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Place de la compression médicale dans la prévention de la maladie thrombo-embolique veineuse.

Authors:
  • SELURL PHILANGIO

Abstract

VPrevention of venous thromboembolic diseases is mainly based on drugs and an early mobilisation of patients. The role of medical compression therapy is discussed mainly due to lack of controlled trials. Final pressure given to patient of often unknown. Compression therapy (CT) is administered through bandages, stockings and leg or foot intermittent pressure pneumatic devices. Risk evaluation if mandatory and different risk scores may be used. CT is always recommended in case of contraindication for antiacoagulants and when bleeding risk is high. CT is recommended in case of urgent surgery, high risk operated patients, pregnancy and in case of long haul flight. CT is still discussed in other situations.
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Montrouge, le 01/04/2019
Didier Rastel
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© John Libbey Eurotext, 2019
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Journal Identification = STV Article Identification = 1049 Date: February 26, 2019 Time: 6:26pm
doi:10.1684/stv.2018.1049
10 Pour citer cet article : Rastel D. Place de la compression médicale dans la prévention de la maladie thromboembolique veineuse. Sang Thrombose Vaisseaux 2019 ; 31 (1) : 10-4
doi:10.1684/stv.2018.1049
Mini-revue
Sang Thrombose Vaisseaux 2019 ;
31, no1 : 10-4
Place de la compression médicale dans la prévention
de la maladie thromboembolique veineuse
Didier Rastel
Médecine vasculaire, 30, place Louis-Jouvet, 38100 Grenoble, France
<d.rastel@wanadoo.fr>
Résumé. La prévention de la maladie thromboembolique veineuse (MTEV) est dominée par
les traitements pharmacologiques (TP) et la mobilisation précoce des patients. La compres-
sion médicale a actuellement une place qui se réduit dans certaines recommandations et est
discutée probablement par défaut d’études contrôlées, notamment sur les pressions réellement
administrées aux patients. La compression par bas, bandes, dispositifs de pression intermit-
tente jambiers ou pédieux est essentielle en cas de contre-indication aux TP et lors de risque
élevé de saignements. L’évaluation du risque de MTEV est primordiale et différents scores
sont disponibles. La compression est recommandée lors de la chirurgie de l’urgence, chez les
patients opérés à haut risque, en cas de grossesse et de voyage aérien de longue durée. Elle est
discutée dans les autres situations.
Mots clés : compression, thrombose veineuse, prévention
Abstract
Medical compression in the prevention of venous thromboembolic disorders
Prevention of venous thromboembolic diseases is mainly based on drugs and an early mobili-
sation of patients. The role of medical compression therapy is discussed mainly due to lack of
controlled trials. Final pressure given to patient is often unknown. Compression therapy (CT)
is administered through bandages, stockings and leg or foot intermittent pressure pneumatic
devices. Risk evaluation if mandatory and different risk scores may be used. CT is always
recommended in case of contraindication for anticoagulants and when bleeding risk is high.
CT is recommended in case of urgent surgery, high risk operated patients, pregnancy and in
case of long haul flight. CT is still discussed in other situations.
Key words: compression, venous thromboembolic disease, prevention
La prévention mécanique de la thrombose veineuse par dis-
positifs externes réduit le risque de survenue d’événements
thromboemboliques veineux de l’ordre de 67 % toute
méthode confondue [1].
Les dispositifs utilisés sont les appareils de pressothérapie
à pression intermittente (PPI) ou non, les bas médicaux
et, plus rarement, les bandes. Ces dispositifs pouvant être
employés seuls ou associés avec des protocoles variables
selon les pays [2, 3].
Tirés à part :
D. Rastel
Tous les PPI ne sont pas équivalents entre eux et seuls
certains types ont été validés dans les études : des dispo-
sitifs activant le pied et d’autres la jambe. La prescription
d’un PPI doit donc faire référence aux caractéristiques tech-
niques de ceux utilisés dans les études [3].
