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Équipements sportifs innovants et développement d’une culture technique. L’exemple de la navigation sur des voiliers « volants »
Abstract
Les innovations technologiques participent aux évolutions de la culture technique des disciplines sportives. Le domaine de la voile sportive offre actuellement une opportunité pour étudier le développement d’une culture technique liée à la diffusion d’une innovation matérielle : les « foils », permettant aux voiliers de voler au-dessus de l’eau. La présente étude visait à : (a) appréhender la nature et la structure des connaissances de pratiquants et praticiens pionniers de la navigation volante, en relation avec la question de la gestion et du contrôle de la stabilité de vol, et (b) à appréhender le développement d’une culture technique propre à la navigation volante. Nous avons réalisé des entretiens de partage d’expérience avec douze participants reconnus pour leur implication dans la pratique ou l’encadrement de la voile volante. L’analyse a consisté en l’identification d’expériences types associées à la reconnaissance et au contrôle de la stabilité de vol, ainsi qu’à la catégorisation et la mise en réseau d’éléments explicatifs d’états de stabilité du vol, du point de vue des connaissances des participants. Ces deux versants de l’analyse ont permis d’appréhender l’émergence d’une culture partagée au sein du groupe de participants. Nos résultats permettent de suggérer un développement de la culture technique de la voile volante comme intégrant une forte dimension émotionnelle, et mettant en avant l’incorporation de l’équipage à un bateau présentant les caractéristiques d’un système autonome.
... En poursuivant nos investigations, nous avons remarqué que s'il existait des travaux pour inciter au partenariat, peu d'analyses se centraient sur des situations engageant des acteurs de statuts aussi divers que ceux que nous rencontrions habituellement. En poursuivant nos lectures, nous avons trouvé des recherches permettant d'accéder à l'activité de collectifs mais la plupart du temps les publications se focalisaient sur des relations duelles ou coopératives, enseignants/élèves Vors et Gal-Petitfaux, 2009) sein d'une équipe sportive (Bourbousson et al., 2008;De Keukelaere et al., 2014) ou d'un équipage (Saury et al., 2010a;Terrien et al., 2020). Nous avons d'ailleurs constaté que certains auteurs soulignaient la nécessité d'investir ce domaine et de le considérer comme un objet de connaissance et de développement technologique à prendre en compte au regard de l'évolution, entre autres, des métiers de l'enseignement (Dhume, 2010;Mérini et Ponté, 2009;Moussay et Aknouche, 2018). ...
... Une partie vise aussi à analyser les savoirs d'acteurs engagés dans des logiques partenariales. L'analyse de l'activité individuelle et/ou collective permet d'investiguer des processus coopératifs (De Keukelaere et al., 2014;Evin et al., 2015;Terrien et al., 2020). Elle permet aussi d'investiguer d'autres processus. ...
... Elle permet aussi d'investiguer d'autres processus. C'est le cas notamment dans l'article de Vors et Gal-Petitfaux (2011) (Jourand et al., 2016;Le Paven et al., 2019;Saury et al., 2010;Sgaier et al., 2017;Terrien et al., 2020;Vors et Gal-Petitfaux, 2011). ...
Notre thèse porte sur l’activité d’équipages de voiliers volants cherchant à stabiliser le vol de ces voiliers. Cette activité collective
présuppose des ajustements permanents de la part de coéquipiers, qui partagent un support matériel sensible à la fois à leur activité et à son environnement naturel. Nous avons conduit trois études complémentaires en nous inscrivant dans le programme de recherche du Cours d’action (Theureau, 2006). Ces études sont articulées autour
des notions de contrôle et de maintien de la stabilité de vol. Dans la première étude nous avons interrogé l’émergence d’une culture technique propre à un panel d’acteurs de la voile volante, relative à ces
notions. Dans la deuxième étude nous avons étudié les différentes formes d’interaction entre l’équipage, le bateau et l’environnement au cours d’une session d’entraînement en catamaran volant. Dans la
troisième étude, nous avons décrit et analysé des situations de navigation au cours desquelles l’activité collective s’organisait selon différentes stratégies de modulation des possibilités d’action de
l’équipage et des possibilités de mouvement du bateau. Les résultats de ces études révèlent le rôle “actif” du bateau dans la coordination de l’équipage en tant que partenaire de celui-ci. Notre thèse
contribue en ce sens à porter un nouveau regard sur les relations entre les sportifs et les équipements sportifs partagés, notamment lorsque ces derniers disposent d’une autonomie relative de mouvement.
