Résumé
Cet article défend la « loi de position », selon laquelle les voyelles françaises en syllabe fermée tendent à s’ouvrir, et les voyelles en syllabe ouverte, à se fermer, contre les arguments de Y.-C. Morin, pour qui la qualité des voyelles françaises se rapporte surtout à leur longueur en français moyen. Il est admis que si elle rend mieux compte du vocalisme de certains parlers français
... [Show full abstract] que la thèse de Morin, la soi-disante « loi » admet beaucoup d’exceptions en français académique. On peut pourtant dire la même chose de l’hypothèse Morin, et la « loi » se situe d’ailleurs sur un plan différent, puisqu’elle se rapporte au devenir de la langue, plutôt qu’à son état contemporain.