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Bull. Soc. Herp. Fr. (2020) 173 : 9-26
Liste taxinomique de l’herpétofaune
dans l’outre-mer français :
IV. Département de Mayotte
par
Jean-Christophe DE MASSARY(1), Roger BOUR(2), Maël DEWYNTER(3),
Thierry FRÉTEY(4), Frank GLAW(5), Oliver HAWLITSCHEK(5), Ivan INEICH(6),
Annemarie OHLER(6), Nicolas VIDAL(6) & Jean LESCURE(6)
(1) Muséum national d’Histoire naturelle, UMS PatriNat, AFB, CNRS, MNHN
CP 41, 57 rue Cuvier, F-75005 Paris
jean-christophe.de-massary@afbiodiversite.fr
(2) 35 rue des Cottages, F-91230 Montgeron
bour.roger@gmail.com
(3)1900 La Désirée, F-97351 Matoury, Guyane française
mael.dewynter@gmail.com
(4) Association RACINE
5, allée des Cygnes F-35750 Saint Maugan
fretey.thierry@wanadoo.fr
(5) Zoologische Staatssammlung München (ZSM-SNSB),
Münchhausenstr. 21, 81247 Munich, Germany
glaw@snsb.de ; oliver.hawlitschek@gmx.de
(6) Muséum national d’Histoire naturelle, Département Origines et Évolution, UMR 7205,
MNHN, CNRS, UPMC, EPHE, Institut de Systématique, Évolution et Biodiversité – CP 30,
57 rue Cuvier, F-75005 Paris
ivan.ineich@mnhn.fr ; annemarie.ohler@mnhn.fr ; nvidal@mnhn.fr ; lescure@mnhn.fr
Résumé – La liste taxinomique de référence est établie pour les Amphibiens et les Sauropsides non
aviens (= « Reptiles ») de Mayotte, département français et région d’outre-mer dans l’océan Indien.
Elle tient compte des publications les plus récentes sur l’herpétofaune de la région. À côté du nom
scientifique zoologique, un nom scientifique français est joint à chaque taxon.
Mots-clés : Archipel des Comores, Mayotte, océan Indien, herpétofaune, Amphibiens, Sauropsides non
aviens, liste taxinomique, noms scientifiques français.
Summary – Taxonomic list of the herpetofauna in the Overseas territories of France:
IV. Department of Mayotte. The taxonomic checklist is established for the amphibians and non-avian
sauropsids (= “reptiles”) of the French department and region of Mayotte in the Indian Ocean. It takes
into account the most recent publications on the herpetofauna of the region. In addition to zoological
scientific names, a French scientific name is attributed to each taxon.
Key-words: Comoros Archipelago, Mayotte, Indian Ocean, herpetofauna, amphibians, non-avian
sauropsids, taxonomic checklist, French scientific names.
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I. INTRODUCTION
L’île de Mayotte est située dans l’archipel des Comores. Les quatre îles principales de
cet archipel sont : Grande Comore (1 147 km2), Anjouan (424 km2), Moheli (290 km2) et
Mayotte (376 km2), des îles à l’entrée nord du canal du Mozambique, à mi-distance entre
Madagascar et la côte africaine (Anonyme 2002) (Fig. 1A, 1B). Ces îles océaniques, jamais
reliées entre elles, au continent ou à Madagascar, sont d’origine volcanique. Mayotte, la plus
ancienne, est, un peu comme la Martinique, un assemblage de plusieurs anciens volcans. Elle
est âgée de 20 Ma environ tandis qu’Anjouan, la plus jeune, n’est âgée que de 7 Ma, Moheli
de 10,5 Ma et la Grande Comore, l’île la plus au nord-ouest, de 9,1 Ma (Michon 2016). On
pourrait croire que la faune qui a peuplé ces îles est venue, soit du continent africain, soit de
Madagascar situés à 300 km environ. En fait, aidée par des courants marins, elle est arrivée
presque exclusivement de Madagascar (Louette et al. 2004, Hawlitschek et al. 2016a).
