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Changement climatique et gouvernance des risques hydrologiques : quels modèles de gouvernance? : cas de l'estuaire du fleuve Sénégal

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Au Nord du Sénégal, depuis 15 ans, la zone de l’estuaire du fleuve Sénégal est devenue une zone à risques (inondations, submersions marines), suite à son anthropisation. Les inondations d’origine fluviale sont aggravées par le colmatage des embouchures et les incertitudes climatiques. L’eau du fleuve ne retrouve plus son exutoire.Le pouvoir des experts est contesté dans sa légitimité. Il est nécessaire d’investir de nouvelles expériences, pour renforcer la résilience dans un contexte de changement climatique.Des stratégies de lutte contre les inondations fluviales sont portées par une communauté « autochtone » : les Gandiolais. Ces derniers souhaiteraient apporter de nouvelles expériences de lutte contre les inondations, face aux échecs répétés du pouvoir des experts, dans la gestion des inondations. Aujourd’hui, il est nécessaire de renouveler les stratégies de gouvernance pour le bien-être des populations de l’estuaire du Sénégal. Dans ce sillage, les stratégies de lutte portées par les Gandiolais, peuvent réorienter la trajectoire de gouvernance des inondations jusque-là non soutenable. C’est dans ce sens, que l’étude mettra l’accent sur les savoirs endogènes de lutte contre les inondations fluviales. Par exemple : sur la base d’observations lunaires, les communautés autochtones ont la capacité de prévoir la nature d’un risque hydrologique. Ensuite, elles avertissent les populations locales grâce à un système traditionnel d’alerte précoce.Le projet de cette thèse est de montrer qu’en dehors des stratégies portées par le pouvoir des experts, pour lutter contre les inondations fluviales dans l’estuaire du Sénégal, des expériences vernaculaires existent et peuvent donner un nouveau sens aux politiques publiques pour mieux gouverner les risques hydrologiques, dans un contexte de changement climatique.Mots-clés : Gouvernance, Gouvernementalité, Socio-écosystème, Fleuve Sénégal, Savoirs endogènes-vernaculaires, Imaginaires, Gandiolais.

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... Les récoltes sont devenues aléatoires à cause des périodes sèches et des inondations qui affectent les populations devenues vulnérables. Nous pouvons prendre l'exemple de la ville de Saint-Louis (Sénégal) qui a été menacée par des inondations fluviales en 2003 (Ba, 2019). ...
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Il est temps de changer de paradigme pour proposer des solutions pour l’Afrique, construites par des Africains. Pour cela, il faut d’abord rapprocher le groupe de négociateurs africains et la communauté scientifique africaine qui prend part aux rapports internationaux sur le climat, sur la biodiversité, sur la dégradation des sols et sur la désertification. Tous devraient travailler en synergie pour mieux prendre en compte les nouveaux résultats de recherche, rendre visibles les préoccupations africaines et évaluer des solutions contextualisées.
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For the past 15 years, the mouth region has been altered by an accumulation of hydrological risks against which state policies have shown limits. Today, it is necessary to invest new creative imaginations to re-enchant its adaptive governance trajectory, which has been unsustainable until now. In order to document a possible sustainable transition, I propose a socio-hydrological monograph - a geophysical and human description - of the panorama of the area around the mouth of the Senegal River, before characterizing its trajectory of adaptive governance since the 1970s and finally, I present the agenda of its possible re-enchantment, in a pluralistic, relational and cosmopolitan dimension of knowledge. The analytical timescale of this paper is documented through a collection of "mixed" empirical data - field surveys (53 informants surveyed); academic archives; administrative/institutional documents -. The treatment of this empirical corpus proves that, apart from scholarly knowledge, local/vernacular knowledge co-exists and can give new impetus to public policies in distress, in the face of ecological disasters that have become planetary. This paper will focus on local knowledge in a context of combined ecological crisis. Thanks to a plurality of corpora from the work of the French Ministry of Colonies, qualitative interviews and academic archives. Thus, I define the organization of scientific knowledge carried by the actors of hydrological governance, then prove the coexistence of traditional knowledge still invisible held by indigenous populations through observation and field missions that have allowed to interview 53 individuals between 2016 and 2017 in the town of Gandiol. My results show that apart from the scholarly knowledge that is constantly emerging among elites and technocrats, memories, narratives, techniques, and strategies coexist and function. Thus, in an increasingly vulnerable world (floods, drought, marine submersion, erosive beach crises), where public policies, scientific and technical knowledge have shown their limits in the face of global ecological disasters, a decolonization of environmental imaginations is necessary thanks to a recognition of knowledge, a rebalancing of systems of thought, philosophies and epistemologies. It is in this register that my research is mobilizing real alternatives to re-found the contents of local knowledge (learned and traditional) in the construction of resilience in the service of hybrid intelligence. A contribution to the field of local/vernacular knowledge, in a discipline such as geography.
