Article

Le longe-côte, une activité physique de santé en pleine nature

Authors:
To read the full-text of this research, you can request a copy directly from the authors.

Abstract

Le longe-côte est une pratique physique de santé mais aussi un sport de compétition. Il s’agit d’un « espace social » (Dubuisson-Quellier, S., & Plessz, M. (2013). La théorie des pratiques, Sociologie , 4(4)) encore peu questionné aujourd’hui. Dans cet article, nous nous proposons d’interroger le rapport à la nature et à la santé à travers la pratique physique du longe-côte (Corneloup, J. (2011). La forme transmoderne des pratiques récréatives de nature. Développement durable et territoires. Développement durable et territoires , 2(3), 1–15). L’approche sociologique s’appuie sur une démarche d’enquête par entretiens auprès des membres et dirigeants de l’association « Les Foulées nordiques de la Prée » située dans le département de la Charente Maritime. L’analyse thématique des entretiens (Bardin, L. (2013). L’analyse de contenu . Paris : PUF : Tessier, G. (1993). Pratiques de recherche en sciences de l’éducation . Rennes : Presses universitaires de Rennes) conduit à produire une grille d’analyse catégorielle complétée par des observations participantes (Laplantine, F. (2010) [1996]. La description ethnographique. L’enquête et ses méthodes . Paris : Armand Colin). Cette étude permet de saisir les enjeux sanitaires, sociaux et environnementaux de cette pratique émergente de pleine nature pour la population locale.

No full-text available

Request Full-text Paper PDF

To read the full-text of this research,
you can request a copy directly from the authors.

ResearchGate has not been able to resolve any citations for this publication.
Article
Full-text available
Cet article a pour objet les pratiques physiques et sportives des seniors. Il se fondesur un traitement secondaire de l’enquête 2000 sur les pratiques sportives desFrançais, dernière enquête nationale à appréhender le phénomène de la pratiquesportive dans sa diversité. Il se propose d’analyser les spécificités de la populationsenior sur le plan de l’investissement sportif et des modalités de pratique privilégiées.D’une façon générale, le choix d’analyser les seniors à partir de 50 ans trouve uneréelle pertinence. L’analyse des données met en évidence une rupture non négligeablede l’engagement sportif sur la tranche d’âge 50-54 ans. Cette rupture ne doitcependant pas masquer d’une part, un effritement régulier de l’engagement sportifavec l’âge : dans la continuité des moins de 50 ans, la part des sportifs parmi les nonretraités après 50 ans est en effet de moins en moins importante alors qu’elle eststable chez les retraités ; et d’autre part, des disparités à l’intérieur des seniors enfonction du sexe, de la retraite, de la richesse et des diplômes. Concernant les modalités de pratiques, les seniors ne se risquent plus à essayer denouvelles pratiques et se recentrent progressivement sur une seule activité. Ils sedésengagent progressivement des pratiques à fort engagement physique et à risque,comme les sports collectifs, et s’engagent plutôt dans des activités modérées. Si pourles 50-69 ans, il ne semble s’opérer que des redéfinitions de modalités de pratique,il existe une véritable rupture en termes d’engagement sportif pour les 70-75 ans,les taux de pratique se réduisant considérablement.
Article
Full-text available
From sports practices to relationships to places. A transactional reading on the basis of windsurfing in the region of LanguedocFollowing the example of numerous littoral sports practices, the windsurfing crystallizes numerous tensions on the Languedoc coast. Due to a powerful anthropological pressure, appear on this coast numerous conflicts of use between various categories of people who want to reach the Mediterranean Sea, dunes and lagoons. This article is based on surveys and two reading grids (geographical and sociological). It wants to make sense – direction and meaning – of what has been happened and is happening, from the motives and motivations to act of windsurfers, inhabitants and local authorities to the transactions and arbitrations into the balance of powers. À l’instar de nombreuses pratiques sportives littorales, le windsurf cristallise de nombreuses tensions sur la côte languedocienne. Soumis à une pression anthropique forte, le littoral voit surgir de nombreux conflits d’usage entre différentes catégories de personnes qui aspirent à accéder aux espaces littoraux. Par le biais d’enquêtes de terrain et en croisant des grilles de lecture géographiques et sociologiques, cet article veut donner sens – signification et direction – à ce qui se joue sur place, des motifs et motivations à agir des uns et des autres à la nature des transactions et arbitrages dans les rapports de force en présence.