Sur le plan administratif, la Grande Comore, Anjouan et Mohéli forment l’état fédéral
de l’Union des Comores. Mayotte ne fait pas partie de cette Union des Comores, c’est à la
fois un département français et une région française d’Outre-mer (DROM).
Mayotte comprend deux îles, la Grande Terre (364 km²) et la Petite Terre (10 km²),
ainsi qu’une vingtaine d’îlots, dont le plus grand est l’îlot Mtsamboro (un des îlots du nord),
répartis dans un lagon de 1 100 km² parsemé de récifs (Fig. 1C).
La plupart des herpétologistes, qui ont étudié les Amphibiens et les «Reptiles» de
Madagascar pendant la deuxième moitié du XXè siècle, se sont aussi intéressés à ceux des îles
voisines de la Grande Île, y compris Mayotte, notamment Blanc (1971, 1972), Blommers-
Schlösser et Blanc (1991, 1993), Bour (1985, 1987), Brygoo (1978, 1981a,b,c, 1983, 1986)
et Domergue (1970). Depuis, toutes ces études ont été révisées grâce aux apports de la
cladistique et de la phylogénie moléculaire, principalement à partir des travaux de deux
d’entre nous (O.H. & F.G.) et de leurs collègues (voir références ci-dessous).
II. MATÉRIEL ET MÉTHODE
La liste taxinomique de l’herpétofaune de Mayotte
1
est établie d’après les publications
récentes traitant de la biogéographie et de la systématique des Amphibiens et des Sauropsides
non-aviens de la région à partir de Probst 1997, Köhler et al., 1998, 2009, Nussbaum et
Raxworthy 1998, Louette 1999, Vences et Glaw 2001, Mausfeld et al. 2002, Bauer 2003,
Vences et al. 2003, 2004, Louette et al. 2004, Carretero et al. 2005, Rocha et al. 2005a,b,
2006, 2007, 2009, 2010a,b,c, Carranza et Arnold 2006, Bourjea et al. 2007a,b, Horner 2007,
Jackman et al. 2008, Klaver 2008, Volta et Berghof 2009, Wallach 2009, Ballorain 2010,
Nagy et al. 2010, Hawlitschek et al. 2011, 2012, 2013, 2014, 2016a,b,c, 2017, 2018, Quillard
2011, Ciccione & M’Soli 2012, Hawlitschek et Glaw 2013, Lemme et al. 2013, Pyron et al.
2013, Pyron et Wallach 2014, Wallach et al. 2014, Glaw et Rösler 2015, Karin et al. 2016,
Augros et al. 2017a,b, 2018, Erens et al. 2017, Ineich et al. 2017, Scherz et al. 2017, Augros
2019, Blom et al. 2019, Frétey et Dubois 2019 et Glaw et al. 2019.
1
La liste taxinomique des Amphibiens et Reptiles de Mayotte contribue au référentiel taxinomique
national français TAXREF (Gargominy et al. 2018).
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Figure 1 : Localisation de
l’archipel des Comores et de
Mayotte. A, Localisation de
l’archipel des Comores dans
l’océan Indien. B, l’archipel
des Comores : (1), Grande
Comore ; (2), Mohéli ;
(3), Anjouan ; (4), Mayotte.
C, Mayotte : ses deux îles
(1), Grande Terre et
(2), Petite Terre, et ses îlots
périphériques, dont le plus
grand, (3), Mtsamboro. Les
surfaces en bleu clair
représentent les récifs.
Figure 1: Geographic
location of the Comoros
Archipelago and Mayotte.
A, Location of the Comoros
Archipelago in the Indian
Ocean. B, The Comoros
Archipelago: (1), Grande
Comore; (2), Mohéli;
(3), Anjouan; (4), Mayotte.
C, Mayotte: its two islands,
(1), Grande Terre and
(2), Petite Terre, and its
surrounding islets, including
the largest one, (3),
Mtsamboro. The light blue
areas represent reefs.