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Le changement climatique et les migrations humaines constituent deux problématiques majeures de notre époque. Et, partant du constat d’une connaissance fragmentée entre maximalistes et minimalistes, qui s’est traduite par une capacité limitée de la recherche scientifique à prendre en compte les interactions complexes entre le climat et les migrations humaines, cette thèse propose, à travers une approche renouvelée (celle de la vulnérabilité du système socio-écologique), une meilleure compréhension et explication des relations climat- migrations. Elle cherche à répondre à deux objectifs. D’une part, produire des connaissances nouvelles en nous appropriant de façon sélective et ordonnée les apports empiriques produits par les approches précédentes. Et, d’autre part, par une analyse instrumentée des interactions mises en évidence, générer des informations chiffrées pertinentes permettant un ciblage plus efficace des politiques. Cette thèse insiste en premier lieu sur une certaine difficulté à mettre en évidence une relation robuste entre changement climatique et migrations à l’échelle Sahélienne. Contrairement aux idées reçues sur l’image type du « migrant/réfugié climatique » sahélien véhiculée par les médias et reprise, sans un recul critique, dans la littérature grise et certaines études scientifiques, la région, souvent vue et analysée comme une entité relativement homogène, présente de fortes hétérogénéités spatiales physico-climatiques, outre celles socio-économiques. Et, ces dernières ne permettent pas une compréhension des migrations, une des expressions des transformations sociétales. Il convient de repenser la problématique sur des échelles plus homogènes (Sénégal des zones agro-écologiques et régions administratives)Nos résultats montrent un effet climatique accélérateur/amplificateur des migrations interrégionales sous-jacent aux conditions de vie des populations. Généralement, le climat ne suffit pas, à lui seul, à « produire » des migrations. Il transite par les variables socio-économiques (vulnérabilité initiale). Ce qui nous a amené à retenir l’appellation de «migrants éco-climatiques ». Ainsi, les politiques devraient aller à la fois vers : (i) des questions de développement en réduisant des vulnérabilités socio-économiques (pauvreté et inégalités) en agissant sur l’environnement d’action et les acteurs respectivement de manière cohérente et extensive ; mais, également, (ii) des questions d’économie du climat par la réduction de la vulnérabilité physico-climatique à travers des politiques d’atténuation et d’adaptation du milieu et des populations face au changement climatique.
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Dans un contexte de menace terroriste accrue ces dernières années, la question du contrôle démocratique des armées et de l’usage de la force militaire se pose avec acuité dans le contexte de la lutte contre le terrorisme et l’implication des forces armées dans cette lutte, sur le territoire national et à l’extérieur des frontières. Ce retour de l’usage de la force nécessite de s’interroger sur la façon dont celle-ci est contrôlée par les instances démocratiques, en l’occurrence les arènes parlementaires. C’est plus précisément sur les « war powers » parlementaires en France et en Allemagne que cet article se penche. L’enjeu de notre réflexion est d’interroger les dispositifs parlementaires de contrôle des opérations militaires extérieures ainsi que des déploiements des armées sur le territoire national ; il est aussi d’analyser les pratiques parlementaires découlant de ces dispositifs de contrôle dans les deux États. Il s’agit de démontrer combien le contrôle parlementaire de l’usage de la force tend à diverger dans ces deux pays, qui peuvent être présentés comme constituant les deux extrémités d’un axe allant du contrôle parlementaire souple et peu formalisé (cas français) à un contrôle parlementaire strict et formalisé (cas allemand). L’article s’appuie sur une démarche de sociologie historique afin d’analyser ces différences.
