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Against the orthodox: Walras and Laveleye’s reluctant alliance

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What is the purpose of economic science? Is it about discovering general laws of economic behaviour? Is it about policy-making? And how do those objectives tie in with political views and normative preferences? In 1882–1883 a debate about the existence of economic laws arose between the French Liberal School and Émile de Laveleye, who had just published his Éléments d’économie politique. The debate concerned the form and meaning of economic science and it was bound up with the political views of both sides. A third party to this debate, Léon Walras, was having great difficulty in finding institutional and political support. Although he was closer to the French Liberals in terms of method, he was more inclined to Laveleye’s views concerning the purpose of political economy and in his political outlook. Based on unpublished letters, we will trace the imbroglio between method and purpose of political economy in the triangle formed by Émile de Laveleye, Léon Walras and the “orthodox” French Liberal School.

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Léon Walras (1834-1910) and Richard A. Musgrave (1910-2007) both argued that the state was providing public goods that were not directly demanded by individuals. Famous for his exposition of the theory of general equilibrium, Walras framed his ideas on public goods in a peculiar conception of the relationship between individuals and the state. This paper argues that Walras’ ideas on public goods failed to reach mainstream public economics because they did not abide to methodological individualism. In contrast, Musgrave, who originally rejected the idea of an individual assessment of public goods, rallied to methodological individualism in the 1950s. Thus, his definition of public goods as non-rival and non-excludable came to be widely accepted in the field. In fact, his residual concept of merit goods was rejected by economists precisely because it violated methodological individualism and the principle of consumers’ sovereignty.
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The political economist Emile de Laveleye was actively involved in a carefully orchestrated European media campaign in support of the colonial policy of King Leopold II in Congo. This paper discusses de Laveleye's ideas about expansionism and colonisation, and shows how his contacts in the world of law contributed to discussions about Congo's juridical status.
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Nel Maggio 2015 il libro è esaurito e fuori catalogo. L'editore Laterza ha restituito il copyright agli autori BRUNA INGRAO e GIORGIO ISRAEL che hanno deciso di darne libera disponibilità mettendo in rete il pdf della prima edizione del 1987.
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On peut dater sans difficulté l'entrée des mathématiques dans la science économique de la fin du XIX e siècle. Si Cournot (1838) a failli rester un innovateur méconnu et sans successeur 1 , il semble qu'à partir de Jevons et de Walras, un point de non-retour ait été atteint : il est aujourd'hui usuel de traiter ces questions économiques en utilisant des méthodes mathématiques. Pourtant il n'en a pas toujours été ainsi et les premiers économistes, au XVIII e et au XIX e siècles ont présenté leurs thèses dans une forme littéraire. Comparée aux autres sciences sociales, par exemple à la sociologie, cette mathématisation est spécifique à l'économie. Il est alors assez naturel de se demander pourquoi et comment la science économique a pu justifier ce recours aux mathématiques. La question est d'autant plus intéressante que l'économie mathématique n'a pas le monopole de la théorie économique et que, encore aujourd'hui, des économistes ont développé des théories non mathématiques tout aussi riches que les théories formalisées (par exemple les travaux de Keynes ou ceux de Coase). On s'intéressera ici aux explications avancées par Walras pour justifier l'introduction des mathématiques en économie. On verra que, au-delà du débat explicite dont l'histoire montre qu'il a tourné, aujourd'hui, à l'avantage de Walras, il y a d'autres enjeux implicites, plus complexes, qui rendent la position de Walras beaucoup plus profonde et plus subtile qu'une simple apologie du formalisme mathématique. Les critiques qui ont été formulées contre la mathématisation de l'économie reposent sur un malentendu car elles ne visaient pas tant l'introduction des mathématiques que l'assimilation de l'économie à une science naturelle. Pour comprendre la position de Walras, il faut d'abord reprendre l'architecture d'ensemble de la construction walrassienne pour montrer que l'enjeu fondamental n'est pas tant la mathématisation de l'économie que la constitution d'un domaine particulier (l'économie pure) comme science pure, domaine radicalement différent de celui de l'économie sociale et accessoirement, mais accessoirement seulement, domaine mathématisable.