Les pressions exercées par les bandages sont opérateur-
dépendantes, et ce quel que soit le type de bandage. En
position allongée au lit, les bandages glissent et doivent être
repositionnés, ce qui est consommateur de temps. Dans tous
les cas, il est préférable d’utiliser des bas. En ce qui concerne
les bas, on distingue les bas médicaux certifiés (dont la pres-
sion est contrôlée par un organisme extérieur à l’industriel)
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Place de la compression médicale dans la prévention de la maladie thromboembolique veineuse
Tableau 1. Comparaison des dispositifs recommandés, indépendamment à la prévention pharmacologique,
dans la prévention de la maladie thromboembolique veineuse dans différentes chirurgies selon le risque,
entre un groupe d’experts de la prévention pharmacologique et un groupe d’experts de la compression.
Chirurgie Risque Guyatt, 2012 Rabbe, 2017
Générale et abdomino-pelvienne Très faible 0 BMC
Faible PPI >BMC BMC
Intermédiaire PPI BMC
Élevé PPI >BMC BMC
Cardiaque PPI >BMC BMC
Thoracique Intermédiaire PPI BMC
Élevé PPI/BMC BMC
Craniotomie PPI/BMC BMC
Vertébrale PPI/BMC BMC
Orthopédique majeure PPI BMC
Arthroscopie du genou 0 0
0 : non recommandée ; BMC : bas médicaux de compression ; PPI : pressothérapie à pression intermittente.
et les bas dits antithrombose (alias ATE), dont la plupart
ne font pas l’objet de contrôle et dont l’action antithrombo-
tique a été autoproclamée par le fabricant. Pour exercer un
effet hémodynamique en position couchée, il a été montré
que le profil de pression le plus favorable est de 18mmHg
à la cheville et de 14 mmHg au mollet, mais cela n’est pas
équivalent à une réduction de risque [4]. Deux études ont
montré que ces bas ATE, pris au hasard, ne répondent pas
à cette exigence de pression [5, 6]. Les études avec ce type
de bas (la plupart dans la prévention antithrombotique) ne
sont donc pas des études contrôlées. Il est donc suggéré
de ne prescrire que les bas médicaux certifiés, c’est-à-dire
ceux habituellement prescrits en pathologie vasculaire, et
ce quelle que soit la situation de prévention thrombotique
veineuse, et d’éviter la terminologie bas « ATE » [7].
Prévention de la MTEV
en milieu chirurgical
Depuis les premiers travaux initiés en 1989 par Turpie
en neurochirurgie, les données se sont accumulées mon-
trant que la compression seule a une efficacité préventive
[8-10]. Si elle réduit l’incidence des thromboses veineuses
profondes (TVP) périopératoires, son effet est cependant
moindre que les anticoagulants, et on ne sait pas si la
compression a un effet synergique associé aux méthodes
pharmacologiques [11, 12]. L’association des méthodes
compressives entre elles a été très peu étudiée ; en chirurgie
gynécologique, une étude montre que bas + PPI ont eu une
meilleure efficacité que les bas utilisés seuls [13].
La prévention diffère s’il s’agit d’une chirurgie d’urgence
ou programmée en raison non seulement des conditions
d’intervention mais aussi des populations, à plus haut risque
dans le cadre des chirurgies de l’urgence la compression
est proposée comme systématique quel que soit le niveau
de risque [14].
Pour les chirurgies programmées, les conditions des inter-
ventions chirurgicales changent avec des durées d’alitement
plus courtes, des procédures moins agressives et une pano-
plie médicamenteuse pour la prévention thrombotique en
constante innovation. À ceci près que l’âge de la popula-
tion augmentant, des populations plus fragiles sont prises
en charge ; l’évaluation au plus près du risque de MTEV et
du risque hémorragique du patient est le point clé [3, 15].