La liste taxinomique de l’herpétofaune de Mayotte comprend les espèces repérées dans
les temps historiques. Il est convenu actuellement par l’UICN (Anonyme 2012) que la limite
de ces temps historiques ne doit pas être antérieure à l’an 1500 de notre ère. La liste
taxinomique est présentée en deux parties séparées, l’une portant sur les espèces autochtones
et l’autre sur les espèces introduites établies, c’est-à-dire des espèces allochtones pour
lesquelles au moins une population reproductrice est connue. Sont donc exclus tous les taxons
introduits, observés de façon ponctuelle. Une exception est faite pour les Tortues marines et
les Serpents marins par rapport à la présence de populations reproductrices établies, car on
retient ici leur présence contemporaine dans la zone marine française des territoires étudiés,
même si elles ne s’y reproduisent pas (cas de Caretta caretta, Lepidochelys olivacea,
Dermochelys coriacea et Hydrophis platurus à Mayotte, voir ci-dessous). Dans chacune des
deux parties, la liste des espèces est ordonnée alphabétiquement, par ordre, sous-ordre,
famille, genre, espèce et sous-espèce, quand celle-ci est particulière à l’île, d’abord pour les
Amphibiens, ensuite pour les Sauropsides non aviens. Le symbole « E » ou « S » apposé à un
taxon indique dans cet article qu’il est endémique ou subendémique de Mayotte. Nous
considérons ici comme subendémique, un taxon non exclusivement présent à Mayotte, mais
toutefois endémique de l’archipel des Comores (Fig. 1B).
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Les noms scientifiques français, qui ne sont ni des noms français vernaculaires ni des
noms d’un dialecte local, ont été établis selon l’histoire scientifique de ces noms (Lescure
2019) et certaines règles établies par Lescure (1989), Lescure et al. (1990) ainsi que Lescure
et Le Garff (2006). Un nom scientifique français d’espèce est binominal avec un nom de
genre et un nom d’espèce uninominaux. Il est admis que le nom d’espèce soit parfois une
locution traduisant le qualificatif uninominal latin (ex., laticauda : à queue large). Dans un
souci de stabilité nomenclaturale, on conserve souvent l’ancien nom français de genre pour
les nouveaux genres dans une famille : par ex., Crapaud pour Epidalea et Bufotes dans les
Bufonidés, mais on ne doit pas utiliser ce nom pour le genre Alytes, classé dans les Alytidés.
La référence de base pour les noms scientifiques français est l’Erpétologie générale
d’A.M.C. Duméril et Bibron (1834-1844), et d’A.M.C. Duméril, Bibron et A.H.A. Duméril
(1854) comme l’est le Systema Naturæ de Linnæus (1758) pour les noms scientifiques latins.
III. LISTE TAXINOMIQUE DE L’HERPÉTOFAUNE
DU DÉPARTEMENT DE MAYOTTE
ESPÈCES AUTOCHTONES
AMPHIBIA Blainville, 1816 ............................................................. AMPHIBIENS
ANURA A.M.C. Duméril, 1805 ..................................................................... ANOURES
MANTELLIDAE Laurent, 1946 ............................................................ MANTELLIDÉS
Boophis Tschudi, 1838 ......................................................................... Boophis
▪ Boophis nauticus F. Glaw, Hawlitschek, K. Glaw & Vences, 2019E .......