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Le delta du sénégal est un espace relais entre le sénégal et la mauritanie. Il fait partie d'un hydrosystème, la vallée du sénégal, qui prend sa source dans la zone guinéenne à pluviométrie très importante. cette ressource partagée par plusieurs états (sénégal, mauritanie, mali, guinée) assure une alimentation pérenne en eau douce d'un espace situé entre le sahel, le ferlo et l'océan atlantique, où la présence de l'eau a toujours constitué une opportunité de développement. ainsi, depuis l'aof (afrique occidentale française)jusqu'à la mise en place de l'omvs (organisation pour la mise en valeur du fleuve sénégal), les projets de développement s'y sont multipliés.historiquement, le delta du sénégal a été la cible prioritaire de tentative de développement qui se sont soldées, la plupart du temps, par des échecs, car la mise en valeur ne pouvait se faire que dans le cadre d'une domestication complète de l'eau, acquise seulement à partir de 1985 (barrage de diama)et de 1987 (barrage de manantali). ces grands ouvrages hydraulique ont permis une régulation annuelle de l'eau douce, en modifiant le rythme naturel de crue et de décrue qui animait l'hydrosystème et les activités socio-économiques. aussi,de par ses potentialités (eau, tourisme, débouché vers la vallée du sénégal, terre rizicultivables, etc.), le delta du sénégal est-il devenu un espace convoité, autant par les états qui se le partagent (mauritanie et sénégal) que par les collectivités locales (commune de saint-louis, ross béthio, richard toll, communautés rurales de mpal, gandon, ronq) qui l'animent. pour l'état du sénégal, le delta est donc un espace essentiel au développement du pays qui passe par la réduction des importations de riz (autosuffisance alimentaire). c'est aujourd'hui une tête de pont d'un développement endogène de l'afrique de l'ouest.dans ce contexte, cette thèse vise d'abord à montrer que le cadre de gestion actuelle du delta n'est pas favorable à un développement économique homogène et maîtrisé, prenant en charge toutes les structures (approche structurale) en présence (ethniques, politiques - inter et intra étatiques-, sociales etc.). aussi, une nouvelle approche est à déployer dans le bas delta à travers l'opérationnalisation de la gestion intégrée des ressources en eau (gire) ainsi que la mise en place dune plate-forme de connaissances pour la gestion de l'eau (s.i.g., chorèmes, indicateurs, benchmarking, etc.). cette approche d'essence systèmique et multiscalaire (la gire) devrait permettre une meilleure exploitation/répartition des ressources hydrauliques, une meilleure productivité économique pour la sécurité en eau et, par extension, la sécurité alimentaire du sénégal (pour l'alimentation en eau potable, l'agriculture, l'élevage, la pêche, l'hydro- éléctricité, l'ouverture vers le marché mondial, etc.) ainsi qu'une meilleure articulation du global et du local dans la gouvernance de cet espace. le début de domestication a entraîné de profonds changements dans le bas delta. le territoire se recompose (arrivées de nouvelles populations pour sa mise en valeur). les pratiques agropastorales se modifient : passage d'une exploitation extensive par plusieurs ethnies - wolof, peulhs, toucouleurs, maures - et une pluri activité - agriculture, élevage, pêche -, à une exploitation intensive des ressources naturelles (agriculture irriguée, etc.) et à une urbanisation mal contrôlée, etc. dans ce cadre, cette thèse vise à montrer que pour bien gérer les ressources naturelles (eau, terre, biomasse), il faut considérer les structures ethnologiques et anthropologiques traditionnel qui ont construit un territoire (le bas delta) sur un modèle intégré. en effet, un modèle de gestion collective de l'espace et des ressources naturelles a été anciennement développé. ce modèle prenait en compte autant les organisations internes des différents groupes ethniques en présence que leurs projections territoriales.
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Humanity has emerged as a major force in the operation of the biosphere. The focus is shifting from the environment as externality to the biosphere as precondition for social justice, economic development, and sustainability. In this article, we exemplify the intertwined nature of social-ecological systems and emphasize that they operate within, and as embedded parts of the biosphere and as such coevolve with and depend on it. We regard social-ecological systems as complex adaptive systems and use a social-ecological resilience approach as a lens to address and understand their dynamics. We raise the challenge of stewardship of development in concert with the biosphere for people in diverse contexts and places as critical for long-term sustainability and dignity in human relations. Biosphere stewardship is essential, in the globalized world of interactions with the Earth system, to sustain and enhance our life-supporting environment for human well-being and future human development on Earth, hence, the need to reconnect development to the biosphere foundation and the need for a biosphere-based sustainability science.
