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Roux C. et Pinault P., 2023.– Lichenostigma epiumbilicariae P. Pinault et Cl. Roux sp. nov., champignon lichénicole non lichénisé (Ascomycota). Bull. Soc. linn. Provence, 74 : 125-129.

Authors:
  • Herbarium MARSSJ (lichens et champignons lichénicoles ; annexe de Mirabeau 84)

Abstract and Figures

Lors de l'étude de la flore et de la végétation liché-nique de quatre réserves naturelles des Pyrénées-Orien-tales, le premier auteur avait découvert à Nyer (en 2007) un Lichenostigma sur Umbilicaria cylindrica, non décrit dans la littérature lichénologique, mais qu'il avait nommé provisoirement Lichenostigma sp. 23 (Roux et al. 2011 : 39) faute d'un matériel suffisamment bien développé et abondant. En 2020, lors de prospections dans le Puy-de-Dôme, le second auteur découvrait en abondance, sur Umbilica-ria crustulosa, un Lichenostigma dont l'étude approfondie montrait qu'il est conspécifique du Lichenostigma sp. 23 et appartient à une espèce nouvelle que nous décrivons ci-après sous le nom de Lichenostigma epiumbilicariae.
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Lors de l’étude de la flore et de la végétation liché-
nique de quatre réserves naturelles des Pyrénées–Orien-
tales, le premier auteur avait découvert à Nyer (en )
un Lichenostigma sur Umbilicaria cylindrica, non décrit
dans la littérature lichénologique, mais qu’il avait nommé
provisoirement Lichenostigma sp.  (R et al.  :
) faute d’un matériel suffisamment bien développé et
abondant.
En , lors de prospections dans le Puy de Dôme,
le second auteur découvrait en abondance, sur Umbilica-
ria crustulosa, un Lichenostigma dont l’étude approfondie
montrait qu’il est conspécifique du Lichenostigma sp. 
et appartient à une espèce nouvelle que nous décrivons
ci-après sous le nom de Lichenostigma epiumbilicariae.
M
Méthodes microscopiques
Les coupes et préparations microscopiques ont été réalisées à main
levée et observées dans l’eau, une solution de potasse à  , le bleu au
lactophénol, le bleu de crésyl (solution aqueuse), le lugol simple (, g
de I, , g de KI et  ml d’eau), le lugol double ( g de I, g de KI
et  ml d’eau) avec deux microscopes photoniques à transmission
(grandissement maximal de × ). Les macro – et micro photos
ont été réalisées par P. P © avec une caméra intégrée à l’un des
microscopes à transmission et une caméra intégrée à un stéréomi-
croscope (trinoculaire). Les mesures ont été effectuées sur du matériel
mort monté dans l’eau. Dans l’expression des dimensions des spores,
la moyenne est indiquée en italique, encadrée par les valeurs extrêmes
après élimination des   des valeurs les plus élevées et des   des
valeurs les plus faibles, tandis que les valeurs extrêmes absolues sont
placées entre parenthèses.
Nomenclature
Nous suivons la nomenclature de R et coll. (,  et
) et renvoyons à ces publications pour les autorités de taxons qui
ne sont pas mentionnées.
Diagnose
Lichenostigma epiumbilicariae P. Pinault et Cl. Roux
sp. nov.
En latin : Hypharum vincula in summa parte multa,
porrectiora () –  µm longitudine et (,) –
 µm diametro vel latitudine, paraplectenchymatica.
Bull. Soc. linn. Provence, t. 74, 2023
Lichenostigma epiumbilicariae P. Pinault et Cl. Roux sp. nov.
champignon lichénicole non lichénisé (Ascomycota)
par Claude Roux* et Patrick Pinault**
*390 chemin des Vignes vieilles, FR —  M. Courriel : claude.roux21@wanadoo.fr
**8 impasse des Basses Cours, FR —  C. Courriel : patrick.pinault63@gmail.com
Bull. Soc. linn. Provence, t. ,  125
  –  — Date de parution : 
/