Le canoë-kayak freestyle a pour but la réalisation de figures dans les vagues des rivières. La comparaison des techniques utilisées en 1991, lors des premiers championnats du monde, avec celles réalisées aujourd’hui, témoigne d’une évolution flagrante. Le but de cette étude est de déterminer les mécanismes qui ont conduit à une évolution rapide des figures. Notre étude qui mobilise l’histoire des techniques au prisme de la technologie culturelle s’appuie sur l’analyse d’un corpus constitué de la revue « Canoë Kayak Magazine », de vidéos et d’une enquête par entretien. Nos résultats montrent que les figures réalisées par les pagayeurs sont de plus en plus aériennes, rapides, fluides et enchaînées. L’évolution des techniques de freestyle confirme donc de manière plus générale les transformations des logiques motrices théorisées par Vigarello (1988). Ces transformations procèdent de plusieurs phénomènes en interaction. Un matériel mieux adapté à la pratique, et notamment des bateaux plus courts dont les formes ont évolué, a permis de faciliter l’exécution des figures.
L’esprit fun et l’implication des fabricants sur ce marché ont favorisé les innovations des pratiquants sur les plans techniques et matériels. Enfin, le règlement a créé une rupture afin de conduire les compétiteurs à diversifier leurs techniques. Toutefois, ce développement a été en partie freiné par les pratiquants des disciplines traditionnelles. The aim of freestyle canoeing is the realization of moves in rivers' waves. When we compare techniques used in 1991, during the first World's championships, with those performed today, we can note a difference. The purpose of this study is to determine, from the cultural technology viewpoint, the mechanisms which have led to a fast evolution of the moves. Our methodology is based on the analysis of "Canoë Kayak Magazine", videotapes, and on an interview. Our results show that the concept of motor logics, stated by Vigarello (1988), perfectly applies to freestyle moves. The moves performed by the paddlers are increasingly aerial, quick, fluid and connected. This transformation is due to various phenomena in interrelationships. A material better fitted to the practice, and particularly shorter boats whose shape has evolved, made possible the fact to ease the execution of the moves. The fun aspect, but also the implication of brands on this growth market, promoted the paddlers' spirit of creation as well technically as materially. Finally, the rulebook, after having followed the technical changes, radically changed to allow to the candidates to diversify their techniques. However, this expansion was partly slowed down by the practise of traditional disciplines.
Material Engagement Theory (MET), which forms the focus of this special issue, is a relatively new development within cognitive archaeology and anthropology, but one that has important implications for many adjacent fields of research in phenomenology and the cognitive sciences. In How Things Shape the Mind (2013) I offered a detail exposition of the major working hypotheses and the vision of mind that it embodies. Here, introducing this special issue, more than just presenting a broad overview of MET, I seek to enrich and extend that vision and discuss its application to the study of mind and matter. I begin by laying out the philosophical roots, theoretical context and intellectual kinship of MET. Then I offer a basic outline of this theoretical framework focusing on the notions of thinging and metaplasticity. In the last part I am using the example of pottery making to illustrate how MET can be used to inform empirical research and how it might complement new research in phenomenology and embodied cognitive science.
This article is to review, for the benefit of university teachers, the most important arguments concerning the theory of sailing, especially regarding its high-speed aspect. The matter presented should be appropriate for students with basic knowledge of physics, such as advanced undergraduate or graduate. It is intended, furthermore, to put recent developments in the art of sailing in the proper historic perspective. We first regard the general geometric and dynamic conditions for steady sailing on a given course and then take a closer look at the high-speed case and its counter-intuitive aspects. A short overview is given on how the aero-hydrodynamic lift force arises, disposing of some wrong but entrenched ideas. The multi-faceted, composite nature of the drag force is expounded, with the special case of wave drag as a phenomenon at the boundary between different media. It is discussed how these various factors have to contribute in order to attain maximum speed. Modern solutions to this optimisation problem are considered, as well as their repercussions on the sport of sailing now and in the future.
The development of foils for racing boats has changed the strategy of sailing. Recently, the America's cup held in San Francisco, has been the theatre of a tragicomic history due to the foils. During the last round, the New-Zealand boat was winning by 8 to 1 against the defender USA. The winner is the first with 9 victories. USA team understood suddenly (may be) how to use the control of the pitching of the main foils by adjusting the rake in order to stabilize the ship. And USA won by 9 victories against 8 to the challenger NZ. Our goal in this paper is to point out few aspects which could be taken into account in order to improve this mysterious control law which is known as the key of the victory of the USA team. There are certainly many reasons and in particular the cleverness of the sailors and of all the engineering team behind this project. But it appears interesting to have a mathematical discussion, even if it is a partial one, on the mechanical behaviour of these extraordinary sailing boats. The numerical examples given here are not the true ones. They have just been invented in order to explain the theoretical developments concerning three points: the possibility of tacking on the foils for sailing upwind, the nature of foiling instabilities, if there are, when the boat is flying and the control laws.