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This article challenges the widely held view that the Greek‐Turkish rapprochement of 1999 was the direct result of the collaboration following the earthquakes that hit both countries that year. The high‐level political and diplomatic efforts which form the basis of the improved relations and which preceded the earthquakes are examined. The article goes on to provide a detailed account of the efforts at governmental and nongovernmental levels to mitigate the effects of the disasters and illustrates the impact of the two disastrous events on public perceptions of the ‘enemy’ and on bilateral relations. In this context, the author warns against the simplistic assumption that diplomatic efforts should be causally linked with the occurrence of disasters. Instead, he asserts that disasters may have a multiplying and legitimising effect on diplomatic rapprochement.
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The knowledge of water resources and their seasonal variations in the upstream basin of the Senegal River in general and its Guinean part in particular is weak because of missing or too short hydrological time series. Streamflow series often show gaps, are non continuous or too short and consequently are difficult to use for reliable hydrological analysis. Thus the objective of this work was to simulate and extend hydrological data as much as possible, using the GR2M rainfall-runoff model. In a first step, after calculating catchment rainfall using three interpolation methods (kriging, spline function and inverse distance), mean potential evapotranspiration and the maximum, minimum and mean water holding capacity (WHC), a sensitivity analysis of the model to rainfall and WHC input data was performed. Hence we could choose the best combination of input data by catchment based on the Nash-Sutcliffe criterion. Then cross calibration-validation tests were performed using the selected input data to choose model parameter sets. Once the parameter set was chosen for each catchment, this model version was applied on the whole series to simulate streamflow. Thus the monthly flow series of the Bafing Makana, Dakka Saidou and Sokotoro catchments could be extended from 1960 to 2000.
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This paper utilizes a multi-level governance framework to explain how and at what scale climate adaptation, exemplified by flood risk management, was governed in the medium-scale city of Saint Louis, Senegal. It explores how this policy sector worked toward a “resilient city” pointing to gaps between governance as prescribed and as practiced. The paper suggests that strong coordination of climate change adaptation and flood risk management should take place at city level, reflecting the “place-based” character of these policy sectors. However, adaptation cannot be addressed successfully at any single geographic scale or by any one category of actor. Effective collaboration across politico-administrative boundaries at multiple scales is required in order to address tensions between competing policy agendas and tackle socio-spatial inequality and vulnerability. We found that public officials at the city and regional state level encouraged some degree of citizen participation in planning and input into adaptation. However, despite emerging networks for city-level coordination and capacity to adapt to flood risks among local residents, there were limitations in how higher-level government and institutions supported the lower levels in vertical and horizontal coordination. In particular, services and investments within poor and vulnerable settlements were lacking. This undermined the capability of municipal staff for local engagement and for diverse groups of residents to become really effective partners with the government in coproducing services required to enhance resilience. More so, it limited opportunities to bring local actions to scale—beyond the city boundaries and toward transitional adaptation and transformation.
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Global disasters increase through underdevelopment. Case studies include Guatemala (1976 earthquake) and Honduras (Hurricane Fifi) where vulnerable societies suffered, and within those societies the poor suffered most. Describes the process of marginalization and its relationship to disaster.-K.Clayton
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Diagnostic par télédétection satellitaire des impacts environnementaux et socio-économiques du Parc National du Diawling sur le Bas Delta du fleuve Sénégal. In : Les Ecosystèmes côtiers de l'Afrique de l'Ouest. Diversité biologique - Ressources - Conservation. Le Bas Delta du Sénégal, comme toute la Mauritanie, a été soumis ces dernières décennies à une sécheresse sévère, dont les graves conséquences environnementales et socio-économiques ont amenés les autorités des trois pays riverains du fleuve à mettre en place des aménagements lourds dans la vallée. Dans ce contexte, après la création d'une Organisation de Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS) en 1972, ont été construits les barrages de Manantali en amont et de Diama dans le Bas Delta pour permettre le développement de l'agriculture irriguée dans la vallée. Ce