/

Résumé : Description d’une espèce nouvelle de Lichenostigma parasite
d’’Umbilicaria crustulosa et U. cylindrica chez lesquels elle ne pro-
duit pas d’altération appréciable : L. epiumbilicariae P. Pinault et Cl.
Roux sp. nov. Elle est caractérisée par ses cordons d’hyphes superficiels,
formés d’une ou deux (rarement trois) épaisseurs de cellules, à surface
rugueuse, nombreux et bien développés, à disposition radiaire, par ses
ascomes de fusiformes à subglobuleux, bien distincts des cordons, par
ses spores d’abord incolores puis devenant rapidement brun sombre,
de
() –
,
– (,) × () –
,
– ,(,)
µm, uniseptées, non
halonées, à surface lisse, et par l’absence de macroconidies. Comparaison
avec les autres espèces du genre.
Resumo : Priskribo de nova specio de Lichenostigma parazita al
Umbilicaria crustulosa kaj U. cylindrica, kiujn ĝi ne notinde difektas :
L. epiumbilicariae P. Pinault et Cl. Roux sp. nov. Ĝi estas karakteri-
zata pro supraĵaj hifkordonoj konsistantaj el unu aŭ du (malofte tri)
ĉeltavoloj, malglat
supraĵaj, multaj kaj bone kreskintaj, radi
aranĝaj,
pro askujoj ŝpinilformaj aŭ subglobaj, bone distingeblaj disde la kor-
donoj, pro sporoj unue senkoloraj, poste fruevolue malhele brunaj, de
() –
,
– (,) × () –
,
– ,(,)
µm, unuseptaj, senhaloaj,
glatsupraĵaj kaj pro malesto de makrokonidioj. Komparo kun la aliaj
specioj de la genro.
126 Roux et Pinault
Bull. Soc. linn. Provence, t. 74, 2023
Ascomata fusiformia aut subglobulosa  – () ×
 – () µm. Sporae praecociter pullae factae () –
,
– (,) × () –
,
– ,(,) µm, uniseptatae.
Macronidia nulla.Parasitus proprius Umbilicaria, prae-
cipue U. crustulosa
En espéranto : Supraĵaj hifkordonoj multaj, bone kres-
kintaj, () –  µm longaj kaj (,) –  µm diame-
traj aŭ larĝaj, paraplektenkimaj. Askujoj de ŝpinilformaj
ĝis subglobaj, de  – () ×  – () µm. Sporoj
fruevolue malhele brunaj, de () –
,
– (,) ×
() –
,
– ,(,) µm,  – septaj. Makrokonidioj males-
taj. Specife parazita al Umbilicaria, precipe al U. crustu-
losa.
Typus — Tipo : France, Puy – de – Dôme, commune
de Cournols, un peu à l’ONO du village, alt.  m, sur
thalle dUmbilicaria crustulosa sur gros blocs de granite,

