Environnement urbain et santé dans la commune de Ziguinchor (Sénégal) : l'exemple des quartiers informels de Néma 2 et Coboda

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Revue de géographie du laboratoire
Dynamiques des territoires et dével
Président d’honneur :
Pr Mamadou Moustapha SALL, UCAD, Ancien Président du CTS de LSH et Secrétaire général du CAMES
Rédacteur en chef
M. Cheikh Samba WADE :
Professeur Titulaire de géographie, Université Gaston Berger de Saint
Courriel : wachsamba@gmail.com Tél
+221
Secrétaire de rédaction
: Dr. Aliou NDAO
Courriel : ndao.aliou@ugb.edu.sn Tel :
77
Membres fondateurs
: M. André D'ALMEIDA,
Aldiouma SY, M. Mouhamadou Mawloud DIAKHATÉ, M. Abdou DIA, M. Cheikh Samba WADE, M. Ndiacé DIOP, M.
Henri Mathieu LÔ, M. Papa Demba FALL
1. Comité
scientifique et de lecture
1.1. Pour l’Afrique
-
Pr. Oumar Diop, Aménagiste, UGB, (Sénégal)
-
Pr. Ndiawar SARR, Ancien Recteur de l’UGB, (Sénégal)
-
Pr. Mouhamadou Mawloud DIAKHATE, Aménagement et environnement, UGB (Sénégal)
-
Pr. Mamadou Moustapha SALL, Géomorphologue, UCAD, (Sénégal)
- Pr. Mama
dou DIOUF (Historien), CODESRIA, Dakar, (Sénégal)
-
Pr. Lat Soucabé MBOW, Géographie urbaine, UCAD, (Sénégal)
-
Pr. Gora MBODJI, Sociologue, (UGB), (Sénégal)
-
Pr. El Hadji Salif DIOP, Géomorphologue, UCAD, (Sénégal)
-
Pr. Cheikh Samba WADE, Géographie urb
-
Pr. Boubou Aldiouma SY, Géomorphologie, UGB (Sénégal)
-
Pr. Amadou Tahirou DIAW, Géomorphologie, LERG EPT/UCAD (Sénégal)
-
Pr. Alioune KANE, géographe, hydrologie,, UCAD (Sénégal)
-
Pr Wilfried WISSIN, Géographe, Université Abomey
-
Pr Papa Goumba LO, Université Cheikh Anta DIOP (Sénégal)
-
Pr Moussa GIBIGAYE Géographe, Université Abomey
-
Pr Ibrahima Bouzou MOUSSA, Géomorphologue, UAM, (Niger)
- Pr Famagan-
Oulé KONATÉ, Démographe, environnementaliste, Uni
-
Pr Edinam KOLA, Géographie Aménagement, Université de Lomé, (Togo)
-
Pr Constant HOUNDÉNOU, Agroclimatologie, Univ. Abomey
-
Dr. Sidy Mohamed SECK, Maitre de Conférences, UGB Saint
- Dr. Patrick D'AQUI
NO, Géographe, CIRAD/SAR/ISRA, Saint Louis, (Sénégal
-
Dr. Papa SAKHO, Maitre de Conférences, (Géographie), UCAD, (Sénégal)
- Dr Tidiane SANE,
Maître de Conférences,
Revue de géographie du laboratoire Leïdi ISSN 0851
Université Gaston Berger. BP 234 Saint
Revue de géographie du laboratoire
Leïdi_ISSN 0851-2515_N°
22_Décembre 2019
Dynamiques des territoires et dével
oppement
Pr Mamadou Moustapha SALL, UCAD, Ancien Président du CTS de LSH et Secrétaire général du CAMES
Professeur Titulaire de géographie, Université Gaston Berger de Saint
-
Louis
+221
78 182 32 22
: Dr. Aliou NDAO
77
759 96 36
: M. André D'ALMEIDA,
M. Serigne Modou FAL, M. Oumar DIOP, M. Cheikh SARR, M. Boubou
Aldiouma SY, M. Mouhamadou Mawloud DIAKHATÉ, M. Abdou DIA, M. Cheikh Samba WADE, M. Ndiacé DIOP, M.
Henri Mathieu LÔ, M. Papa Demba FALL
scientifique et de lecture
Pr. Oumar Diop, Aménagiste, UGB, (Sénégal)
Pr. Ndiawar SARR, Ancien Recteur de l’UGB, (Sénégal)
Pr. Mouhamadou Mawloud DIAKHATE, Aménagement et environnement, UGB (Sénégal)
Pr. Mamadou Moustapha SALL, Géomorphologue, UCAD, (Sénégal)
dou DIOUF (Historien), CODESRIA, Dakar, (Sénégal)
Pr. Lat Soucabé MBOW, Géographie urbaine, UCAD, (Sénégal)
Pr. Gora MBODJI, Sociologue, (UGB), (Sénégal)
Pr. El Hadji Salif DIOP, Géomorphologue, UCAD, (Sénégal)
Pr. Cheikh Samba WADE, Géographie urb
aine, UGB,(Sénégal)
Pr. Boubou Aldiouma SY, Géomorphologie, UGB (Sénégal)
Pr. Amadou Tahirou DIAW, Géomorphologie, LERG EPT/UCAD (Sénégal)
Pr. Alioune KANE, géographe, hydrologie,, UCAD (Sénégal)
Pr Wilfried WISSIN, Géographe, Université Abomey
-Calavi (Bénin)
Pr Papa Goumba LO, Université Cheikh Anta DIOP (Sénégal)
Pr Moussa GIBIGAYE Géographe, Université Abomey
-Calavi (Bénin)
Pr Ibrahima Bouzou MOUSSA, Géomorphologue, UAM, (Niger)
Oulé KONATÉ, Démographe, environnementaliste, Uni
v. de Bamako (Mali)
Pr Edinam KOLA, Géographie Aménagement, Université de Lomé, (Togo)
Pr Constant HOUNDÉNOU, Agroclimatologie, Univ. Abomey
-Calavi, (Bénin)
Dr. Sidy Mohamed SECK, Maitre de Conférences, UGB Saint
-Louis, (Sénégal)
NO, Géographe, CIRAD/SAR/ISRA, Saint Louis, (Sénégal
-France)
Dr. Papa SAKHO, Maitre de Conférences, (Géographie), UCAD, (Sénégal)
Maître de Conférences,
(Géographe),
Université Assane SECK, Ziguinchor, (Sénégal)
Revue de géographie du laboratoire Leïdi ISSN 0851
-
2515
« Dynamiques des territoires et développement »
Université Gaston Berger. BP 234 Saint
-Louis du Sénégal
Courriel : revuedegeographieugb@gmail.com
22_Décembre 2019
2
Pr Mamadou Moustapha SALL, UCAD, Ancien Président du CTS de LSH et Secrétaire général du CAMES
Louis
M. Serigne Modou FAL, M. Oumar DIOP, M. Cheikh SARR, M. Boubou
Aldiouma SY, M. Mouhamadou Mawloud DIAKHATÉ, M. Abdou DIA, M. Cheikh Samba WADE, M. Ndiacé DIOP, M.
Université Assane SECK, Ziguinchor, (Sénégal)
2515

Revue de géographie du laboratoire
Dynamiques des territoires et dével
- Dr Oumar SY (Géograph
e), Maître de Conférences, Université Assane SECK, Ziguinchor, (Sénégal)
-
Dr ALLA Della André (Géographe), Maître de Conférences. Institut de Géographie Tropicale (IGT) Université Félix
Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
- Dr Ibrahima MBAYE,
Maître de Confé
1.2. Pour la France
-
Pr. Thierry JOLIVEAU, géographe, SIG, Saint
-
Pr. Michel LESOURD, géographe, Université de Rouen
-
Pr. Marcel LEROUX climatologue, Laboratoire de Géographie
URM 5600, Université Jean Moulin (UJM) de Lyon
-
Pr. Jean Louis COLL géographe aménagiste, UTLM Toulouse.
-
Pr. Jean L. PIERMAY géographe urbaniste, Université Louis Pasteur (ULP), strasbourg.
- Pr. Jea
n Christian TULET géographe ruraliste, UTLM Toulouse.
-
Pr. Honoraire Jacques BETHEMONT hydrologue, Univ J. MONNET (UJM), Saint
-
Pr. Honoraire Claude BATAILLON spécialiste des questions du Tiers
- Pr. Christine JA
CQUEMINET milieux arides/télédétection, UJM Saint
-
Pr. Charlery de la MASSELlERE géographe aménagiste, UTLM/Institut Français de Recherche en Afrique, Naïrobi
-
Pr. Amick OSMONT géographe urbaniste, Laboratoire Théorie de Mutations urbaines CNRS,
- Pr. Alphonse YAPI-
DIAHOU, géographe (Université de Paris 8) Vincennes
-
Pr Géraud MAGRIN géographe HDR Paris Panthéon Sorbonne, France
-
Dr. Bernard LACAZE ingénieur CNRS SIG / télédétection, UJM Saint Etienne
- M
. Bernard DUPUIS ingénieur CNRS SIG / infographe, UJM Saint
2. Note et recommandations aux auteurs
La Revue de Géographie du Laboratoire Leïdi
Elle est éditée par l’Unité de
Formation et de Recherche (UFR) de Lettres et Sciences Humaines (LSH) de l’Université
Gaston Berger (UGB) de Saint-
Louis. La RGLL est un espace de diffusion de travaux originaux de géographie qui relèvent
du domaine des « Sciences de l’homme et de la soci
auparavant et non soumis pour publication dans une autre revue. Les normes qui suivent sont conformes à celles adoptées par
le
Comité Technique Spécialisé (CTS) de Lettres et scien
consultations des CCI, tenue à Bamako du 11 au 20 juillet 2016). Les contributeurs doivent s’y conformer.
2.1. Les manuscrits
Un projet de texte soumis à évaluation, doit comporter un titre (Times
signature (Prénom(s) et NOM (s) de l’auteur ou des auteurs, l’institution d’attache), l’adresse électronique de (des) auteur(
le résumé en français (250 mots), les mots
que les mots-
clés). Le résumé synthétise la problématique, la méthodologie et les principaux résultats.
Le manuscrit doit respecter la structuration habituelle du texte scientifique : Introduction (Problématiq
compris) ; Approche (Méthodologie) ; Résultats ; Analyse des Résultats ; Discussion ; Conclusion ; Références
bibliographiques (s’il s’agit d’une recherche expérimentale ou empirique).
Les notes infrapaginales, numérotées en chiffres arabes,
maximum le nombre de notes infrapaginales. Ecrire les noms scientifiques et les mots empruntés à d’autres langues que celle
de l’article en italique (
Adansonia digitata
Le volume du projet d’artic
le (texte à rédiger dans le logiciel word,
30 000 à 40 000 caractères (espaces compris).
Les titres des sections du texte doivent être numérotés de la façon suivante :
Revue de géographie du laboratoire
Leïdi_ISSN 0851-2515_N°
22_Décembre 2019
Dynamiques des territoires et dével
oppement
e), Maître de Conférences, Université Assane SECK, Ziguinchor, (Sénégal)
Dr ALLA Della André (Géographe), Maître de Conférences. Institut de Géographie Tropicale (IGT) Université Félix
Maître de Confé
rences, (Géographe),
Université Assane SECK, Ziguinchor, (Sénégal)
Pr. Thierry JOLIVEAU, géographe, SIG, Saint
-Etienne
Pr. Michel LESOURD, géographe, Université de Rouen
Pr. Marcel LEROUX climatologue, Laboratoire de Géographie Physique/climatologie et changements climatiques CNRS
URM 5600, Université Jean Moulin (UJM) de Lyon
Pr. Jean Louis COLL géographe aménagiste, UTLM Toulouse.
Pr. Jean L. PIERMAY géographe urbaniste, Université Louis Pasteur (ULP), strasbourg.
n Christian TULET géographe ruraliste, UTLM Toulouse.
Pr. Honoraire Jacques BETHEMONT hydrologue, Univ J. MONNET (UJM), Saint
-Etienne
Pr. Honoraire Claude BATAILLON spécialiste des questions du Tiers
-
Monde, Toulouse le Mirail (UTLM).
CQUEMINET milieux arides/télédétection, UJM Saint
-Etienne.
Pr. Charlery de la MASSELlERE géographe aménagiste, UTLM/Institut Français de Recherche en Afrique, Naïrobi
Pr. Amick OSMONT géographe urbaniste, Laboratoire Théorie de Mutations urbaines CNRS,
Université de Paris VIII.
DIAHOU, géographe (Université de Paris 8) Vincennes
-Saint-Denis
Pr Géraud MAGRIN géographe HDR Paris Panthéon Sorbonne, France
Dr. Bernard LACAZE ingénieur CNRS SIG / télédétection, UJM Saint Etienne
. Bernard DUPUIS ingénieur CNRS SIG / infographe, UJM Saint
-Etienne.
2. Note et recommandations aux auteurs
La Revue de Géographie du Laboratoire Leïdi
« Dynamiques des territoires et développement »
(DTD) est fondée en 2000.
Formation et de Recherche (UFR) de Lettres et Sciences Humaines (LSH) de l’Université
Louis. La RGLL est un espace de diffusion de travaux originaux de géographie qui relèvent
du domaine des « Sciences de l’homme et de la société ». Elle publie des articles originaux, rédigés en français, non publiés
auparavant et non soumis pour publication dans une autre revue. Les normes qui suivent sont conformes à celles adoptées par
Comité Technique Spécialisé (CTS) de Lettres et sciences humaines/CAMES (cf. dispositions de la 38
consultations des CCI, tenue à Bamako du 11 au 20 juillet 2016). Les contributeurs doivent s’y conformer.
Un projet de texte soumis à évaluation, doit comporter un titre (Times
New Romans, taille 12, Lettres capitales, Gras), la
signature (Prénom(s) et NOM (s) de l’auteur ou des auteurs, l’institution d’attache), l’adresse électronique de (des) auteur(
le résumé en français (250 mots), les mots
-clés (cinq), le résumé en angla
is (du même volume), les keywords (même nombre
clés). Le résumé synthétise la problématique, la méthodologie et les principaux résultats.
Le manuscrit doit respecter la structuration habituelle du texte scientifique : Introduction (Problématiq
compris) ; Approche (Méthodologie) ; Résultats ; Analyse des Résultats ; Discussion ; Conclusion ; Références
bibliographiques (s’il s’agit d’une recherche expérimentale ou empirique).
Les notes infrapaginales, numérotées en chiffres arabes,
sont rédigées en taille 10 (Times New Roman). Réduire au
maximum le nombre de notes infrapaginales. Ecrire les noms scientifiques et les mots empruntés à d’autres langues que celle
Adansonia digitata
).
le (texte à rédiger dans le logiciel word,
Times New Romans
, taille 12, interligne 1.5) doit être de
30 000 à 40 000 caractères (espaces compris).
Les titres des sections du texte doivent être numérotés de la façon suivante :
22_Décembre 2019
3
e), Maître de Conférences, Université Assane SECK, Ziguinchor, (Sénégal)
Dr ALLA Della André (Géographe), Maître de Conférences. Institut de Géographie Tropicale (IGT) Université Félix
Université Assane SECK, Ziguinchor, (Sénégal)
Physique/climatologie et changements climatiques CNRS
-
Monde, Toulouse le Mirail (UTLM).
Pr. Charlery de la MASSELlERE géographe aménagiste, UTLM/Institut Français de Recherche en Afrique, Naïrobi
Université de Paris VIII.
(DTD) est fondée en 2000.
Formation et de Recherche (UFR) de Lettres et Sciences Humaines (LSH) de l’Université
Louis. La RGLL est un espace de diffusion de travaux originaux de géographie qui relèvent
été ». Elle publie des articles originaux, rédigés en français, non publiés
auparavant et non soumis pour publication dans une autre revue. Les normes qui suivent sont conformes à celles adoptées par
ces humaines/CAMES (cf. dispositions de la 38
e session des
consultations des CCI, tenue à Bamako du 11 au 20 juillet 2016). Les contributeurs doivent s’y conformer.
New Romans, taille 12, Lettres capitales, Gras), la
signature (Prénom(s) et NOM (s) de l’auteur ou des auteurs, l’institution d’attache), l’adresse électronique de (des) auteur(
s),
is (du même volume), les keywords (même nombre
clés). Le résumé synthétise la problématique, la méthodologie et les principaux résultats.
Le manuscrit doit respecter la structuration habituelle du texte scientifique : Introduction (Problématiq
ue ; Hypothèse
compris) ; Approche (Méthodologie) ; Résultats ; Analyse des Résultats ; Discussion ; Conclusion ; Références
sont rédigées en taille 10 (Times New Roman). Réduire au
maximum le nombre de notes infrapaginales. Ecrire les noms scientifiques et les mots empruntés à d’autres langues que celle
, taille 12, interligne 1.5) doit être de