dernier mis en service en 1986, avait pour objectif d'empêcher la remontée dans le fleuve des eaux salées de la marée. Ces aménagements hydrauliques ont eu de graves conséquences environnementales et socio-économiques sur le Bas Delta du fleuve. La perturbation du fonctionnement hydrologique de cette zone humide pendant près de dix ans a engendré non seulement la dégradation du milieu biophysique, mais également la disparition de la plupart des activités socio-économiques liées. C'est pour remédier à ces conséquences dramatiques, étudiées de manière approfondie, qu'a été crée le Parc National du Diawling (PND) en 1991. Sa vocation était de concilier la protection de l'environnement et le développement socio-économique des collectivités locales. Aujourd'hui, près de quinze ans après la création du PND, il importe de réaliser un diagnostic de la réalité de ses impacts tant sur le plan environnemental, c'est-à-dire sur l'hydrologie, la couverture végétale et la faune, que socio-économique. Cet état des lieux a été réalisé à travers une analyse diachronique d'images satellites multidates et multicapteurs (Spot XS de 1992 et 2001 acquises dans le cadre du programme Isis du CNES, et Landsat MSS de 1973), vérifié sur le terrain et complété par des enquêtes et entretiens auprès des populations et des gestionnaires du Parc. Il en ressort que la mise en place du PND qui a permis une réelle réhabilitation du Bas Delta peut être globalement qualifiée de réussite. En effet, sur le plan environnemental, la remise en eau des plaines inondables a favorisé le retour d'une biodiversité riche, avec une bonne régénération de la végétation tant sur les dunes que dans les bassins d'inondation, ainsi qu'un bon potentiel halieutique marqué par l'indicateur du retour notable d'une riche faune ornithologique, valeur emblématique du PND. De plus, l'intégration des populations locales dans la gestion de la zone humide qui était un des objectifs primordiaux du PND, est un élément très positif. Toutefois les problèmes de salinisation des sols et de prolifération de plantes envahissantes dans la retenue du barrage de Diama subsistent toujours. D'autre part les conditions de vie des populations restent encore difficiles même si une amélioration devient sensible grâce au renforcement des activités traditionnelles de la pêche, de l'élevage, de la cueillette et le développement du maraîchage. Par ailleurs, le PND doit faire face à des difficultés de gestion importantes qui freinent son bon fonctionnement. Les scénarios d'inondation et d'exondation notamment, sont difficiles à maîtriser, en raison des exigences écologiques variables des différentes espèces, de l'impératif de partage des ressources et espaces entre les différents usagers et de la nécessité de se soumettre à la gestion hydrologique de l'OMVS. Diagnostic par télédétection satellitaire des impacts environnementaux et socio-économiques du Parc National du Diawling sur le Bas Delta du fleuve Sénégal.. Available from: https://www.researchgate.net/publication/44392665_Diagnostic_par_tldtection_satellitaire_des_impacts_environnementaux_et_socio-conomiques_du_Parc_National_du_Diawling_sur_le_Bas_Delta_du_fleuve_Sngal [accessed Apr 29, 2015].
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This article analyzes hybridity in third sector organizations (TSOs) in relation to the coproduction of public services. It begins by discussing hybridity in terms of the overlap between the third sector and other social institutions like the state, market, and community, illustrated by the welfare triangle. Then, it briefly introduces three different public administration regimes. It argues that changing from one area of overlap to another may place TSOs in an unfamiliar, or even alien, environment, resulting in increased hybridity and complexity. After it turns to coproduction and notes, it can refer to a variety of phenomena at various levels that contribute to the growing hybridity and complexity for TSOs and their leaders. It concludes that TSOs can orient themselves toward one of two main kinds of hybridity. A number of hypotheses are presented and some preliminary conclusions about the importance of coproduction for the governance of hybrid organizations are reached at the end of the article.
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The purpose of this work is to identify and quantify those stretches in the Buenos Aires province that present different degrees of risk in view of the rise of the mean sea level and to determine its nature. The study focused on the Buenos Aires province coast because its variant geomorphology represents the different morphologies along the whole of the Argentinean coastline. The aim of this article is to study the response of two of the coastal vulnerability equations to the environmental diversity and to determine which one is more suitable to be applied to the rest of the country. On verifying the equations, CV16 was found to be more appropriate for the analysis of coasts with different morphologies. Depending on the physical characteristics of each area, the consequences would include flooding and the loss of low lands in areas such as the Samborombon Bay, Bahia Blanca Estuary, and Anegada Bay, and the eroding of the beaches between Punta Rasa and Bahia Blanca.