................................................................................ La Mantelle marine
Blommersia Dubois, 1992 ............................................................. Blommersie
▪ Blommersia transmarina F. Glaw, Hawlitschek, K. Glaw & Vences,
2019E ............................................................... La Mantelle transmarine
SAUROPSIDA Huxley, 1864 ......................................................... SAUROPSIDES
CHELONII Brongniart, 1800 ................................................................. CHÉLONIENS
CRYPTODIRA Cope, 1868............................................................... CRYPTODIRES
CHELONIIDAE Oppel, 1811 ................................................................. CHÉLONIIDÉS
Caretta Rafinesque, 1814 ................................................................. Caouanne
▪ Caretta caretta (Linnæus, 1758) ............................. La Tortue caouanne
Chelonia Brongniart, 1800 ................................................................. Chélonée
▪ Chelonia mydas (Linnæus, 1758) ............................... La Tortue franche
Eretmochelys Fitzinger, 1843 ................................................... Éretmochélyde
▪ Eretmochelys imbricata (Linné, 1766)............................ La Tortue caret
Lepidochelys Fitzinger, 1843..................................................... Lépidochélyde
▪ Lepidochelys olivacea (Eschscholtz, 1829) ................. La Tortue olivâtre
DERMOCHELYIDAE Fitzinger, 1843 ............................................ DERMOCHELYIDÉS
Dermochelys Blainville, 1816 ................................................... Dermochélyde
▪ Dermochelys coriacea (Vandelli, 1761) ........................... La Tortue luth
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SQUAMATA Oppel, 1811 ........................................................................ SQUAMATES
“SAURIA Brongniart, 1800” .................................................................... SAURIENS
CHAMAELEONIDAE Rafinesque, 1815 ............................................. CAMÉLÉONIDÉS
Furcifer Fitzinger, 1843 ...................................................................... Furcifer
▪ Furcifer polleni (Peters, 1874)E ....................... Le Caméléon de Mayotte
GEKKONIDAE Oppel, 1811 .................................................................. GEKKONIDÉS
Ebenavia Boettger, 1878 ................................................................... Ébénavie
▪ Ebenavia safari Hawlitschek, Scherz, Ruthensteiner, Crottini & F. Glaw,
2018 ...............................................................................Le Gecko safari
Geckolepis Grandidier, 1867 ......................................................... Geckolépide
▪ Geckolepis humbloti Vaillant, 1887 ...................... Le Gecko de Humblot
Paroedura Günther, 1879 ................................................................. Paroedure
▪ Paroedura stellata Hawlitschek & F. Glaw, 2012E .........Le Gecko étoilé
Phelsuma Gray, 1825 ........................................................................ Phelsume
▪ Phelsuma nigristriata Meier, 1984E ............... Le Gecko à bandes noires
▪ Phelsuma pasteuri Meier, 1984E ............................ Le Gecko de Pasteur
▪ Phelsuma robertmertensi Meier, 1980E ................. Le Gecko de Mertens
SCINCIDAE Gray, 1825 ............................................................................. SCINCIDÉS
Cryptoblepharus Wiegmann, 1834 .......................................... Cryptobléphare
▪ Cryptoblepharus boutonii (Desjardins, 1831) ....... Le Scinque de Bouton
• C. b. mayottensis Mertens, 1928E .............................................
................................................ Le Scinque de Bouton mahorais
Flexiseps Erens, Miralles, F. Glaw, Chatrou & Vences, 2017 ............. Flexiseps
▪ Flexiseps johannae (Günther, 1880)S................... Le Scinque d’Anjouan
Trachylepis Fitzinger, 1843 ......................................................... Trachylépide
▪ Trachylepis comorensis (Peters, 1854) .................. Le Scinque comorien
SERPENTES Linnæus, 1758 ................................................................. SERPENTS
ELAPIDAE F. Boie, 1827............................................................................ ÉLAPIDÉS
Hydrophis Latreille in Sonnini & Latreille, 1801 ........................... Hydrophide
▪ Hydrophis platurus (Linné, 1766) .......................L’Hydrophide bicolore
LAMPROPHIIDAE Fitzinger, 1843 ................................................... LAMPROPHIIDÉS
Liophidium Boulenger, 1896 ............................................................. Liophide
▪ Liophidium mayottensis (Peters, 1874)E .......... La Couleuvre de Mayotte
Lycodryas Günther, 1879 .............................................................. Lycodryade
▪ Lycodryas maculatus (Günther, 1858)S................ La Couleuvre tachetée
• L. m. comorensis (Peters, 1874)E ..............................................
........................................... La Couleuvre tachetée comorienne
TYPHLOPIDAE Merrem, 1820 ..............................................................TYPHLOPIDÉS
Madatyphlops Hedges, Marion, Lipp, Marin & Vidal, 2014 ...... Madatyphlops
▪ Madatyphlops sp. .......................................................... Le Typhlops sp.