Article
Full-text available
Il y a quelques décennies, on dénonçait le dépérissement des campagnes et on s'inquiétait du nombre de « personnes âgées 1 » qui augmentait. Aujourd'hui les retraités -voire les plus de 50 ans -sont couramment identifiés sous le vocable de « seniors », terme susceptible d'accorder une représentation sociale plus favorable aux personnes ayant souvent quitté l'activité professionnelle (Rochefort, 2000 ; Guérin, 2002…) et non encore concernées par des formes de dépendance. Assurément, beaucoup d'éléments opposent les « seniors » d'aujourd'hui aux « vieux » d'hier : leur pouvoir d'achat, leur niveau d'éducation, leur espérance de vie à 60 ans, leurs aspirations individuelles… Ainsi, une nouvelle approche du groupe des retraités s'affirme. Cette lecture est possible si on ne se limite pas à voir derrière chaque senior seulement un consommateur de voitures ou de séjours de vacances (Tréguer, 2003). Cette lecture, déjà entreprise, a permis d'apprécier les rôles qu'ils jouent au sein de la famille (Attias-Donfut, 1998). Elle est à poursuivre, pour mieux apprécier l'implication sociale des seniors dans des activités situées en dehors de la sphère domestique. Pour connaître le rôle que les seniors jouent dans certains domaines sociaux, on peut s'intéresser à leur pratique associative. Mais si le taux de participation associative des retraités est bien le signe de leur ouverture aux autres, l'adhésion des seniors à une association ne suffit pas à apprécier leur degré d'engagement social. On peut en effet envisager deux manières extrêmes de s'inscrire dans le tissu associatif. Une première consiste à imaginer des personnes qui profiteraient de leur temps libre pour développer des activités de loisirs, qui cultiveraient leur réseau de sociabilité au sein du même groupe d'âge. Dans ce cas, cette population apparaîtrait peu « engagée » socialement : leur adhésion associative aurait pour finalité leur propre épanouissement et la recherche de sociabilités de proximité. La seconde consiste à imaginer des personnes davantage impliquées dans des enjeux de société. Par leur participation associative, elles auraient la volonté d'agir sur leur environnement, proche ou lointain. Ne renonçant pas à certaines formes de militantisme, elles agiraient de façon altruiste au service de causes qui leur paraissent justes ; elles participeraient à des actions de solidarité qui dépassent la solidarité familiale intergénérationnelle dont elles sont déjà la cheville ouvrière. Dans cet article, nous qualifierons ces seniors d' « engagés solidaires ». Il s'agit d'une construction a priori, d'un idéal-type 2 : il faut pour cela imaginer des adhérents qui défendent des causes universelles. Par leurs actions, ils tentent d'inverser des inégalités sociales, d'apporter un soutien aux plus démunis ou encore de modifier des processus qui ont un impact environnemental et donc, à terme, des conséquences sur le devenir du genre humain. Leur action est politique au sens où elle s'inscrit dans les règles d'une société locale ou globale et défend un projet de vie meilleure pour le plus grand nombre. Ce sont donc bien des seniors qui « veulent être utiles aux autres » pour reprendre le titre de la communication, puisqu'ils se tournent vers les autres pour une plus grande justice sociale. 1 On appelait alors « personne âgée » tout individu ayant dépassé 60 ans. Voir P. Bourdelais pour apprécier le caractère relatif de la personne âgée (Bourdelais, 1993) 2 Notion qui va au-delà de celle de « retraités ou seniors bénévoles » souvent évoquée pour parler de la participation des retraités à la vie associative ou encore de celle de « jeunes retraités ouverts sur l'extérieur » pour reprendre l'un des portraits construit par le Credoc (Credoc, 1996). Elle se rapproche de la notion de « retraite solidaire » évoquée par A.M. Guillemard (Guillemard, 2002) et s'apparente au modèle de la « retraite utile et solidaire sous-tendu par la recherche d'une nouvelle citoyenneté » évoqué par H. Théry (CES, 1993).