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Le terme de gouvernance vise la prise en compte des interactions entre les dyna-miques transnationales, les logiques nationales et les initiatives locales, tout en considérant la porosité croissante des frontières entre les sphères du public et du privé. La polysémie du terme soulève des débats. Si, selon certains, cette notion est apolitique, d’autres montrent comment elle permet de réintroduire le pouvoir et le politique dans l’analyse économique. Par ailleurs, elle pose en des termes nouveaux la problématique des liens entre État et Marché, tout en tenant compte de cet acteur que constitue la Société civile. Enfin, le débat se focalise sur l’intégration de l’espace dans l’analyse afin de mieux comprendre les imbrications entre le local et le global.
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The implementation of climate change response programmes for adaptation and resilience is anchored on western scientific knowledge. However, this has led to a tendency to marginalise indigenous knowledge as it is considered unimportant in this process (Belfer et al., 2017; Lesperance, 2017; Whitfield et al., 2015). Yet, knowledge systems rarely develop in isolation as they normally tend to cross-fertilize and benefit from each other. In this regard, we think that indigenous knowledge is just as important as scientific knowledge and the two must be integrated through multiple evidence base approach for climate change adaptation and mitigation. In this paper, focussing on African traditional society, we combine oral history with the available literature to examine traditional knowledge and awareness of climate change and related environmental risks. Interesting themes emerge from the knowledge holders themselves and our analysis uncovers a wide range of adaptive coping strategies applied with mixed success. From spotting and reading the position and shape of the ‘new moon’ to the interpretative correctness of its symbolism in “applied traditional climatology,” and from rain-making rituals to conservation of wetlands and forests. Generally, findings seem to suggest that traditional African knowledge of environmental change may be as old as the society itself, with local knowledge transmitted from one generation to the next. Based on the perceived vulnerability of indigenous communities, many scholars tend to argue generically for the integration of indigenous knowledge into climate change policies and implementation (Ross, 2009; Maldonado et al., 2016; Etchart, 2017). In this paper however, we attempt to supplement these arguments by providing specific and contextualised evidence of indigenous knowledge linked to climate change adaptation. It is demonstrated that indigenous knowledge is neither singular nor universal, but rather, a voluminous, diverse and highly localised source of wisdom. We conclude that integration of such unique and specific indigenous knowledge systems into other evidence bases of knowledge, could be one of the best ways to the more effective and sustainable implementation of climate change adaptation strategies among target indigenous communities.
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The diversity of actors’ perceptions as the very essence of a pluralist land regulation in rural Sahel The land tenure in the Sahel region of Africa features an imbrication of norms and authorities mixing informal local practices (admitted by populations) and legal regulations reinforcing the State power on most of the land. This pluralism regarding land regulation persists because it continues to make sense for the actors. According to their specific and diversified perceptions, and to what they mobilize and interpret, actors (users and regulating authorities) give sense to a plurality of land regulations. This paper first proposes an analytical framework providing a conceptualisation of the actors’ perceptions diversity and a plurality of land regulations for the access to natural resources. Then it presents the results of a test of this analytical framework with fieldwork in Senegal.
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Le poids des acteurs locaux sur les politiques de developpement reste limite, y compris au sein des demarches dites participatives. L’amelioration de la distribution des pouvoirs entre encadrement technique et societe civile est un enjeu fondamental, pour eviter les blocages, les replis identitaires et les utopies du « village planetaire ». Le geographe devrait integrer la dimension politique des territoires dans sa reflexion, et jouer un role cle dans l’emergence d’un nouveau type de processus democratique, du local vers le global. Nous proposons, sous le nom de planification territoriale ascendante, une dynamique reellement endogene et interscalaire. Installer une dynamique locale implique alors trois hypotheses : le principe d’endogeneite des dynamiques locales, le principe de permanence de la demarche de planification, le caractere normalement ascendant d’une planification continue.
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Smaller settlements are growing faster than megacities — and they need more protection from extreme events, write Joern Birkmann and colleagues.