Revue de géographie du laboratoire
Dynamiques des territoires et dével
1. Premier niveau, premie
r titre (Times 12 gras)
1.1. Deuxième niveau (Times 12 gras italique)
1.2.1. Troisième niveau (Times 12 italique sans le gras)
2.2. Les illustrations
Les tableaux, les cartes, les figures, les graphiques, les schémas et les photos doivent être numérotés
en chiffres arabes selon l’ordre de leur apparition dans le texte. Ils doivent comporter un titre concis, placé au
l’élément d’illustration
(centré). La source (centrée) est indiquée au
éléments d’illustration doivent être : i
. annoncés,
La présentation des illustrations : figures, cartes, graphiques, etc. doit respecter le miroir de la revue. Ces documents
doivent porte
r la mention de la source, de l’année et de l’échelle (pour les cartes).
3. Notes et références
3.1.
Les passages cités sont présentés entre guillemets. Lorsque la phrase citant et la citation dépasse trois lignes, il faut
aller à la ligne, pour présenter la ci
3.2.
Les références de citation sont intégrées au texte citant, selon les cas, ainsi qu’il suit :
-
Initiale (s) du Prénom ou des Prénoms et Nom de l’auteur, année de publication, p
-
Initiale (s) du Prénom ou des Prénoms et Nom de l’Auteur (année de publication, pages citées).
Exemples : En effet, le but poursuivi par M. Ascher (1998, p. 223), est « d’élargir l’histoire des mathématiques de telle
qu’elle acquière une perspective multiculturelle et globale (…) »
-
Pour dire plus amplement ce qu’est cette capacité de la société civile, qui dans son déploiement effectif, atteste qu’elle pe
porter le développement et l’histoire, S. B. Diagne (
Qu’on ne s’y trompe pas
: de toute manière, les populations ont toujours su opposer à la philosophie de l’encadrement et à
son volontarisme leurs propres stratégies de contournements. Celles
tout le moins, dans la créativité dont sait preuve ce que l’on désigne sous le nom de secteur informel et à qui il faudra don
l’appellation positive d’économie populaire.
Le philosophe ivoirien a raison, dans une certaine mesure, de lire, dans
développement. Ainsi qu’il le dit : Le processus du sous
populations concernées comme une crise globale : crise socio
accéléré et douloureux), mais aussi crise socioculturelle et de civilisation traduisant une impréparation socio
inadaptation des cultures et des comportements humains aux formes de vie imposées par les tec
Diakité, 1985, p. 105).
3.3.
Les sources historiques, les références d’informations orales et les notes explicatives sont numérotées en continue
et présentées en bas de page.
3.4.
Les divers éléments d’une référence bibliographique sont
Nom et Prénom (s) de l’auteur, Année de publication, Titre, Lieu de publication, Editeur, pages (p.)
chapitres d’ouvrage.
Le titre d’un article est présenté entre guillemets, celui d’un ouvrage, d’un mémoire
ou d’un journal est présenté en italique. Dans la zone Editeur, on indique la Maison d’édition (pour un ouvrage), le Nom et l
numéro/volume de la revue (pour un article). Au cas où un ouvrage est une traduction e
après le titre le nom du traducteur et/ou l’édition (ex : 2
3.5.
Les références bibliographiques sont présentées par ordre alphabétique des noms d’auteur. Exemples :
- ALBARELLO L., (2007),
Apprendre à chercher : l’ac
- ALISSOUTIN R. L., (2008,
Les défis du développement local au Sénégal,
- ALOKO-
N’GUESSAN J., DIALLO A, et MOTCHO H. K, (2010),
221 p
- ALVERGNE C., (2008),
Le défi des territoires : comment dépasser les disparités spatiales en Afrique de l’Ouest et du centre,
Paris, Karthala-PDM, 259 p
-
ANTHENAUME, B. et GIRAULT F (sous la direction).,
-
BELLINA S., MAGRO H. et de Villemeur V., (2008),
développement ?
Karthala, Paris, 583 p
- BOCQUER P. et TRAORÉ S., (
2000
panne,
l’Harmattan villes et entreprises, Paris, 148 p.
Revue de géographie du laboratoire
Leïdi_ISSN 0851-2515_N°
22_Décembre 2019
Dynamiques des territoires et dével
oppement
r titre (Times 12 gras)
1.1. Deuxième niveau (Times 12 gras italique)
1.2.1. Troisième niveau (Times 12 italique sans le gras)
Les tableaux, les cartes, les figures, les graphiques, les schémas et les photos doivent être numérotés
en chiffres arabes selon l’ordre de leur apparition dans le texte. Ils doivent comporter un titre concis, placé au
(centré). La source (centrée) est indiquée au
-
dessous de l’élément d’illustration
. annoncés,
ii. Insérés, iii. Commentés dans le corps du texte.
La présentation des illustrations : figures, cartes, graphiques, etc. doit respecter le miroir de la revue. Ces documents
r la mention de la source, de l’année et de l’échelle (pour les cartes).
Les passages cités sont présentés entre guillemets. Lorsque la phrase citant et la citation dépasse trois lignes, il faut
aller à la ligne, pour présenter la citation (interligne 1) en retrait, en diminuant la taille de police d’un point.
Les références de citation sont intégrées au texte citant, selon les cas, ainsi qu’il suit :
Initiale (s) du Prénom ou des Prénoms et Nom de l’auteur, année de publication, pages citées (B. A. SY. 2008, p. 18) ;
Initiale (s) du Prénom ou des Prénoms et Nom de l’Auteur (année de publication, pages citées).
Exemples : En effet, le but poursuivi par M. Ascher (1998, p. 223), est « d’élargir l’histoire des mathématiques de telle
qu’elle acquière une perspective multiculturelle et globale (…) »
Pour dire plus amplement ce qu’est cette capacité de la société civile, qui dans son déploiement effectif, atteste qu’elle pe
porter le développement et l’histoire, S. B. Diagne (
1991, p. 2) écrit :
: de toute manière, les populations ont toujours su opposer à la philosophie de l’encadrement et à
son volontarisme leurs propres stratégies de contournements. Celles
-
là, par exemple, sont lisibles dans le dynami
tout le moins, dans la créativité dont sait preuve ce que l’on désigne sous le nom de secteur informel et à qui il faudra don
l’appellation positive d’économie populaire.
Le philosophe ivoirien a raison, dans une certaine mesure, de lire, dans
ce choc déstabilisateur, le processus du sous
développement. Ainsi qu’il le dit : Le processus du sous
-
développement résultant de ce choc est vécu concrètement par les
populations concernées comme une crise globale : crise socio
-économique (exploitation b
rutale, chômage permanent, exode
accéléré et douloureux), mais aussi crise socioculturelle et de civilisation traduisant une impréparation socio
inadaptation des cultures et des comportements humains aux formes de vie imposées par les tec
Les sources historiques, les références d’informations orales et les notes explicatives sont numérotées en continue
Les divers éléments d’une référence bibliographique sont
présentés comme suit :
Nom et Prénom (s) de l’auteur, Année de publication, Titre, Lieu de publication, Editeur, pages (p.)
Le titre d’un article est présenté entre guillemets, celui d’un ouvrage, d’un mémoire
ou d’une thèse, d’un rapport, d’une revue
ou d’un journal est présenté en italique. Dans la zone Editeur, on indique la Maison d’édition (pour un ouvrage), le Nom et l
numéro/volume de la revue (pour un article). Au cas où un ouvrage est une traduction et/ou une réédition, il faut préciser
après le titre le nom du traducteur et/ou l’édition (ex : 2
nde éd.).
Les références bibliographiques sont présentées par ordre alphabétique des noms d’auteur. Exemples :
Apprendre à chercher : l’ac
teur social et la recherche scientifique
, De Boeck, 3ème éd, 201 p
Les défis du développement local au Sénégal,
CODESRIA, Dakar 189 p
N’GUESSAN J., DIALLO A, et MOTCHO H. K, (2010), Villes et organisation de l’espace en Afriq
Le défi des territoires : comment dépasser les disparités spatiales en Afrique de l’Ouest et du centre,
ANTHENAUME, B. et GIRAULT F (sous la direction).,
(2005), Le territoire est mort-
vive les territoire
BELLINA S., MAGRO H. et de Villemeur V., (2008), La gouvernance démocratique, un nouveau paradigme pour le
Karthala, Paris, 583 p
2000
), Urbanisation et dynamique migra
toire en Afrique de l’Ouest.
l’Harmattan villes et entreprises, Paris, 148 p.
22_Décembre 2019
4
Les tableaux, les cartes, les figures, les graphiques, les schémas et les photos doivent être numérotés
(numérotation continue)
en chiffres arabes selon l’ordre de leur apparition dans le texte. Ils doivent comporter un titre concis, placé au
-dessus de
dessous de l’élément d’illustration
(Taille 10). Ces
La présentation des illustrations : figures, cartes, graphiques, etc. doit respecter le miroir de la revue. Ces documents
Les passages cités sont présentés entre guillemets. Lorsque la phrase citant et la citation dépasse trois lignes, il faut
tation (interligne 1) en retrait, en diminuant la taille de police d’un point.
ages citées (B. A. SY. 2008, p. 18) ;
Exemples : En effet, le but poursuivi par M. Ascher (1998, p. 223), est « d’élargir l’histoire des mathématiques de telle
sorte
Pour dire plus amplement ce qu’est cette capacité de la société civile, qui dans son déploiement effectif, atteste qu’elle pe
ut
: de toute manière, les populations ont toujours su opposer à la philosophie de l’encadrement et à
là, par exemple, sont lisibles dans le dynami
sme, ou à
tout le moins, dans la créativité dont sait preuve ce que l’on désigne sous le nom de secteur informel et à qui il faudra don
ner
ce choc déstabilisateur, le processus du sous
-
développement résultant de ce choc est vécu concrètement par les
rutale, chômage permanent, exode
accéléré et douloureux), mais aussi crise socioculturelle et de civilisation traduisant une impréparation socio
-historique et une
inadaptation des cultures et des comportements humains aux formes de vie imposées par les tec
hnologies étrangères. (S.
Les sources historiques, les références d’informations orales et les notes explicatives sont numérotées en continue
Nom et Prénom (s) de l’auteur, Année de publication, Titre, Lieu de publication, Editeur, pages (p.)
pour les articles et les
ou d’une thèse, d’un rapport, d’une revue
ou d’un journal est présenté en italique. Dans la zone Editeur, on indique la Maison d’édition (pour un ouvrage), le Nom et l
e
t/ou une réédition, il faut préciser
Les références bibliographiques sont présentées par ordre alphabétique des noms d’auteur. Exemples :
, De Boeck, 3ème éd, 201 p
Villes et organisation de l’espace en Afriq
ue, Paris, Karthala,
Le défi des territoires : comment dépasser les disparités spatiales en Afrique de l’Ouest et du centre,
vive les territoire
s IRD, Paris, 384 p.
La gouvernance démocratique, un nouveau paradigme pour le
toire en Afrique de l’Ouest.
La croissance urbaine en

Revue de géographie du laboratoire
Dynamiques des territoires et dével
- DIAKHATÉ M. M., (2011),
L’Aménagement du territoire au Sénégal : Principes, pratiques et devoirs pour le XXIe siècle
Paris, 230 p.
- IGUÉ J., (1983), «
L’officiel, le parallèle et le clandestin : commerce et intégration en Afrique de l’Ouest
Africaine, n° 9, Karthala, p 29-
51.
- KASSI I., (2010), «
Espaces publics : enjeux sociaux d’appropriation de l’espace urbain à Abidjan
l’espace en Afrique p 135-147
- PIERMAY J. et SARR C., (2007
)
- SECK A., (1965), «
Les escales du fleuve Sénégal, in Revue de géographie de l’Afrique
- WADE C. S., (2014),
Croissance urbaine, dynamique territoriale et gouvernance de la ville de Saint
commune de Gandon, D
octorat d’Etat de géographie, Université Gaston Berger de Saint
4. Nota bene
4.1. Le non respect des normes éditoriales entraîne le rejet d’un projet d’article.
4.2. Tous les prénoms des auteurs doivent être entièrement écrits dans la bibliographie.
4.3. Pour la pagination des articles et chapitres d’ouvrage, éc
4.4. En cas de co-
publication, citer tous les co
4.5. Eviter de faire des retraits au moment de débuter les paragraphes, observer plutôt un espace.
Pour les travaux en ligne ajouter l’adresse électronique (URL).
4.6. Plan : Introduct
ion (Problématique, Hypothèse), Méthodologie (Approche), Résultats, Analyse des résultats, Discussion,
Conclusion, Références Bibliographiques
Résumé :
dans le résumé, l’auteur fera apparaître le contexte, l’objectif, faire une esquisse de la méthode et de
obtenus. Traduire le résumé en Anglais
(y compris le titre de l’article)
Introduction :
doit comporter un bon croquis de localisation du secteur de l’étude, etc
Outils et méthodes : (Méthodologie),
l’auteur expose uniquement ce qui est outils
Résultats :
l’auteur expose ses résultats, qui sont issus de la méthodologie annoncée dans
résultats d’autres chercheurs). L’Analyse des résultats traduit l'explication de la relation entre les différentes variables
de l’article ; le point "R" présente le résultat issu de l'élaboration (traitement) de l'information sur les variables.
Discussion :
la discussion est placée avant la conclus
confron
ter les résultats de votre étude avec ceux des travaux antérieurs, pour dégager différences et similitudes, dans le sens
d’une validation scientifique de vos résultats. La discussion est le lieu où le contributeur dit ce qu’il pense des résultats
obtenus,
il discute les résultats ; c’est une partie importante qui peut occuper jusqu’à plus deux pages.
entièrement responsables du contenu de leurs contributions.
5. Conditions de publication
La Revue de Géographie du Laboratoire Leïdi reçoit en co
décembre. Les textes reçus sont soumis en double instruction e aveugle. Dans certains cas le recours à une troisième
évaluation est indispensable et nécessaire avant acceptation. L’ordre
l’instruction, de la prise en charge des corrections et du respect de le ligne éditoriale de la revue et de son acceptation p
réviseurs.
6.
Frais d’instruction et de publication
Des frais d’instruc
tion et de publication de 30.000 F.CFA (45Euros) sont demandés aux auteurs qui veulent publier dans la
RGLL. La contribution est remise dés notification de l’accusée de réception du texte proposé.
Revue de géographie du laboratoire
Leïdi_ISSN 0851-2515_N°
22_Décembre 2019
Dynamiques des territoires et dével
oppement
L’Aménagement du territoire au Sénégal : Principes, pratiques et devoirs pour le XXIe siècle
L’officiel, le parallèle et le clandestin : commerce et intégration en Afrique de l’Ouest
51.
Espaces publics : enjeux sociaux d’appropriation de l’espace urbain à Abidjan
»,
)
, La ville Sénégalaise une invention aux frontières du monde
, Paris, Karthala, 243 p
Les escales du fleuve Sénégal, in Revue de géographie de l’Afrique
Occidentale
Croissance urbaine, dynamique territoriale et gouvernance de la ville de Saint
octorat d’Etat de géographie, Université Gaston Berger de Saint
-Louis, 44
8 p.
4.1. Le non respect des normes éditoriales entraîne le rejet d’un projet d’article.
4.2. Tous les prénoms des auteurs doivent être entièrement écrits dans la bibliographie.
4.3. Pour la pagination des articles et chapitres d’ouvrage, éc
rire p. 2-45.
publication, citer tous les co
-auteurs.
4.5. Eviter de faire des retraits au moment de débuter les paragraphes, observer plutôt un espace.
Pour les travaux en ligne ajouter l’adresse électronique (URL).
ion (Problématique, Hypothèse), Méthodologie (Approche), Résultats, Analyse des résultats, Discussion,
Conclusion, Références Bibliographiques
dans le résumé, l’auteur fera apparaître le contexte, l’objectif, faire une esquisse de la méthode et de
(y compris le titre de l’article)
doit comporter un bon croquis de localisation du secteur de l’étude, etc
.
l’auteur expose uniquement ce qui est outils
et méthodes.
l’auteur expose ses résultats, qui sont issus de la méthodologie annoncée dans Outils et méthodes
résultats d’autres chercheurs). L’Analyse des résultats traduit l'explication de la relation entre les différentes variables
de l’article ; le point "R" présente le résultat issu de l'élaboration (traitement) de l'information sur les variables.
la discussion est placée avant la conclusion ; la conclusion devra alors être courte. Dans cette discussion,
ter les résultats de votre étude avec ceux des travaux antérieurs, pour dégager différences et similitudes, dans le sens
d’une validation scientifique de vos résultats. La discussion est le lieu où le contributeur dit ce qu’il pense des résultats
il discute les résultats ; c’est une partie importante qui peut occuper jusqu’à plus deux pages.
entièrement responsables du contenu de leurs contributions.
La Revue de Géographie du Laboratoire Leïdi reçoit en continu les contributions et paraît deux fois dans l’année : juillet et
décembre. Les textes reçus sont soumis en double instruction e aveugle. Dans certains cas le recours à une troisième
évaluation est indispensable et nécessaire avant acceptation. L’ordre
de publication dépend du dépôt du texte, du retour de
l’instruction, de la prise en charge des corrections et du respect de le ligne éditoriale de la revue et de son acceptation p
Frais d’instruction et de publication
tion et de publication de 30.000 F.CFA (45Euros) sont demandés aux auteurs qui veulent publier dans la
RGLL. La contribution est remise dés notification de l’accusée de réception du texte proposé.
22_Décembre 2019
5
L’Aménagement du territoire au Sénégal : Principes, pratiques et devoirs pour le XXIe siècle
, NEA,
L’officiel, le parallèle et le clandestin : commerce et intégration en Afrique de l’Ouest
», in politique
»,
in Villes et organisation de
, Paris, Karthala, 243 p
», N° 1-2, p 71-118.
Croissance urbaine, dynamique territoriale et gouvernance de la ville de Saint
-Louis et de sa périphérie, la
8 p.
ion (Problématique, Hypothèse), Méthodologie (Approche), Résultats, Analyse des résultats, Discussion,
dans le résumé, l’auteur fera apparaître le contexte, l’objectif, faire une esquisse de la méthode et de
s résultats
Outils et méthodes
(pas les
résultats d’autres chercheurs). L’Analyse des résultats traduit l'explication de la relation entre les différentes variables
objet
de l’article ; le point "R" présente le résultat issu de l'élaboration (traitement) de l'information sur les variables.
ion ; la conclusion devra alors être courte. Dans cette discussion,
ter les résultats de votre étude avec ceux des travaux antérieurs, pour dégager différences et similitudes, dans le sens
d’une validation scientifique de vos résultats. La discussion est le lieu où le contributeur dit ce qu’il pense des résultats
il discute les résultats ; c’est une partie importante qui peut occuper jusqu’à plus deux pages.
Les auteurs sont
ntinu les contributions et paraît deux fois dans l’année : juillet et
décembre. Les textes reçus sont soumis en double instruction e aveugle. Dans certains cas le recours à une troisième
de publication dépend du dépôt du texte, du retour de
l’instruction, de la prise en charge des corrections et du respect de le ligne éditoriale de la revue et de son acceptation p
ar les
tion et de publication de 30.000 F.CFA (45Euros) sont demandés aux auteurs qui veulent publier dans la

