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MÉTABIOL OGIE DU MOUV E M E N T ENT ÉLÉCHIQUE
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I-3) Tripartition du logos kantien et fondement de l’Idéologie
Nous devons donc clore désormais l’ensemble de l’épisode post -kantien
en revenant à Kant lui-même ; il con vient de criti qu er le criticisme lui -
même. Nous avons reconnu d ans la division entre esthétique
transcendantale (A) et la logique transcendantale (B), la brisure
tectonique entre le monde ionien et le monde hellénique, brisure dont la
résolution par symphyse a constitué le logos (conglomérat hérité) grec
panhellénique lui-même. La métaphysique de Kant est donc bien une
acceptation du lo gos grec et pas un autre , c’est une synthèse historique
qui s’appuie sur l’histoire et non sur un a priori. Si cela peut paraître
saugrenu pour un kantien, faisons simplement remarquer que la CRP est
inachevée. La partie III, chapitre 4, in titul ée « Histoire de la raison
pure », ne comporte que quatre pages… Ce chapitre fait suite au chapitre
3 sur l ’arc hit ectonique de la raison pure dont les développements vont
condamner Kant à écrire sa Faculté d e juger. Pour la p r emière fois Kant
se rend compte qu e l’a priori peut être appu yé sur une genesis et donc
que le logos pourrait être temporel. Comprenons bien que le logos
kantien se heurte non pas seul em ent au problème de la temporalisation
de l’a priori dont la Critique de la faculté d e j u g er rendra compte, mais
également à la possibilité d’u ne temporalité même du logos, c’est-à-di re
que le temps ne serait pas ex térieur au lo gos mais bien à l’intérieur du
logos et donc l a notion d’a priori serait possiblement fausse et illusoire.
À ce moment précis, Kant abandonne le modèle newtonien avant d’y
revenir dans ses Prolégomènes à tout e métaphysique future. N ous y
voyons un équivalent métaph ysique de la catastrophe m athématique de
Kurt Gödel165. P ourquoi ? Parce c e qu e si Kant a construit l’a priori, l’a
priori est un e construction mentale. Mais si l’a p riori est une
construction mentale, alors l’a prior i est constructible. Mais si l’a priori
est cons tru cti bl e, il est soit le produit d’une construction passée et donc
165 K urt Gödel p o s e r a un t h é o r è me d ’incomplét u d e et un théorème d ’ i n c o n s i s t a n c e
qui e s t l e suivant : Si T est u n e théor ie cohére nt e qui satisfait d es hypothèses
analogues, l a co h é r e n c e de T, q u i peut s ’e x primer dans l a t héor ie T, n’e s t pas
démontrable dans T. Qu’un po stulat ne soit pa s démontrable, nous le savions déj à,
mais qu e la ca usa li té première so it à recherc her en de h o r s de l’e nsembl e constitué,
voilà qui est l’apport de cette démonstra tio n. Q u e l l e e s t c e t t e c a u s alité pr e mi è r e ?
C’est la sensation, donc l ’ e m p i r i s m e l o gique serait la seule voie d u co n n a î tr e .
Régis LAURE NT , MÉTAPHYSIQUE DU TEMPS CHEZ ARISTOTE, Vol. II.
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le logos est intrinsèquement temporel et historique et dans ce cas la
notion d’a priori est fausse et illusoire, soit le lo gos doit trouver son
fondement en dehors de lui -même. Ce chapitre kantien étudie le
deuxième possible, le suivant le premier . Il doit exister un fondement
externe au logos q ui pourrait être recherché au sein d e la physiologie
dont l’objet est la vie.
