017
2019
Année
Jahr
Nombre d'étangs
Anzahl Weiher
Tous les étangs
Alle
Weiher
Crapaud commun
Erdkröte
Sonneur à ventre jaune
Gelbbauchunke
HELEN MOOR, ARIEL BERGAMINI,
ROLF HOLDEREGGER, CHRISTOPH
VORBURGER, CHRISTOPH BÜHLER,
NICOLAS BIRCHER, BENEDIKT SCHMIDT
L’aménagement d’étangs s’est révélé
efficace pour promouvoir et stabiliser
les populations de batraciens. Dans le
canton d’Argovie, les résultats de deux
décennies d’aménagement et de suivi
d’étangs montrent ce qu’est une infras-
tructure écologique pour batraciens
fonctionnelle: il faut que les sites de
reproduction soient interconnectés et
comprennent plusieurs étangs dotés
d’une importante surface aquatique.
Plus de batraciens grâce à l’aménage-
ment d’étangs
Entre 1999 et 2019, plus de 400 nouveaux
sites de reproduction de batraciens ont
été créés dans le canton d’Argovie. De tels
sites peuvent être constitués d’un seul
étang ou d’un complexe de plusieurs
étangs. Grâce à ces nouveaux sites, la
population de presque toutes les espèces
de batraciens vivant en eau stagnante a
fortement augmenté (Moor et al. 2022).
C’est le cas autant pour les espèces fré-
quentes comme le Crapaud commun que
pour les espèces rares ou menacées
telles que le Triton lobé ou le Sonneur à
ventre jaune. Par exemple, le nombre de
crapauds et de sonneurs a presque dou-
blé dans la région du Rheintal argovien;
ces espèces ont colonisé un grand
nombre des étangs nouvellement aména-
gés (fig. 1). La création de nouveaux sites
de reproduction et leur colonisation a
permis aux populations de batraciens non
seulement de se stabiliser, mais aussi de
se rétablir et de croître.
Il faut d’importantes surfaces aqua-
tiques
Un facteur déterminant pour garantir
l’efficacité des nouveaux sites de repro-
duction est la surface d’eau. Les analyses
ont montré que celle-ci doit être d’au
Fig. 1: Augmentation du nombre de sites de re-
production (tous les étangs) ainsi que du nombre
de crapauds et de sonneurs à ventre jaune (in-
tervalle de confiance de 95 %) dans le Rheintal
argovien.
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2024). Einige Arten, wie beispielsweise
die Kreuzkröte, bevorzugen noch grösse-
re Wasserflächen, 1000 m² oder mehr und
mit schwankendem Wasserstand (Abb. 2).
Neue Amphibienlaichgebiete mit Pionier-
gewässern dieser Grössenordnung sind
bislang eher selten in der Schweiz, wes-
halb der Erfolg bei der Förderung dieser
Art möglicherweise ausblieb. Noch bes-
ser ist es, wenn mehrere Gewässer inner-
halb eines Laichgebiets vorhanden sind
(Pellet et al. 2022); bei grossen, perma-
nenten Weihern ist das Risiko grösser,
dass sich Fische ansiedeln. Aus demsel-
ben Grund bevorzugen die meisten der
gefährdeten Amphibienarten Weiher, die
gelegentlich austrocknen, sodass Fress-
feinde sich nicht etablieren können
(Schmidt et al. 2015). Gewässerkomplexe
aus mehreren Weihern (Abb. 3) bieten den
Amphibien verschiedene Lebensräume
und erhöhen die Chancen für eine erfolg-
reiche Fortpflanzung.
Vernetzung ist wichtig
Die Dichte der Vorkommen spielt eine
entscheidende Rolle für die Besiedlung
neuer Weiher. Idealerweise sollten Wei-
her dort gebaut werden, wo pro Quadrat-
kilometer, also in einem Umkreis von
etwa einem halben Kilometer, bereits
zwei bis vier Weiher von derselben Art be-
setzt sind. Dies erhöht die Chance deut-
lich, dass neue Weiher rasch und dauer-
haft besiedelt werden (Abb. 2). Dieser
Grad an Vernetzung ermöglicht den Am-
phibien, zwischen den Teichen zu
moins 100 m² pour que les sites soient
adaptés à différentes espèces de batra-
ciens (Moor et al. 2024). Certaines es-
pèces, comme le Crapaud calamite, pri-
vilégient les plans d’eau encore plus
grands, de 1000 m² voire plus, et dont le
niveau fluctue (fig. 2). Jusqu’à présent, il
était plutôt rare de trouver en Suisse de
nouveaux sites de reproduction avec des
plans d’eau pionniers de cette taille, ce
qui expliquerait pourquoi la promotion du
Crapaud calamite n’a pas fonctionné. Les
résultats sont encore meilleurs si le site
comporte plusieurs surfaces aquatiques
(Pellet et al. 2022), car le risque d’em-
poissonnement est plus grand dans les
étangs permanents de grande taille.