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ESPÈCES INTRODUITES ÉTABLIES
SAUROPSIDA Huxley, 1864 ........................................................ SAUROPSIDES
SQUAMATA Oppel, 1811 .........................................................................SQUAMATES
« SAURIA Brongniart, 1800 » .................................................................. SAURIENS
GEKKONIDAE Oppel, 1811 ..................................................................... GEKKONIDÉS
Hemidactylus Goldfuss, 1820 ...................................................... Hémidactyle
▪ Hemidactylus frenatus A.M.C. Duméril & Bibron, 1836 Le Gecko bridé
▪ Hemidactylus mercatorius Gray, 1842 ..................... Le Gecko mercator
▪ Hemidactylus platycephalus Peters, 1854 .............. Le Gecko à tête plate
Phelsuma Gray, 1825 ........................................................................ Phelsume
▪ Phelsuma dubia (Boettger, 1881) ................................ Le Gecko sombre
▪ Phelsuma laticauda (Boettger, 1881) .................Le Gecko à queue large
SERPENTES Linnæus, 1758..................................................................... SERPENTS
TYPHLOPIDAE Merrem, 1820 ........................................................................... TYPHLOPIDÉS
Indotyphlops Hedges, Marion, Lipp, Marin & Vidal, 2014 .......... Indotyphlops
▪ Indotyphlops braminus (Daudin, 1803) .................. Le Typhlops brahme
IV. COMMENTAIRES
A. Amphibiens
• Les Mantellidés
Les Amphibiens sont toujours très rares sur des îles océaniques. II y a cependant deux
espèces de Mantellidés à Mayotte. Les Mantellidés sont une famille d’Anoures, particulière
à Madagascar (228 espèces), avec deux espèces seulement hors de la Grande Île, à Mayotte
précisément (Blommers-Schlösser & Blanc 1991, Vences & Glaw 2001). Ces deux espèces
endémiques sont : Boophis nauticus F. Glaw, Hawlitschek, K. Glaw & Vences, 2019 (Fig. 2)
et Blommersia transmarina F. Glaw, Hawlitschek, K. Glaw & Vences, 2019 (Fig. 3). Leurs
descripteurs ont souligné dans la dénomination même des espèces la faculté exceptionnelle
des ancêtres de ces Amphibiens à traverser la mer (Glaw et al. 2019, voir aussi Vences et al.
2003). Les noms français traduisent aussi ce caractère. Ces ancêtres, vivant sans doute dans
des milieux ouverts du nord-est de Madagascar, étaient probablement un peu plus prédisposés
que les autres Amphibiens malgaches à un « voyage nautique ».
Le nom scientifique français des genres de Mantellidés est Mantelle et non Grenouille
ou Rainette. On doit réserver (sauf exception) le nom de Grenouille aux genres de Ranidés
ou même Ranoidea et celui de Rainette aux Hylidés ou Hyloidea (voir ci-dessus).
B. Sauropsides
• Les Tortues marines
Au niveau du sud-ouest de l’océan Indien, Mayotte est un site majeur pour la
reproduction et l’alimentation de Chelonia mydas. Chaque année, plus de 2 000 femelles
(1 545 ± 480 sur les six principales plages) se reproduisent sur environ 80 plages de Mayotte
(Bourjea et al. 2007a). Les Chelonia mydas s’alimentent aussi sur les nombreux herbiers et
algueraies de l’île (760 hectares d’herbiers marins et 1 500 km² de complexe récifo-lagunaire,
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Ballorain 2010). Elles font partie d’un stock génétique différent de celui des Chelonia mydas
se reproduisant sur les plages des îles du sud du Canal de Mozambique (Europa et Juan de
Nova) (Bourjea et al. 2007b). Malheureusement, ces Tortues marines sont toujours sujettes
à divers braconnages, malgré les efforts des autorités et des associations (Quillard 2011,
Anonyme 2019).
La Tortue imbriquée, Eretmochelys imbricata, se reproduit et s’alimente aussi à
Mayotte, mais elle y est beaucoup moins présente, seules quelques dizaines d’individus sont
vues chaque année. On observe aussi dans les eaux du département quelques Dermochelys
coriacea, Caretta caretta et Lepidochelys olivacea, mais on ne les a pas vues s’y reproduire
(Ballorain 2010). La Tortue caouanne, Caretta caretta, est vue sur les tombants ou au niveau
des passes (Vickel com. pers. à Ciccione in Ciccione & M’Soli 2012).