Étudions donc ce po ssibl e ouvert san s s’interroger enco re sur la nature
de l’ouverture 166. À ce m om ent, pour la première fois de sa critiq ue ,
advient la compa raison avec l ’animal167. Si l’architectonique est « la
théorie de ce qu’il y a de scientifique da ns notre connaissance en
général168 », l’unité architectonique est impossible sans une cause fin ale,
sans un schème qui pourrait en r en dr e compte. Il doit alors exister un
germe (generatio aequivoca) comme pou r les ve rs, un monogramma, un
premier ter me de toutes les causes finales qui rend compte des
articulations d u tout par accroissement quantitatif de ses parties rendant
compte de son évolution169. L’a priori ne serait pas temporel puisqu ’on
peut venir l’arrimer à une physiologie qui elle -même n’est pas
temporelle. L’a p r i ori de la r aison pourrait donc être appuyé su r l’a
priori de la physiologie. Si c ’est possible alors le logos n e pourra jamais
être temporel sauf si justement il y a également une temporalité de la
physiologie ou que la temporalité de la raison temporalise son objet qui
est la physiologie elle-même (théorie de l’évolution 170). Ou encore, enfin,
166 C’est en e f f e t l a c o mpréhe n sio n de l’ouverture du système qui doit donner l a
compréhension de sa fermeture et d o nc orienter la recherche de l’objet le mo i ns
éloigné qui p o u r r a i t être à so n f o n d ement p r e m i e r comme possibilité d e son objet
même.
167 Kant, Critique d e la raison pure , G a l l i m a r d , coll. La P l é i a d e , I, p . 1 385 : « L e
tout e s t donc u n systè m e articulé […] semblable au corp s d’un a n i m a l auquel la
croissance n’ajoute aucun membre, mais, sans changer la p r o p o r t ion, rend chaque
membre plus for t e t m i e u x a p p r o p ri é à s e s f i n s . »
168 Kant, Critique de la ra i s o n p u r e , Ga l l i m a r d , c o l l. La P l é i a d e , I, p. 1384.
169 Ce raison n e m e n t servira à F. Bre nt a n o p o u r po ser son concept d’ in t e n t i o n n a l i t é ,
comme c a use d e no n -r égr e s s i o n à l’infini de la respon s a b i l i t é , i n A r i s t o t e . Les
Diverses Ac c e p t i o n s de l’ ê t r e , Vr i n, p. 154. Ce t t e non-régression à l’infini pr o v i e n t
de l’analyse de saint Thomas d’Aqui n, ce par quoi, l’on comprendra que la notion
d’intentionnalité a p e r m i s a u christianisme de contrôler l e développement d ’une
théorie d e la c o n n a i s s a n c e jusqu’à H u s s e r l alors q u e Kant a vait ex p u l sé c e tte
intentionnalité, comme no u s l e v e r r o n s p e u après.
170 La t héorie de l’évolution est dé j à un p o s sible mé t a p h y s i q ue chez Ka n t . Il se mble
erroné d e soutenir l a thèse se l o n laquelle l a théorie de l’évolution s o i t née d e la
constance empirique de l ’o b s e r v a t i o n ; o n n ’a tro u v é d a n s l e mo nde en so i q u e c e
que l’on voulait cherche r p o ur e n c o n s t i tuer des phéno mèn es.
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et ce sera not re thèse, sauf si la t emporalité de la raison n ’est pas la
même que la temporalité de la ph ysi ologie (biologie), une métabiologie
serait donc un e négation fondamentale de la t emporalité du logos qui
n’arrive pas à se dégager de la conscience pour constituer son objet.
La première division de la physiologie opérée par Kant est celle d u
rationnel et de l’em pirique. Division surprenante puisque, logiquement,
la négation du rationnel n’est pas l’empirique, mais l ’irrationnel171. Sa
division saute d’un genre à l’autre, alors que l’introduction de la
generatio aequivoca entérinait la division entre organique et
inorganique. Une quatrième proportionnelle permet de c omprendre que
Kant envisage l ’a priori du côté de l ’inorganique, comme génération.