Pour cette même raison, la plupart des
espèces menacées de batraciens pré-
fèrent les étangs qui s’assèchent occa-
sionnellement, car cela empêche les
prédateurs de s’y établir (Schmidt et al.
2015). Les complexes hydrologiques
composés de plusieurs étangs (fig. 3)
offrent aux batraciens différents habitats
et augmentent la probabilité de réussite
de la reproduction.
La connectivité est primordiale
La densité des populations joue un rôle
clé dans la colonisation de nouveaux
étangs. Idéalement, les étangs devraient
être aménagés là où se trouvent déjà
deux à quatre étangs peuplés par la
même espèce au kilomètre carré, soit
dans un périmètre d’environ un
demi-kilomètre,. Cela augmente forte-
ment les chances d’une colonisation ra-
pide et durable des nouveaux étangs (fig.
2). Un tel degré de connectivité permet
aux batraciens d’aller et venir entre les
étangs et de former des populations
stables sur le long terme dans les
Abb. 2. Die Wahrscheinlichkeit des Vorkommens gefährdeter Amphibienarten in Abhängigkeit von (a) der Wasserfläche des
Laichgebiets (logarithmische Skala) und (b) der Dichte besetzter Weiher pro Quadratkilometer. Die dicke schwarze Linie zeigt
den Durchschnitt über alle Arten. Pel. sp = Wasserfrösche; B. var = Gelbbauchunke; H. arb = Laubfrosch; A. obs = Geburtshel-
ferkröte; T. cri = Kammmolch; E. cal = Kreuzkröte; L. vul = Teichmolch.
Fig. 2: Probabilité de rencontrer des espèces menacées de batraciens en fonction (a) de la surface aquatique du site de reproduc-
tion (échelle logarithmique) et b) de la densité au kilomètre carré des étangs colonisés. La ligne noire en gras montre la moyenne
pour l’ensemble des espèces. Pel. sp = Grenouille verte; B. var = Sonneur à ventre jaune; H. arb = Rainette verte; A. obs = Crapaud
accoucheur; T. cri = Triton crêté; E. cal = Crapaud calamite; L. vul = Triton lobé.
Forschung / Recherche 23
é
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nouveaux étangs également. Vu que ce
critère est valable pour chaque espèce et
que les besoins en matière d’habitat va-
rient d’une espèce à l’autre, la densité
d’étangs doit dans l’ensemble être d’au-
tant plus forte. Ces étangs interconnectés
facilitent aussi la survie des batraciens
lorsque les conditions sont défavorables,
par exemple en période de sécheresse:
en cas de besoin, ils peuvent trouver re-
fuge dans un plan d’eau voisin, et
l’échange entre individus peut renforcer
de petites populations locales. Les ré-
seaux d’étangs favorisent la formation de
populations qui sont plus résistantes à
l’échelle du paysage et qui peuvent ainsi
mieux réagir aux changements environ-
nementaux.
Conserver les batraciens, c’est possible
Selon les données relatives à l’aménage-
ment des étangs dans le canton d’Argovie,
la plupart des batraciens profite des sites
de reproduction dotés de surfaces aqua-
tiques plus grandes ou de l’assèchement
occasionnel des étangs. Cela a pour effet
de rendre les habitats plus dynamiques,
ce qui est particulièrement bénéfique
pour le développement larvaire de nom-
breuses espèces de batraciens. Une den-
sité optimale de trois à quatre popula-
tions par kilomètre carré est détermi-
nante pour la mise en réseau des popula-
tions.
Toutefois, l’étang idéal, qui conviendrait
de manière égale à toutes les espèces de
batraciens, n’existe pas. Alors que de
nombreuses espèces privilégient les
étangs temporaires, d’autres ont besoin
de plans d’eau stables et permanents.
C’est pourquoi il est important que les
étangs aient des caractéristiques diffé-
rentes. Cette diversité contribue à ce que
différentes espèces de batraciens
trouvent des habitats adaptés, favorisant
ainsi la biodiversité. D’autres organismes
aquatiques en profitent également: co-
léoptères aquatiques, libellules ou chara-
cées, plantes aquatiques et plantes des
rivages. Dans l’ensemble, l’exemple du
canton d’Argovie montre qu’une mesure
de protection de la nature fonctionne bien
lorsqu’elle est appliquée de manière
conséquente, fréquente et dans tous les
types de paysages. L’aménagement et
l’entretien des étangs, la connectivité des
wandern und in den neuen Weihern auch
langfristig stabile Populationen aufzu-
bauen. Da dies für jede einzelne Art gilt,
und die Arten sich in ihren Ansprüchen an
den Lebensraum unterscheiden, verlangt
das eine insgesamt noch höhere Dichte
an Weihern. Diese vernetzten Weiher-
landschaften erleichtern den Amphibien
auch das Überleben während ungünsti-
ger Bedingungen wie etwa Trockenheit,
da sie bei Bedarf in benachbarte Gewäs-
ser ausweichen können und der Aus-
tausch von Individuen kleine lokale Popu-
lationen stärken kann. Netzwerke von
Weihern fördern widerstandsfähigere Be-
stände auf Landschaftsebene, die besser
auf Umweltveränderungen reagieren
können.