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We evaluate whether society can adequately be conceptualized as a component of social-ecological systems, given social theory and the current outputs of systems-based research. A mounting critique from the social sciences posits that resilience theory has undertheorized social entities with the concept of social-ecological systems. We trace the way that use of the term has evolved, relating to social science theory. Scientometic and network analysis provide a wide range of empirical data about the origin, growth, and use of this term in academic literature. A content analysis of papers in Ecology and Society demonstrates a marked emphasis in research on institutions, economic incentives, land use, population, social networks, and social learning. These findings are supported by a review of systems science in 18 coastal assessments. This reveals that a systems-based conceptualization tends to limit the kinds of social science research favoring quantitative couplings of social and ecological components and downplaying interpretive traditions of social research. However, the concept of social-ecological systems remains relevant because of the central insights concerning the dynamic coupling between humans and the environment, and its salient critique about the need for multidisciplinary approaches to solve real world problems, drawing on heuristic devices. The findings of this study should lead to more circumspection about whether a systems approach warrants such claims to comprehensiveness. Further methodological advances are required for interdisciplinarity. Yet there is evidence that systems approaches remain highly productive and useful for considering certain social components such as land use and hybrid ecological networks. We clarify advantages and restrictions of utilizing such a concept, and propose a reformulation that supports engagement with wider traditions of research in the social sciences.
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Plaide pour la rationnalité du comportement des primitifs : l'existence de tabous n'est pas une enigme incompréhensible mais la manifesttion du soucis intelligible de protéger la société contre des comportements qui pourraient la mettre en danger.
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Public services management and co-production in multi-level governance settings From a normative stance, co-production has been recommended at all stages of the public service cycle. However, previous empirical studies on co-production have neglected the question of how to make this happen. Moreover, little attention has been paid to how co-production might occur in multi-level governance settings. The aim of this article is to fill these gaps, identifying triggers and organizational and managerial issues that could support the adoption of co-production in multi-level governance settings. The empirical analysis is based on a case study of services for autistic children. The findings highlight that co-production was prompted by inter-organizational arrangements and that trust-building among the actors played a pivotal role in nurturing a coproduction approach. Points for practitioners From an organizational perspective, our case study shows that, in order to foster coproduction in multi-level governance settings, all stages of the public service cycle should be aligned and inspired by the same logic. From a managerial perspective it highlights that the implementation of co-production requires new managerial skills and tools. Public managers are asked to listen to community groups and individuals, to mobilize collective resources and knowledge, and exercise a meta-governance role. Finally, in order to have co-produced services, our findings point to the need to start thinking differently about the roles of civil society and government in satisfying the common good.
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How did the industrialized nations of North America and Europe come to be seen as the appropriate models for post-World War II societies in Asia, Africa, and Latin America? How did the postwar discourse on development actually create the so-called Third World? And what will happen when development ideology collapses? To answer these questions, Arturo Escobar shows how development policies became mechanisms of control that were just as pervasive and effective as their colonial counterparts. The development apparatus generated categories powerful enough to shape the thinking even of its occasional critics while poverty and hunger became widespread. "Development" was not even partially "deconstructed" until the 1980s, when new tools for analyzing the representation of social reality were applied to specific "Third World" cases. Here Escobar deploys these new techniques in a provocative analysis of development discourse and practice in general, concluding with a discussion of alternative visions for a postdevelopment era. Escobar emphasizes the role of economists in development discourse--his case study of Colombia demonstrates that the economization of food resulted in ambitious plans, and more hunger. To depict the production of knowledge and power in other development fields, the author shows how peasants, women, and nature became objects of knowledge and targets of power under the "gaze of experts." In a substantial new introduction, Escobar reviews debates on globalization and postdevelopment since the book's original publication in 1995 and argues that the concept of postdevelopment needs to be redefined to meet today's significantly new conditions. He then calls for the development of a field of "pluriversal studies," which he illustrates with examples from recent Latin American movements. © 1995 by Princeton University Press. 1995 by Princeton University Press.