Revue de géographie du laboratoire
Dynamiques des territoires et dével
D
éterminants géographiques des inondations dans le département du Mono
Fernando Joseph G GBEYETIN,
Ibouraïma
La pêche art
isanale maritime à Ossibissa (Côte d’I
Narcisse ABOYA
Géomorphologie et spatialisation des forages dans
de la Côte d’Ivoire)
................................
Kan Emile KOFFI, Assi Emile ASSEMIAN, Bi Doutin Serge DJE et Grah Félix B
Problématique de la gestion d
africaines : cas du 3eme
arrondissement de la ville de Zinder
Arifa Moussa ADO SALIFOU
Etude de la morphodynamique
Welfar
e MFOUTOU, Brice Anicet MAYIMA
Dynamique de la migration de
Aliou NDAO
Les bidonvilles
ou le ventre mou de la sécurité en métropole : une réflexion à partir
d’Abidjan
................................
Agnès Gnammon-ADIKO,
Gilbert ASSI YASSI
Des quartiers précaires dans la ville de Ziguinchor
aux défaillances institutionnelles et aux stratégies endogènes
Oumar SY et Issa MBALLO
Le rond-
point d’Adjamé liberté : un cent
d’Ivoire)
................................
Abou DIABAGATE
A
pproche géographique de la maladie du sommeil en zone forestière
des secteurs de
Bonon, Sinfra et Meagui
Bamoro COULIBALY, Pierre
FAURET
Gagago Débora Isabelle
KROUBA,
Joseph Pierre ASSI-KAUDJHIS et
Fabrice
Usage des termites au sein de la communauté Nago de la commune de Bante
(département des Collines, Bénin)
Gbodja Houéhanou François GBESSO
Les facteurs éco-
géomorphologiques de l’ensablement sur la rivière Tsieme à
Brazzaville
................................
Dorèze Beruchtain DIABANGOUAYA
Evaluation de l’impact des exploitations aurifères sur les ressources en eau et les
risques sanitaires dans la commune de Zabre, Burkina Fas
Abdou-Razakou I. KIRIKOU,
Momodou SOUMAH et Inoussa TOKO MOUHAMADOU
Cartographie de l’aire de rayonnement des marchés de la ville P
approche combinant SIG et
Tognidè
Auguste HOUINSOU, Adrien C. DOSSOU
Revue de géographie du laboratoire
Leïdi_ISSN 0851-2515_N°
22_Décembre 2019
Dynamiques des territoires et dével
oppement
SOMMAIRE
éterminants géographiques des inondations dans le département du Mono
Ibouraïma
YABI et Fulgence AFOUDA
isanale maritime à Ossibissa (Côte d’I
voire)
................................
Géomorphologie et spatialisation des forages dans le département de Tiebissou (centre
................................
................................
................................
Kan Emile KOFFI, Assi Emile ASSEMIAN, Bi Doutin Serge DJE et Grah Félix B
ECHI
Problématique de la gestion des déchets solides ménagers dans les villes ouest
arrondissement de la ville de Zinder
................................
Etude de la morphodynamique
actuelle de la rivière Mfilou à Brazzaville
e MFOUTOU, Brice Anicet MAYIMA
et Doreze DIABANGOUAYA
Dynamique de la migration de
s jeunes du bassin arachidier
sénégalais
ou le ventre mou de la sécurité en métropole : une réflexion à partir
................................
................................
................................
Gilbert ASSI YASSI
et Alphonse YAPI-DIAHOU
Des quartiers précaires dans la ville de Ziguinchor
(
Sénégal) : quel aménagement face
aux défaillances institutionnelles et aux stratégies endogènes
?
................................
point d’Adjamé liberté : un centre commercial a ciel ouvert (Abidjan, Côte
................................
................................
................................
pproche géographique de la maladie du sommeil en zone forestière
Bonon, Sinfra et Meagui
................................
................................
FAURET
, Aboubacar Adama OUATTARA,
Colette Aristide Ad
KROUBA,
Dramane KABA, N’Goran Mathurin KOFFI,
Yao Jean Julius
Fabrice
COURTIN
Usage des termites au sein de la communauté Nago de la commune de Bante
(département des Collines, Bénin)
................................
................................
Gbodja Houéhanou François GBESSO
, Karl Martial NASSI et
Zountchégbé Yves MAGNON
géomorphologiques de l’ensablement sur la rivière Tsieme à
................................
................................
................................
Dorèze Beruchtain DIABANGOUAYA
Evaluation de l’impact des exploitations aurifères sur les ressources en eau et les
risques sanitaires dans la commune de Zabre, Burkina Fas
o
................................
Momodou SOUMAH et Inoussa TOKO MOUHAMADOU
Cartographie de l’aire de rayonnement des marchés de la ville P
orto-
Novo
approche combinant SIG et
infrastrutures routières
................................
Auguste HOUINSOU, Adrien C. DOSSOU
-YOVO et Aser Z S. HONVO
22_Décembre 2019
6
éterminants géographiques des inondations dans le département du Mono
................ 8
................................
............ 26
le département de Tiebissou (centre
................................
....... 40
es déchets solides ménagers dans les villes ouest
................................
........ 54
actuelle de la rivière Mfilou à Brazzaville
................ 67
sénégalais
...................... 82
ou le ventre mou de la sécurité en métropole : une réflexion à partir
................................
.................... 100
Sénégal) : quel aménagement face
................................
113
re commercial a ciel ouvert (Abidjan, Côte
................................
...................... 128
: comparaison
................................
.... 142
Colette Aristide Ad
joua KOUAKOU,
Yao Jean Julius
KOFFI,
Usage des termites au sein de la communauté Nago de la commune de Bante
................................
.............. 159
Zountchégbé Yves MAGNON
géomorphologiques de l’ensablement sur la rivière Tsieme à
................................
.................. 170
Evaluation de l’impact des exploitations aurifères sur les ressources en eau et les
................................
..... 180
Novo
: une
................................
................... 196

Revue de géographie du laboratoire
Dynamiques des territoires et dével
Crise de la production du fon
Padabô KADOUZA, Paalamwé PANESSE et Brékoum Awaratalèm
Suivi de la dynamique de l’occupation du sol et i
dégradation de la vé
gétation dans la basse vallé
Essowazina SEOU, Tchaa BOU
KPESSI
Production et commercialisation du riz pluvial dans la sous
la région du Guémon (Côte d’Ivoire)
Louis Gerson YOUAN, Yao Jean-
Baptiste GNAMBA et
Acteurs et enjeux de la migration ouest africaine et du centre sur les routes terrestres
vers l’Europe : cas de la ville malienne de Gao
Sacko Kadidiatou COULIBALY
Environnement urbain et
sante dans la ville de Z
informels de
Néma 2 et de C
Joseph Samba GOMIS, Oumar
SALL
Migrations des ressortissants de la CEDEAO
économiques dans la commune de T
Lath Franck-Eric KOFFI,
Nasser SERHAN,
KAMENAN
Décentralisation en Côte d’Ivoire
développementde
la commune de Daloa
Guy Constant DALI
Exploitation forestière et fiscalité dans le département de Bounkiling au Sénégal de
2011 à 2015
................................
Yaya Mansour DIEDHIO
U, Pascal SAGNA et
Migrations et effets des transferts financiers dans le développement des territoires
d’origine
:cas du vieux bassin arachidier au Sénégal
Bara MBOUP
Analyse des déterminants environnementaux des maladies diarrhéiques chez les
enfants de moins de cinq a
ns dans la commune rurale de Djidja (république du Bénin)
................................
................................
Dénangan Ulrich HOUEDENOU,
Thierry Hervé Setondji
E
conomie maraîchère et accès a la terre des femmes rurales à Komborodougou, nord
de la Côte d’Ivoire
................................
Simplice Yao KOFFI et Marie Jeanne Aya
Enjeux et défis de la gouvernance du pôle urbain de Diamniadio (Dakar)
Ndeye Marieme SAMB
Revue de géographie du laboratoire
Leïdi_ISSN 0851-2515_N°
22_Décembre 2019
Dynamiques des territoires et dével
oppement
Crise de la production du fonio dans la préfecture de la Keran au nord
Padabô KADOUZA, Paalamwé PANESSE et Brékoum Awaratalèm
AGBAKPLOU
Suivi de la dynamique de l’occupation du sol et i
de
ntification des facteurs de
gétation dans la basse vallé
e du Zio (sud-Togo)
........................
KPESSI
et Zakariyao KOUMOI
Production et commercialisation du riz pluvial dans la sous
-
préfecture de Kouibly dans
la région du Guémon (Côte d’Ivoire)
................................
................................
Baptiste GNAMBA et
Kouakou Abraham KOUADIO
Acteurs et enjeux de la migration ouest africaine et du centre sur les routes terrestres
vers l’Europe : cas de la ville malienne de Gao
................................
..........................
sante dans la ville de Ziguinchor : l'exemple des quartiers
Néma 2 et de C
oboda ................................
................................
SALL
et Djiby SOW
Migrations des ressortissants de la CEDEAO
et dé
veloppement des act
économiques dans la commune de T
reichville ................................
...........................
Nasser SERHAN,
Amenan Michelline KOUASSI-
KOFFI et Marcel Ehouman
Décentralisation en Côte d’Ivoire
: une approche de la typologie des problèmes de
la commune de Daloa
(Côte d’Ivoire)
................................
Exploitation forestière et fiscalité dans le département de Bounkiling au Sénégal de
................................
................................
................................
U, Pascal SAGNA et
Bienvenu SAMBOU
Migrations et effets des transferts financiers dans le développement des territoires
:cas du vieux bassin arachidier au Sénégal
................................
Analyse des déterminants environnementaux des maladies diarrhéiques chez les
ns dans la commune rurale de Djidja (république du Bénin)
................................
................................
................................
Thierry Hervé Setondji
Nicéphore AZONHE et Eulog
e Kossi AGBOSSOU
conomie maraîchère et accès a la terre des femmes rurales à Komborodougou, nord
................................
................................
................................
Simplice Yao KOFFI et Marie Jeanne Aya
KOFFI
Enjeux et défis de la gouvernance du pôle urbain de Diamniadio (Dakar)
22_Décembre 2019
7
io dans la préfecture de la Keran au nord
-Togo ........... 210
ntification des facteurs de
........................
225
préfecture de Kouibly dans
................................
......... 240
Acteurs et enjeux de la migration ouest africaine et du centre sur les routes terrestres
..........................
260
iguinchor : l'exemple des quartiers
................................
............. 280
veloppement des act
ivités
...........................
295
KOFFI et Marcel Ehouman
: une approche de la typologie des problèmes de
................................
........... 310
Exploitation forestière et fiscalité dans le département de Bounkiling au Sénégal de
................................
................. 322
Migrations et effets des transferts financiers dans le développement des territoires
................................
................. 337
Analyse des déterminants environnementaux des maladies diarrhéiques chez les
ns dans la commune rurale de Djidja (république du Bénin)
................................
..... 356
e Kossi AGBOSSOU
conomie maraîchère et accès a la terre des femmes rurales à Komborodougou, nord
................................
...... 376
Enjeux et défis de la gouvernance du pôle urbain de Diamniadio (Dakar)
................ 389

Dynamiques des territoires et développement
Revue de géographie du laboratoire
ENVIRONNEMENT
URBAIN
L'EXEMPLE DES
QUARTIERS
Joseph Samba GOMIS,
Oumar SALL
Résumé
La ville de Ziguinchor conn
aît une forte croissance urbaine, consécutive à une demande sans cesse
croissante de logements. Mais, devant la faiblesse de l’offre publique en logements conventionnels et
la promotion immobilière privée peu active et souvent inaccessible, les couches soc
pour se loger, transgressent la loi en commettant divers actes illicites
constructions non autorisées dans des zones marécageuses, etc. Cette urbanisation non maîtrisée a
entraîné un déficit de services d
e gestion des déchets urbains qui génère des paysages qui se traduisent
par la propagation de nombreuses pathologies posant ainsi de multiples problèmes de santé publique.
Cet article, s’appuyant sur l’observation et l’analyse de données socio
évidence les interactions entre les caractéristiques environnementales des quartiers de
Coboda
et les problèmes de santé publique. Les résultats ont révélé une dégradation de
l'environnement urbain des quartiers cibles causée
révèle aussi que la méthode de la mise à feu pratiquée par 86% des ménages ainsi que le rejet et
l'enfouissement des eaux usées pratiqués par 97% des ménages constituent les principales méthodes de
gestio
n des déchets solides et liquides. Ces pratiques sont à l'origine des maladies contractées telles
que le paludisme (70%), les infections cutanées (20%), les infections intestinales (7%) et les maladies
respiratoires (3%) qui affectent le plus les enfants d
les personnes âgées (10%).
Mots clés :
Ziguinchor, habitat informel, santé, espace urbain, assainissement
URBAN ENVIRONMENT AND HEALTHIN THE CITY OF ZIGUINCHOR: THE
EXEMPLE OF THE INFORMAL SETTLEMENTS OF NE
Abstract
The city of Ziguinchor is experiencing strong urban growth, following an ever increasing demand for
housing. However, faced with the weakness of the public offer in conventional housing and the private
real estate development, whic
h is not very active and often inaccessible, low
housing, transgress the law by committing various illegal acts: illegal land purchases, constructions
not allowed in swampy areas, etc. This uncontrolled urbanization has resulted i
waste management services that generates landscapes that result in the spread of many pathologies
thus posing multiple public health problems. This article, based on the observation and analysis of
socio-
economic data, aims to highligh
characteristics of Nema 2 and Coboda neighborhoods and public health problems. The results revealed
a deterioration in the urban environment of the target neighborhoods caused by the lack of basic
infrastr
ucture. The study also reveals that the method of firing practiced by 86% of households and the
discharge and burial of wastewater by 100% of households are the main methods of solid and liquid
waste management. These practices are responsible for contract
skin infections (20%), intestinal infections (7%) and respiratory diseases (3%) which most affect
children 5%. at 10 years (70%), pregnant women (20%) and the elderly (10%).
Keywords:
Ziguinchor, informal living, health,
Dynamiques des territoires et développement
Revue de géographie du laboratoire
Leïdi_ISSN 0851-2515_N°
22_Décembre 2019
URBAIN
ET SANTE DANS LA VILLE DE
ZIGUINCHOR
QUARTIERS
INFORMELS DE NEMA 2 ET
DE
Oumar SALL
et Djiby SOW, Université Assane
Seck de Ziguinchor, Sénégal.
aît une forte croissance urbaine, consécutive à une demande sans cesse
croissante de logements. Mais, devant la faiblesse de l’offre publique en logements conventionnels et
la promotion immobilière privée peu active et souvent inaccessible, les couches soc
pour se loger, transgressent la loi en commettant divers actes illicites
: achats de terrains illégaux,
constructions non autorisées dans des zones marécageuses, etc. Cette urbanisation non maîtrisée a
e gestion des déchets urbains qui génère des paysages qui se traduisent
par la propagation de nombreuses pathologies posant ainsi de multiples problèmes de santé publique.
Cet article, s’appuyant sur l’observation et l’analyse de données socio
-
économiques,
évidence les interactions entre les caractéristiques environnementales des quartiers de
et les problèmes de santé publique. Les résultats ont révélé une dégradation de
l'environnement urbain des quartiers cibles causée
par la carence en infrastructures de base. L'étude
révèle aussi que la méthode de la mise à feu pratiquée par 86% des ménages ainsi que le rejet et
l'enfouissement des eaux usées pratiqués par 97% des ménages constituent les principales méthodes de
n des déchets solides et liquides. Ces pratiques sont à l'origine des maladies contractées telles
que le paludisme (70%), les infections cutanées (20%), les infections intestinales (7%) et les maladies
respiratoires (3%) qui affectent le plus les enfants de 5 à 10 ans (70%), les femmes enceintes (20%) et
Ziguinchor, habitat informel, santé, espace urbain, assainissement
URBAN ENVIRONMENT AND HEALTHIN THE CITY OF ZIGUINCHOR: THE
EXEMPLE OF THE INFORMAL SETTLEMENTS OF NEMA 2 AND COBODA
The city of Ziguinchor is experiencing strong urban growth, following an ever increasing demand for
housing. However, faced with the weakness of the public offer in conventional housing and the private
h is not very active and often inaccessible, low
-
income social groups, for
housing, transgress the law by committing various illegal acts: illegal land purchases, constructions
not allowed in swampy areas, etc. This uncontrolled urbanization has resulted i
waste management services that generates landscapes that result in the spread of many pathologies
thus posing multiple public health problems. This article, based on the observation and analysis of
economic data, aims to highlight the interrelationships between the environmental
characteristics of Nema 2 and Coboda neighborhoods and public health problems. The results revealed
a deterioration in the urban environment of the target neighborhoods caused by the lack of basic
ucture. The study also reveals that the method of firing practiced by 86% of households and the
discharge and burial of wastewater by 100% of households are the main methods of solid and liquid
waste management. These practices are responsible for contracted diseases such as malaria (70%),
skin infections (20%), intestinal infections (7%) and respiratory diseases (3%) which most affect
children 5%. at 10 years (70%), pregnant women (20%) and the elderly (10%).
Ziguinchor, informal living, health,
urban area, sanitation
280
22_Décembre 2019
ZIGUINCHOR
:
DE
COBODA
Seck de Ziguinchor, Sénégal.
aît une forte croissance urbaine, consécutive à une demande sans cesse
croissante de logements. Mais, devant la faiblesse de l’offre publique en logements conventionnels et
la promotion immobilière privée peu active et souvent inaccessible, les couches soc
iales à bas revenus,
: achats de terrains illégaux,
constructions non autorisées dans des zones marécageuses, etc. Cette urbanisation non maîtrisée a
e gestion des déchets urbains qui génère des paysages qui se traduisent
par la propagation de nombreuses pathologies posant ainsi de multiples problèmes de santé publique.
économiques,
vise à mettre en
évidence les interactions entre les caractéristiques environnementales des quartiers de
Néma 2 et de
et les problèmes de santé publique. Les résultats ont révélé une dégradation de
par la carence en infrastructures de base. L'étude
révèle aussi que la méthode de la mise à feu pratiquée par 86% des ménages ainsi que le rejet et
l'enfouissement des eaux usées pratiqués par 97% des ménages constituent les principales méthodes de
n des déchets solides et liquides. Ces pratiques sont à l'origine des maladies contractées telles
que le paludisme (70%), les infections cutanées (20%), les infections intestinales (7%) et les maladies
e 5 à 10 ans (70%), les femmes enceintes (20%) et
URBAN ENVIRONMENT AND HEALTHIN THE CITY OF ZIGUINCHOR: THE
MA 2 AND COBODA
The city of Ziguinchor is experiencing strong urban growth, following an ever increasing demand for
housing. However, faced with the weakness of the public offer in conventional housing and the private
income social groups, for
housing, transgress the law by committing various illegal acts: illegal land purchases, constructions
not allowed in swampy areas, etc. This uncontrolled urbanization has resulted i
n a deficit of urban
waste management services that generates landscapes that result in the spread of many pathologies
thus posing multiple public health problems. This article, based on the observation and analysis of
t the interrelationships between the environmental
characteristics of Nema 2 and Coboda neighborhoods and public health problems. The results revealed
a deterioration in the urban environment of the target neighborhoods caused by the lack of basic
ucture. The study also reveals that the method of firing practiced by 86% of households and the
discharge and burial of wastewater by 100% of households are the main methods of solid and liquid
ed diseases such as malaria (70%),
skin infections (20%), intestinal infections (7%) and respiratory diseases (3%) which most affect