D’où provient ce paralogi sme raison/empirique ? Une des variables
interprétatives de ce paralogisme est la religion, la division protestante
entre foi et raison172 ; comme la raison se charge du rationnel, il revient à
la rel i gion de prendre en charge l’irrationnel rendant im possible la
fondation du rationnel par l’irrationnel du point de vue unique de la
raison. Depuis cette division pro testante, on ne cesse de croire que
l’irrationnel est ce qui n’es t pas rationnel alo rs qu ’avant cette division
l’irrationnel pouvait être rationalisable même si ce champ de recherche
sera peu étudié pour des raisons théologiques 173. La deuxième v ariable
est philosophique et plus dogmatique, cette division entérine sa lutte
avec l’empirisme. Depuis John Locke la sensation n ’est pas irrationnelle,
la sensation est rationnelle et il n’est nullement besoin de la nier pour
faire advenir un sens véritable à la manière platonicienne . L’éloignement
de l’empirisme au profit de l ’idéalisme entr aîn era un retour de
171 O p p o s i t i o n identiq ue chez K u r t G ö d el, c i t é dans un a r t i c l e de 1 9 4 7 par Mar i o
Livio [2 0 0 9 , fr, 2016] : « Mais en dé p i t de l’éloignement de l’ e x p é rience des se n s,
nous a v o n s un e pe rceptio n de s objets d e la théorie de s en s e m b les, co m m e le montre
le fait qu e ses a x i o m e s no u s semblent vrai s . Je ne v o i s au c u n e raison p ou r la q u e l l e
nous devr io n s avoir moins co n fiance en cette so r t e de p e rcept ion, c’ e st -à-dire d a n s
l’intuition m a t h é m a tique, que d a n s la p e r c e p t i o n des s e n s » . Pourquoi o p poser
sensibilité et raiso n a u s e i n d ’ u n e t h é o r i e des ense mb l e s ? Com me n t, e n p r e mier lieu,
avoir des certitudes de l a p e r c e p t i o n e x t e r ne pour y c ha s s er l ’ i r r a t i o nalité ?
172 Bernard Bo ur g e o i s , L’Id é a l i s me a l le m a n d , a l t ernat ive s e t progrè s , V r i n, 20 0 0 , p p .
79-94.
173 F. Nietzsche a va n c e : « Or tout e l’h i s t o i r e d e l a c i vilisation représente une
diminution de la cr a i n t e du ha s a r d , de l’ i n c e rtitude et de ce qui a rri v e subitement.
La civilisation c’est précisément d’apprendre à calculer, à chercher des causes, à
prévenir, à croire à la n é c e s s i t é . », i n V P , I I , § 481 , t r a d i d e m , p. 261.
Régis LAURE NT , MÉTAPHYSIQUE DU TEMPS CHEZ ARISTOTE, Vol. II.
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l’irrationnel par l’esthétique (esthétique du jugement) qui conservera la
trace de ce mouvement hist orique, comme si l ’irrationnel voulait se
signifier. Nous avons suivi l’intuition d’Alain Renaut 174, nous avons
travaillé cette intuition ch ez Alfred Baeumler175, nous avons circonscrit
la dialectique, pour finalement comprendre l ’importance de John Locke,
que notre division entre théorie de la connaissance et théorie d e s
valeurs, que nous présenterons peu a près, enté rin e. L’empirisme de J ohn
Locke n ’est p as un empirisme d e l a théorie de la connaissance,
l’empirisme de John Locke était, à suivre notre compréhension
historique, une te ntative de scind er en deux parti es le con naître, d e
donner une vraie liberté à la théorie des valeurs . L’homme contrai rement
au cogi to cartésien, ne pense pas toujou r s et en tout temps ; l’homme ne
construit pas sans cesse u ne théorie de la connaissance à la manière
kantienne ; l’homme comme l’atome rayonne mais ne ra yonne pas tout le
temps, comme le disait Gaston Bachelard 176. L’homme vit également dans
sa théorie des v aleurs qu ’il m odifie librement tout simplement. Hume
fera tendre la théorie de John Locke vers une théorie de la connaissance
sans prend re la mesure qu e la pensée d e John Locke n ’était pensable
qu’en complément de la théorie newtonienne 177. La philosophie de Hum e
sort déjà du witz anglo-saxon ou de la cons ciousness178. Mais cette
174 Da ns so n introduction à la CFJ en GF no tamm e n t où il ci t e B a e u m l e r à q ui il a
repris cette thèse, p. 16.