Originalité du rapport à la remémoration Pierre Vermersch L'entretien d'explicitation est basé sur la description d'un vécu passé. Il est donc pour une part essentielle fondé sur la possibilité de la remémoration 32 de ce passé. A ce titre il semblerait logique qu'il soit adossé à ce qui peut paraître le plus sérieux et donc le plus recommandable : les résultats de plusieurs milliers de recherches sur la mémoire par la psychologie expérimentale depuis plus d'un siècle. Or non seulement cela n'a jamais été le cas, mais il semble bien que cela va continuer. Peut-être même, que ce pourrait être l'inverse, c'est-à-dire que la pratique de l'entretien d'explicitation pourrait apporter de nouvelles connaissances sur la remémoration, comme l'ont démontré les deux publications récentes de réplications d'expériences (Moguillansky, O'Regan et al. 2013, Petitmengin, Remillieux et al. 2013). Les expériences de départ montraient que les sujets pouvaient facilement être trompés sur la mémoire de leurs propres jugements. Et, il a suffit de guider les sujets dans la description de leur propre vécu passé en utilisant l'entretien d'explicitation pour qu'ils ne puissent plus être abusés par les manipulations de l'expérimentateur (Nisbett and Wilson 1977). Comment justifier cette posture de désintérêt pour la psychologie expérimentale ? Quels sont les choix qui m'ont guidé et qui guident toujours ma position ? Après plusieurs semaines, de reprise de lectures sur la mémoire, pour me remettre à jour, actualiser mes connaissances, retrouver le contenu de mes livres (que j'avais acheté il y a longtemps), ou en acheter de nouveaux (le plus souvent pour compléter ma collection de classiques incontournables), télécharger de nombreux articles, maintenant facilement accessibles sur internet. Après avoir été débordé par tous ces matériaux, par le sentiment qu'il était difficile de maîtriser le sujet, et encore plus de le surplomber. Je découvre que, finalement, l'enjeu principal est de clarifier ma propre posture. Non pas me justifier par rapport à mon absence de référence à " la science " de la mémoire, mais m'expliquer à moi-même l'originalité de ma posture. Je prend progressivement conscience que cet article ne sera que la première ébauche d'un texte plus vaste. Au point de départ de ma démarche de création de l'entretien d'explicitation, je me suis lancé dans son invention par besoin de clarification des processus intellectuels mis en oeuvre par les sujets quand les observables étaient insuffisants pour faire des inférences sur ces processus invisibles. Était-il possible de s'en informer en demandant au sujet ce qu'il avait vécu ? Était-il possible, contre toutes les sévères interdictions ambiantes (années 70 radicalement 'instrospectophobes'), de re-mobiliser l'introspection ? Je l'ai fait. Ce qui m'a ensuite motivé, c'est la découverte que les sujets pouvaient donner une foule de détail sur leurs actions mentales, sur leurs prises d'information, sur leur dialogue interne, sur tout ce à quoi ils étaient attentifs de moments en moments. Mais de plus, ils le faisaient de façon beaucoup plus abondante que ce qu'ils auraient dû être capable de faire selon les données de la psychologie expérimentale de la mémoire telle qu'on me l'avait enseignée à l'université ! J'étais littéralement en contradiction avec ma formation de psychologie expérimentale !! Ce que j'obtenais était un scandale, une impossibilité, par rapport aux limites bien connues (!) de la mémoire. Dans la mesure où je questionnais toujours sur une tâche finalisée et bien délimitée, les questions de validation stricte n'étaient pas cruciales —voir cependant (Ancillotti and Morel 1994, Vermersch 1996) et (Vermersch 1996)parce qu'il était la plupart du temps facile de confronter ce que le sujet disait avec les contraintes de réalisation de la tâche et avec ses résultats. Je me donnais donc le champ libre pour affiner ma pratique : comment faire pour aider réellement le sujet à décrire son vécu d'action relativement à un moment singulier ? Mais tout autant, je découvrais ce qu'il fallait éviter de faire à tout prix pour ne pas empêcher le sujet de se remémorer son vécu, pour ne pas gêner son mouvement d'évocation.
Thi s paper highlights the past, present, and future of the quest for speed at sea. It outlines the development of technologies and concepts to increase the speed of naval vehicles. Although commercial appli-cations of high-speed marine craft flourish, the focus here is on high speed in naval missions. A historical context details significant attempts to increase ship speed, highlighting Carderock Division's many contributions. The primary focus is after World War II, when the U.S. Navy began to seriously con-sider the value of proposed concepts for planing craft, multihulls, hydrofoils, hovercraft, and hybrids. A discussion of current high-speed ship technologies follows, with an overview of limits and advantages, plus a review of operational experience. Costs of development, acquisition, and operations are weighed, fol-lowed by a summary of high-speed naval vehicles' potential.