Article
Full-text available
The idea that artifacts are acquired and used in the course of accomplishing social practices has important implications for theories of consumption and innovation. From this point of view, it is not enough to show that goods are symbolically and materially positioned, mediated and filtered through existing cultures and conventions. Twisting the problem around, the further challenge is to explain how practices change and with what consequence for the forms of consumption they entail. In this article, we suggest that new practices like Nordic walking, a form of ‘speed walking’ with two sticks, arise through the active and ongoing integration of images, artifacts and forms of competence, a process in which both consumers and producers are involved. While it makes sense to see Nordic walking as a situated social practice, such a view makes it difficult to explain its growing popularity in countries as varied as Japan, Norway and the USA. In addressing this issue, we conclude that practices and associated cultures of consumption are always ‘homegrown’. Necessary and sometimes novel ingredients (including images and artifacts) may circulate widely, but they are always pieced together in a manner that is informed by previous and related practice. What looks like the diffusion of Nordic walking is therefore better understood as its successive, but necessarily localized, (re)invention. In developing this argument, we explore some of the consequences of conceptualizing consumption and consumer culture as the outcome of meaningful social practice.
Thesis
La marche nordique est une activité physique et sportive (APS) d’itinérance apparue au cours des années 1930 au sein des pays nordiques. Initialement dédiée aux pratiquants de ski de fond au cours de la saison estivale, la marche nordique s’est progressivement transformée en une activité utilitaire destinée aux déplacements des professionnels de haute montagne (i.e. facteur, médecin, etc.) puis en activité de santé, de bien-être et de performance. En marche nordique, les bâtons permettent de se projeter plus rapidement vers l’avant et sollicitent l’ensemble du corps. En France, la fédération française d’athlétisme (qui détient la délégation du ministère des sports pour la marche nordique) dénombre près de 35 000 pratiquants licenciés. L’essor de cette APS apparu au début des années 2000 en France pourrait en grande partie être lié à l’existence de variables d’hybridation qui permettraient à des profils hétérogènes d’individus de se retrouver autour de cette pratique. Une hybridation de la marche nordique qui semble d’ailleurs observable dans d’autres sports de nature comme la randonnée pédestre, le longe côte ou la course à pied en raison d’héritages sportif, historique et hygiéniste communs. Une recherche expérimentale a été mise en place pour répondre à cette problématique. Dans un premier temps, des observations de terrain ont été réalisées puis associées à des entretiens semi-directifs auprès de pratiquants aux profils et aux motifs de pratique différents. Ensuite, un premier questionnaire a été créé puis diffusé aux pratiquants de ces quatre APS d’itinérance afin d’établir des profils de pratiquants notamment grâce à une analyse statistique des modalités. Ces résultats ont permis de créer un dernier questionnaire favorisant l’étude et l’analyse des hybridations existantes entre la pratique physique, la socialisation perçue et le bien-être perçu. Cette dernière, sous la forme d’une étude longitudinale (i.e. sur une saison complète allant d’octobre 2017 à juin 2018), a intégrée cinq groupes de pratiquants aux profils différents : un groupe de pratiquants de marche nordique, un groupe de randonnée pédestre, un groupe de course à pied, un groupe de longe côte et un groupe composé d’individus pratiquant une activité non sportive en groupe (e.g. théâtre, photographie, jeux de cartes, etc.). Les résultats obtenus à l’issue de ces études démontrent l’existence de relations entre les quatre APS et que la présence d’un héritage historique pourrait bien être à la source de l’essor de ces sports de nature. L’hybridation de la marche nordique a été analysée par le prisme du nomadisme, de l’aventure et de l’éveil.
Article
Le longe-côte est une activité initialement destinée à servir de préparation physique pour les pratiquants d’aviron. Depuis 2010, elle s’est progressivement transformée en une activité de bien-être. Si certaines études ont pu démontrer les bénéfices physiologiques d’une activité aquatique comme le longe-côte, il n’en demeure pas moins qu’aucune étude n’a démontré l’effet et les représentations du milieu marin sur les craintes, les motifs de pratique ou encore les attentes du pratiquant au cours des premières séances. Pourtant, l’environnement dans lequel le longe-côte est pratiqué joue un rôle fondamental sur la perception du pratiquant. Cette étude associant l’observation de terrain aux entretiens semi-directifs tente d’analyser les connexions qui peuvent être générées dans le cadre de ce sport en plein essor. L’approche empirique mise en place dans cette recherche est basée sur des observations et des entretiens semi-directifs permettant de connaître plus en détail les déterminants d’une pratique hybride du longe-côte basée sur l’éveil des sens, l’aventure et le nomadisme. La prise de l’individu sur son milieu de pratique génère une perception et une attention particulières vis-à-vis du risque perçu et des situations d’apprentissage.