Article
Après la décolonisation, l'Afrique connaît aujourd'hui les mutations économiques, sociales, culturelles et politiques les plus profondes et les plus significatives de son histoire contemporaine, au point que l'on peut, peut être, lui espérer un avenir plus rapidement prometteur que ne le prédisaient les experts les mieux avisés des trente dernières années. Reste qu'il est essentiel de s'entendre sur la signification et le contenu de cette promesse : faire en sorte que la démocratie s'installe durablement, que l'économique rejoigne le social, et que les dynamiques émergentes s'inscrivent dans un développement soucieux de la réduction de la pauvreté encore massivement présente sur le continent. Un des enjeux les plus significatifs de cette exigence, est de miser sur un développement territorialisé, proche des populations et de leurs besoins. Un développement qui fait de la proximité, la préoccupation première des décideurs et des développeurs, pour penser de nouvelles formes de gouvernance et de participation de la société civile, mais aussi, la promotion d'une économie centrée sur la valorisation des ressources et des savoir-faire locaux. Si la coopération internationale doit jouer à ce jour un rôle, c'est donc assurément sur ce point : celui d'accompagner le mouvement de territorialisation ou de re-territorialisation du développement, dans un contexte de mondialisation qui l'a jusqu'ici, trop souvent marginalisé, voire balayé. C'est à ce prix que les politiques de lutte contre la pauvreté pourront enfin bénéficier des leviers adéquats pour reculer de manière significative. Ainsi, cet ouvrage se veut un essai issu de travaux de recherche et d'expertises menés à l'échelle de plusieurs pays d'Afrique, auprès d'administrations centrales et de collectivités locales, mais aussi d'opérateurs internationaux du développement ou d'ONG locales. Il vise à présenter la manière dont la question territoriale est aujourd'hui prise en compte dans les politiques publiques, mais aussi les programmes de la coopération internationale. Il cherche ensuite à montrer que la préoccupation territoriale, s'il semble qu'elle soit progressivement au rendez-vous, ne l'est cependant pas à la hauteur des besoins et des enjeux : en témoigne la faiblesse des moyens accordés à cet objectif et l'inadéquation fréquente des modes d'approche des professionnels du développement à la démarche.
Article
Offering exemplars from around the world, including China, Mexico, Nicaragua, and California, this paper argues that disasters must be understood and analyzed more deeply and more often as explicitly political events. The paper also argues that because politics is the “authoritative allocation of values, “ the politics-disaster nexus revolves around the allocation of several important values: life safety in the pre-event period, survival in the emergency phase, and “life chances” in the recovery and reconstruction periods. The paper concludes by suggesting that the literatures on agenda control and causal stories/blame management are particularly useful points of departure for analyzing disasters as intrinsically political events-
Article
Natural disasters occur in a political space. Although events beyond our control may trigger a disaster, the level of government preparedness and response greatly determines the extent of suffering incurred by the affected population. The authors use a political-economy model of disaster prevention, supported by case studies and preliminary empirics, to explain why some governments prepare well for disasters and others do not. The authors show how the presence of international aid distorts this choice and increases the chance that governments will underinvest. Policy suggestions that may alleviate this problem are discussed.
Article
Discusses adaptation, hazards, and the value of the Marxist approach: nature is not separate from society. Illustrates these ideas with a case study of drought in northern Nigeria where the society is no longer able to respond by adaptation. Colonization has increased the hazard of an unchanged natural environment. Also town dwellers can continue to eat while rural people starve.-K.Clayton
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Autonomy and local democracy in Africa: an illustration using the case of Senegal This contribution analyzes from a retrospective and synchronous perspective the often conflicting power relations between the French colonial, the Senegalese post-colonial central states and the decentralized collectivities. Reflecting on the effective autonomy of the local collectivities in the management and running of the competences which are transferred to them through the decentralization laws, the article shows how, on the basis of real cases, the intervention of the central power in local affairs not only questions democracy but also and above all diverts the regionalization policies from their initial objectives. Points for practitioners This article is a reference tool for understanding the history and evolution of decentralization in Senegal. By examining several questions, it supplies evidence on the functioning of decentralized communities, local governance, land management and the system of financial adjustment. It proposes means of decision-making and useful actions for those who are interested in the feasibility of democracy and local development in Senegal.
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La responsabilite du tout-automobile est pointee du doigt en ce qui concerne les maladies respiratoires, la sedentarite, etc. Par ailleurs, les accidents de pietons et cyclistes sont en augmentation a Montreal. Face a ce constat doublement alarmant, il semble indispensable de repenser l'organisation de la ville pour favoriser le transport collectif, ainsi que les modes doux, non polluants et physiquement actifs. Il est pour cela necessaire de mieux connaitre la mobilite pietonne. Or, on se limite souvent a des analyses de frequentation, a des enquetes origine-destination. Peu d'enquetes s'appuient sur l'experience pietonne pour en deduire la perception que les pietons ont de la marche, leurs comportements, les strategies qu'ils ont developpees. La recherche presentee dans cet article utilise l'experience de la marche, d'une part pour mettre en evidence les caracteristiques de l'espace susceptibles de favoriser le deplacement a pied, d'autre part pour identifier ce que le pieton reutilise de son experience, en particulier en termes de securite percue, pour choisir son parcours.