The procedures and the nature of “technologies” are suggested to be broadly similar to those which characterize “science”. In particular, there appear to be “technological paradigms” (or research programmes) performing a similar role to “scientific paradigms” (or research programmes). The model tries to account for both continuous changes and discontinuities in technological innovation. Continuous changes are often related to progress along a technological trajectory defined by a technological paradigm, while discontinuities are associated with the emergence of a new paradigm. One-directional explanations of the innovative process, and in particular those assuming “the market” as the prime mover, are inadequate to explain the emergence of new technological paradigms. The origin of the latter stems from the interplay between scientific advances, economic factors, institutional variables, and unsolved difficulties on established technological paths. The model tries to establish a sufficiently general framework which accounts for all these factors and to define the process of selection of new technological paradigms among a greater set of notionally possible ones.The history of a technology is contextual to the history of the industrial structures associated with that technology. The emergence of a new paradigm is often related to new “schumpeterian” companies, while its establishment often shows also a process of oligopolistic stabilization.
255 p., fig., ref. bib. : 7 p.3/4 La biologie et les sciences de la cognition sont encore largement tributaires de la métaphore de l'ordinateur et du paradigme de la commande. Ce livre explore une autre voie, complémentaire de la précédente: celle de l'autonomie. L'être vivant constitue son propre cadre d'existence et de sens, il est pour soi: ce que certains philosophes ont de tout temps affirmé est aujourd'hui entré dans les laboratoires. Quels sont les mécanismes de l'autonomie du vivant, aux niveaux de la cellule, de l'organisme, des écosystèmes? En quoi le paradigme de l'autonomie renouvelle-t-il notre façon de concevoir les activités cognitives des êtres vivants? On trouvera ici des réponses claires et précises, illustrées par l'étude du système nerveux et du système immunitaire. Ce livre rend accessible à un vaste public les recherches menées par l'auteur. L'originalité de ses idées et leurs implications dans les champs des sciences cognitives, d'épistémologie et des sciences humaines sont reconnues depuis longtemps par une communauté de chercheurs à l'échelle-internationale.
Wind-surfingBody and techniques are linked by complex dialectics : Man creates its surrounding world; nature and culture, in turn, constrain knowledge and know-how as well as social representations. The study of wind-surfing inscribes human corporal techniques as products of culture for which muscular movement and aesthetics are in constant interaction
Fast Handling Technique
- F Bethwaite
Bethwaite, F. (2012). Fast Handling Technique. London : Adlard Coles Nautical.
Voile légère techniques et sensations
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Chéret, B. (2006). Voile légère techniques et sensations. Paris : FFV. (Coll. Voile Gallimard)
On a marché sur la mer. Voiles et Voiliers
- C Février
- F Monsonnec
Février, C., & Monsonnec, F. (2011). On a marché sur la mer. Voiles et Voiliers, 484, 19-21.
Travaux de fin d'année du
- E Flageul
Flageul, E. (2018). Travaux de fin d'année du Foiling Workshop! https://foilenvsn.wordpress.com/
2018/11/09/travaux-de-fin-dannee-du-foiling-workshop/
Voile : Nouvelles techniques pour gagner
- P Gouard
Gouard, P. (1988). Voile : Nouvelles techniques pour gagner. Paris : Chiron.
La révolution du foil : De la plage au large, comment le foil change la pratique de la mer
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Havard, G., Seray, T., & Verneuil, T. (2018). La révolution du foil : De la plage au large, comment le foil
change la pratique de la mer. Présenté à Foil Racing Conférence, Vannes, France.
Culture matérielle incorporée et processus d'identification. Navigateurs de compétition et croisiéristes « bord à bord
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Julien, M-P., & Rosselin, C. (2005). Culture matérielle incorporée et processus d'identification.
Technique Planche : Quelle démarche pour déterminer la « référence » technique à atteindre ? Les cahiers de l
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Saury, J. (1990). Technique Planche : Quelle démarche pour déterminer la « référence » technique
à atteindre ? Les cahiers de l'E.N.V., 7, 21-30.
Le cours d'action : l'enaction & l'expérience
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Theureau, J. (2015). Le cours d'action : l'enaction & l'expérience. Toulouse : Octarès.
Construire la culture matérielle : L'homme qui pensait avec ses doigts. Paris : PUF. Équipements sportifs innovants et développement d'une culture technique
- J.-P Warnier
Warnier, J.-P. (1999). Construire la culture matérielle : L'homme qui pensait avec ses doigts. Paris : PUF.
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