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In nineteenth-century France, the nature and functions of the State were an almost constant subject of debate among liberal economists. The aim of this paper is to analyse and restate some hitherto neglected discussions and to discover some bold ideas that could form the hallmarks of a French approach to the question. The enquiry starts at the turn of the century with the seminal work of J.-B. Say and writings by A.L.C. Destutt de Tracy, who both shaped the liberal reflection on public economics during this period. But the works of these authors suffered from important ambiguities. It is shown how subsequent liberal economists - Ch. Dunoyer, V. de Broglie, G. de Molinari, E. de Girardin, P. Leroy-Beaulieu - tried to deal with some of the unresolved questions and, mainly on the basis of Say's work, developed original approaches focusing on the productivity of public spending, the role of the State as a factor of production, utopian views of the State as a private company, and finally the inexorable political and administrative logic of the modern electoral State.
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Selon Léon Walras, il est possible de définir la société idéale et, dans l'avenir, celle-ci se réalisera nécessairement. Cependant, un problème majeur se pose. L'Idéal social doit être conforme à la vérité pure, vérité économique pure et vérité morale pure, et il doit être à la fois un Idéal de justice et un Idéal d'intérêt. Quelle relation entre ces Idéaux ? Y-a-t-il harmonie ou antinomie ? S'ils ne sont pas un, s'ils sont pluriels, comment se concilient-ils ? L'Idéal social apparaît comme le résultat d'une synthèse, et même de synthèses...
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Ce livre part du constat qu’il n’y a pas de réflexion sur le libéralisme sans pensée de la liberté mais que toute pensée de la liberté ne saurait être incluse dans les différentes formes de libéralismes. Les deux mots qui se trouvent au départ de cette interrogation renvoient à des réalités empiriques ou conceptuelles et à des chronologies a priori différentes. Liberté renvoie à une problématique millénaire, existant depuis que les hommes réfléchissent sur les formes possibles du vivre ensemble. Libéralisme se réfère davantage à un corps de doctrine qui trouve son origine dans une interprétation du rôle moteur de la liberté pour les échanges et les formes d’organisation de la société. Le pari de ce recueil d’études, transdisciplinaire par choix et par nécessité, est de confronter les deux notions dans leurs usages et leur histoire. Ce livre propose ainsi une cartographie plus fine de ces concepts que celles qui sont proposées par la littérature analytique (que ce soit la catégorisation duale d’Isaiah Berlin opposant liberté positive et liberté négative ou l’opposition désormais figée entre libéralisme et républicanisme). L’un des résultats de l’entreprise est ainsi de fournir un principe d’explication de la diversité des libéralismes, que la littérature contemporaine s’emploie trop souvent à décrire, indépendamment des moments historiques de leur institutionnalisation.
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Cet article se propose d’ajouter un argument à la dés-homogénéisation des contributions de Walras et Pareto, en montrant que, même ce qui reste considéré comme le point commun par excellence entre Walras et Pareto – leurs instruments analytiques permettant une représentation mathématique de l’équilibre économique général – n’a pas le même statut. Walras et Pareto revendiquent tous deux la pertinence des mathématiques pour faire progresser la science économique, mais leur interprétation épistémologique du rôle des mathématiques en économie est radicalement différente, voire contradictoire. L’article montre que les mathématiques sont articulées à une forme de déterminisme chez Walras, tandis qu’elles permettent la liberté individuelle chez Pareto. Cette opposition entre liberté et déterminisme est rattachée à celle qui distingue les mathématiques comme langage de la Nature (chez Walras) aux mathématiques comme outil au service de la science (chez Pareto).
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A la fin du XIX e siecle, la controverse sur le bimetallisme divise l’ecole liberale francaise en deux groupes opposes. L’examen des arguments presentes par le camp bimetalliste et par ses adversaires nous permet d’affirmer que leur opposition ne peut etre reduite a une simple divergence theorique. Nous montrons que deux enjeux politiques majeurs interferent dans ce debat : l’enjeu national, d’une part, des interets de la Banque de France, et, d’autre part, des considerations relatives a la position internationale de la France, apparaissent en filigrane de la controverse sur le bimetallisme. La prise en compte de ces deux enjeux permet de rendre compte des oppositions entre des auteurs appartenant a la meme ecole. Nous faisons apparaitre une difference entre les economistes bimetallistes, attaches a la possibilite de decisions discretionnaires allant dans le sens des interets nationaux, et leurs opposants monometallistes qui defendent la notion de regle en matiere monetaire.