Dynamiques des territoires et développement
Revue de géographie du laboratoire
Introduction
L’aménagement du territoire
forte croissance urbaine. Il est souvent associé à des problèmes de gestion de l’espace urbain
et périurbain (Gomis, 2014, p18)
tropicale (Wade, 2014, p22). Sa population urbaine augmente de façon assez dynamique :
moins de 2 millions en 1976
2002 sur un total de
près de 9 855000 d'habitants (DPS, 2007, p5), soit un taux d'urbanisation
de 47% en 2012 (ANDS, 2014, p22). Cette poussée démographique n’est pas corrélée à une
planification de la croissance des villes (Wade, 2014, p22). Les autorités étatiques étant
inc
apables d’apporter des solutions à ce phénomène font comme si l’État est inexistant
(Salem, 1998, p9).
Ainsi, elles assistent impuissantes au développement des quartiers
informels38
et se contentent seulement à titre exceptionnel d’observer et d’essayer de
(Sall et Sy, 2015, p55). Ces quartiers créés à la hâte et non viabilisés sont à l'origine des
incidences sanitaires multiples liées à de nombreuses mutations environnementales qui
découlent des grandes difficultés d’accès à l’eau potable, d’évacua
collecte des ordures ménagères (Château et Diarra, 2007, p8). Les déficiences observées dans
ces différents domaines nécessaires à la gestion de l’hygiène publique confèrent aux quartiers
informels des villes sénégalaises un envir
L’ampleur de la pollution environnementale s’appréhende à la lumière des dépotoirs sauvages
et des flaques disséminés dans les rues, les ruelles et les terrains vagues.
À l’instar des villes sénégalaises, la
Elle se caractérise par un tissu urbain très contrasté, comportant à la fois des quartiers de bas,
moyen et haut standing, ainsi que des habitats précaires et informels généralement faits de
maté
riaux de récupération. Ces quartiers dits informels, préfèrent les terrains non
les zones marécageuses, les rizières, les terrains non attribué, etc. (Gomis, 2014, p16). Ils sont
situés en dehors de toute planification. De ce fait, les quartie
Coboda
sont les plus touchés par ce phénomène. Leur caractère informel fait que ces quartiers
ne sont pas dotés de système d’assainissement collectif par les autorités qui refusent de
cautionner les formes illégales
faiblesse de la desserte par les services d’enlèvement des ordures ménagères, les inondations
fréquentes en hivernage du fait de l’absence de canaux d’évacuation des eaux usées. Cette
quasi-absence des infr
astructures sanitaires de base dans les quartiers de
affecte le bien-
être des populations
toutes sortes de maladies
dites environnementales telles que le paludisme, la bilharziose
maladies respiratoires, les diarrhées, la dermatose,
l'inspection médicale de la région de Ziguinchor atteste que :
1 et 6 ans serait de 15 fois plus élevée dans les quartiers info
quartiers viabilisés"
38. Elles
désignent ainsi des constructions et des modes d'occupations du sol qui s’écartent, souvent de façon
provisoire, d’un ensemble de normes foncières, ar
dit, les quartiers ou les constructions sont bâties sur des parcelles dont les résidents ne sont ni propriétaires ni
locataires, mais se sont permis de construire sans autorisation et sont don
d’éviction.
Dynamiques des territoires et développement
Revue de géographie du laboratoire
Leïdi_ISSN 0851-2515_N°
22_Décembre 2019
au Sénégal est confronté à d’énormes difficultés du fait de la
forte croissance urbaine. Il est souvent associé à des problèmes de gestion de l’espace urbain
et périurbain (Gomis, 2014, p18). Le Sénégal est l’un des pays les plus urbanisés en Afrique
tropicale (Wade, 2014, p22). Sa population urbaine augmente de façon assez dynamique :
moins de 2 millions en 1976
; 2.658.000 en 1988 et plus de 4 millions au recensement de
près de 9 855000 d'habitants (DPS, 2007, p5), soit un taux d'urbanisation
de 47% en 2012 (ANDS, 2014, p22). Cette poussée démographique n’est pas corrélée à une
planification de la croissance des villes (Wade, 2014, p22). Les autorités étatiques étant
apables d’apporter des solutions à ce phénomène font comme si l’État est inexistant
Ainsi, elles assistent impuissantes au développement des quartiers
et se contentent seulement à titre exceptionnel d’observer et d’essayer de
(Sall et Sy, 2015, p55). Ces quartiers créés à la hâte et non viabilisés sont à l'origine des
incidences sanitaires multiples liées à de nombreuses mutations environnementales qui
découlent des grandes difficultés d’accès à l’eau potable, d’évacuation des eaux usées et de
collecte des ordures ménagères (Château et Diarra, 2007, p8). Les déficiences observées dans
ces différents domaines nécessaires à la gestion de l’hygiène publique confèrent aux quartiers
informels des villes sénégalaises un environnement insalubre source de risques sanitaires.
L’ampleur de la pollution environnementale s’appréhende à la lumière des dépotoirs sauvages
et des flaques disséminés dans les rues, les ruelles et les terrains vagues.
À l’instar des villes sénégalaises, la
ville de Ziguinchor n’est pas épargnée par cette situation.
Elle se caractérise par un tissu urbain très contrasté, comportant à la fois des quartiers de bas,
moyen et haut standing, ainsi que des habitats précaires et informels généralement faits de
riaux de récupération. Ces quartiers dits informels, préfèrent les terrains non
les zones marécageuses, les rizières, les terrains non attribué, etc. (Gomis, 2014, p16). Ils sont
situés en dehors de toute planification. De ce fait, les quartiers informels de
sont les plus touchés par ce phénomène. Leur caractère informel fait que ces quartiers
ne sont pas dotés de système d’assainissement collectif par les autorités qui refusent de
cautionner les formes illégales
d’occupation d
u sol (Sall et Sy, p54). En outre, nous notons la
faiblesse de la desserte par les services d’enlèvement des ordures ménagères, les inondations
fréquentes en hivernage du fait de l’absence de canaux d’évacuation des eaux usées. Cette
astructures sanitaires de base dans les quartiers de Néma 2
être des populations
et les rend plus vulnérables aux risques sanitaires et à
dites environnementales telles que le paludisme, la bilharziose
maladies respiratoires, les diarrhées, la dermatose,
etc. C'est ainsi que le directeur de
l'inspection médicale de la région de Ziguinchor atteste que : " la probabilité de mourir entre
1 et 6 ans serait de 15 fois plus élevée dans les quartiers informels et insalubres que dans les
désignent ainsi des constructions et des modes d'occupations du sol qui s’écartent, souvent de façon
provisoire, d’un ensemble de normes foncières, architecturales, urbanistiques, paysagères et sociales.
dit, les quartiers ou les constructions sont bâties sur des parcelles dont les résidents ne sont ni propriétaires ni
locataires, mais se sont permis de construire sans autorisation et sont donc sujets à une menace permanente
281
22_Décembre 2019
au Sénégal est confronté à d’énormes difficultés du fait de la
forte croissance urbaine. Il est souvent associé à des problèmes de gestion de l’espace urbain
. Le Sénégal est l’un des pays les plus urbanisés en Afrique
tropicale (Wade, 2014, p22). Sa population urbaine augmente de façon assez dynamique :
; 2.658.000 en 1988 et plus de 4 millions au recensement de
près de 9 855000 d'habitants (DPS, 2007, p5), soit un taux d'urbanisation
de 47% en 2012 (ANDS, 2014, p22). Cette poussée démographique n’est pas corrélée à une
planification de la croissance des villes (Wade, 2014, p22). Les autorités étatiques étant
apables d’apporter des solutions à ce phénomène font comme si l’État est inexistant
Ainsi, elles assistent impuissantes au développement des quartiers
et se contentent seulement à titre exceptionnel d’observer et d’essayer de
corriger
(Sall et Sy, 2015, p55). Ces quartiers créés à la hâte et non viabilisés sont à l'origine des
incidences sanitaires multiples liées à de nombreuses mutations environnementales qui
tion des eaux usées et de
collecte des ordures ménagères (Château et Diarra, 2007, p8). Les déficiences observées dans
ces différents domaines nécessaires à la gestion de l’hygiène publique confèrent aux quartiers
onnement insalubre source de risques sanitaires.
L’ampleur de la pollution environnementale s’appréhende à la lumière des dépotoirs sauvages
ville de Ziguinchor n’est pas épargnée par cette situation.
Elle se caractérise par un tissu urbain très contrasté, comportant à la fois des quartiers de bas,
moyen et haut standing, ainsi que des habitats précaires et informels généralement faits de
riaux de récupération. Ces quartiers dits informels, préfèrent les terrains non
aedificandi,
les zones marécageuses, les rizières, les terrains non attribué, etc. (Gomis, 2014, p16). Ils sont
rs informels de
Néma 2 et
sont les plus touchés par ce phénomène. Leur caractère informel fait que ces quartiers
ne sont pas dotés de système d’assainissement collectif par les autorités qui refusent de
u sol (Sall et Sy, p54). En outre, nous notons la
faiblesse de la desserte par les services d’enlèvement des ordures ménagères, les inondations
fréquentes en hivernage du fait de l’absence de canaux d’évacuation des eaux usées. Cette
Néma 2
et de Coboda
et les rend plus vulnérables aux risques sanitaires et à
dites environnementales telles que le paludisme, la bilharziose
, les
etc. C'est ainsi que le directeur de
" la probabilité de mourir entre
rmels et insalubres que dans les
désignent ainsi des constructions et des modes d'occupations du sol qui s’écartent, souvent de façon
chitecturales, urbanistiques, paysagères et sociales.
Autrement
dit, les quartiers ou les constructions sont bâties sur des parcelles dont les résidents ne sont ni propriétaires ni
c sujets à une menace permanente

Dynamiques des territoires et développement
Revue de géographie du laboratoire
De ces constats découlent les questions suivantes : quel est l’état de l’environnement dans les
quartiers de Néma 2
et de
environnements urbains
soumettent les populations
les catégories de populations les plus touchées
En effet, la déserte des autorités étatiques dans ces quartiers informels entrainant ainsi
l'absence ou la carence en infrastructures s
développées par les populations et les incidences sanitaires qui y sont issues constituent les
fils conducteurs de notre réflexion. L'étude se fonde sur l'hypothèse principale suivante :
l'absence ou la carence
en infrastructures de base a entraîné la dégradation de l'environnement
de Néma 2 et de Coboda
qui sont à l'origine des maladies contractées et des catégories de
populations les plus touchées.
Ce travail se veut d’analyser, à partir des exemples des quart
Coboda
, l’impact des problèmes environnementaux sur la santé des populations. Enfin, il
essaye de contribuer à la réflexion sur l’aménagement des espaces informels des villes
africaines en vue d’en évaluer les manquements et con
Données et approches Méthodologiques
Présentation de la zone d'étude et des quartiers cibles
La ville Ziguinchor cadre géographique de notre zone d'étude est située au sud
Sénégal. Elle est localisée entre les méridiens 16° et
altitude moyenne de 19,30 m. Avec une croissance moyenne annuelle de 4,9 % (ANSD, 2014,
p15), la population de Ziguinchor s’élève à 381 415 habitants pour une densité de 46
habitants/ha (ANSD, 2014, p15). Elle est
intensité due à l'afflux massif des ruraux. La ville est située dans une cuvette bordée au nord
par le fleuve Casamance, au sud par la commune rurale de Niaguis, à l’ouest par le marigot de
Djibélor et à l’es
t par le marigot de
à l’ouest, situés dans la périphérie de la ville de Ziguinchor pour servir de cadre à l’étude des
pratiques de gestion de l'environnement et des incidences sanitaires
est limité à l'est par
Djiringho
Soucoupapaye. Celui de
Néma 2
Kansahoudy, au nord par
Néma
Ces q
uartiers symboles d’un phénomène d’extension urbaine non planifiée ni contrôlée,
repoussant de plus en plus loin les limites de la ville de Ziguinchor et y insérant des vagues
successives de migrants essentiellement d’origine rurale qui fuient la dégradati
conditions de vie en milieu rural provoquée par la crise casamançaise et motivés par des
besoins immédiats de survie (Sall et Sy, 2015, p53).
typiques de quartiers informels, ou l'habitat est de type précaire. Ces
par des espaces insalubres où les logements sont de bas standing, et surpeuplés (Gomis, 2014,
p22). Ils sont généralement exclus de toute planification, notamment en matière
d'équipements et d'infrastructures de base. Ainsi, ces q
caractérisées par un sous équipement total (absence ou insuffisance du réseau d’adduction
d’eau potable, d’infrastructures sanitaires…), des conditions d’insalubrité très avancées
Dynamiques des territoires et développement
Revue de géographie du laboratoire
Leïdi_ISSN 0851-2515_N°
22_Décembre 2019
De ces constats découlent les questions suivantes : quel est l’état de l’environnement dans les
et de
Coboda
? Quels sont les risques sanitaires auxquels ces
soumettent les populations
? Quelles sont les maladies contractées et
les catégories de populations les plus touchées
?
En effet, la déserte des autorités étatiques dans ces quartiers informels entrainant ainsi
l'absence ou la carence en infrastructures sanitaires de base, les stratégies palliatives
développées par les populations et les incidences sanitaires qui y sont issues constituent les
fils conducteurs de notre réflexion. L'étude se fonde sur l'hypothèse principale suivante :
en infrastructures de base a entraîné la dégradation de l'environnement
qui sont à l'origine des maladies contractées et des catégories de
Ce travail se veut d’analyser, à partir des exemples des quartiers informels de
, l’impact des problèmes environnementaux sur la santé des populations. Enfin, il
essaye de contribuer à la réflexion sur l’aménagement des espaces informels des villes
africaines en vue d’en évaluer les manquements et con
solider les acquis.
Données et approches Méthodologiques
Présentation de la zone d'étude et des quartiers cibles
La ville Ziguinchor cadre géographique de notre zone d'étude est située au sud
Sénégal. Elle est localisée entre les méridiens 16° et 17° et les parallèles 12° et 13° avec une
altitude moyenne de 19,30 m. Avec une croissance moyenne annuelle de 4,9 % (ANSD, 2014,
p15), la population de Ziguinchor s’élève à 381 415 habitants pour une densité de 46
habitants/ha (ANSD, 2014, p15). Elle est aussi marquée par une urbanisation d'une forte
intensité due à l'afflux massif des ruraux. La ville est située dans une cuvette bordée au nord
par le fleuve Casamance, au sud par la commune rurale de Niaguis, à l’ouest par le marigot de
t par le marigot de
Boutoute. Les sites retenus sont
Néma
à l’ouest, situés dans la périphérie de la ville de Ziguinchor pour servir de cadre à l’étude des
pratiques de gestion de l'environnement et des incidences sanitaires
.
Le quartier
Djiringho
, à l'ouest par Colobane, au sud par
Lyndiane
Néma 2
est limité à l'ouest par
Kandialang
Néma
et au sud par Kénia (Figure 1).
uartiers symboles d’un phénomène d’extension urbaine non planifiée ni contrôlée,
repoussant de plus en plus loin les limites de la ville de Ziguinchor et y insérant des vagues
successives de migrants essentiellement d’origine rurale qui fuient la dégradati
conditions de vie en milieu rural provoquée par la crise casamançaise et motivés par des
besoins immédiats de survie (Sall et Sy, 2015, p53).
Néma 2 et
Coboda
typiques de quartiers informels, ou l'habitat est de type précaire. Ces quartiers sont constitués
par des espaces insalubres où les logements sont de bas standing, et surpeuplés (Gomis, 2014,
p22). Ils sont généralement exclus de toute planification, notamment en matière
d'équipements et d'infrastructures de base. Ainsi, ces quartiers d'habitations informels sont
caractérisées par un sous équipement total (absence ou insuffisance du réseau d’adduction
d’eau potable, d’infrastructures sanitaires…), des conditions d’insalubrité très avancées
282
22_Décembre 2019
De ces constats découlent les questions suivantes : quel est l’état de l’environnement dans les
? Quels sont les risques sanitaires auxquels ces
? Quelles sont les maladies contractées et
En effet, la déserte des autorités étatiques dans ces quartiers informels entrainant ainsi
anitaires de base, les stratégies palliatives
développées par les populations et les incidences sanitaires qui y sont issues constituent les
fils conducteurs de notre réflexion. L'étude se fonde sur l'hypothèse principale suivante :
en infrastructures de base a entraîné la dégradation de l'environnement
qui sont à l'origine des maladies contractées et des catégories de
iers informels de
Néma 2 et
, l’impact des problèmes environnementaux sur la santé des populations. Enfin, il
essaye de contribuer à la réflexion sur l’aménagement des espaces informels des villes
La ville Ziguinchor cadre géographique de notre zone d'étude est située au sud
-ouest du
17° et les parallèles 12° et 13° avec une
altitude moyenne de 19,30 m. Avec une croissance moyenne annuelle de 4,9 % (ANSD, 2014,
p15), la population de Ziguinchor s’élève à 381 415 habitants pour une densité de 46
aussi marquée par une urbanisation d'une forte
intensité due à l'afflux massif des ruraux. La ville est située dans une cuvette bordée au nord
par le fleuve Casamance, au sud par la commune rurale de Niaguis, à l’ouest par le marigot de
Néma
2 au sud et Coboda
à l’ouest, situés dans la périphérie de la ville de Ziguinchor pour servir de cadre à l’étude des
Le quartier
de Coboda
Lyndiane
et au nord par
Kandialang
ouest, à l'est par
uartiers symboles d’un phénomène d’extension urbaine non planifiée ni contrôlée,
repoussant de plus en plus loin les limites de la ville de Ziguinchor et y insérant des vagues
successives de migrants essentiellement d’origine rurale qui fuient la dégradati
on des
conditions de vie en milieu rural provoquée par la crise casamançaise et motivés par des
Coboda
sont des exemples
quartiers sont constitués
par des espaces insalubres où les logements sont de bas standing, et surpeuplés (Gomis, 2014,
p22). Ils sont généralement exclus de toute planification, notamment en matière
uartiers d'habitations informels sont
caractérisées par un sous équipement total (absence ou insuffisance du réseau d’adduction
d’eau potable, d’infrastructures sanitaires…), des conditions d’insalubrité très avancées