175 Q u e u e de comète d e s ét u d e s niet zschée n ne s , l’ o u vrage d e Ba e umler , L e Pr o b l è m e
de l’ irrational i t é dans l’esthétique et la logique du XVIIIe s i è c l e , P U S , 1999, pose
ce constat : « D ’ o ù que l’on parte, d e l a psychologie ou de la lo g iqu e , a u
XVIIIe siècle, tout conve rge v e r s la C r i t i q u e d e l a faculté d e jug e r . », p. 1 3 2 .
176 Je crois que c’est d a n s L’In t u ition de l’ i n s t a n t lo r s de s a d i s c u s s i o n avec Roupnel.
177 Newton et L o c k e so n t les deux face s d ’ u n e même mon na ie, N e w t o n tie n t l e s
brides d e la t h é o r i e de la conn aissanc e, laissant à Locke celles de la t héor i e des
valeurs.
178 Le terme c o n sciousness ne r e n v o i e pas à l a « co ns ci e n c e » f r a nçaise, comme
l’admet Étienne B a libar , ma i s à « l’â me » gr e c q u e . Or, i l n’ e s t pas do n n é que l ’ â m e
grecque soit individuelle. C’est L o cke q u i l ’ e n f e r m e d a ns un corps subjectif qui
serait le « s u j e t », co m m e l ’Angleterr e s e r a i t dans son é te nd u e g é o graphiq ue : île,
îlot, solipsisme. Locke suit encore Duns Scot qui défend une in d i viduation
subjective qui n’es t r i e n d ’ a utre q u e la p r e u v e de l’incarnation d i v i n e . I l fa udra i t
ensuite à partir de cette s ubj e c t i v i t é t e n d r e , p a r le l a n gage, vers l’altérité
nominaliste ou c h a r i t a b l e ( Guillau me d ’ O c k h a m) . La vérité s e r a i t d o n c da n s l e
langage (dans un sys t ème de signes, c o m m e le pré te nd r a e n s u i t e l ’e mp i r i s m e
logique), comme le ve r b e s e fai t chair, une vérité aussi ro nde qu’une hostie. Nous
maintenons la t r a d uction d e consciou s n e s s par w i t z p uisq ue n o u s verrons q u e l a
notion de personne introduit fatalement une intentio n qui est une non -ré g r e s s i o n à
l’infini de la responsab i l i t é .