Article
Les sports de plage apportent des éclairages sur les cultures, les territoires littoraux et les sociétés auxquelles ils sont associés. En croisant les contributions en géographie du sport, géographie du littoral et géographie du tourisme, cette étude aborde la question de l’évolution des activités et des espaces récréatifs et sportifs pratiquées sur la frange littorale. L’analyse conduite sur l’ensemble des sports de plage combine plusieurs sources : observations directes, publications en sciences humaines et sociales, informations recueillies via Internet (collectivités, associations, fédérations, quotidiens régionaux…), entretiens avec des acteurs publics et privés en interaction sur les territoires littoraux. L’étude de la diversité des sports de plage permet de réinterpréter les enjeux, les lieux et les conditions de développement de ces activités ludosportives. Tout en relevant les aspects dichotomiques (cadre fédéral/cadre ludosportif) elle ambitionne de dégager les transformations et les tendances en cours dont la dominante tient à des pratiques en quête d’hédonisme dans un environnement récréatif et sportif.
Article
Cet article appréhende les sports de nature sous l’angle de la théorie de l’acteur-réseau (ant). Il vise à montrer en quoi cette théorie offre une perspective heuristique permettant de saisir les transformations récentes des sports de nature et de déplacer notre regard sur ces activités. Il se focalise sur trois dimensions du développement des sports de nature : une dimension organisationnelle, une dimension politique et une dimension marchande. Nous montrerons comment chacune de ces dimensions peut être appréhendée grâce à différents concepts de l’ant, notamment ceux de la sociologie de la traduction pour penser les innovations sportives, ceux liés à l’émergence des forums hybrides pour saisir les controverses, et enfin ceux portant plus spécifiquement sur les agencements marchands pour comprendre le développement d’un marché des sports de nature.
Article
Introduction: Physical inactivity represents a public health challenge because it is associated with an increased risk of chronic disease and premature death. The prescription of physical activity (PA) by general practitioners in the context of sports clubs was used to fight against physical inactivity. Methods: Since May 2015, the Biarritz Côte Basque Sport Santé (BSS) association has proposed a primary prevention scheme based on physical activity prescribed by a panel of voluntary general practitioners designed for inactive persons with no significant chronic diseases. Participants are referred either directly to a sports club in which they are managed by a trained sports instructor or initially to a BSS sport health educator, who proposes an interview and physical evaluation in order to choose the most appropriate sporting activity. PA (comprising a total of 15 activities) is prescribed for twelve weeks and each participant is evaluated at the end of this period. We report our experience with this programme after the inclusion of 200 individuals. Results: Eighty-six physicians from seventeen sites of the Basque coast area participated in this study. Two hundred persons received a PA prescription (men: 27%, mean age: 54 years, range: 18-80); 20% of them were referred directly to participating sports clubs and 80% were first evaluated by our BSS educator. Aquatic gymnastics was the PA most frequently chosen (23%). The number of affiliated sport clubs increased from seven at the beginning of our project to twenty five at the time of analysis. Twenty-eight sport instructors have now been trained and accredited to manage participants. One hundred and thirty eight subjects have completed the planned twelve-week schedule and have been evaluated: 90% of them continue their sport in the sports club. Discussion: Our experience suggests than general practitioner-based PA referral to well-trained sports club educators is a feasible strategy for managing physically inactive individuals. This protocol comprises an intermediary structure, the BSS unit, which allows evaluation and referral to adapted PA for each participant plus compliance monitoring. However, the long-term efficacy of this programme has yet to be evaluated.
Article
The recreational laboratories are aiming at the collaborative making of a joint cultural material which characterizes the reconfiguration of the symbolical, cultural and social relations with the experienced space. The interest given to the local practices, to the proximity exchanges, to creativity, to Nature, to the bodily experiences, to the development of atmospheres and to the local staging re-enchants the "living together" in our societies. Thus, the recreational laboratories are an opportunity to drive the trans-modern development of cultural projects which are conceived as alternatives to the sport practices of modernity, to the fun and dizzying games of post-modernity and to the planning logics underlying them. The recreational laboratories embody the advent of new ethics and politics of the living-together based on a pragmatic approach of action which has proved a tremendous success with the participants, and which is established according to fine adjustment, translation and mediation. The recreational laboratories plead for a paradigm shift of the territorial action where the existential dimension inherent in the habitability would be set at the heart of the strategies of local development.