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Mathematics and determinism may seem two very different topics, especially when mathematics is associated with the social sciences and economics. Nonetheless, this has not always been the case. In 1873 a curious debate took place in Paris between a young Léon Walras and Pierre Emile Levasseur concerning the compatibility of mathematics, economics, and free will. It was the consequence of a Laplacian view of mathematics that Walras inherited from physics, a view that associated mathematics with a peculiar philosophical conception. We reconstruct the historical context of the debate, the particular view of mathematics that lead to it, and then analyse the attitudes of Cournot, Walras, and Levasseur on the issue. We show that the mathematisation of economics was deeply influenced by how physicists understood mathematics.
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Elements of Pure Economics was one of the most influential works in the history of economics, and the single most important contribution to the marginal revolution. Walras' theory of general equilibrium remains one of the cornerstones of economic theory more than 100 years after it was first published.
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"Les questions du marché du travail, des conflits sociaux, de la législation sociale ont profondément préoccupé Léon Walras durant toute sa carrière. Il a mené à ce sujet des controverses nourries avec les économistes et avec les socialistes de son temps et il a fait évoluer notablement son point de vue au fil du temps. Cet article examine le point de vue de Walras sur le fonctionnement du marché du travail, le rôle souhaitable de l'État pour mieux l'organiser et ses idées relatives à la législation ouvrière et aux assurances sociales."
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In the end of the 19th century the controversy on bimetallism divides the French liberal school into two opposite groups. The study of the arguments of both sides--bimetallists and monometallists--shows that this opposition is not only a theoretical one. We first point out that two important political issues interfere with this debate: firstly it overlaps the national question of the interests of the Banque de France; in addition, political stakes concerning the international role of France appear in the discussions on bimetallism. The consideration of these two issues allows us to give an explanation to the strong opposition between authors belonging to the same school: we highlight a difference between the advocates of bimetallism who extol the virtues of discretionary decisions promoting the national interests, and those of monometallism which defend the notion of rules in monetary policy.
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PLAN DE L'ARTICLE Le rachat des terres par l'Etat Le principe de la libre concurrence et ses exceptions Les " exceptions à la libre concurrence " Une critique du marxisme Un défenseur du statut coopératif
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More Heat Than Light is a history of how physics has drawn some inspiration from economics and also how economics has sought to emulate physics, especially with regard to the theory of value. It traces the development of the energy concept in Western physics and its subsequent effect upon the invention and promulgation of neoclassical economics. Any discussion of the standing of economics as a science must include the historical symbiosis between the two disciplines. Starting with the philosopher Emile Meyerson’s discussion of the relationship between notions of invariance and causality in the history of science, the book surveys the history of conservation principles in the Western discussion of motion. Recourse to the metaphors of the economy are frequent in physics, and the concepts of value, motion, and body reinforced each other throughout the development of both disciplines, especially with regard to practices of mathematical formalisation. However, in economics subsequent misuse of conservation principles led to serious blunders in the mathematical formalisation of economic theory. The book attempts to provide the reader with sufficient background in the history of physics in order to appreciate its theses. The discussion is technically detailed and complex, and familiarity with calculus is required.
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Francois Huet (1814-1869), Professor of Philosophy at the University of Ghent, is known for his attempt to reconcile Christianity with socialism in Le Regne Social du Christianisme (1853). The book clearly belongs to a distinctively Belgian tradition of 'liberal socialism'. Drawing upon archival material, we try to clarify the origins of Huet's theory of property rights. We focus on two intimately related questions: (1) Have the core ideas formulated by Huet in Le Regne been expressed and discussed before the publication of the book? (2) In what sense have reflections upon the science of economics contributed to Huet's views?
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Vie et œuvre d’Ernest Roguin Selon une recherche sur Internet, le plus recent ouvrage consacrant des developpements substantiels a Ernest Roguin semble etre une traduction en portugais, parue il y a quelques mois au Bresil, d’un livre du grand philosophe du droit italien Norberto Bobbio, recemment decede. Il s’agit essentiellement d’une presentation de l’œuvre de Kelsen, qui s’acheve cependant par un chapitre entier consacre au Vaudois, sous le titre revelateur de « Um theorico di direito esq...