La compression par bas est toujours recommandée dans
le plus récent consensus faisant appel à des experts de la
compression, et non pas à des experts des antithrombotiques
pharmacologiques, ces derniers favorisant l’utilisation de
le pressothérapie intermittente (tableau 1). De consensus
en consensus, les avis ont divergé. Certains recommandent
le port d’une compression par bas même lors de faible
risque [16].
La prévention mécanique prend la première place en cas
de saignement, de risque élevé de saignement majeur, et
s’il existe une contre-indication au traitement pharmacolo-
gique [6, 12]. En neurochirurgie, le risque de saignement
est élevé et la compression prime, mais l’association des
agents pharmacologiques à la compression a été précoce-
ment étudiée, montrant un bénéfice supplémentaire dans le
rôle préventif sans augmentation des décès par saignement
majeur [17].
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Mini-revue
Un certain nombre d’actes chirurgicaux ont un risque faible
et ne font pas l’objet d’une prévention antithrombotique
pharmacologique systématique malgré 0,8à1%deTVP
dans, par exemple, la chirurgie du genou sous arthrosco-
pie, la plus fréquente des chirurgies orthopédiques [18].
Dans ces situations, la compression permet d’éviter la
survenue d’événements thromboemboliques mais elle est
actuellement non recommandée [19]. Comparant les bas à
la prévention pharmacologique, cette dernière est plus effi-
cace dans cette indication avec une réduction du risque à
0,9 % avec l’héparine de bas poids moléculaire contre 3,2 %
pour les bas dans une étude contrôlée [20].
Les dispositifs de prévention mis en avant varient donc
d’une recommandation à l’autre et en fonction de l’expertise
de chaque groupe. Entre bas-cuisses et chaussettes, une
revue de la littérature n’a pas permis de conclure à une
supériorité de l’un ou de l’autre [21].
Prévention en milieu médical
Quatre-vingt-neuf pour cent (89 %) des travaux sur la pré-
vention par moyens mécaniques de la MTEV concernent la
chirurgie, donc très peu l’environnement médical strict [3].
La prévention de la MTEV chez les patients hospitalisés, en
structures de soins médicaux ou à domicile, pourrait cepen-
dant concerner de nombreuses situations pathologiques,
variées sur le plan de leur risque et de leur prise en charge
préventive. Par exemple, chez les patients atteints de can-
cer ou lors d’infections aiguës, situations pourtant liées à
la survenue de thrombose, les études sont inexistantes ou
uniques [22]. La survenue d’une thrombose dans le mois
qui suit une hospitalisation n’est pas un événement rare et
le rôle de la compression comme traitement préventif seul
se questionne [23]. La prévention des patients ne concerne
que des patients hospitalisés. Dans l’infarctus du myocarde
compliqué d’une insuffisance cardiaque et/ou d’une fibril-
lation auriculaire, une étude incluant 80 patients de plus de
70 ans montre que sur la jambe équipée d’un bas médical de
compression (BMC) de 18 mmHg à la cheville la survenue
d’une TVP (diagnostic par test au fribrinogène marqué) est
moins fréquemment observée que sur la jambe du même
patient sans bas (p= 0,003) [24].
L’étude CLOTS1, dans le contexte d’accident isché-
mique cérébral avec patient immobile, n’a pas montré sur
2 518 patients inclus de réduction du risque de thrombose
veineuse proximale de plus de4%avecunbas-cuisse non
certifié par rapport à l’absence de bas [25]. Les bas ayant un
risque de survenue d’effets indésirables cutanés supérieur
(odds ratio [OR] = 4,18).
L’étude CLOTS2, sur le même modèle et dans la même
pathologie, comparant bas-cuisses et chaussettes montre
que la prévention du risque de TVP proximale est meilleure
avec les bas-cuisses [26]. L’explication avancée, pour ne
pas contredire les résultats de CLOTS1, est de conclure
à une augmentation du risque de thrombose avec les
chaussettes. Une autre hypothèse non étudiée pourrait être
l’absence d’homogénéité des populations comparées vis-
à-vis de la pression exercée (commentaire personnel). Les
protocoles de surveillance de la compression non plus ne
sont pas précisés d’autant que le nombre d’hôpitaux impli-
qués dans ces études dépasse la centaine.
