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Abstract and Figures

La conscience du cœur est celle qui accède à la connaissance directe et celle à qui s’adresse le langage des symboles, et en essence elle est la conscience de la vie animale, fluctuant dans l’éternel présent selon les rythmes naturels. Le cerveau lunaire quant à lui, par sa nature réflexive est à la source du dualisme inhérent à la pensée humaine, manifeste dans les langages avec lesquels cette dernière évolue de concert.
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La Nature et le Genre Humains selon la Sophia Perennis!
Une Perspective Cosmologique Naturaliste
La spécificité humaine au sein de l’ordre naturel est la station droite symbole de la liberté
d’explorer le monde naturel et de s’y déplacer, mais également de la division prononcée dont la
nature humaine fait preuve, selon laquelle l’humain manifeste sur Terre des vertus du monde
« d’en haut. » L’apparition de ce néocortex n’est qu’une conséquence de la bipédie progressive,
consubstantielle à ce premier trait qui fait l’essence de la distinction de l’humain d’avec le reste
des vivants terrestres.
Ceci est la base d’une vision juste de la nature humaine, telle qu’implémentée au sein de l’ordre
naturel et de l’ordre cosmique. Il faut y ajouter la doctrine pérenne des trois ‘centres’ Cœur, tête et
bas-ventre correspondant respectivement aux Soleil, Lune et Terre. Le Cœur figure au centre de
l’organisme et en irrigue l’ensemble par le flux sanguin, comme le Soleil figure au centre du
Cosmos et lui prodigue son flux lumineux. La Lune, formant un disque de même taille apparente
depuis la Terre, reflète la lumière de l’astre solaire tout comme le cerveau permet la connaissance
réflexive et la subjectivité du retour sur soi.
Autrement dit, la conscience du cœur est celle qui accède à la connaissance directe et celle à qui
s’adresse le langage des symboles, et en essence elle est la conscience de la vie animale,
fluctuant dans l’éternel présent selon les rythmes naturels. Le cerveau lunaire quant à lui, par sa
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nature réflexive est à la source du dualisme inhérent à la pensée humaine manifeste dans les
langages avec lesquels elle évolue de concert.
Voyons un instant comment tout ceci est reconnu par la science actuelle. Premièrement, il est
maintenant ordinaire de dire que le cœur et les intestins renferment des neurones au même titre
que le cerveau . Deuxièmement, la science pourrait considérer que la bipédie et sa tenue verticale
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rendent le liquide cérébro-spinal dans lequel baigne le cerveau de l’homme plus sensible à
l’influence (gravitationnelle) de la lune. Mais à l’heure actuelle cela relève encore de spéculations,
et il appartient à la science de confirmer ses découvertes et son évolution pour délivrer une vision
alignée avec la sagesse éternelle.
Il devient en revanche plus compliqué de déterminer la nature humaine en relation à son ‘dessous
de la ceinture’, le centre sexuel. La Terre est l'humus fertile qui évolue entre les purs principes
solaire et lunaire, et nous qui la foulons au pied sommes appropriés par l'un ou l'autre des
principes mâle ou femelle. Ces deux polarités principielles constituent, du point de vue de la
condition humaine, la dyade cosmique et la dyade naturelle, respectivement. À ce dernier niveau il
semble que, contrairement aux précédents, une division infranchissable condamne l’homme à un
'Autre' qu'il ne peut jamais vraiment connaître – et vice-versa : du point de vue religieux le centre
sexuel incarne la blessure originelle de la nature primordiale, séparée de sa complémentarité.
La pluralité humaine file le long du maillage des ethnies transparaissant en surface dans la
diversité des races, qui devra faire le sujet d'un prochain article , de même que son évolution
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selon les cycles cosmiques (cycle lunaire, cycle solaire, et la procession zodiacale). Pour
l’humanité, la vie est un miroir, à travers lequel chacun(e) peut se voir obscurément. L’humain est
cet animal potentiel en qui vit l’espoir d’embrasser la nature divine de l’âme, don du Ciel vers
lequel il n’a cesse de se relever. Et si l’on puit considérer que la Nature soit le rêve de l’Homme,
alors en retour l’Homme est la consécration de sa contradiction, le cauchemar de la sourance
propre de la Nature qu'a cette dernière en horreur.
Voir à ce titre les étymologies suivantes : raison vient de ratio qui signifie compter, estimer,
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mesurer ; comme le mois, unité de mesure d’un cycle lunaire, vient de mens ; lui-même
également à l’origine de "mental" et de l’anglais moon (lune), et parent de mentior : mentir.
Ce sont les trois systèmes nerveux : système nerveux central (SNC, le cerveau), système
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nerveux intracardiaque (SNI, le cœur), système nerveux entérique (SNE, les intestins)
On pourra se reporter à l’essai poétique de Frithjof Schuon
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