Article
Consultable en ligne : www.cairn.info/revue-terrains-et-travaux-2012-2-page-23.htm
Article
Depuis quelques années, les recherches sociologiques sur la vieillesse prennent pour objet le processus d’avancée en âge et l’expérience du vieillissement. Cet article vise à présenter cette approche en privilégiant les travaux qui ont porté sur des moments de transition (retraite, veuvage, entrée en maison de retraite) et ceux qui ont entrepris de caractériser les transformations du rapport à soi et au monde dans le grand âge.
Article
La progression des loisirs sportifs auto-régulés pose la question de leur rapport à la culture sportive traditionnelle. Cet article est un texte d'humeur à l'encontre d'écrits prenant le risque de survaloriser les nouvelles tendances alors que les activités collectives, les sociabilités locales, les engagements dans le sport éducatif sont encore largement dominants. À l'exception de quelques pratiques qui s'affirment en rupture, les loisirs auto-régulés s 'inscrivent dans une vision différente mais complémentaire d'un ensemble sportif dont ils se réclament ouvertement.
Book
The following values have no corresponding Zotero field: ID - 78
Article
Cette étude porte sur les représentations du vieillissement sur les pratiques sportives et leur incidence sur le risque à la retraite. Pour étudier cette relation, nous avons choisi des personnes de plus de 60 ans, pratiquants et non-pratiquants sportifs. Un questionnaire a été distribué et 40 entretiens ont été effectués. Nous étudions le risque aux plans physique et socioaffectif. Si la majorité des personnes de plus de 60 ans qui pratiquent régulièrement un sport pensent prendre des risques, ils ne sont pas prêts à cesser leur pratique pour autant. Pour les non-pratiquants, le sport serait un risque de plus. Les représentations du vieillissement et de la prise de risque diffèrent selon le sexe et de façon plus marquée encore, entre les pratiquants, anciens et nouveaux sportifs, et les non-pratiquants sportifs.
Article
313 p. Les questions prioritaires du temps inoccupé (chômages manifestes et cachés) ne dissimulent-elles pas les nouveaux problèmes généraux de l'éthique sociale soulevés par l'influence accrue des pratiques et des valeurs du temps libéré à la fin de la journée, de la semaine, de l'année et de la vie de travail? Le rapport à soi-même, à autrui, à la nature n'est plus vécu comme dans les années 60. 1968, qui a eu des effets plus culturels que politiques, a accéléré des changements d'attitudes qui débordent le loisir pour placer une révolution culturelle au cœur de la vie quotidienne de chacun à tous les âges de la vie, dans un cycle de vie allongé. Ce n'est pas la fin du travail, de l'éducation, de la famille ou de la politique mais leurs métamorphoses. Les théories institutionnalistes d'hier, les théories utopiennes d'aujourd'hui ont de la difficulté à la saisir à la fois dans son étendue et sa limite réelles.
Bien dans l’eau. Vers l’immersion
  • B Andrieu
L’enquête ethnologique de terrain ? Paris : Nathan, coll
  • J Copans
La beauté géographique ou la métamorphose des lieux
  • J P Ferrier
La description ethnographique. L’enquête et ses méthodes
  • F Laplantine
L’émergence des stations surf sur le littoral aquitain. Cahier Espaces, 52 Tourisme et sport
  • J P Augustin
Sportification, sportivisation, processus et incidences
  • P Bordes
Sport et civilisation. La violence maîtrisée
  • N Elias
  • E Dunning
État des lieux de l’activité physique et de la sédentarité en France. Personnes avançant en âge. Clermont-Ferrand : Observatoire national de l’activité physique et de la sédentarité
  • B Larras
  • C Praznoczy
The tree of knowledge
  • H R Maturana
  • F Varela
Passages de la vie active à la retraite
  • P Paillat
Dans l’ombre de la lumière
  • C Pujade-Renaud
Une sociologie de la relation au monde. Paris : La Découverte, coll. « Théorie critique
  • H Rosa
L’aventure du longe-côte, le littoral réinventé
  • S Veillard
Slow sport. Nancy : Presses universitaires de Lorraine
  • F Lebreton
  • C Gibout
  • B Andrieu
Pratiques de recherche en sciences de l’éducation. Rennes : Presses universitaires de Rennes
  • G Tessier