L’étude CLOTS3, sur le même type de patient, mesure, avec
un dispositif de compression intermittente par appareillage
externe (Kendall SCDTM) délivrant une compression de
jambe-cuisse, nuit et jour, une réduction du risque de TVP
de 3,6 % (IC 95 % = 1,4-5,8) avec une plus grande fréquence
d’effets indésirables cutanés avec le dispositif [27].
Les recommandations américaines sont donc uniquement
en faveur de l’utilisation d’une prévention par bas ou PPI
pour les patients hospitalisés à risque élevé de thrombose
en cas de saignement ou de risque d’hémorragie majeure,
et ce jusqu’à ce que le risque se réduise. Quant à la récente
recommandation européenne de spécialistes de la compres-
sion, elle ne recommande pas, dans l’accident vasculaire
cérébral (AVC), l’utilisation de chaussettes seules, mais
au cas le médecin déciderait d’utiliser des bas pour
la prévention il est alors recommandé la prescription des
bas-cuisses [7].
Cas particuliers
La grossesse
L’incidence de la MTEV varie entre 0,5 et 3 pour 1 000 gros-
sesses. Le risque croît au fur et à mesure de la grossesse
atteignant 20 fois dans le post-partum [28]. Le risque
retrouverait la ligne de base entre 14 et 18 semaines après
l’accouchement [29, 30]. Les traitements préventifs phar-
macologiques sont basés sur une évaluation de ce risque et
différents scores sont disponibles [14]. D’où, une recom-
mandation de port de bas à partir du risque modéré durant
la grossesse et pour toute grossesse en post-partum pour le
consensus de la Société franc¸aise d’anesthésie et de réani-
mation (SFAR) [31]. La Haute Autorité de santé (HAS)
recommande le port d’une compression d’au moins 15-
20 mmHg à la cheville durant toute la grossesse et six
semaines en post-partum, et ceci pour toute grossesse [2].
En fonction des antécédents veineux de la femme, cette
pression serait à adapter.
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Journal Identification = STV Article Identification = 1049 Date: February 26, 2019 Time: 6:26pm
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Place de la compression médicale dans la prévention de la maladie thromboembolique veineuse
Le risque de MTEV est augmenté en post-partum après une
césarienne par rapport à un accouchement par voie basse.
Pour toute césarienne, le délai long de six mois de port de
bas recommandé par la HAS dans cette situation, n’étant
pas assis sur des bases solides, a été revu. Le Collège des
gynécologues et obstétriciens de France propose de déclen-
cher une thromboprophylaxie si l’OR (odd ratio) combiné
des facteurs de risque surajoutés est de plus de 10, les OR
se multipliant [32]. En ce qui concerne les bas médicaux,
la recommandation précise leur utilisation en cas de césa-
rienne sur7à14jours sans facteur de risque majeur et
prolongé jusqu’à six semaines en cas de facteur de risque
majeur [32].
Les voyages de longue durée
Les études sur thrombose et voyage ont exclusivement porté
sur les voyages aériens et principalement de longue durée,
supérieurs à sept heures [33].
Les résultats des méta-analyses concluent que le risque de
MTEV s’accroît de 18 % par tranche de deux heures de vol
et qu’une prévention contre la thrombose veineuse asymp-
tomatique est apportée par le port d’une compression par
bas de 20-30 mmHg à la cheville qui réduit aussi l’œdème.
Si la compression réduit aussi l’œdème, elle ne réduit pas
le nombre de décès par embolie pulmonaire [34].