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[eng] Abstract Louis Wolo wskfs 1 857 translation from German into French of Wilhem Roscher's : « Principles of economics » opened a lively debate among French economists over the employment of the . historical method in political economy. This debate was rekindled by the celebrated « quarrel over methods » which took place in Germany in the 1880's. The author will study the extent to which these debates or controversies between partisans and adverseries of the historical school brought about, in France, a meeting between political economy and history. [fre] Résumé La traduction en français, en 1857, par Louis Wolowski des Principes d'économie politique de l'allemand Wilhem Roscher fut à l'origine, dans le milieu des économistes français, de très vives discussions sur l'emploi de la méthode historique en économie politique. Ces discussions furent relancées au début des années 1880 suite à l'apparition en Allemagne de la célèbre « querelle des méthodes ». L'auteur de l'article se propose d'étudier dans quelle mesure, ces discussions voire ces controverses entre partisans et adversaires de l'emploi de la méthode historique en économie politique fut en France, à l'origine d'une rencontre entre l'économie politique et l'histoire.
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Yves Breton L'économie politique et les mathématiques en France. En cette fin de XXe siècle, les mathématiques sont de plus en plus fréquemment utilisées par les économistes. Il ne faudrait cependant pas en conclure hâtivement que les interrogations sur la place et le rôle des mathématiques en économie politique auraient totalement disparu au sein de la profession. C'est dans les deux premiers tiers du XIXe siècle que les premières controverses sur la possibilité et l'opportunité de l'emploi des mathématiques en économie politique vont apparaître en France. Dans cet article, l'auteur analyse les résistances, les engouements mais aussi les compromis que cet emploi suscitera chez les économistes français pendant la période 1800-1940.
Les Tendances Nouvelles de L’économie Politique et Du Socialisme
  • Émile Laveleye
Le Chène et L’architecte, Un Siècle de Comptes Rendus Bibliographiques Des Éléments D’économie Politique Pure de Léon Walras
  • Pascal Bridel
Compte Rendu Des Éléments d’économie Politique de Emile de Laveleye
  • Jean-Gustave Courcelle-Seneuil
La Construction Du Modèle Walrassien Au Miroir Des Travaux de L’école Francaise. Lyon: Lyon II
  • Nicolas Gallois
Corréspondance: Les Lois Naturelles et l’objet de l’économie Politique
  • Emile Laveleye
Economics, Statistics and History: The Legacy of the German Historical School in Belgium
  • Guido Erreygers
  • Maarten Van Dijck
Les Lois Naturelles Chez Gustave de Molinari.” In Y A-t-Il Des Lois En Économie? 197-218
  • Nicolas Gallois
Principes D’économie Politique. Paris: Librairie du Recueil Sirey
  • Charles Gide
Bruxelles: Merzbach et Falk
  • Émile Laveleye
Éléments d’économie Politique. Paris: Hachette
  • Émile Laveleye
Laveleye (de) (Émile)
  • Jean Stengers
Commotions Populaires En Belgique (1834-1902)
  • Frans Van Kalken
Ruchonnet et Le Socialisme Scientifique
  • Léon Walras
L’économie Mathématique En France 1870-1914. Paris: Economica
  • André Zylberberg
Walras e l’inopportunità Dell’opposizione Tra Economia Positiva e Normativa. Dal 1860 Alla Seconda Edizione Degli Éléments
  • Roberto Baranzini
Nature et Statut Épistémologique Des Lois Économiques Dans l’œuvre de Léon Walras
  • Roberto Baranzini
Lettres Adressées à Émile de Laveleye. Gent: Liberaal Archie
  • Marcel Bots
Une Vision de l’age d’or. Proposition d’un Retour Aux Institutions Archaïques
  • Jean-Gustave Courcelle-Seneuil
Corréspondance: Observations de M. Courcelle-Seneuil
  • Jean-Gustave Courcelle-Seneuil
Quelques Mots de Réponse à M. de Laveleye Au Sujet Des Lois Naturelles
  • Henri Dameth
La Société n’est Pas Un Pique-Nique, Léon Walras et l’économie Sociale
  • Pierre Dockes
Notice Sur Émile-Louis-Victor de Laveleye, Professeur à l’université de Liège
  • Michel Dumoulin
  • Christian Coppens
Léon Walras à Lausanne. Lausanne: Libraire de l’université de Lausanne
  • Jean Golay