Figure 2 : Boophis nauticus, mâle adulte photographié à Mayotte, dans l’« Écoparc » au sud-est de
Sada, mars 2008. Photo : Frank Glaw.
Figure 2: Boophis nauticus, adult male photographed in Mayotte, in the “Ecoparc” southeast of Sada,
March 2008. Picture: Frank Glaw.
Figure 3 : Blommersia transmarina, femelle adulte photographiée à Mayotte, dans l’« Écoparc » au
sud-est de Sada, mars 2008. Photo : Frank Glaw.
Figure 3: Blommersia transmarina, adult female photographed in Mayotte, in the “Ecoparc” southeast
of Sada, March 2008. Picture: Frank Glaw.
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• Les Caméléons
Avec Furcifer polleni, on se retrouve dans un cas semblable à celui des Mantellidés de
Mayotte. Furcifer est un genre de Caméléons, particulier à Madagascar (22 espèces) avec
une espèce endémique à Mayotte, Furcifer polleni, et une espèce endémique à la Grande
Comore, Furcifer cephalolepis (Günther, 1880) (Klaver & Böhme 1997, Carretero et al.
2005, Hawlitschek et al. 2011). Comme pour les Mantellidés, les Comores ont été colonisées
par les Furcifer lors de deux évènements distincts donnant naissance à deux lignées bien
séparées (Rocha et al. 2005a).
• Geckolepis humbloti
Geckolepis humbloti Vaillant, 1887 est une espèce présente à l'ouest de Madagascar et
dans l’archipel des Comores. Ce taxon, longtemps considéré comme un synonyme de
Geckolepis maculata Peters, 1880 (voir par exemple Angel 1942, Kluge 1993, Köhler et al.
2009), n’a été que récemment distingué et revalidé grâce aux travaux de Hawlitschek et de
ses collaborateurs (2016b).
• Paroedura stellata
Paroedura sanctijoannis est une espèce particulière à l’archipel des Comores. Les
individus de Mayotte ont longtemps porté ce nom, mais une étude génétique réalisée par
Hawlitschek et Glaw (2012) a montré que la population de Mayotte, l’île la plus ancienne de
l’archipel, constitue une lignée bien distincte, endémique à Mayotte. Ces herpétologistes
l’ont décrite comme une nouvelle espèce et l’ont appelée Paroedura stellata (Fig. 4).
Figure 4 : Paroedura stellata,
photographié à Mayotte, Mont
Combani, mars 2019. Photo :
Kathleen C. Webster.
Figure 4: Paroedura stellata,
photographed in Mayotte,
Mont Combani, March 2019.
Picture: Kathleen C. Webster.
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• Cryptoblepharus boutonii mayottensis
Ce taxon a été considéré comme une sous-espèce de Cryptoblepharus boutonii dans sa
description originale par Mertens (1928). Il a été nommé plus récemment Cryptoblepharus
gloriosus mayottensis (Brygoo 1986, Horner 2007). Deux publications de phylogénie
moléculaire (Rocha et al. 2006, Blom et al. 2019) montrent que la distance génétique entre
les « sous-espèces » sur les îles dans l'océan Indien occidental sont faibles. Il est donc
préférable de considérer toutes ces formes comme des sous-espèces de Cryptoblepharus
boutonii.
• Flexiseps johannae
Une étude de phylogénie moléculaire des Scincinés malgaches (Erens et al. 2017)
montre une grande divergence au sein du genre Amphiglossus et que celui-ci n’est pas
monophylétique. En conséquence, les auteurs de cette étude ont « éclaté » cet Amphiglossus
en trois genres : Amphiglossus au sens strict, Brachyseps et Flexiseps. L’ancien
Amphiglossus johannae se retrouve dans le genre Flexiseps et doit maintenant être appelé
Flexiseps johannae. Son nom spécifique pourrait faire croire que l’espèce a été dédiée à une
certaine Jeanne, mais en réalité il signifie que l’espèce est nommée de « Johanna », un ancien
nom d’Anjouan, une des îles des Comores. Le nom français de « Scinque d’Anjouan » que
nous attribuons à l’espèce traduit exactement la signification du nom latin.