Les recommandations internationales sont en faveur de la
prévention par bas [35]. Les recommandations américaines
ne sont en faveur d’une prévention par bas (15-30 mmHg)
que pour les sujets à risque définis par un antécédent de
MTEV, une chirurgie récente, un cancer actif, une gros-
sesse, une prise d’œstrogène, de 70 ans ou plus, une
mobilité réduite, une obésité sévère, ou une thrombophilie
connue [3].
Par extension et en l’absence de cas de MTEV rapporté dans
la littérature, il est courant de donner comme conseil au
patient effectuant un voyage de plusieurs heures en train ou
car, sans notion de durée précise, de porter une compression,
d’autant que les voyageurs utilisant le car sont de plus en
plus nombreux selon la Fédération nationale des transports
de voyageurs [36]. Sur un plan pratique, les bas-cuisses
doivent être évités car ils provoquent des effets indésirables
par frottements sur les sièges et ils n’ont pas de bénéfice
préventif supplémentaire [2].
Autres situations
Les données sont inexistantes sur l’effet de la compression
dans la prévention de la thrombose veineuse superficielle
(TVS). Sachant que la TVS survient dans 65 à 82 % des cas
sur des veines variqueuses et qu’elle est associée dans 25 à
30%descasàuneTVPetdans4à7%àuneembolie pulmo-
naire, la prévention ne doit pas être négligée, mais elle passe
à ce jour essentiellement par la prise en charge curative de
l’insuffisance veineuse chronique variqueuse [37-39].
Un risque de thrombose qui concerne principalement les
adeptes des jeux en ligne demeurant plusieurs heures assis
a été mis en avant lors de la publication d’un cas de MTEV
en 2003. Il semble cependant anecdotique vu le peu de cas
rapportés par la littérature depuis [40]. Il n’existe pas de
recommandation de prévention qui doit s’envisager au cas
par cas face au risque de « e-thrombose » s’il est avéré.
Liens d’intérêts : Consultant non exclusif pour l’industrie
du dispositif médical.
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Journal Identification = STV Article Identification = 1049 Date: February 26, 2019 Time: 6:26pm
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Objective Medical compression stockings are a standard, non-invasive treatment option for all venous and lymphatic diseases. The aim of this consensus document is to provide up-to-date recommendations and evidence grading on the indications for treatment, based on evidence accumulated during the past decade, under the auspices of the International Compression Club. Methods A systematic literature review was conducted and, using PRISMA guidelines, 51 relevant publications were selected for an evidence-based analysis of an initial 2407 unrefined results. Key search terms included: ‘acute', CEAP', ‘chronic', ‘compression stockings', ‘compression therapy', ‘lymph', ‘lymphatic disease', ‘vein' and ‘venous disease'. Evidence extracted from the publications was graded initially by the panel members individually and then refined at the consensus meeting. Results Based on the current evidence, 25 recommendations for chronic and acute venous disorders were made. Of these, 24 recommendations were graded as: Grade 1A (n = 4), 1B (n = 13), 1C (n = 2), 2B (n = 4) and 2C (n = 1). The panel members found moderately robust evidence for medical compression stockings in patients with venous symptoms and prevention and treatment of venous oedema. Robust evidence was found for prevention and treatment of venous leg ulcers. Recommendations for stocking-use after great saphenous vein interventions were limited to the first post-interventional week. No randomised clinical trials are available that document a prophylactic effect of medical compression stockings on the progression of chronic venous disease (CVD). In acute deep vein thrombosis, immediate compression is recommended to reduce pain and swelling. Despite conflicting results from a recent study to prevent post-thrombotic syndrome, medical compression stockings are still recommended. In thromboprophylaxis, the role of stockings in addition to anticoagulation is limited. For the maintenance phase of lymphoedema management, compression stockings are the most important intervention. Conclusion The beneficial value of applying compression stockings in the treatment of venous and lymphatic disease is supported by this document, with 19/25 recommendations rated as Grade 1 evidence. For recommendations rated with Grade 2 level of evidence, further studies are needed.