Dynamiques des territoires et développement
Revue de géographie du laboratoire
(amoncellement d’immondices putrescibl
mouches… ; la stagnation des eaux usées) et des conditions de vie pénibles (pauvreté,
chômage, insécurité…) (Sall, 1998, p22).
Figure 1
: Carte de localisation de la ville de Ziguinchor et des quartie
Source : Mairie, DTGC, Djiby Sow, 2017
Méthodes et outils
Méthodes
Cette étude s’est appuyée sur une large revue documentaire et sur des données
socioéconomiques et démographiques collectées dans le cadre d’enquêtes réalisées auprès des
ménages de Néma 2 et de
Coboda
Les données recherchées ont porté d'abord sur les caractéristiques environnementales des
quartiers informels de
Néma 2
risques sanitaires auxquels ces environnements urbains soumettent les populations
sur les maladies contractées et les catégories de populations les plus touchées. La méthode de
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Revue de géographie du laboratoire
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22_Décembre 2019
(amoncellement d’immondices putrescibles, prolifération de vecteurs de maladies tels que les
mouches… ; la stagnation des eaux usées) et des conditions de vie pénibles (pauvreté,
chômage, insécurité…) (Sall, 1998, p22).
: Carte de localisation de la ville de Ziguinchor et des quartie
Source : Mairie, DTGC, Djiby Sow, 2017
Cette étude s’est appuyée sur une large revue documentaire et sur des données
socioéconomiques et démographiques collectées dans le cadre d’enquêtes réalisées auprès des
Coboda, en 2014 et réactualisées entre juillet et Décembre 2018.
Les données recherchées ont porté d'abord sur les caractéristiques environnementales des
Néma 2
et de Coboda
(cadre de vie, condition de vie); ensu
risques sanitaires auxquels ces environnements urbains soumettent les populations
sur les maladies contractées et les catégories de populations les plus touchées. La méthode de
283
22_Décembre 2019
es, prolifération de vecteurs de maladies tels que les
mouches… ; la stagnation des eaux usées) et des conditions de vie pénibles (pauvreté,
: Carte de localisation de la ville de Ziguinchor et des quartie
rs cibles.
Cette étude s’est appuyée sur une large revue documentaire et sur des données
socioéconomiques et démographiques collectées dans le cadre d’enquêtes réalisées auprès des
, en 2014 et réactualisées entre juillet et Décembre 2018.
Les données recherchées ont porté d'abord sur les caractéristiques environnementales des
(cadre de vie, condition de vie); ensu
ite, sur les
risques sanitaires auxquels ces environnements urbains soumettent les populations
et enfin,
sur les maladies contractées et les catégories de populations les plus touchées. La méthode de

Dynamiques des territoires et développement
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sondage aléatoire a été choisie à cause de l’absence de
d’une photographie aérienne de
identifier toutes les parcelles. Un pas de sondage de 5 a été appliqué pour obtenir une
couverture totale de toute la zone d’étude
et 100 ménages sur environ 950 à
est complétée par une série d’entretiens avec les responsables politiques, les autorités
municipales, le directeur
de l'urbanisme et celui du cadastre de Ziguinchor. De même, des
entretiens ont été menés avec des structures spécialisés dans la lutte pour la préservation de
l’environnement en milieu urbain (Sénégalaise Des Eaux, Service d’Hygiène) et au niveau des
servi
ces de santé (district sanitaire de
sanitaire de
Djisoucoupapaye
permis de mieux apprécier la qualité de l'environnement ainsi que les problèmes in
l'absence ou la carence en infrastructures de base. En plus, elles nous ont permis de visualiser
les stratégies d'adaptation des populations pour palier à ses manquements et de mesurer le
niveau de perception des risques sanitaires, le niveau de
populations par les bactéries.
Les outils utilisés
Les différentes données recueillies, notamment celles quantitatives sont traitées à l’aide des
logiciels Word, Sphinx et Excel. Ces logiciels ont servi à la fois à la
faciliter le croisement des données, au regroupement des entretiens par comparaison au
dépouillement naturel, au calcul des fréquences, à la confection des tableaux et à la réalisation
des graphiques. Le traitement cartographique
traitement des entités géographiques (points, lignes, polygones) en passant par le traitement et
la représentation cartographique des données spatiales sur fond de carte s'est fait à l'aide de
l'outil Quantum GIS.
Résultats
Les caractéristiques environnementales des quartiers de Néma 2 et de Coboda
La structure spatiale et environnementale des quartiers informels de
caractérisée par des habitations aux formes irrégulières, agencées dans un
touffue et précaire avec des rues très étroites ne permettant pas une circulation fluide des
personnes et des véhicules. Le développement anarchique et incontrôlé des habitations a
engendré une très forte promiscuité des maisons.
baraques, des maisons en banco (poto
fait est attesté par nos données d'enquêtes de terrain qui révèlent que : 90 % des maisons sont
mixtes ou traditionnelles et que 10 %
Dynamiques des territoires et développement
Revue de géographie du laboratoire
Leïdi_ISSN 0851-2515_N°
22_Décembre 2019
sondage aléatoire a été choisie à cause de l’absence de données statistiques fiables. A l’aide
d’une photographie aérienne de
Néma 2 et Coboda
sur Google Earth (2018), nous avons pu
identifier toutes les parcelles. Un pas de sondage de 5 a été appliqué pour obtenir une
couverture totale de toute la zone d’étude. Au total 210 ménages sur environ 1600 à Néma 2
et 100 ménages sur environ 950 à
Coboda
ont été visités. La collecte de données par enquête
est complétée par une série d’entretiens avec les responsables politiques, les autorités
de l'urbanisme et celui du cadastre de Ziguinchor. De même, des
entretiens ont été menés avec des structures spécialisés dans la lutte pour la préservation de
l’environnement en milieu urbain (Sénégalaise Des Eaux, Service d’Hygiène) et au niveau des
ces de santé (district sanitaire de
Kandialang
, district sanitaire de
Djisoucoupapaye
). Des visites exploratoires à Coboda
et à
permis de mieux apprécier la qualité de l'environnement ainsi que les problèmes in
l'absence ou la carence en infrastructures de base. En plus, elles nous ont permis de visualiser
les stratégies d'adaptation des populations pour palier à ses manquements et de mesurer le
niveau de perception des risques sanitaires, le niveau de contamination directe et indirecte des
Les différentes données recueillies, notamment celles quantitatives sont traitées à l’aide des
logiciels Word, Sphinx et Excel. Ces logiciels ont servi à la fois à la
rédaction du document, à
faciliter le croisement des données, au regroupement des entretiens par comparaison au
dépouillement naturel, au calcul des fréquences, à la confection des tableaux et à la réalisation
des graphiques. Le traitement cartographique de nos données par numérisation et par le
traitement des entités géographiques (points, lignes, polygones) en passant par le traitement et
la représentation cartographique des données spatiales sur fond de carte s'est fait à l'aide de
Les caractéristiques environnementales des quartiers de Néma 2 et de Coboda
La structure spatiale et environnementale des quartiers informels de Néma 2
caractérisée par des habitations aux formes irrégulières, agencées dans un
touffue et précaire avec des rues très étroites ne permettant pas une circulation fluide des
personnes et des véhicules. Le développement anarchique et incontrôlé des habitations a
engendré une très forte promiscuité des maisons.
L’habitat e
st de type précaire, avec des
baraques, des maisons en banco (poto
-
poto) souvent enduites de ciment (Photo 1). Cet état de
fait est attesté par nos données d'enquêtes de terrain qui révèlent que : 90 % des maisons sont
mixtes ou traditionnelles et que 10 %
des maisons sont modernes (Enquêtes auteurs, 2018).
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22_Décembre 2019
données statistiques fiables. A l’aide
sur Google Earth (2018), nous avons pu
identifier toutes les parcelles. Un pas de sondage de 5 a été appliqué pour obtenir une
. Au total 210 ménages sur environ 1600 à Néma 2
ont été visités. La collecte de données par enquête
est complétée par une série d’entretiens avec les responsables politiques, les autorités
de l'urbanisme et celui du cadastre de Ziguinchor. De même, des
entretiens ont été menés avec des structures spécialisés dans la lutte pour la préservation de
l’environnement en milieu urbain (Sénégalaise Des Eaux, Service d’Hygiène) et au niveau des
, district sanitaire de
Néma 2, district
et à
Néma 2 nous ont
permis de mieux apprécier la qualité de l'environnement ainsi que les problèmes in
duits par
l'absence ou la carence en infrastructures de base. En plus, elles nous ont permis de visualiser
les stratégies d'adaptation des populations pour palier à ses manquements et de mesurer le
contamination directe et indirecte des
Les différentes données recueillies, notamment celles quantitatives sont traitées à l’aide des
rédaction du document, à
faciliter le croisement des données, au regroupement des entretiens par comparaison au
dépouillement naturel, au calcul des fréquences, à la confection des tableaux et à la réalisation
de nos données par numérisation et par le
traitement des entités géographiques (points, lignes, polygones) en passant par le traitement et
la représentation cartographique des données spatiales sur fond de carte s'est fait à l'aide de
Les caractéristiques environnementales des quartiers de Néma 2 et de Coboda
Néma 2
et de Coboda est
caractérisée par des habitations aux formes irrégulières, agencées dans un
e architecture
touffue et précaire avec des rues très étroites ne permettant pas une circulation fluide des
personnes et des véhicules. Le développement anarchique et incontrôlé des habitations a
st de type précaire, avec des
poto) souvent enduites de ciment (Photo 1). Cet état de
fait est attesté par nos données d'enquêtes de terrain qui révèlent que : 90 % des maisons sont
des maisons sont modernes (Enquêtes auteurs, 2018).

Dynamiques des territoires et développement
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Photo 1. Habitat mixte
Source : cliché
Ces quartiers sont constitués par des espaces i
et surpeuplés.
Ils sont construits dans des zones inondables, parfois marécageuses, malsaines,
et déclarées non aedificandi
.
d’habitations sont desse
rvies par des sentiers de fortune (absence de planification préalable à
l’installation) en terre, construite par les populations (Enquêtes auteurs, 2018).
Dans les quartiers de
Néma 2
potable et d’éle
ctricité est estimé respectivement à 40% et 50% (Enquêtes auteurs, 2018).
L’assainissement, quasi individuel, est fortement marqué par une forte présence de latrines
qui communiquent directement avec les puits d’eau (70 à 80% des ouvrages). Il ressort des
analyses que l’aménagement de l’espace dans ces quartiers précaires n’obéit à aucune norme
de planification et d’urbanisme. Des difficultés d’accès se posent pour le ramassage des
ordures ménagères. L’étroitesse des voiries associée à l’occupation anarchi
habitations, récuse toute possibilité d’installation d’ouvrages de drainage et de collecte des
déchets urbains. De ce fait,
l’insuffisance de l’évacuation des ordures, les eaux stagnantes, les
inondations fréquentes en hivernage du fait
usées et le manque de latrines exposent les populations de
sanitaires. Ces quartiers deviennent des lieux privilégiés de reproduction des moustiques mais
aussi de culture et d’élevag
e de microbes. Ces situations grandissantes incommodent les
populations par l’apparition de maladies (paludisme, bilharziose, infection intestinale, etc.)
Les problèmes Causés par le manque d’infrastructures de base à Néma 2 et à Coboda
La mauvaise gestio
n des eaux usées pluviales et domestiques
La consommation en eau à
Coboda
quelconque dispositif d’équipement d’assainissement collectif destiné à l’évacuation des eaux
usées (Sall, 1998, p45 ; Gomi
de base telles que l’absence de canaux d’évacuation des eaux usées, d’égout etc., laisse aux
populations de Néma 2
et de
Dynamiques des territoires et développement
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Leïdi_ISSN 0851-2515_N°
22_Décembre 2019
Photo 1. Habitat mixte
Photo 2. Habitat traditionnel
Source : cliché
1 Joseph Samba Gomis, 2019, cliché 2
Djiby Sow 2014
Ces quartiers sont constitués par des espaces insalubres où les logements sont de bas standing,
Ils sont construits dans des zones inondables, parfois marécageuses, malsaines,
.
Les parcelles mesurent entre 100 et 150 m² et les maisons
rvies par des sentiers de fortune (absence de planification préalable à
l’installation) en terre, construite par les populations (Enquêtes auteurs, 2018).
Néma 2
et de Coboda
, le taux de raccordement aux réseaux d’eau
ctricité est estimé respectivement à 40% et 50% (Enquêtes auteurs, 2018).
L’assainissement, quasi individuel, est fortement marqué par une forte présence de latrines
qui communiquent directement avec les puits d’eau (70 à 80% des ouvrages). Il ressort des
analyses que l’aménagement de l’espace dans ces quartiers précaires n’obéit à aucune norme
de planification et d’urbanisme. Des difficultés d’accès se posent pour le ramassage des
ordures ménagères. L’étroitesse des voiries associée à l’occupation anarchi
habitations, récuse toute possibilité d’installation d’ouvrages de drainage et de collecte des
l’insuffisance de l’évacuation des ordures, les eaux stagnantes, les
inondations fréquentes en hivernage du fait de l’absence de canaux d’évacuation des eaux
usées et le manque de latrines exposent les populations de
Néma 2 et
Coboda
sanitaires. Ces quartiers deviennent des lieux privilégiés de reproduction des moustiques mais
e de microbes. Ces situations grandissantes incommodent les
populations par l’apparition de maladies (paludisme, bilharziose, infection intestinale, etc.)
Les problèmes Causés par le manque d’infrastructures de base à Néma 2 et à Coboda
n des eaux usées pluviales et domestiques
Coboda
et à Néma 2
n’est pas complétée par la mise en place d’un
quelconque dispositif d’équipement d’assainissement collectif destiné à l’évacuation des eaux
usées (Sall, 1998, p45 ; Gomis, 2014, p25). L’absence d’assainissement et des infrastructures
de base telles que l’absence de canaux d’évacuation des eaux usées, d’égout etc., laisse aux
et de
Coboda
l’entière responsabilité de l’évacuation d’eaux usées.
285
22_Décembre 2019
Photo 2. Habitat traditionnel
Djiby Sow 2014
nsalubres où les logements sont de bas standing,
Ils sont construits dans des zones inondables, parfois marécageuses, malsaines,
Les parcelles mesurent entre 100 et 150 m² et les maisons
rvies par des sentiers de fortune (absence de planification préalable à
l’installation) en terre, construite par les populations (Enquêtes auteurs, 2018).
, le taux de raccordement aux réseaux d’eau
ctricité est estimé respectivement à 40% et 50% (Enquêtes auteurs, 2018).
L’assainissement, quasi individuel, est fortement marqué par une forte présence de latrines
qui communiquent directement avec les puits d’eau (70 à 80% des ouvrages). Il ressort des
analyses que l’aménagement de l’espace dans ces quartiers précaires n’obéit à aucune norme
de planification et d’urbanisme. Des difficultés d’accès se posent pour le ramassage des
ordures ménagères. L’étroitesse des voiries associée à l’occupation anarchi
que du sol par les
habitations, récuse toute possibilité d’installation d’ouvrages de drainage et de collecte des
l’insuffisance de l’évacuation des ordures, les eaux stagnantes, les
de l’absence de canaux d’évacuation des eaux
Coboda
aux risques
sanitaires. Ces quartiers deviennent des lieux privilégiés de reproduction des moustiques mais
e de microbes. Ces situations grandissantes incommodent les
populations par l’apparition de maladies (paludisme, bilharziose, infection intestinale, etc.)
.
Les problèmes Causés par le manque d’infrastructures de base à Néma 2 et à Coboda
n’est pas complétée par la mise en place d’un
quelconque dispositif d’équipement d’assainissement collectif destiné à l’évacuation des eaux
s, 2014, p25). L’absence d’assainissement et des infrastructures
de base telles que l’absence de canaux d’évacuation des eaux usées, d’égout etc., laisse aux
l’entière responsabilité de l’évacuation d’eaux usées.