/

/
, leg. P. P, herb. C. R, n° 
(holotypus in herb. , isotypi in herb.  et
herb. P. P).
Étymologie : epiumbilicariae vient des hôtes (du genre
Umbilicaria) et du préfixe grec epi qui signifie « sur ».
Hôte–type : Umbilicaria crustulosa.
Numéro de Mycobank :  .
Description
Hyphes végétatives superficielles, bien visibles, for-
mant des cordons noirâtres (brun plus ou moins sombre
lorsque vus au microscope à transmission) sur la face supé-
rieure du thalle de l’hôte, localisés dans la couche morte
superficielle (couche épinécrale) du cortex de l’hôte. Au
début, les cordons sont réunis en petits groupes arrondis
dans lesquels ils montrent un développement distinc-
tement radiaire (fig. 1a), mais, par la suite, ces petits
groupes grandissent et se réunissent en tâches arrondies
dans lesquelles le développement radiaire devient de
moins en moins distinct (fig. 1b). Pas d’hyphes basales
incolores observées dans les parties vivantes du thalle. Pas
d’altération du thalle de l’hôte observée.
Cordons superficiels (fig.  – ), formés de longs
cordons primaires de c. () –  µm de longueur
et (,) –  µm de diamètre (ou de largeur), donnant
naissance, obliquement ou perpendiculairement, à  – 
1a 1b
1c 2
2b
Lichenostigma epiumbilicariae… 127
Bull. Soc. linn. Provence, t. 74, 2023
cordons secondaires plus courts et moins larges, de
 –  ×  –  µm. Les cordons primaires sont formés
d’une ou deux (rarement trois) épaisseurs de cellules de
(), –
,
– () µm de diamètre (ou largeur) et de
() –
,
– (,) µm de longueur ; les cordons secondaires
sont constitués d’une ou deux épaisseurs de cellules de
(), –
,
– ,() × (), –
,
– ,() µm. L’épais-
seur d’un même cordon est inégale par suite du nombre
de cellules présentes dans leur épaisseur et des dimen-
sions de ces cellules (fig. ). La face externe exposée à la
lumière des cellules des cordons montre une paroi plus
sombre, rugueuse, couverte de plaques noirâtres (riches
en mélanine) de , –  × , – (,) µm, assez souvent
alignées en crêtes saillantes, surtout dans la cellule apicale
(en croissance).
Ascomes (fig. c, a, b) noirs (vus au stéréomicros-
cope) ou d’un brun plus ou moins sombre (vus au micros-
cope à transmission), nombreux mais peu denses, de fusi-
formes à subglobuleux, de  – () ×  – () µm
et de  –  µm d’épaisseur, apparaissant comme des
renflements des cordons superficiels (surtout primaires,
parfois secondaires), dépourvus d’ostiole, stromatiques,
à structure paraplectenchymateuse, formés de à 
rangées de cellules globuleuses de (,) –
,
– () µm
de diamètre, plus rondes que celles des cordons ; partie
externe formée d’une couche de cellules brun sombre, à
paroi rugueuse comme celle des cellules des cordons.
Chaque ascome contient de à , plus rarement  ou
 asques mûrs.
Hamathécium absent.
Asques de largement claviformes à subglobuleux
ou globuleux, à maturité de  –  µm de hauteur sur
 –  µm de diamètre, à pied très court et peu visible,
bituniqués, à paroi mince (c. µm), peu ou pas épais-
sie au sommet de l’asque (de  –  µm), I – dans le lugol
simple ou double, octosporés. Sur le matériel examiné,
les asques mûrs avec spores brun noirâtre sont de loin
les plus nombreux, tandis que les asques contenant des
spores immatures, incolores, sont rares.
Spores (fig. – ) d’abord incolores puis deve-
nant assez rapidement brun foncé, brun noir à matu-
rité, subellipsoïdales ou ovoïdes, uniseptées, non ou
Fig. 1. Lichenostigma epiumbilicariae (holotype) sur thalle d’Umbili-
caria crustulosa vu au stéréomicroscope.
a) Début du développement : deux petits groupes arrondis de cordons
à disposition radiaire bien visible, portant des ascomes fusiformes
ou plus rarement subglobuleux. Éléments de l’Umbilicaria visibles :
thalle, base d’une apothécie en mauvais état et de nombreuses pyc-
nides. Échelle : a  mm.
b) Réunion de plusieurs groupes de cordons en une tâche plus ou
moins arrondie avec disposition radiaire des cordons moins distincte,
portant des ascomes fusiformes ou plus rarement subglobuleux. Élé-
ments de l’Umbilicaria visibles : thalle, deux apothécies assez jeunes
et de nombreuses pycnides. Échelle :  mm.
c) Vue de détail de cordons portant des ascomes de fusiformes à plus
rarement subglobuleux. Échelle : , mm.
Fig. 2. Lichenostigma epiumbilicariae (holotype) vu au microscope à
transmission : cordons primaires formés d’une ou deux épaisseurs de
cellules et par suite de largeur inégale, ayant produit quelques cor-
dons secondaires en majorité formés d’une seule épaisseur de cellules.
Montage dans l’eau. Échelle :  µm.
Fig. 3. Lichenostigma epiumbilicariae (holotype) vu au microscope à
transmission : ascomes. Montage dans l’eau.