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Objective To accurately define venous thromboembolism (VTE) in the routinely collected Swedish health registers and quantify its incidence in and around pregnancy. Study design Cohort study using data from the Swedish Medical Birth Registry (MBR) linked to the National Patient Registry (NPR) and the Swedish Prescribed Drug Register (PDR). Setting Secondary care centres, Sweden. Participant 509 198 women aged 15–44 years who had one or more pregnancies resulting in a live birth or stillbirth between 2005 and 2011. Main outcome measure To estimate the incidence rate (IR) of VTE in and around pregnancy using various VTE definitions allowing direct comparison with other countries. Results The rate of VTE varied based on the VTE definition. We found that 43% of cases first recorded as outpatient were not accompanied by anticoagulant prescriptions, whereas this proportion was much lower than those cases first recorded in the inpatient register (9%). Using our most inclusive VTE definition, we observed higher rates of VTE compared with previously published data using similar methodology. These reduced by 31% (IR=142/100 000 person-years; 95% CI 132 to 153) and 22% (IR=331/100 000 person-years; 95% CI 304 to 361) during the antepartum and postpartum periods, respectively, using a restrictive VTE definition that required anticoagulant prescriptions associated with diagnosis, which were more in line with the existing literature. Conclusions We found that including VTE codes without treatment confirmation risks the inclusion of false-positive cases. When defining VTE using the NPR, anticoagulant prescription information should therefore be considered particularly for cases recorded in an outpatient setting.
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L’évaluation péri-opératoire des patients bénéficiant de chirurgies urgentes doit permettre de stratifier le niveau de risque de survenue d’événements thrombotiques postopératoires associés avec une morbi-mortalité importante. La stratégie thromboprophylactique péri-opératoire, dans le cadre de chirurgies générales urgentes, doit être basée sur des scores de risques et repose sur des moyens mécaniques et pharmacologiques. La présence de comorbidités ou de traitements préopératoires doit faire discuter le type et le délai d’introduction de la thérapeutique choisie et moduler la stratégie de surveillance.
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Patients at high risk for venous thrombosis (VT) following knee arthroscopy could potentially benefit from thromboprophylaxis. We explored the predictive values of environmental, genetic risk factors and levels of coagulation markers to integrate these into a prediction model. Using a population-based case–control study into the aetiology of VT, we developed a Complete (all variables), Screening (easy to use in clinical practice) and Clinical (only environmental risk factors) model. The Clinical model was transformed into the Leiden-Thrombosis Risk Prediction (arthroscopy) score [L-TRiP(ascopy) score]. Model validation was performed both internally and externally in another case–control study. A total of 4,943 cases and 6,294 controls were maintained in the analyses, 107 cases and 26 controls had undergone knee arthroscopy. Twelve predictor variables (8 environmental, 3 haemorheological and 1 genetic) were selected from 52 candidates and incorporated into the Complete model (area under the curve [AUC] of 0.81, 95% confidence interval [CI], 0.76–0.86). The Screening model (9 predictors: environmental factors plus factor VIII activity) reached an AUC of 0.76 (95% CI, 0.64–0.88) and the Clinical (and corresponding L-TRiP(ascopy)) model an AUC of 0.72 (95% CI, 0.60–0.83). In the internal and external validation, the Complete model reached an AUC of 0.78 (95% CI, 0.52–0.98) and 0.75 (95% CI, 0.42–1.00), respectively, while the other models performed slightly less well.