Dynamiques des territoires et développement
Revue de géographie du laboratoire
Face à c
ette situation, l’unique solution reste le rejet des eaux usées sur le sol (dans les rues,
les terrains vagues et ruelles). Ces rejets posent beaucoup de problèmes, sur le court, le moyen
et long terme en raison, de la petitesse des rues et de la rareté de
résulte de la spontanéité et de l'informalité des quartiers de
2014, p25). On note dans certaines concessions la présence des trous destinés à accueillir les
eaux usées. De ce fait, ces eaux usées mé
fécales polluent l’environnement de ces quartiers. Ainsi, avec ces innombrables rejets on note
des flaques d’eaux qui jonchent les maisons surtout en période estivale, ce qui offrent des
spectacles pa
s beaux à voir (Gomis, 2014, p32). Cette situation, augmente d'avantage la
vulnérabilité des populations et les exposent aux multiples risques sanitaires. À cela s'ajoute,
des problèmes de stagnation (photo 3 et 4) et d'inondation dans ces deux quartiers i
Elles sont plus manifestes en saisons pluvieuses, car les eaux pluviales accentuent la
prégnance des stagnations et provoquent parfois des inondations. La stagnation est le risque le
plus manifeste dans ces zones informelles et constitue un fléau
pathologies (Sall, 1998, p65). Elle constitue un problème très grave auquel les populations
sont confrontées en raison de son impact sur le plan socio
environnemental et elle constitue la première sour
populations de Néma 2
et de
souvent confrontées à une situation de stagnation, envahissant ainsi les maisons, rues et
terrains vagues.
Photo 3 : Stagna
tion à
Source : cliché de Joseph Samba Gomis, thèse de doctorat en cours 2019
Dynamiques des territoires et développement
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Leïdi_ISSN 0851-2515_N°
22_Décembre 2019
ette situation, l’unique solution reste le rejet des eaux usées sur le sol (dans les rues,
les terrains vagues et ruelles). Ces rejets posent beaucoup de problèmes, sur le court, le moyen
et long terme en raison, de la petitesse des rues et de la rareté des terrains vagues. Tout ceci
résulte de la spontanéité et de l'informalité des quartiers de
Néma 2
et de
2014, p25). On note dans certaines concessions la présence des trous destinés à accueillir les
eaux usées. De ce fait, ces eaux usées mélangées à des détritus de toutes sortes et des matières
fécales polluent l’environnement de ces quartiers. Ainsi, avec ces innombrables rejets on note
des flaques d’eaux qui jonchent les maisons surtout en période estivale, ce qui offrent des
s beaux à voir (Gomis, 2014, p32). Cette situation, augmente d'avantage la
vulnérabilité des populations et les exposent aux multiples risques sanitaires. À cela s'ajoute,
des problèmes de stagnation (photo 3 et 4) et d'inondation dans ces deux quartiers i
Elles sont plus manifestes en saisons pluvieuses, car les eaux pluviales accentuent la
prégnance des stagnations et provoquent parfois des inondations. La stagnation est le risque le
plus manifeste dans ces zones informelles et constitue un fléau
latent, source de toutes les
pathologies (Sall, 1998, p65). Elle constitue un problème très grave auquel les populations
sont confrontées en raison de son impact sur le plan socio
-
économique, sanitaire et
environnemental et elle constitue la première source de contamination directe. De plus, les
et de
Coboda
qui se sont implantées dans les bassins versants, sont
souvent confrontées à une situation de stagnation, envahissant ainsi les maisons, rues et
tion à
Néma 2
Photo 4. Inondation à
Source : cliché de Joseph Samba Gomis, thèse de doctorat en cours 2019
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22_Décembre 2019
ette situation, l’unique solution reste le rejet des eaux usées sur le sol (dans les rues,
les terrains vagues et ruelles). Ces rejets posent beaucoup de problèmes, sur le court, le moyen
s terrains vagues. Tout ceci
et de
Coboda (Gomis,
2014, p25). On note dans certaines concessions la présence des trous destinés à accueillir les
langées à des détritus de toutes sortes et des matières
fécales polluent l’environnement de ces quartiers. Ainsi, avec ces innombrables rejets on note
des flaques d’eaux qui jonchent les maisons surtout en période estivale, ce qui offrent des
s beaux à voir (Gomis, 2014, p32). Cette situation, augmente d'avantage la
vulnérabilité des populations et les exposent aux multiples risques sanitaires. À cela s'ajoute,
des problèmes de stagnation (photo 3 et 4) et d'inondation dans ces deux quartiers i
nformels.
Elles sont plus manifestes en saisons pluvieuses, car les eaux pluviales accentuent la
prégnance des stagnations et provoquent parfois des inondations. La stagnation est le risque le
latent, source de toutes les
pathologies (Sall, 1998, p65). Elle constitue un problème très grave auquel les populations
économique, sanitaire et
ce de contamination directe. De plus, les
qui se sont implantées dans les bassins versants, sont
souvent confrontées à une situation de stagnation, envahissant ainsi les maisons, rues et
Photo 4. Inondation à
Coboda
Source : cliché de Joseph Samba Gomis, thèse de doctorat en cours 2019

Dynamiques des territoires et développement
Revue de géographie du laboratoire
La difficile gestion des ordures ménagères
La question de l'évacuation des ordures ménagères constitue un sérieux
commune de Ziguinchor en général et plus précisément dans les quartiers informels comme
Coboda et Néma 2
. Ces quartiers informels ne sont pas concernés par les différentes
politiques de gestion des ordures. D’après les autorités, le princi
est l'inaccessibilité. L’état chaotique des rues rend la tâche difficile aux différents services qui
s’occupent de la collecte des ordures ménagères. Nous notons, que les quartiers de
de Coboda
sont délaissés par les
caractère informel de ses quartiers d'une part, et d'autre part la faiblesse du budget allouée à
cette tâche due aux manques de moyens financiers matériels (Diémé 2007, p14 ; Gomis, 2014,
p65 ; Sow
, 2014, p54). Cette défaillance institutionnelle dans la gestion des ordures
ménagères est à l’origine d’innombrables problèmes dans les quartiers situés à la périphérie
de la ville, notamment les quartiers informels de
d'i
nnombrables dépôts sauvages d’ordures ménagères (Photo 5 et Photo 6) sont créés à chaque
coin avec un dégagement d’odeur nauséabonde et fétide entrainant des nuisances esthétiques
et olfactives (Gomis, 2014).
Photo 5. Dépôts sauvages à Néma 2
Source : clichés de Joseph Samba Gomis, 2014
Face aux défaillances institutionnelles du service public, les populations de
Coboda
ont mis en œuvre tout un système de pré
d’élimination des ordures ménagères, afin de prendre en charge l’évacuation de leurs déchets
solides domestiques. De ce fait, l'élimination des ordures ménagères est d'abord l'affaire des
femmes et des enfants (Sall, 2006, p15 ; Gomis, 2014, p67)
Dynamiques des territoires et développement
Revue de géographie du laboratoire
Leïdi_ISSN 0851-2515_N°
22_Décembre 2019
La difficile gestion des ordures ménagères
La question de l'évacuation des ordures ménagères constitue un sérieux
commune de Ziguinchor en général et plus précisément dans les quartiers informels comme
. Ces quartiers informels ne sont pas concernés par les différentes
politiques de gestion des ordures. D’après les autorités, le principal problème de ces quartiers
est l'inaccessibilité. L’état chaotique des rues rend la tâche difficile aux différents services qui
s’occupent de la collecte des ordures ménagères. Nous notons, que les quartiers de
sont délaissés par les
pouvoirs publics. Cette situation peut s'expliquer par le
caractère informel de ses quartiers d'une part, et d'autre part la faiblesse du budget allouée à
cette tâche due aux manques de moyens financiers matériels (Diémé 2007, p14 ; Gomis, 2014,
, 2014, p54). Cette défaillance institutionnelle dans la gestion des ordures
ménagères est à l’origine d’innombrables problèmes dans les quartiers situés à la périphérie
de la ville, notamment les quartiers informels de
Néma 2 et de
Coboda.
nnombrables dépôts sauvages d’ordures ménagères (Photo 5 et Photo 6) sont créés à chaque
coin avec un dégagement d’odeur nauséabonde et fétide entrainant des nuisances esthétiques
Photo 5. Dépôts sauvages à Néma 2
Photo 6. Unique bac à ordure à Néma 2
Source : clichés de Joseph Samba Gomis, 2014
Face aux défaillances institutionnelles du service public, les populations de
ont mis en œuvre tout un système de pré
-
collecte volontaire, de ram
d’élimination des ordures ménagères, afin de prendre en charge l’évacuation de leurs déchets
solides domestiques. De ce fait, l'élimination des ordures ménagères est d'abord l'affaire des
femmes et des enfants (Sall, 2006, p15 ; Gomis, 2014, p67). Dans les ménages, les femmes,
287
22_Décembre 2019
La question de l'évacuation des ordures ménagères constitue un sérieux
problème dans la
commune de Ziguinchor en général et plus précisément dans les quartiers informels comme
. Ces quartiers informels ne sont pas concernés par les différentes
pal problème de ces quartiers
est l'inaccessibilité. L’état chaotique des rues rend la tâche difficile aux différents services qui
s’occupent de la collecte des ordures ménagères. Nous notons, que les quartiers de
Néma 2 et
pouvoirs publics. Cette situation peut s'expliquer par le
caractère informel de ses quartiers d'une part, et d'autre part la faiblesse du budget allouée à
cette tâche due aux manques de moyens financiers matériels (Diémé 2007, p14 ; Gomis, 2014,
, 2014, p54). Cette défaillance institutionnelle dans la gestion des ordures
ménagères est à l’origine d’innombrables problèmes dans les quartiers situés à la périphérie
Coboda.
De ce fait,
nnombrables dépôts sauvages d’ordures ménagères (Photo 5 et Photo 6) sont créés à chaque
coin avec un dégagement d’odeur nauséabonde et fétide entrainant des nuisances esthétiques
Photo 6. Unique bac à ordure à Néma 2
Face aux défaillances institutionnelles du service public, les populations de
Néma 2 et de
collecte volontaire, de ram
assage et
d’élimination des ordures ménagères, afin de prendre en charge l’évacuation de leurs déchets
solides domestiques. De ce fait, l'élimination des ordures ménagères est d'abord l'affaire des
. Dans les ménages, les femmes,

Dynamiques des territoires et développement
Revue de géographie du laboratoire
les jeunes filles et garçons s'occupent de la salubrité et de l'hygiène de la maison. «
matin, les chambres, la cuisine, les enclos servant de salles de bain et de toilettes, la cour, puis
enfin le pas de porte sont d
ébarrassés de tous les déchets de la veille
A partir de ce moment, on se débrouille pour jeter les ordures ménagères où on peut et comme
on peut. S'il y a un dépotoir sauvage à côté le problème est réglé. Dans le cas contraire le
ordures collectées dans le cadre familial, sont traitées dans la maison, sur les terrains vagues
ou dans les rues (ibid.). De ce fait, divers modes d’évacuations et de traitements sont
appliqués dans ces quartiers informels. La figure 3 en est une parfai
différentes modes de traitement appliquées par les ménages au sein du quartier de
de Coboda.
Figure 3.
Modes d'évacuation des ordures ménagères.
La mise à feu reste la principale méthode
pratiquée par 86 % des ménages, pire elle se fait malheureusement souvent sans l’objet
d’aucun tri préalable des diverses composantes (les vitres, les verres et les métaux) tout y
passe. Les objets en plastique
noires et des odeurs nauséabondes et toxiques. Ce qui fait que les quartiers de
Coboda
sont souvent enveloppés dans un nuage de fumée. Ensuite, 7% utilisent les bacs à
ordure et
enfin 7% utilisent l'enfouissement et l'épandage sur potager à des fins d’agriculture
urbaine.
Les incidences sanitaires liées aux
de Néma 2 et Coboda
Perception des risques sanitaires par les popula
La perception du risque sanitaire est la capacité des populations à entrevoir les liens réels ou
supposés entre fréquence de certaines maladies (Sall, 1998, p79).
et de Coboda
sont conscientes des risq
d’assainissement de leur cadre de vie. De ce fait, la figure 4 révèle que : 80% de l'effectif
Dynamiques des territoires et développement
Revue de géographie du laboratoire
Leïdi_ISSN 0851-2515_N°
22_Décembre 2019
les jeunes filles et garçons s'occupent de la salubrité et de l'hygiène de la maison. «
matin, les chambres, la cuisine, les enclos servant de salles de bain et de toilettes, la cour, puis
ébarrassés de tous les déchets de la veille
» (Sall et Sy, 2015, p57).
A partir de ce moment, on se débrouille pour jeter les ordures ménagères où on peut et comme
on peut. S'il y a un dépotoir sauvage à côté le problème est réglé. Dans le cas contraire le
ordures collectées dans le cadre familial, sont traitées dans la maison, sur les terrains vagues
ou dans les rues (ibid.). De ce fait, divers modes d’évacuations et de traitements sont
appliqués dans ces quartiers informels. La figure 3 en est une parfai
différentes modes de traitement appliquées par les ménages au sein du quartier de
Modes d'évacuation des ordures ménagères.
Source : Enquêtes de terrain, 2018
La mise à feu reste la principale méthode de traitement appliquée aux ordures. Elle est
pratiquée par 86 % des ménages, pire elle se fait malheureusement souvent sans l’objet
d’aucun tri préalable des diverses composantes (les vitres, les verres et les métaux) tout y
passe. Les objets en plastique
d'acétylène, de plus en plus utilisés produisent des fumées très
noires et des odeurs nauséabondes et toxiques. Ce qui fait que les quartiers de
sont souvent enveloppés dans un nuage de fumée. Ensuite, 7% utilisent les bacs à
enfin 7% utilisent l'enfouissement et l'épandage sur potager à des fins d’agriculture
Les incidences sanitaires liées aux
problèmes d'assainissement dans les quartiers informels
Perception des risques sanitaires par les populations de Néma 2 et de Coboda
La perception du risque sanitaire est la capacité des populations à entrevoir les liens réels ou
supposés entre fréquence de certaines maladies (Sall, 1998, p79). Les populations de
sont conscientes des risques sanitaires provoqués par les problèmes
d’assainissement de leur cadre de vie. De ce fait, la figure 4 révèle que : 80% de l'effectif
Bacs à ordures
7%
Epandage sur les
potagers
4%
Mise à feu
86%
Enfouissement
3%
288
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les jeunes filles et garçons s'occupent de la salubrité et de l'hygiène de la maison. «
Tôt le
matin, les chambres, la cuisine, les enclos servant de salles de bain et de toilettes, la cour, puis
» (Sall et Sy, 2015, p57).
A partir de ce moment, on se débrouille pour jeter les ordures ménagères où on peut et comme
on peut. S'il y a un dépotoir sauvage à côté le problème est réglé. Dans le cas contraire le
s
ordures collectées dans le cadre familial, sont traitées dans la maison, sur les terrains vagues
ou dans les rues (ibid.). De ce fait, divers modes d’évacuations et de traitements sont
appliqués dans ces quartiers informels. La figure 3 en est une parfai
te illustration des
différentes modes de traitement appliquées par les ménages au sein du quartier de
Néma 2 et
Modes d'évacuation des ordures ménagères.
de traitement appliquée aux ordures. Elle est
pratiquée par 86 % des ménages, pire elle se fait malheureusement souvent sans l’objet
d’aucun tri préalable des diverses composantes (les vitres, les verres et les métaux) tout y
d'acétylène, de plus en plus utilisés produisent des fumées très
noires et des odeurs nauséabondes et toxiques. Ce qui fait que les quartiers de
Néma 2 et de
sont souvent enveloppés dans un nuage de fumée. Ensuite, 7% utilisent les bacs à
enfin 7% utilisent l'enfouissement et l'épandage sur potager à des fins d’agriculture
problèmes d'assainissement dans les quartiers informels
tions de Néma 2 et de Coboda
La perception du risque sanitaire est la capacité des populations à entrevoir les liens réels ou
Les populations de
Néma 2
ues sanitaires provoqués par les problèmes
d’assainissement de leur cadre de vie. De ce fait, la figure 4 révèle que : 80% de l'effectif
Epandage sur les
potagers
4%