a) Quatre ascomes immatures (trois entiers, fusiformes, et un incom-
plet, subglobuleux, en bas au milieu) portés par des cordons d’hyphes.
Échelle :  µm.
b) Un ascome mature, détaché de son cordon lors du montage de la
préparation, contenant asques mûrs octosporés. En bas à gauche :
un cordon et une spore mûre. Montage dans l’eau. Échelle :  µm.
3b
2b
3a
128 Roux et Pinault
Bull. Soc. linn. Provence, t. 74, 2023
peu resserrées à la cloison, de () –
,
– (,) ×
() –
,
– ,(,) µm, à rapport longueur sur largeur
(L/l) de (,), –
,
– ,(,), d’après  spores mesu-
rées, dépourvues de guttules ; paroi lisse en microscopie
photonique, constituée, de l’extérieur vers l’intérieur (fig.
), par une périspore (< , µm d’épaisseur), ne formant
pas de halo visible en microscopie photonique ; épi spore
(ou paroi propre) brune, non granuleuse en microscopie
photonique, d’environ , µm d’épaisseur ; endospore
incolore, peu visible (un peu mieux dans I), d’environ
, µm d’épaisseur ; septum brun, bien visible, d’environ
µm d’épaisseur, à lamelle septale bien visible, mais à
torus peu ou pas distinct.
Macroconidies absentes.
Répartition géographique et écologie
Espèce connue en France, dans le Massif central (Puy-
de-Dôme, Haute-Loire, Gard (Aigoual), le Var (Esterel)
et les Pyrénées-Orientales (Casteil et Nyer), mais vraisem-
blablement répandue en Europe. Nous l’avons observée
sur plusieurs espèces dUmbilicaria : U. crustulosa, U.
cylindrica, U. polyphylla, U. vellea
Discussion
Comme dans nos publications précédentes (R et
P,  :  ; R et coll., ), nous com-
prenons le genre Lichenostigma dans un sens tradition-
nel. La nouvelle espèce, L. epiumbilicariae, appartient au
sous – genre Lichenogramma par ses ascomes réunis par
des cordons d’hyphes superficiels (N – R et
H, ), plus précisément aux Lichenogramma
typiques par ses cordons nombreux et par ses ascomes
toujours situés sur ces derniers (et ordinairement bien
distincts de ceuxci), ne prenant jamais naissance direc-
tement sur le thalle de l’hôte (R et P, ).
Dans ce groupe, L. epiumbilicariae se singularise par
la combinaison de caractères suivante : cordons d’hyphes
superficiels développés seulement dans la couche morte
(dite épinécrale) du cortex supérieur du thalle, longs ;
cordons primaires de () –  µm de longueur et
(,) –  µm de diamètre, formés de  –() épaisseurs
de cellules ; pas d’hyphes hyalines pénétrant dans la partie
vivante du thalle de l’hôte visibles ; spores uniseptées, assez
petites (en majorité de  –  ×  – , µm), dépourvues
de halo ; macroconidies absentes ; spécificité parasitaire
(sur Umbilicaria, principalement U. crustulosa).
Parmi les espèces connues de Lichenogramma typiques
(clés de détermination par C et al.,  ; F-
 – B et al., , description d’espèces nouvelles par H
et al.,  ; K et K,  ; K et
al., ,  ; R et P,  ; V et B,
), Lichenostigma epiumbilicariae est la seule espèce
qui présente des cordons primaires constitués par des
parties, inégalement distribuées, soit d’une seule couche
de cellules, soit de deux couches de cellules, alors que les
autres espèces ont des cordons primaires formés en grande
majorité ou en totalité soit d’une soit de deux ou plus de
deux couches de cellules. En outre, la nouvelle espèce est
la seule connue qui s’établit sur Umbilicaria.
L’espèce morpho anatomiquement la plus proche est
L. subradians, à cordons à disposition radiale et spores
brunes uniseptées non halonées, mais qui s’en distingue
par :
• ses cordons plus courts, les primaires de – µm
de longueur, formés de – épaisseurs de cellules, les
secondaires de seulement – µm de longueur, formés
de  –  épaisseurs de cellules ;
• la présence d’hyphes hyalines pénétrant dans la partie
vivante du thalle de l’hôte ;
ses ascomes plus longs ( –  ×  –  µm) den-
sément réunis au centre de chaque groupe de cordons
54
Fig. 4. Spores (mortes, montées dans l’eau). Holotype et spécimen
R n° . Échelle  µm.
Fig. 5. Détail de la structure d’une spore vue en microscopie photo-
nique, montée dans l’eau, montrant, de l’extérieur vers l’intérieur :
périspore, incolore, lisse ; épispore, brun sombre, lisse ; septum, brun
sombre, à torus peu visible ; endospore, incolore, peu visible. Spéci-
men R n° . Échelle  µm.
Lichenostigma epiumbilicariae… 129
Bull. Soc. linn. Provence, t. 74, 2023
radiaires ; ses spores un peu plus petites (() –
,
() × ()
,
– () µm) ;
sa spécificité parasitaire (sur des Acarospora surtout
à thalle jaune).
S 
Tous de France ; sur Umbilicaria crustulosa sauf mention contraire.
Outre l’holotype et les isotypes (voir Diagnose) :
• Corrèze, Peyrelevade, Giat, dans une lande sèche, alt. c.  m,
sur U. polyphylla sur rocher de roche silicatée, 
/