• Trachylepis comorensis
Par une étude de phylogénie moléculaire, Mausfeld et ses collègues (2002) révèlent
l’existence de quatre grandes lignées génétiques dans le genre Mabuya, qui est répandu dans
toutes les contrées tropicales. Bauer (2003) montre que Trachylepis Fitzinger, 1843 est le
nom de genre approprié pour la lignée afro-malgache. Les Trachylepis de l’archipel des
Comores ne sont pas des Trachylepis maculabris (Gray, 1845) mais des Trachylepis
comorensis. Ceux-ci ont évolué séparément dans chaque île : des différences de taille et de
morphologie y ont été remarquées par Köhler et ses collègues (1998).
• Lycodryas maculatus comorensis
Lycodryas sanctijohannis (Günther, 1879) a été mentionné comme l’espèce de
Lycodryas commune aux quatre îles de l’archipel des Comores (Meirte 1999, Nagy et al.
2009). Hawlitschek et ses collègues (2012) ont démontré que Lycodryas maculatus (Günther
1858) est le nom le plus ancien valide pour cette espèce. Ils ont estimé aussi que les
populations de chaque île sont assez divergentes d’un point de vue phylogénétique pour les
distinguer au niveau subspécifique. Ils ont alors désigné Lycodryas m. maculatus comme la
sous-espèce particulière à Anjouan, L. maculatus comorensis (Peters, 1874) (Figs 5, 6)
comme celle de Mayotte, Lycodryas cococola cococola, espèce nouvelle, comme la sous-
espèce de la Grande Comore, et L. cococola innocens, sous-espèce nouvelle, comme celle de
Moheli. À l’origine, Peters (1874) avait nommé la Couleuvre de Mayotte « Dipsas gaimardii
comorensis » (= Lycodryas maculatus comorensis), parce qu’il la croyait commune aux
quatre îles des Comores. Ajoutons qu’il y a une autre couleuvre à Mayotte, une espèce
endémique, Liophidium mayottensis (Peters, 1874) (Fig. 7).
• Les Serpents marins
Les Serpents marins de la famille des Élapidés (plus de 60 espèces) vivent généralement
dans des mers peu profondes car ils sont presque toujours tributaires de la présence du plateau
continental. Cependant, il y a une exception, Hydrophis platurus (autrefois Pelamis platura
/ P. platurus), la seule espèce totalement pélagique dans ce groupe. Observée souvent à la
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surface en pleine mer loin des côtes, elle est transportée passivement par les courants marins.
Occupant de vastes étendues marines, c’est sans doute le serpent le plus largement réparti à
la surface de la planète (Ineich 1988). Il ne faut donc pas s’étonner de l’observation de ce
Serpent dans les eaux marines de Mayotte, le 30 septembre 2016, au nord de Mtsamboro (un
des îlots du nord). Un individu nageait à proximité d’un groupe de Dauphins, des
photographies ont permis son identification (Ineich et al. 2017).
« Pélamide bicolore » est le nom français employé par A.M.C. Duméril, Bibron et
A.H.A. Duméril (1854) pour cette espèce, repris d’ailleurs de Daudin (1803). C’est la
traduction de leur Pelamis bicolor, qui s’est avéré être un synonyme plus récent d’Anguis
platura Linné, 1766. Le nom « Hydre bicolore » a été utilisé aussi par des naturalistes
français du XIXe siècle, comme Lesson (voir Lescure 2015). Cependant, ce Serpent est à
présent placé dans le genre Hydrophis Latreille in Sonnini & Latreille, 1801 et nous devons
lui attribuer le nom de genre français Hydrophide comme nous le faisons à toutes les espèces
du genre Hydrophis (par exemple, les Hydrophides de Nouvelle-Calédonie).
Figure 5 : Lycodryas macu-
latus comorensis, femelle
adulte, photographiée à
Mayotte, Lac Combani, en
avril 2019. Photo : Françoise
Serre-Collet.