Dynamiques des territoires et développement
Revue de géographie du laboratoire
enquêté sont conscients que le manque de salubrité, d'hygiène et d'assainissement constitue un
grave problème de santé
publique pour les populations de
affirme le contraire et 4% se sont abstenus.
Figure 4. Perception des risques de maladie à
La presque totalité de l’effectif enquêté est cons
manque d'assainissement, de salubrité, d'hygiène ainsi que les problèmes de stagnation et
d'inondation à Coboda
et à
populations. Elle ajoute que l’absence de
de mesures d’accompagnement pour l’évacuation des ordures ménagères, ont favorisé la
présence de plusieurs maladies. De la sorte, les fortes concentrations en substances polluantes
et en germes pathogènes
observées dans les rejets des eaux usées sont nuisibles à la santé et
favorisent des taux élevés de maladies liées aux eaux usées et à la contamination du sol. La
présence de vecteurs infestés associés aux écosystèmes semi
c
es maladies contagieuses (Sall, 1998, p89).
Les maladies contractées
par les populations de Néma 2 et de
Les données recueillies au niveau du poste sanitaire de
Kandialang et celui de
Soucoupapye
de Néma 2 et de Coboda
, nous ont permis d'avoir une idée sur les maladies les plus fréquentes
dans les deux quartiers informels. De ce fait, les enquêtes de terrain révèlent que (figure. 5) :
le paludisme est la maladie
la plus contractée avec 70% de l'effectif enquêté, s'en suit la
dermatose ou les infections cutanées dont principalement la gale avec 20%, après viennent les
infections intestinales (diarrhées et parasitoses intestinales) avec 7% et enfin, viennent les
mal
adies respiratoires telles que la bronchite chronique (tuberculose) 3%.
Figure 5. Les maladies contractées par les populations de
Oui
87%
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enquêté sont conscients que le manque de salubrité, d'hygiène et d'assainissement constitue un
publique pour les populations de
Coboda et
Néma 2 ;
affirme le contraire et 4% se sont abstenus.
Figure 4. Perception des risques de maladie à
Néma et
Coboda
Source : Enquêtes de terrain, 2018
La presque totalité de l’effectif enquêté est consciente que les problèmes induits par le
manque d'assainissement, de salubrité, d'hygiène ainsi que les problèmes de stagnation et
et à
Néma 2
sont à l'origine des maladies contractées par les
populations. Elle ajoute que l’absence de canaux d’évacuation des eaux usées et la faiblesse
de mesures d’accompagnement pour l’évacuation des ordures ménagères, ont favorisé la
présence de plusieurs maladies. De la sorte, les fortes concentrations en substances polluantes
observées dans les rejets des eaux usées sont nuisibles à la santé et
favorisent des taux élevés de maladies liées aux eaux usées et à la contamination du sol. La
présence de vecteurs infestés associés aux écosystèmes semi
-
aquatiques entretient nombre de
es maladies contagieuses (Sall, 1998, p89).
par les populations de Néma 2 et de
Coboda
Les données recueillies au niveau du poste sanitaire de
kénia
, du district sanitaire de
Soucoupapye
concernant les malad
ies contractées par les populations
, nous ont permis d'avoir une idée sur les maladies les plus fréquentes
dans les deux quartiers informels. De ce fait, les enquêtes de terrain révèlent que (figure. 5) :
la plus contractée avec 70% de l'effectif enquêté, s'en suit la
dermatose ou les infections cutanées dont principalement la gale avec 20%, après viennent les
infections intestinales (diarrhées et parasitoses intestinales) avec 7% et enfin, viennent les
adies respiratoires telles que la bronchite chronique (tuberculose) 3%.
Figure 5. Les maladies contractées par les populations de Néma 2
Non Sans réponse
9% 4%
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enquêté sont conscients que le manque de salubrité, d'hygiène et d'assainissement constitue un
Néma 2 ;
ensuite 9%
Coboda
ciente que les problèmes induits par le
manque d'assainissement, de salubrité, d'hygiène ainsi que les problèmes de stagnation et
sont à l'origine des maladies contractées par les
canaux d’évacuation des eaux usées et la faiblesse
de mesures d’accompagnement pour l’évacuation des ordures ménagères, ont favorisé la
présence de plusieurs maladies. De la sorte, les fortes concentrations en substances polluantes
observées dans les rejets des eaux usées sont nuisibles à la santé et
favorisent des taux élevés de maladies liées aux eaux usées et à la contamination du sol. La
aquatiques entretient nombre de
, du district sanitaire de
ies contractées par les populations
, nous ont permis d'avoir une idée sur les maladies les plus fréquentes
dans les deux quartiers informels. De ce fait, les enquêtes de terrain révèlent que (figure. 5) :
la plus contractée avec 70% de l'effectif enquêté, s'en suit la
dermatose ou les infections cutanées dont principalement la gale avec 20%, après viennent les
infections intestinales (diarrhées et parasitoses intestinales) avec 7% et enfin, viennent les
Néma 2
et Coboda

Dynamiques des territoires et développement
Revue de géographie du laboratoire
Source : Auteurs, enquêtes de terrain, 2018
En résumé on peut dire qu’il y a une multitude de maladies cont
sein des quartiers informels de
des normes d’hygiène et de l’environnement, de l’absence ou de la faiblesse de dispositifs
d’équipements d’assainissements collecti
d’ordures...). À cela s’ajoute, la non présence d’une structure sanitaire dans ces quartiers afin
de sensibiliser les populations sur les risques sanitaires, les problèmes de santé, les conduites
à adapter
et surtout sur la salubrité des logements avec des conséquences irréversibles chez les
enfants et les personnes âgées à cause de leurs sensibilités.
Les populations les plus
touchées par les maladies à Néma 2 et à Coboda
Les données acquises par enquêtes c
maladies liées au manque de salubrité, au déficit d'assainissement et à la spontanéité de ces
quartiers informels sont les suivantes : d'abord, les enfants âgés de 5 à 10 ans chez qui on
observe un t
aux de prévalence de 70%, ensuite les femmes enceintes avec un taux de
prévalence de 20% et enfin, les personnes âgées qui présentent un taux de prévalence de 10%.
Figure 6
Source : Auteurs, enquêtes de terrain, 2
La variation des taux de prévalence observée chez les différentes catégories de populations,
selon qu’il s’agit de l'insalubrité ou de la spontanéité des quartiers de
s’explique par le fait que : les enfants âgées de 0 à 10 ans constit
0%
Maladies respiratoires
Infections intestinales
Dermathose
Paludisme
Enfants de 5 à 10
ans
70%
Dynamiques des territoires et développement
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Leïdi_ISSN 0851-2515_N°
22_Décembre 2019
Source : Auteurs, enquêtes de terrain, 2018
En résumé on peut dire qu’il y a une multitude de maladies contractées par les populations au
sein des quartiers informels de
Néma 2 et de Coboda
. Cela peut s’expliquer par le non
des normes d’hygiène et de l’environnement, de l’absence ou de la faiblesse de dispositifs
d’équipements d’assainissements collectifs (canaux d’évacuation des eaux usées, dépotoirs
d’ordures...). À cela s’ajoute, la non présence d’une structure sanitaire dans ces quartiers afin
de sensibiliser les populations sur les risques sanitaires, les problèmes de santé, les conduites
et surtout sur la salubrité des logements avec des conséquences irréversibles chez les
enfants et les personnes âgées à cause de leurs sensibilités.
touchées par les maladies à Néma 2 et à Coboda
Les données acquises par enquêtes concernant les catégories de populations touchées par les
maladies liées au manque de salubrité, au déficit d'assainissement et à la spontanéité de ces
quartiers informels sont les suivantes : d'abord, les enfants âgés de 5 à 10 ans chez qui on
aux de prévalence de 70%, ensuite les femmes enceintes avec un taux de
prévalence de 20% et enfin, les personnes âgées qui présentent un taux de prévalence de 10%.
Figure 6
: Les catégories de populations touchées
Source : Auteurs, enquêtes de terrain, 2
018
La variation des taux de prévalence observée chez les différentes catégories de populations,
selon qu’il s’agit de l'insalubrité ou de la spontanéité des quartiers de Néma 2
s’explique par le fait que : les enfants âgées de 0 à 10 ans constituent de loin la frange de la
0%
20% 40% 60%
Enfants de 5 à 10
Femmes enceintes Personnes âgées
20% 10%
290
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ractées par les populations au
. Cela peut s’expliquer par le non
-respect
des normes d’hygiène et de l’environnement, de l’absence ou de la faiblesse de dispositifs
fs (canaux d’évacuation des eaux usées, dépotoirs
d’ordures...). À cela s’ajoute, la non présence d’une structure sanitaire dans ces quartiers afin
de sensibiliser les populations sur les risques sanitaires, les problèmes de santé, les conduites
et surtout sur la salubrité des logements avec des conséquences irréversibles chez les
oncernant les catégories de populations touchées par les
maladies liées au manque de salubrité, au déficit d'assainissement et à la spontanéité de ces
quartiers informels sont les suivantes : d'abord, les enfants âgés de 5 à 10 ans chez qui on
aux de prévalence de 70%, ensuite les femmes enceintes avec un taux de
prévalence de 20% et enfin, les personnes âgées qui présentent un taux de prévalence de 10%.
La variation des taux de prévalence observée chez les différentes catégories de populations,
Néma 2
et Coboda
uent de loin la frange de la
80%

Dynamiques des territoires et développement
Revue de géographie du laboratoire
population la plus exposée. Elle est la catégorie la plus vulnérable et la plus touchée par les
maladies liées à la salubrité et au manque d’assainissement, car étant constamment en contact
direct avec les eaux usées. Les enfan
pluies, jouent dans les étendus d’eaux stagnantes mélangées à des déchets solides et qui sont
très riches en bactéries. Le plus souvent ils nagent dans ces eaux répugnantes et s’exposent
aux risques sanit
aires avec différents niveaux d’infections. Ils marchent aussi pieds nus et
jouent dans les dépôts sauvages qui sont très nuisibles pour la santé humaine. De ce fait, ils
sont la catégorie la plus exposée dans la mesure où ils ne sont pas en aptes à percev
danger qu’il y a de jouer, de baigner sur les eaux usées et de marcher pieds nus sur les dépôts
sauvages d’ordures ménagères. À cela s’ajoute, les problèmes causés par les dispositifs
d’équipements d’assainissement individuels existants qui ne sont
respectant pas les normes d’hygiène. Donc, ils entrainent d’innombrables conséquences chez
les enfants comme par exemple les infections intestinales provoquées par le plus souvent la
pollution des eaux de puits que la majorité des popu
boisson. Donc ces dispositifs d’équipements d’assainissement individuels ont des
conséquences sur la santé humaine, le cadre de vie, sur l’environnement physique et humain
d’une manière générale.
Discussion
La forte urba
nisation et la démographie déferlante dans ville de Ziguinchor ont eu comme
conséquences un étalement urbain vers le sud entraînant ainsi l'émergence des quartiers
informels avec l'occupation des zones sujettes aux inondations. Les quartiers informels de
Néma 2 et de Coboda
sont une parfaite illustration de cette urbanisation spontanée. Cet
accroissement spatial rapide de la ville de Ziguinchor n’est pas accompagné des
investissements nécessaires au développement des infrastructures de base, en particulier
les quartiers précaires, considérés non légaux. L'absence ou la carence des infrastructures de
base dans les quartiers de
Néma 2
de vie (nuisance esthétique et olfactive, stagnation, inondation,
solides, etc.) exposant l’environnement à des risques de pollutions diverses ayant un impact
direct sur la santé des populations. L'oxydation de la qualité de l'eau est la cause principale
des maladies à transmission hydrique ; qu
d’exemples : Salem (1999, p8) à Pikine ; Sy et Sall (2015, p 50) à
prolifération de vecteur responsable du paludisme, qui à un taux de prévalence de 56 %
(Gomis, 2014, p70).
L’importance
symptômes affiliés montre
que le « syndrome paludisme » est perçu comme étant un
problème majeur de santé publique figurant parmi les principales causes de consultations dans
les formations sanitaires. Le
d’hospitalisation (Sall, 1998, p78). Les
citées comme étant un grave problème de santé publique (Sy et Sall, 2015, p55). A l'échelle
des quartiers inf
ormels de la commune de Ziguinchor plus précisément
statistiques cités précédemment confortent nos données d'enquêtes de terrain qui révèlent un
fort taux de prévalence du paludisme avec 70% de l'effectif et les maladies hydriques ave
20%.
En plus du paludisme et des maladies hydriques, les affections respiratoires avec 10%
de l'effectif enquêté touchent particulièrement les groupes vulnérables, notamment les enfants
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Revue de géographie du laboratoire
Leïdi_ISSN 0851-2515_N°
22_Décembre 2019
population la plus exposée. Elle est la catégorie la plus vulnérable et la plus touchée par les
maladies liées à la salubrité et au manque d’assainissement, car étant constamment en contact
direct avec les eaux usées. Les enfants se baignent en saison pluvieuse dans les eaux de
pluies, jouent dans les étendus d’eaux stagnantes mélangées à des déchets solides et qui sont
très riches en bactéries. Le plus souvent ils nagent dans ces eaux répugnantes et s’exposent
aires avec différents niveaux d’infections. Ils marchent aussi pieds nus et
jouent dans les dépôts sauvages qui sont très nuisibles pour la santé humaine. De ce fait, ils
sont la catégorie la plus exposée dans la mesure où ils ne sont pas en aptes à percev
danger qu’il y a de jouer, de baigner sur les eaux usées et de marcher pieds nus sur les dépôts
sauvages d’ordures ménagères. À cela s’ajoute, les problèmes causés par les dispositifs
d’équipements d’assainissement individuels existants qui ne sont pas adéquates car ne
respectant pas les normes d’hygiène. Donc, ils entrainent d’innombrables conséquences chez
les enfants comme par exemple les infections intestinales provoquées par le plus souvent la
pollution des eaux de puits que la majorité des populations de Néma 2 utilisent pour la
boisson. Donc ces dispositifs d’équipements d’assainissement individuels ont des
conséquences sur la santé humaine, le cadre de vie, sur l’environnement physique et humain
nisation et la démographie déferlante dans ville de Ziguinchor ont eu comme
conséquences un étalement urbain vers le sud entraînant ainsi l'émergence des quartiers
informels avec l'occupation des zones sujettes aux inondations. Les quartiers informels de
sont une parfaite illustration de cette urbanisation spontanée. Cet
accroissement spatial rapide de la ville de Ziguinchor n’est pas accompagné des
investissements nécessaires au développement des infrastructures de base, en particulier
les quartiers précaires, considérés non légaux. L'absence ou la carence des infrastructures de
Néma 2
et de Coboda
a causé la dégradation progressive du cadre
de vie (nuisance esthétique et olfactive, stagnation, inondation,
prolifération de déchets
solides, etc.) exposant l’environnement à des risques de pollutions diverses ayant un impact
direct sur la santé des populations. L'oxydation de la qualité de l'eau est la cause principale
des maladies à transmission hydrique ; qui ont fait l’objet de plusieurs recherches à titre
d’exemples : Salem (1999, p8) à Pikine ; Sy et Sall (2015, p 50) à
prolifération de vecteur responsable du paludisme, qui à un taux de prévalence de 56 %
L’importance des fréquences relatives du paludisme ainsi que des
que le « syndrome paludisme » est perçu comme étant un
problème majeur de santé publique figurant parmi les principales causes de consultations dans
les formations sanitaires. Le
paludisme est aussi responsable de 60 % des motifs
d’hospitalisation (Sall, 1998, p78). Les
maladies de l’appareil respiratoire ont également été
citées comme étant un grave problème de santé publique (Sy et Sall, 2015, p55). A l'échelle
ormels de la commune de Ziguinchor plus précisément Coboda
statistiques cités précédemment confortent nos données d'enquêtes de terrain qui révèlent un
fort taux de prévalence du paludisme avec 70% de l'effectif et les maladies hydriques ave
En plus du paludisme et des maladies hydriques, les affections respiratoires avec 10%
de l'effectif enquêté touchent particulièrement les groupes vulnérables, notamment les enfants
291
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population la plus exposée. Elle est la catégorie la plus vulnérable et la plus touchée par les
maladies liées à la salubrité et au manque d’assainissement, car étant constamment en contact
ts se baignent en saison pluvieuse dans les eaux de
pluies, jouent dans les étendus d’eaux stagnantes mélangées à des déchets solides et qui sont
très riches en bactéries. Le plus souvent ils nagent dans ces eaux répugnantes et s’exposent
aires avec différents niveaux d’infections. Ils marchent aussi pieds nus et
jouent dans les dépôts sauvages qui sont très nuisibles pour la santé humaine. De ce fait, ils
sont la catégorie la plus exposée dans la mesure où ils ne sont pas en aptes à percev
oir le
danger qu’il y a de jouer, de baigner sur les eaux usées et de marcher pieds nus sur les dépôts
sauvages d’ordures ménagères. À cela s’ajoute, les problèmes causés par les dispositifs
pas adéquates car ne
respectant pas les normes d’hygiène. Donc, ils entrainent d’innombrables conséquences chez
les enfants comme par exemple les infections intestinales provoquées par le plus souvent la
lations de Néma 2 utilisent pour la
boisson. Donc ces dispositifs d’équipements d’assainissement individuels ont des
conséquences sur la santé humaine, le cadre de vie, sur l’environnement physique et humain
nisation et la démographie déferlante dans ville de Ziguinchor ont eu comme
conséquences un étalement urbain vers le sud entraînant ainsi l'émergence des quartiers
informels avec l'occupation des zones sujettes aux inondations. Les quartiers informels de
sont une parfaite illustration de cette urbanisation spontanée. Cet
accroissement spatial rapide de la ville de Ziguinchor n’est pas accompagné des
investissements nécessaires au développement des infrastructures de base, en particulier
dans
les quartiers précaires, considérés non légaux. L'absence ou la carence des infrastructures de
a causé la dégradation progressive du cadre
prolifération de déchets
solides, etc.) exposant l’environnement à des risques de pollutions diverses ayant un impact
direct sur la santé des populations. L'oxydation de la qualité de l'eau est la cause principale
i ont fait l’objet de plusieurs recherches à titre
d’exemples : Salem (1999, p8) à Pikine ; Sy et Sall (2015, p 50) à
Tiléne. Aussi, la
prolifération de vecteur responsable du paludisme, qui à un taux de prévalence de 56 %
des fréquences relatives du paludisme ainsi que des
que le « syndrome paludisme » est perçu comme étant un
problème majeur de santé publique figurant parmi les principales causes de consultations dans
paludisme est aussi responsable de 60 % des motifs
maladies de l’appareil respiratoire ont également été
citées comme étant un grave problème de santé publique (Sy et Sall, 2015, p55). A l'échelle
Coboda
et Néma 2, les
statistiques cités précédemment confortent nos données d'enquêtes de terrain qui révèlent un
fort taux de prévalence du paludisme avec 70% de l'effectif et les maladies hydriques ave
c
En plus du paludisme et des maladies hydriques, les affections respiratoires avec 10%
de l'effectif enquêté touchent particulièrement les groupes vulnérables, notamment les enfants