Amphibienschutz ist machbar
Die Auswertungen der Daten zum Wei-
herbau im Kanton Aargau zeigen, dass
die meisten Amphibien von Laichgebieten
mit grösseren Wasserflächen oder gele-
gentlichem Austrocknen der Weiher
profitieren. Dies schafft dynamische
Lebensräume, die besonders für die Lar-
venentwicklung vieler Amphibienarten
vorteilhaft sind. Eine optimale Dichte von
drei bis vier Populationen pro Quadratki-
lometer ist entscheidend für die Vernet-
zung zwischen den Populationen.
Es gibt aber keinen idealen Weiher, der
für alle Amphibienarten gleichermaßen
geeignet ist. Während viele Arten tempo-
räre Weiher bevorzugen, benötigen ande-
re stabile, permanente Gewässer. Daher
ist es wichtig, eine Vielfalt an Weihern mit
unterschiedlichen Eigenschaften zu
schaffen. Diese Vielfalt trägt dazu bei,
dass verschiedene Amphibienarten ge-
eignete Lebensräume finden und somit
die Biodiversität gefördert wird. Von ei-
nem vielfältigen Angebot an Weihern
profitieren auch andere aquatische Orga-
nismen wie Wasserkäfer, Libellen oder
Armleuchteralgen sowie Wasser- und
Uferpflanzen. Insgesamt zeigt das Bei-
spiel des Weiherbaus im Kanton Aargau,
dass eine Naturschutzmassnahme, die
konsequent, häufig und über Landschaf-
ten hinweg angewendet wird, Erfolg
bringt. Die Anlage und Pflege von Wei-
hern, die Vernetzung von Laichgewässern
und die Berücksichtigung der spezifi-
Abb. 3. Beispiel eines neu angelegten Weiherkomplexes (Bild: Beratungsstelle IANB).
Fig. 3: Exemple d’un complexe d’étangs nouvellement aménagé (photo: Service conseil IBN).
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sites de reproduction ainsi que la prise en
compte des besoins spécifiques des diffé-
rentes espèces sont les éléments cen-
traux d’une conservation efficace des
batraciens.
Remerciements
Nous remercions le conseil des EPF pour
le financement du projet via l’initiative de
recherche Blue-Green Biodiversity 2020
et le canton d’Argovie pour les données.
Renseignements
Helen Moor
Courriel: helen.moor@eawag.ch
Ariel Bergamini
Courriel: ariel.bergamini@wsl.ch
Rolf Holderegger
Courriel: rolf.holderegger@wsl.ch
Christoph Vorburger
Courriel: christoph.vorburger@eawag.ch
Christoph Bühler
Courriel: buehler@hintermannweber.ch
Nicolas Bircher
Courriel: nicolas.bircher@ag.ch
Benedikt Schmidt
Courriel: benedikt.schmidt@infofauna.ch
Bibliographie
Moor, H., Bergamini, A., Vorburger, C., Holdereg-
ger, R., Bühler, C., Egger, S., & Schmidt, B. R.
(2022). Bending the curve: simple but massive
conservation action leads to landscape-scale
recovery of amphibians. Proceedings of the Na-
tional Academy of Sciences of the USA, 119,
e2123070119. https://doi.org/10.1073/
pnas.2123070119
Moor, H., Bergamini, A., Vorburger, C., Holdereg-
ger, R., Bühler, C., Bircher, N., & Schmidt, B. R.
(2024). Building pondscapes for amphibian me-
tapopulations. Conservation Biology, e14165.
https://doi.org/10.1111/cobi.14281
Pellet J., Tobler U., Ramseier P., Zumbach S., Sif-
fert O., Schmidt B. R. 2022. Conservation des
batraciens dans les sites d’importance nationa-
le: importance relative de la qualité des habi-
tats et de la connectivité. N+L Inside, 4/22: 20-
23.
Schmidt BR, Zumbach S, Tobler U, Lippuner M.
2015. Amphibien brauchen temporäre Gewässer.
Zeitschrift für Feldherpetologie, 22: 137-150.
schen Bedürfnisse verschiedener Arten
sind zentrale Elemente eines erfolgrei-
chen Amphibienschutzes.