/
, leg. M.
L et A. V, herb. M. L, sans n°.
• Hérault, Val d’Aigoual, rochers du sentier des Botanistes, alt.
 m, sur U. crustulosa var. crustulosa sur parois verticales de mica-
schistes peu ou pas ensoleillées, 
/

/
, leg. et herb. G. C-
,  n° .
• Haute Loire, Saint-Privas-d’Allier, «Saint-Didier-d’Allier», S du
Chier, alt.  m, sur U. crustulosa var. crustulosa sur parois verticales
de gneiss, 
/

/
, leg. G. C, herb. B  L,
 n° .
• Pyrénées Orientales, Nyer, réserve naturelle de Nyer, SE de la
Plane, alt.  m, sur Umbilicaria cylindrica var. cylindrica sur paroi
verticale d’un très gros bloc dans un chaos de blocs d’orthogneiss,

/

/
, leg. et herb. C. R, . Sur Umbilicaria
cylindrica var. cylindrica.
Pyrénées Orientales, Casteil, hautes gorges de Cady, Terreos,
sur éperon rocheux dans une hêtraie avec quelques Pinus sylvestris,
alt.  m, sur Umbilicaria vellea sur une face verticale d’un gros
bloc de granite, 
/

/
, leg. et herb. D. M, n° .).
Var, Saint-Raphaël, Esterel, [sur U. crustulosa var. crustulosa]
auf Granitfelsen der Küstenberge östlich Saint-Raphaël, in Runcen,
auf sehr trockenen Standort, alt.  m, 
/