MÉTABIOL OGIE DU MOUV E M E N T ENT ÉLÉCHIQUE
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philosophie aura eu le m érite de rendre possible le dialogue ent re
l’empirisme et l’idéalisme de la scolastique. Nous rangeons d on c
l’empirisme anglo-saxon au sein de la théorie d es valeurs et il reviendra
alors de circonscrire les limites du con cept d’analogie (catégorie de la
relation chez Aristote, les relatifs chez saint Thomas179) qui fait un lien
entre la th éorie des valeurs et la théorie de la connaissance . Si
l’irrationnel, au sein de la pensée ge rmanique, s’est retrouvé au sein de
l’esthétique du beau, comme un retour du r efoul é, c’est bien
effectivement qu’il avait été chassé de la théorie de l a connaissance par
Kant pour des raisons théolo giqu es . Il fal l ait que la création continu ée
continue180. Troisièmement, c’est toute la place métaph ys ique d’u n suj et
dans son rapport au monde qui est en jeu ici. S’il existe, en effet, des
philosophes qui rationalisent le monde en tendant v ers l ’objectivité alors
le sujet (singulier) tendra vers la sub jectivité par l’a rt comme si la
philosophie n ’était pas elle-même un art alors que c ’est le dernier art né
à Athènes, c’est-à-dire l’accomplissement pa r fait des autres art s… ! Or
en quoi la philosophie serait-elle un art différent de l’art esthétique ? La
179 L e s re l a t i f s che z sai nt Th o m a s sont le r e latif selo n la qu a n t i t é (l e no mbre, l’é ga l ,
le pareil, l’identique), selo n l ’e nt é l é c h i e , ( a g e n t -patient) et troisièmement selon la
mesure q ui pose d e s problèmes à t o us. No u s n’avons pas p u encore introduire l a
mesure au sein de la théorie de la connai s s a n c e car il fa u d r a i t pour cela in t r o d uire
un a ge nt et un patient c’e st - à -dire une a nalogie outillée. Po u r i ntro d u i r e une
analogie o u t i l l é e il faut a v o i r une théorie d e l’outil, p o ur avoir u n e théorie d e
l’outil, i l fa ut a voir une théor i e de la pr a x is, p o ur avoir un e th é o r i e de la po ièsis, i l
faudrait av o i r un su p p o r t de ce t t e p o i è s i s q u i serait l’ homme, po u r savoir ce qu’est
l’homme, mais ce support introduirait le problème de l’interprétation, il faudrait
introduire le la ngage, le langage no us fe r a i t al o r s tendre vers la théorie des va l e u r s
en introduisa nt l a co n s c i e n c e , or la th é o r i e d e l a co n n a i ssance s e p asse de l a
conscience, do i t -elle a l o r s s e pa sser d u langage ? C ’ e s t imp o ssible . Il fa u d r a i t
d’abord solidi fier n o t r e théorie de la co n n a i s s a n c e en ses rappor t s a v e c la théorie
des valeur s e n introduisant l e l angage. P o u r l’instant no tr e t héorie e s t mutique e t
c’est la raison pour laqu ell e n o u s n ’ a v o n s p a s e ncore par lé.
180 Citons Ka n t da ns so n a p p e n d i c e a u x Pr o légomènes … ( §381) : « O n f a i t d e s
Allemands l a répu t a t i o n d ’ a l le r trop loin q u e d’a u t r e s peuple s en ce q u i exige
persévérance e t a p p l ication s o u t e n u e ». Et, pl u s loin en §382 : « I l s e m b l e mêm e q u e
le moment présent ne soit p a s d é f a v o rable à la prétention que j’émets, car de no s
jours en Allemagn e, en de h o r s des sciences di t e s utile s, on ne sait pa s trop à quoi
s’employer qui ne soit p a s u n s i m p l e j e u mais une occupation sérieu se permettant
d’atteindre un e fi n durable» . L a pensée d o i t per me t t r e la c o ntinuation de la création
afin d’atteindre une fin durab le par le travail et le la b eur, alors viendra la
récompense di v i n e. E n a tt e n d a n t , on ne tro u v e p lus de p la c e p o ur l a liberté, p our
l’art oratoire d e l a théorie d e s v aleurs, p o u r l e plai s i r d u d ialogue c o m m e déco u v e r t e
de l’autre e n tant qu’autre, p o u r la vie co m m e forme non l i n é a i r e dessinée s ur l a
bouche de l’autre, co m me g estalt de la reco n n a i s s a n c e q ui est au fo n d e m e n t d e l a
reconnaissance de la thé o r i e d e l a c o n n a i s s ance.
Régis LAURE NT , MÉTAPHYSIQUE DU TEMPS CHEZ ARISTOTE, Vol. II.
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philosophie est un art comme un autre dans laquelle l a subjectivité a
toute sa place, com me le pr opose notre divis ion entre thé orie de l a
connaissance et théorie des valeurs. La théorie des valeurs n’est pas
prisonnière de la théorie de la connaissa