Dank
Wir danken dem ETH-Rat für die Finan-
zierung durch die Blue-Green Biodiversi-
ty Initiative 2020 und dem Kanton Aargau
für die Daten.
Kontakt
Helen Moor
E-mail: helen.moor@eawag.ch
Ariel Bergamini
E-mail: ariel.bergamini@wsl.ch
Rolf Holderegger
E-mail: rolf.holderegger@wsl.ch
Christoph Vorburger
E-mail: christoph.vorburger@eawag.ch
Christoph Bühler
E-mail: buehler@hintermannweber.ch
Nicolas Bircher
E-mail: nicolas.bircher@ag.ch
Benedikt Schmidt
E-mail: benedikt.schmidt@infofauna.ch
Literatur
Moor, H., Bergamini, A., Vorburger, C., Holdereg-
ger, R., Bühler, C., Egger, S., & Schmidt, B. R.
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conservation action leads to landscape-scale
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fert O., Schmidt B. R. 2022. Amphibienschutz in
nationalen Amphibienlaichgebieten: Relative
Bedeutung der Lebensraumqualität und der
Vernetzung. N+L Inside, 4/22: 20-23.
Schmidt BR, Zumbach S, Tobler U, Lippuner M.
2015. Amphibien brauchen temporäre Gewäs-
ser. Zeitschrift für Feldherpetologie, 22: 137-
150.
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Success stories are rare in conservation science, hindered also by the research-implementation gap, where scientific insights rarely inform practice and practical implementation is rarely evaluated scientifically. Amphibian population declines, driven by multiple stressors, are emblematic of the freshwater biodiversity crisis. Habitat creation is a straightforward conservation action that has been shown to locally benefit amphibians, as well as other taxa, but does it benefit entire amphibian communities at large spatial scales? Here, we evaluate a landscape-scale pond-construction program by fitting dynamic occupancy models to 20 y of monitoring data for 12 pond-breeding amphibian species in the Swiss state Aargau, a densely populated area of the Swiss lowlands with intensive land use. After decades of population declines, the number of occupied ponds increased statewide for 10 out of 12 species, while one species remained stable and one species further declined between 1999 and 2019. Despite regional differences, in 77% of all 43 regional metapopulations, the colonization and subsequent occupation of new ponds stabilized (14%) or increased (63%) metapopulation size. Likely mechanisms include increased habitat availability, restoration of habitat dynamics, and increased connectivity between ponds. Colonization probabilities reflected species-specific preferences for characteristics of ponds and their surroundings, which provides evidence-based information for future pond construction targeting specific species. The relatively simple but landscape-scale and persistent conservation action of constructing hundreds of new ponds halted declines and stabilized or increased the state-wide population size of all but one species, despite ongoing pressures from other stressors in a human-dominated landscape.
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Gewässertypen unterscheiden sich in der Dauer der Wasserführung. Temporäre Gewässer zeichnen sich dadurch aus, dass sie regelmäßig oder ab und zu austrocknen. Das Austrocknen eines Gewässers reduziert die Anzahl Fressfeinde im Gewässer. Das Vorkommen und die Abundanz der Prädatoren bestimmen, welche Amphibienarten im Gewässer leben können. Manche Arten können in permanenten Gewässern keine lebensfähigen Populationen aufbauen und andere wiederum nicht in temporären Gewässern. Auch wenn das Austrocknen eines Gewässers zum Verlust einer Larvenkohorte führen kann, so bevorzugen die meisten Amphibienarten dennoch temporäre Gewässer. Amphibien verfügen über verschiedene ökologische Strategien, um den Verlust von Larvenkohorten kompensieren zu können. In der Regel ist der Fortpflanzungserfolg in temporären Gewässern höher als in permanenten Gewässern. Temporäre Gewässer sind in stärkerem Maß verloren gegangen als permanente Gewässer. Sie werden oft gar nicht mehr als Gewässer und geschweige denn als wertvoll erkannt; dies erschwert ihren Schutz. Wir vertreten die Ansicht und belegen durch eine Fallstudie, dass temporäre Gewässer für einen erfolgreichen Amphibienschutz unbedingt notwendig sind.
Conservation des batraciens dans les sites d'importance nationale: importance relative de la qualité des habitats et de la connectivité
  • J Pellet
  • U Tobler
  • P Ramseier
  • S Zumbach
  • O Siffert
  • B R Schmidt
Pellet J., Tobler U., Ramseier P., Zumbach S., Siffert O., Schmidt B. R. 2022. Conservation des batraciens dans les sites d'importance nationale: importance relative de la qualité des habitats et de la connectivité. N+L Inside, 4/22: 20-23.