/
, leg. et herb.
D. M, det. C. R,  n° . Lichenes Alpium.
R
Nous remercions chaleureusement Paul D (Luxem-
bourg), Françoise D (La RochesurForon), Damien E
(Meise), Alain G (Véronnes), Jean – Yves M (Gou-
lien), Pere N – R (Barcelona), Serge P (Mar-
seille) qui ont relu notre manuscrit.
B
C V., N – R P. et Hafellner J., .— A
synopsis of Lichenostigma subgen. Lichenogramma (Arthoniales),
with a key to the species. Mycol. Res., () :  – .
F B S., L X. et N – R P.,
.— Lichenostigma rupicolae (Lichenotheliaceae), a new
lichenicolous species growing on Pertusaria rupicola. Lichenolo-
gist, ( – ) :  – .
K K. et K J., .— A new Lichenostigma
species (genus incertae sedis) from southern California. Bryologist,
() : –.
K S., L L., T S., H M M.,
F E., W X. Y., O S. O. et H J. S., .— New and
noteworthy lichen forming and lichenicolous fungi. Acta biologica
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... Ascomata stromatisch, spindelförmig bis annähern kugelig, 40-85 × 30-71 μm. Sporen erst hyalin, dann schnell dunkelbraun werdend, 1-fach septiert, 10-13 × 6.0-7.5 μm (Roux & Pinault 2023 ...
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Lichenicolous fungi of Switzerland X: Rare and noteworthy species from alpine habitats in the region Davos Fifty-one lichenicolous fungi were recorded in alpine habitats in the region Davos (Graubünden, Switzerland). Lasiosphaeriopsis lecanorae, Merismatium peregrinum, Scutula curvispora, are new records in Switzerland. Other notable taxa are Rhizo-carpon dinothetes, Sclerococcum ahtii, Sphaerellothecium umbilicariae. Furthermore, a potentially undescribed lichenicolous ascomycet on Peltigera is presented. Solorina crocea is presented as a new host for Epithamnolia brevicladoniae and Thamnolia ver-micularis as a new host for Epithamnolia xanthoriae. Zusammenfassung Insgesamt konnten in alpinen Lebensräumen in der Region Davos 51 Arten nachge-wiesen werden. Erstmals publiziert für die Schweiz sind: Lasiosphaeriopsis lecanorae, Merismatium peregrinum, Scutula curvispora. Zu erwähnen sind ausserdem: Rhizo-carpon dinothetes, Sclerococcum ahtii, Sphaerellothecium umbilicariae. Im Weiteren wird ein vermutlich noch unbeschriebener lichenicoler Pyrenomycet auf Peltigera skizziert. Für Epithamnolia brevicladoniae wird Solorina crocea als neuer Wirt und für Epithamnolia xanthoriae, Thamnolia vermicularis als neuer Wirt angegeben. Einleitung
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Eleven new for science species of lichen-forming fungi, i.e.: Amandinea pseudomultispora, Buellia chujadoensis, Fuscidea coreana, F. extremorientalis, Hafellia extremorientalis, H. pseudosubnexa, Halecania subalpivaga, Lecanactis subdilleniana, Lecania chirisanensis, Maronella coreana, and Melanophloea coreana are described, illustrated and compared with closely related taxa. Amandinea polyspora, Catillaria nigroclavata, Ivanpisutia oxneri, Lecanora saligna, L. sambuci, and Lecidella mandshurica are proved to be new to Korea.
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Lichenostigma saxicola, growing on silicate rocks and lichens, is described from southern California from both the Sonoran and Mojave deserts as well as from the Santa Monica Mountains on the coast. The species belongs to the subgenus Lichenostigma, has a non-amyloid centrum, and dark one-septate ascospores, 10–12 × 5–6 µm, cells equal or not, constricted at the septum, the walls of over-mature ascospores becoming granular-verrucose. The species is considered facultatively lichenicolous, not host specific, and is pathogenic.
  • S Fernández -Brime
  • X Llimona
  • P Et Navarro -Rosinés
Fernández -Brime S., Llimona X. et Navarro -Rosinés P., 2010.-Lichenostigma rupicolae (Lichenotheliaceae), a new lichenicolous species growing on Pertusaria rupicola. Lichenologist, 42(3 -4) : 1 -7.
  • S Y Kondratyuk
  • L Lőkös
  • J P Halda
  • C Roux
  • D K Upreti
  • F Schumm
  • G K Mishra
  • S Nayaka
  • E Farkas
  • J S Park
  • B G Lee
  • . J. -J Liu
  • J. -J Woo
  • J. -S Et Hur
Kondratyuk S. Y., Lőkös L., Halda J. P., Roux C., Upreti D. K., Schumm F., Mishra G. K., Nayaka S., Farkas E., Park J. S., Lee B. G., Liu. J. -J., Woo J. -J. et Hur J. -S., 2017.-New and noteworthy lichen -forming and lichenicolous fungi. Act. bot. hungarica, 59(1 -2) : 137 -260.
  • P Navarro -Rosinés
  • J Et Hafellner
Navarro -Rosinés P. et Hafellner J., 1996.-Lichenostigma elongata spec. nov. (Dothideales), a lichenicolous ascomycete on Lobothallia and Aspicilia species. Mycotaxon, 57 : 211 -225.
  • C Roux
  • P Et Pinault
Roux C. et Pinault P., 2021.-Lichenostigma cupreogriseae P. Pinault et Cl. Roux sp. nov. et L. spermatomanis P. Pinault et Cl. Roux sp. nov., champignons lichénicoles non lichénisés (Ascomycota). Bull. Soc. linn. Provence, 72 : 63-71.
Association française de lichénologie (AFL), Fontainebleau, 1769 p
  • Édit
Édit. Association française de lichénologie (AFL), Fontainebleau, 1769 p.
Additions à la 3 e édition du Catalogue des lichens de France (2)
  • C Roux
Roux C. et coll., 2022.-Additions à la 3 e édition du Catalogue des lichens de France (2). Changements nomenclaturaux importants et liste commentée des espèces et taxons infraspécifiques nouvellement trouvés en France (du 2021/09/20 au 2022/09/19). Bull. Ass. fr. Lichénol., 46(1) : 1-30.