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Objective: To make evidence-based recommendations for the postpartum management of women and their newborns, regardless of the mode of delivery. Material and methods: Systematic review of articles from the PubMed database and the Cochrane Library and of recommendations from the French and foreign societies or colleges of obstetricians. Results: Because breast-feeding is associated with reductions in neonatal, infantile, and childhood morbidity (lower frequency of cardiovascular, infectious, and atopic diseases and infantile obesity) (LE2) and improved cognitive development in children (LE2), exclusive and extended breastfeeding is recommended (grade B) for at least 4-6 months (professional consensus). Pharmacological treatments for inhibition of lactation should not be given routinely to women who do not wish to breastfeed (professional consensus). Because of potentially serious adverse effects, bromocriptine is contraindicated in inhibiting lactation (professional consensus). For women aware of the risks of pharmacological treatments to inhibit lactation but choose to take them, lisuride and cabergoline are the preferred drugs (professional consensus). Regardless of the mode of delivery, only women with bleeding or symptoms of anemia should be tested for it (professional consensus). Immediate postoperative monitoring after cesarean delivery should be performed in the postanesthesia care unit (PACU). An analgesic multimodal protocol for analgesia, preferring oral administration, should be developed by the medical team and be available for all staff (professional consensus) (grade B). Thromboprophylaxis with compression stockings should begin the morning of all cesarean deliveries and maintained for at least 7 postoperative days (professional consensus) with or without the addition of LMWH, depending on the presence and severity (major or minor) of additional risk factors. It is recommended that women be informed of the dangers of closely spaced pregnancies (LE3), that effective contraception begin no later than 21 days post partum for women who do not want such a pregnancy (grade B), and that it be prescribed at the maternity ward (professional consensus). In view of the postpartum risk of venous thromboembolism, use of combination hormonal contraception is not recommended before six weeks post partum (grade B). Pelvic floor rehabilitation in asymptomatic women to prevent urinary or anal incontinence in the medium or long term is not recommended (professional consensus). Rehabilitation using pelvic floor muscle contraction exercises is recommended to treat persistent urinary incontinence at 3 months post partum (grade A), regardless of the type of incontinence. Postpartum pelvic floor rehabilitation is recommended to treat anal incontinence (grade C), but not to treat or prevent prolapse (grade C) or dyspareunia (grade C). The months following the birth are a period of transition and of psychological changes for all parents (LE2) and are still more difficult for those with psychosocial risk factors (LE2). Situations of evident psychological difficulties can have a significant effect on the child's psychological and emotional development (LE3). Among these difficulties, postpartum depression is most common, but the risk of all mental disorders is generally higher in the perinatal period (LE3). Conclusion: The postpartum period presents clinicians with a unique and privileged opportunity to address the physical, psychological, social, and somatic health of women and babies.
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Objective: The evidence base supporting the use of graduated compression stockings (GCS) for venous thromboembolism (VTE) prevention has been challenged, and there appears to be a lack of evidence for the additional benefit of GCS to pharmacologic thromboprophylaxis. This study aimed to summarize and quality assess the existing evidence concerning whether GCS offer a significant benefit in addition to pharmacologic thromboprophylaxis in surgical inpatients. Methods: A systematic review of published literature was performed. Inclusion criteria were (1) randomized controlled trials (RCTs), (2) surgical inpatients, (3) study arms examining prophylactic-dose pharmacologic thromboprophylaxis alone or in conjunction with GCS, and (4) outcome of VTE. Results: In the review, 1025 articles were screened, of which 27 RCTs were included. Six RCT study arms included patients with GCS in conjunction with pharmacologic thromboprophylaxis, whereas 22 RCT study arms included patients treated with pharmacologic thromboprophylaxis alone. One RCT had both of its study arms included in the systematic review. The total number of patients that received pharmacologic thromboprophylaxis alone was 12,481. Of these patients, 1292 (10.4%) suffered VTE. The total number of patients that received GCS in conjunction with pharmacologic thromboprophylaxis was 1283. Of these patients, 75 had VTE (5.8%). Heterogeneity analysis demonstrated that the results of included study arms were significantly heterogeneous, precluding a valid summation analysis. Conclusions: The additional benefit of GCS to pharmacologic thromboprophylaxis in surgical inpatients is not clear on the basis of existing data. Further clinical trials directly evaluating this clinical question are recommended.