Figure 5: Lycodryas macu-
latus comorensis, adult
female, photographed in
Mayotte, Lac Combani, in
April 2019. Picture:
Françoise Serre-Collet.
Figure 6 : Lycodryas macu-
latus comorensis, mâle
adulte, détail de la tête,
photographié à Mayotte, Lac
Dziani (Petite Terre), en
février 2010.
Photo : Oliver Hawlitschek.
Figure 6: Lycodryas macu-
latus comorensis, adult male,
head detail, photographed in
Mayotte, Lac Dziani (Petite
Terre), in February 2019.
Picture: Oliver Hawlitschek.
- 19 -
Figure 7 : Liophidium mayottensis, photographié à Mayotte, Lac Karihani, mars 2019. Photo :
Kathleen C. Webster.
Figure 7: Liophidium mayottensis, photographed in Mayotte, Lac Karihani, March 2019. Picture:
Kathleen C. Webster.
C. Espèces citées à tort
• Hemidactylus mabouia
Moreau de Jonnès (1818, 1821) a décrit le Gekkonidé africain, Hemidactylus mabouia,
à partir de spécimens observés en Martinique dans les Petites Antilles (Lescure 2018,
Dewynter et al. 2019). On a cru pendant un certain temps que ce Gecko, qui est vu
fréquemment dans les paquebots au long cours, voyage aussi facilement sur des bateaux de
plus petites dimensions, avait débarqué aussi sur les îles de l’océan Indien. Blanc (1971,
1972) l’a mentionné des différentes îles des Comores, Meirte (2004) le cite de Mayotte.
Cependant, ces Hemidactylus observés à Mayotte ne sont pas des H. mabouia mais des
H. mercatorius Gray, 1842 et des H. platycephalus Peters, 1854 (Vences et al. 2004,
Carretero et al. 2005, Rocha et al. 2005b, 2010c). Toutefois, les H. mercatorius de Mayotte
ressemblent beaucoup aux H. mabouia africains (Carranza & Arnold 2006).
Le nom Margouillat, donné localement à ces Hémidactyles voyageurs (Meirte 2004),
entretient la confusion avec d’autres espèces. C’est une ritournelle de coloniaux français,
passant de l’Indochine à l’Océanie, aux Mascareignes, à Madagascar, à l’Afrique, aux
Antilles et donnant ce nom à divers Gekkonidés nocturnes et diurnes, et même à certains
Agamidés (Dewynter et al. 2019).
• Madatyphlops comorensis
Madatyphlops comorensis (Boulenger, 1889), espèce endémique de la Grande Comore
et d’Anjouan (Hawlitschek et al. 2011), a été cité à tort de Mohéli et de Mayotte par Blanc
(1971), qui a interprété au sens large la localité ou plutôt les localités, « Comoro Islands »,
indiquées par Boulenger (1889). Madatyphlops comorensis n’est pas observé à Mayotte
(Meirte 1999, Hawlitschek et al. 2011, 2013). Cependant, il y a un Madatyphlops sp. (non
décrit) à Mayotte, selon Hawlitschek et ses collègues (2013) ainsi qu’Augros (2019).
- 20 -
V. CONCLUSION
Dans l’état actuel des connaissances, l’herpétofaune de Mayotte comprend 21 espèces
autochtones et six espèces introduites.
Parmi les espèces autochtones : six sont marines (les cinq Tortues marines et le Serpent
marin) et les quinze autres, terrestres. Parmi ces dernières, il y a deux espèces d’Amphibiens,
dix de Lézards et trois de Serpents ; dix taxons (huit espèces et deux sous-espèces) sont
endémiques à Mayotte.
Six espèces sont introduites : cinq de Lézards (Gekkonidés) et une de Serpent.
Remerciements – Nous remercions vivement Stéphane Ciccione pour ses informations précieuses
sur les Tortues marines de Mayotte. Nos remerciements vont également à Kathleen C. Webster et
Françoise Serre-Collet pour le prêt de trois photographies illustrant cet article, et à Piotr Daszkiewicz
pour son aide précieuse dans la recherche bibliographique.
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Manuscrit accepté le 20 novembre 2019