Dynamiques des territoires et développement
Revue de géographie du laboratoire
(70%) les femmes enceintes (20%) et les personnes âgées (10%). Ces a
détériorer l’état nutritionnel des enfants et constituent un facteur déclenchant ou précipitant
une malnutrition.
Ainsi, au niveau du poste de santé du quartier de Néma qui couvre 6 % de
la population de la ville de Ziguinchor, d’une m
observée. L'infirmier chef de poste affirme : une forte fréquence du paludisme avec 68,5% et
l’extrême prévalence des grippes avec 12%. Il conclut que le paludisme est le motif de 60%
des consultations des enfants de m
Sakho, Ndiaye et Camara (2015, p7) affirment que "dans les périphéries urbaines de Kaolack
le paludisme est de loin la pathologie la plus courante (64%), suivi des maladies diarrhéiques
(9%), des affec
tions de la peau (7%) et de la grippe (3%)". La situation observée s’explique
par
l’absence d’assainissement de l’espace à
développement
de la morbidité urbaine par le prisme de la mauvaise gestion des déchets,
pollution
et de la fréquence des vents souvent associées à des maladies respiratoires
diarrhéiques. Cette situation s’aggrave avec les inondations souvent récurrentes dans les
quartiers informels où la décomposition des ordures ménagères engendre
l’air avec un effet certain sur les infections respiratoires aiguës (IRA) et la remontée en
surface de matières fécales de latrines
des aliments et de l’eau de boisson.
appréhender à la lumière de l’insalubrité grandissante et aiguë qui gangrène ces quartiers
informels où les conditions d’habitat sont rendues précaires et insalubres par un contexte
environnemental marqué par une absence de
domestiques et des ordures ménagères, par le pullulement de nombreux dépotoirs sauvages de
déchets ménagers, la promiscuité dans les logements et les pratiques d’hygiène inappropriées
(Diop et al., 2004, p15). Les pr
facteurs environnementaux signifient que les habitants des quartiers étudiés vivent dans des
conditions d’hygiène précaires (Gomis, 2014, p27 ; Sy et Wade, 2007, p8). Ainsi, la pollution
de l’envi
ronnement dans ces espaces urbains n’offre donc pas de conditions de vie saines et
décentes propices au bien-
être et à la santé de ces habitants. Toutefois, il faut noter que cette
étude menée sur les effets de l'environnement des quartiers précaires et in
des populations apporte une contribution à l’amélioration des connaissances dans le domaine
de la géographie de la santé. Elle peut aussi servir d'aide à la décision aux décideurs à
s’attaquer aux éléments fondamentaux
ville de Ziguinchor. Si
l’on considère qu’environ 45 % de l'espace urbain de la ville de
Ziguinchor sont occupés de façon informelle (Gomis, 2014, p59), une attention particulière
devra être accordée à ces résultats met
sanitaires cruciaux de la ville.
Conclusion
La création et le développement de l’habitat informel dans les quartiers informels de
et de Coboda
sont la résultante d'une urbanisation spontanée et mal
l’absence ou la carence en infrastructures de base telles que : les dépotoirs d’ordures, les
canaux d’évacuation des eaux usées, les modes d'approvisionnement en eau potable… ne
permet nullement de satisfaire les objectifs fondament
revanche, elle augmente les atteintes au milieu et expose les populations en créant les
Dynamiques des territoires et développement
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Leïdi_ISSN 0851-2515_N°
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(70%) les femmes enceintes (20%) et les personnes âgées (10%). Ces a
détériorer l’état nutritionnel des enfants et constituent un facteur déclenchant ou précipitant
Ainsi, au niveau du poste de santé du quartier de Néma qui couvre 6 % de
la population de la ville de Ziguinchor, d’une manière générale la même situation est
observée. L'infirmier chef de poste affirme : une forte fréquence du paludisme avec 68,5% et
l’extrême prévalence des grippes avec 12%. Il conclut que le paludisme est le motif de 60%
des consultations des enfants de m
oins de 5 ans.
Dans cette même mouvance les travaux de
Sakho, Ndiaye et Camara (2015, p7) affirment que "dans les périphéries urbaines de Kaolack
le paludisme est de loin la pathologie la plus courante (64%), suivi des maladies diarrhéiques
tions de la peau (7%) et de la grippe (3%)". La situation observée s’explique
l’absence d’assainissement de l’espace à
Néma 2 et à Coboda
qui contribue fortement au
de la morbidité urbaine par le prisme de la mauvaise gestion des déchets,
et de la fréquence des vents souvent associées à des maladies respiratoires
diarrhéiques. Cette situation s’aggrave avec les inondations souvent récurrentes dans les
quartiers informels où la décomposition des ordures ménagères engendre
l’air avec un effet certain sur les infections respiratoires aiguës (IRA) et la remontée en
surface de matières fécales de latrines
rudimentaires qui entraîne un risque de contamination
des aliments et de l’eau de boisson.
La propagation
de toutes ces pathologies est à
appréhender à la lumière de l’insalubrité grandissante et aiguë qui gangrène ces quartiers
informels où les conditions d’habitat sont rendues précaires et insalubres par un contexte
environnemental marqué par une absence de dispositifs d’évacuation des eaux usées
domestiques et des ordures ménagères, par le pullulement de nombreux dépotoirs sauvages de
déchets ménagers, la promiscuité dans les logements et les pratiques d’hygiène inappropriées
(Diop et al., 2004, p15). Les problèmes de santé découlant de la difficulté de maîtrise des
facteurs environnementaux signifient que les habitants des quartiers étudiés vivent dans des
conditions d’hygiène précaires (Gomis, 2014, p27 ; Sy et Wade, 2007, p8). Ainsi, la pollution
ronnement dans ces espaces urbains n’offre donc pas de conditions de vie saines et
être et à la santé de ces habitants. Toutefois, il faut noter que cette
étude menée sur les effets de l'environnement des quartiers précaires et informels sur la santé
des populations apporte une contribution à l’amélioration des connaissances dans le domaine
de la géographie de la santé. Elle peut aussi servir d'aide à la décision aux décideurs à
s’attaquer aux éléments fondamentaux
pour la préserva
tion de l'environnement urbain de la
l’on considère qu’environ 45 % de l'espace urbain de la ville de
Ziguinchor sont occupés de façon informelle (Gomis, 2014, p59), une attention particulière
devra être accordée à ces résultats met
tant
en évidence les problèmes environnementaux et
La création et le développement de l’habitat informel dans les quartiers informels de
sont la résultante d'une urbanisation spontanée et mal
maîtrisée. En réalité,
l’absence ou la carence en infrastructures de base telles que : les dépotoirs d’ordures, les
canaux d’évacuation des eaux usées, les modes d'approvisionnement en eau potable… ne
permet nullement de satisfaire les objectifs fondamentaux de la gouvernance urbaine. En
revanche, elle augmente les atteintes au milieu et expose les populations en créant les
292
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(70%) les femmes enceintes (20%) et les personnes âgées (10%). Ces a
ffections tendent à
détériorer l’état nutritionnel des enfants et constituent un facteur déclenchant ou précipitant
Ainsi, au niveau du poste de santé du quartier de Néma qui couvre 6 % de
anière générale la même situation est
observée. L'infirmier chef de poste affirme : une forte fréquence du paludisme avec 68,5% et
l’extrême prévalence des grippes avec 12%. Il conclut que le paludisme est le motif de 60%
Dans cette même mouvance les travaux de
Sakho, Ndiaye et Camara (2015, p7) affirment que "dans les périphéries urbaines de Kaolack
le paludisme est de loin la pathologie la plus courante (64%), suivi des maladies diarrhéiques
tions de la peau (7%) et de la grippe (3%)". La situation observée s’explique
qui contribue fortement au
de la morbidité urbaine par le prisme de la mauvaise gestion des déchets,
de la
et de la fréquence des vents souvent associées à des maladies respiratoires
et
diarrhéiques. Cette situation s’aggrave avec les inondations souvent récurrentes dans les
quartiers informels où la décomposition des ordures ménagères engendre
une pollution de
l’air avec un effet certain sur les infections respiratoires aiguës (IRA) et la remontée en
rudimentaires qui entraîne un risque de contamination
de toutes ces pathologies est à
appréhender à la lumière de l’insalubrité grandissante et aiguë qui gangrène ces quartiers
informels où les conditions d’habitat sont rendues précaires et insalubres par un contexte
dispositifs d’évacuation des eaux usées
domestiques et des ordures ménagères, par le pullulement de nombreux dépotoirs sauvages de
déchets ménagers, la promiscuité dans les logements et les pratiques d’hygiène inappropriées
oblèmes de santé découlant de la difficulté de maîtrise des
facteurs environnementaux signifient que les habitants des quartiers étudiés vivent dans des
conditions d’hygiène précaires (Gomis, 2014, p27 ; Sy et Wade, 2007, p8). Ainsi, la pollution
ronnement dans ces espaces urbains n’offre donc pas de conditions de vie saines et
être et à la santé de ces habitants. Toutefois, il faut noter que cette
formels sur la santé
des populations apporte une contribution à l’amélioration des connaissances dans le domaine
de la géographie de la santé. Elle peut aussi servir d'aide à la décision aux décideurs à
tion de l'environnement urbain de la
l’on considère qu’environ 45 % de l'espace urbain de la ville de
Ziguinchor sont occupés de façon informelle (Gomis, 2014, p59), une attention particulière
en évidence les problèmes environnementaux et
La création et le développement de l’habitat informel dans les quartiers informels de
Néma 2
maîtrisée. En réalité,
l’absence ou la carence en infrastructures de base telles que : les dépotoirs d’ordures, les
canaux d’évacuation des eaux usées, les modes d'approvisionnement en eau potable… ne
aux de la gouvernance urbaine. En
revanche, elle augmente les atteintes au milieu et expose les populations en créant les

Dynamiques des territoires et développement
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conditions de la vulgarisation de pratiques populaires palliatives ou de substitution aux
défaillances institutionnelles, notamment en
Ces pratiques loin d'apporter des solutions durables et viables, exposent leurs auteurs à des
risques de vulnérabilité dans bien des domaines tels que la santé. L’absence de viabilisation
dans le sous quartier de
Néma 2
irrégulière du site, qui se traduit par l’absence de mesure d’accompagnement et le manque
d’infrastructures de bases a négativement impacté sur l’environnement de ses quartiers.
L’éliminatio
n sans précaution et sans hygiène des eaux usées et des matières fécales humaines
infectées dans le milieu naturel, entraîne la contamination du sol et des sources d’eau ; ce qui
cause de graves problèmes de santé et de dégradation du cadre de vie à tel po
s’interroge sur le devenir de l’environnement des quartiers informels de
est donc nécessaire, pour corriger une telle situation, d’agir sur ces leviers dont les principaux
acteurs sont : les autorités politiques de la commune
solution durable devrait être d’orienter l’action des pouvoirs publics vers une meilleure
planification urbaine et un aménagement adéquat du territoire communal. En somme,
l’anticipation et la prévention devraie
ville.
Références bibliographiques
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Revue de géographie du laboratoire
Leïdi_ISSN 0851-2515_N°
22_Décembre 2019
conditions de la vulgarisation de pratiques populaires palliatives ou de substitution aux
défaillances institutionnelles, notamment en
ce qui concerne les missions de services publics.
Ces pratiques loin d'apporter des solutions durables et viables, exposent leurs auteurs à des
risques de vulnérabilité dans bien des domaines tels que la santé. L’absence de viabilisation
Néma 2
et de Coboda
, marque de l'occupation informelle et
irrégulière du site, qui se traduit par l’absence de mesure d’accompagnement et le manque
d’infrastructures de bases a négativement impacté sur l’environnement de ses quartiers.
n sans précaution et sans hygiène des eaux usées et des matières fécales humaines
infectées dans le milieu naturel, entraîne la contamination du sol et des sources d’eau ; ce qui
cause de graves problèmes de santé et de dégradation du cadre de vie à tel po
s’interroge sur le devenir de l’environnement des quartiers informels de Néma 2
est donc nécessaire, pour corriger une telle situation, d’agir sur ces leviers dont les principaux
acteurs sont : les autorités politiques de la commune, les élus locaux, les populations. Mais, la
solution durable devrait être d’orienter l’action des pouvoirs publics vers une meilleure
planification urbaine et un aménagement adéquat du territoire communal. En somme,
l’anticipation et la prévention devraient être les maîtres mots dans la politique de gestion de la
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Guédiawaye, Mémoire de maitrise, Département de géographie, Faculté des Lettres et
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conditions de la vulgarisation de pratiques populaires palliatives ou de substitution aux
ce qui concerne les missions de services publics.
Ces pratiques loin d'apporter des solutions durables et viables, exposent leurs auteurs à des
risques de vulnérabilité dans bien des domaines tels que la santé. L’absence de viabilisation
, marque de l'occupation informelle et
irrégulière du site, qui se traduit par l’absence de mesure d’accompagnement et le manque
d’infrastructures de bases a négativement impacté sur l’environnement de ses quartiers.
n sans précaution et sans hygiène des eaux usées et des matières fécales humaines
infectées dans le milieu naturel, entraîne la contamination du sol et des sources d’eau ; ce qui
cause de graves problèmes de santé et de dégradation du cadre de vie à tel po
int qu’on
Néma 2
et Coboda. Il
est donc nécessaire, pour corriger une telle situation, d’agir sur ces leviers dont les principaux
, les élus locaux, les populations. Mais, la
solution durable devrait être d’orienter l’action des pouvoirs publics vers une meilleure
planification urbaine et un aménagement adéquat du territoire communal. En somme,
nt être les maîtres mots dans la politique de gestion de la
ANSD, 2014.Situation économique et sociale de la région de Ziguinchor, République du
96
GOMIS J. S., 2014.Étude de l'habitat spontané dans la commune de Ziguinchor :
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e de qualité de l’eau de boisson destinée à l’approvisionnement des petites
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: l’enjeu d’une paix
Environnement et santé dans les
périphéries urbaines : le cas du quartier des Abattoirs Ndangane de Kaolack (Sénégal), See
r this publication at :
SALL O. et SY O., 2015. Défaillance institutionnelle et volontarisme populaire : Les
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Dynamiques des territoires et développement
Revue de géographie du laboratoire
Leïdi_ISSN 0851-2515_N°
22_Décembre 2019
La santé dans la ville. Géographie d'un petit espace dense : Pikine (Sénégal).
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294
22_Décembre 2019
La santé dans la ville. Géographie d'un petit espace dense : Pikine (Sénégal).
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-juvénile en milieu
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