L’ISR est aujourd’hui bien implanté auprès des professionnels de la finance (gestionnaires de fonds ou investisseurs institutionnels) chez lesquels il rencontre un large succès. Toutefois, il peine à susciter le même engouement auprès du grand public, mis à part quelques particuliers au profil bien précis. Dans cet article, les auteurs essaient de comprendre les réticences des épargnants et proposent deux types d’explications : l’une renvoie à la défiance du public vis-à-vis des banques et des marchés financiers en général ; l’autre est liée à la façon dont les professionnels communiquent en particulier sur l’ISR en vantant ses performances financières ou sa résilience et en se gardant bien, le plus souvent, de s’engager sur les aspects extra-financiers.