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1
ANALYSE ET RÉDACTION
Moussa Diop, Ph. D., agent de planification, de programmation et de
recherche – Direction de santé publique, CRSSS de la Baie-James
RELECTURE
Sylvie Nadon, chef de l’équipe Surveillance, recherche et évaluation - Direction de
santé publique, Centre intégré de santé et de services sociaux des Laurentides
Manon Laporte, directrice adjointe de Santé publique, CRSSS de la Baie-James
Éric Botuna Eleko, médecin-conseil - Direction de santé publique, CRSSS de la Baie-James
Céline Proulx, technicienne en communication – Direction générale, CRSSS de la Baie-James
RÉVISION LINGUISTIQUE
Hélène Pelletier, adjointe de direction - Direction de santé publique, CRSSS de la Baie-James
Le présent document n’est maintenant disponible qu’en version électronique à
l’adresse : www.crsssbaiejames.gouv.qc.ca, rubrique Publications.
La reproduction, en tout ou en partie, de ce document à des fins non commerciales est
encouragée, à la condition d’être fidèle au texte et d’en mentionner la source.
CITATION SUGGÉRÉE
DIOP, Moussa. Comportements sexuels, infections transmises sexuellement et usage
de la contraception chez les Jamésiens. Ce que révèle l’enquête québécoise sur la
santé de la population 2014-2015, Chibougamau, Centre régional de santé et des
services sociaux de la Baie-James, Direction de santé publique, 2017, 20 p.
CENTRE RÉGIONAL DE SANTÉ ET DE SERVICES SOCIAUX DE LA BAIE-JAMES
312, 3e Rue
Chibougamau (Québec) G8P 1N5
Téléphone : 418 748-3575
Dépôt légal — 2017
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
ISBN 978-2-924364-30-7 (version imprimée)
ISBN 978-2-924364-31-4 (version en ligne)
2
TABLE DES MATIÈRES
I. L’ENQUÊTE QUÉBÉCOISE SUR LA SANTÉ
DE LA POPULATION 2014-2015 (EQSP) ................................................................................... 5
II. MISE EN CONTEXTE : SANTÉ SEXUELLE .................................................................................5
III. FAITS SAILLANTS ..................................................................................................................................6
3.1 COMPORTEMENTS SEXUELS DES JAMÉSIENS ................................................................................................ 6
3.2 NOMBRE DE PARTENAIRES SEXUELS .................................................................................................................8
3.3 UTILISATION DU CONDOM .........................................................................................................................................9
3.4 DIAGNOSTIC D’INFECTIONS TRANSMISES SEXUELLEMENT (ITS) ..................................................... 11
3.5 TEST DE DÉPISTAGE D’UNE ITS .............................................................................................................................11
3.6 USAGE DE LA CONTRACEPTION .........................................................................................................................12
3.6.1 CHEZ LES FEMMES EN ÂGE DE PROCRÉER .............................................................................12
3.6.2 CHEZ LES HOMMES ACTIFS SEXUELLEMENT ..........................................................................16
3.7 CONTRACEPTION HORMONALE COMBINÉE (CHC) ET USAGE DE LA CIGARETTE ................ 18
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................................................20
3
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Population de 15 ans et plus active sexuellement selon le sexe et l’âge
Tableau 2 : Population active sexuellement selon le niveau de scolarité, le revenu, le statut d’emploi,
la composition du ménage et le niveau de défavorisation
Tableau 3 : Fréquence d’utilisation du condom, selon le sexe, l’âge et le nombre de partenaires
sexuels
Tableau 4 : Diagnostic d’infection transmise sexuellement (ITS) selon le sexe et l’âge
Tableau 5 : Test de dépistage pour une infection transmise lors de relations sexuelles selon le sexe
et l’âge
Tableau 6 : Femmes de 15 à 49 ans selon le moyen de contraception utilisé
Tableau 7 : Utilisation régulière d’un contraceptif selon l’âge et le moyen de contraception utilisé chez
les femmes de 15 à 49 ans
Tableau 8 : Utilisation d’un contraceptif selon l’âge, le revenu, le statut d’emploi, la composition du
ménage et le nombre de partenaires chez les hommes de 15 ans et plus
Tableau 9 : Utilisation d’un contraceptif selon le moyen de contraception utilisé chez les hommes de
15 ans et plus
Tableau 10 : Utilisation d’un moyen contraceptif selon l’âge et le moyen utilisé chez les hommes de
15 ans et plus
Tableau 11 : Utilisatrices de contraception hormonale combinée selon le statut de fumeurs, l’âge,
le statut d’emploi et l’occupation principale
LISTE DES GRAPHIQUES
Graphique 1 : Population de 15 ans et plus active sexuellement selon le nombre de partenaires
Graphique 2 : Population de 15 ans et plus active sexuellement et ayant un seul partenaire, selon le sexe
et le groupe d’âge
Graphique 3 : Femmes de 15 à 49 ans actives sexuellement ayant utilisé au moins un moyen contraceptif,
selon le groupe d’âge
4
QUELQUES CONSTATS
• En 2014-2015, 4 Jamésiens sur 5 (81%), âgés de 15 ans et plus, ont été actifs
sexuellement au cours des 12 derniers mois, une proportion supérieure à celle du
Québec (75 %), tant chez les hommes que chez les femmes.
• Parmi la population jamésienne de 15 ans et plus, active sexuellement, le fait
d’avoir un seul partenaire sexuel est moins répandu chez les jeunes de 15 à 24 ans
que dans les autres groupes d’âge.
• Plus de 2 jeunes Jamésiens sur 5 (44 %), âgés de 15 à 24 ans, particulièrement
chez les 15-19 ans, n’utilisent pas toujours le condom lors de leurs activités
sexuelles avec pénétration vaginale ou anale.
• Tout comme pour le Québec, dans la région, parmi la population qui a deux
partenaires et plus, celle qui utilise occasionnellement un condom (60 %) est
plus importante que celle qui en fait toujours usage (*23 %) lors de leurs activités
sexuelles.
• Dans la région, les femmes sont plus promptes que les hommes à passer un test
de dépistage d’une infection transmise sexuellement.
• 84 % des Jamésiennes en âge de procréer et sexuellement actives utilisent
habituellement un moyen de contraception. Par contre, celles âgées de
20-24 ans sont moins enclines que leurs homologues québécoises du même groupe
d’âge à utiliser un moyen de contraception.
• La pilule contraceptive, la vasectomie et le condom sont les moyens contraceptifs
les plus utilisés par les femmes et leurs partenaires dans la région.
• L’utilisation de la contraception hormonale combinée est un comportement moins
répandu chez les Jamésiennes que les Québécoises de 15 à 49 ans sexuellement
actives.
5
1 Hélène CAMIRAND, Issouf TRAORÉ et Jimmy BAULNE,
L’Enquête québécoise sur la santé de la population, 2014-2015 : pour en savoir plus sur la santé
des Québécois. Résultats de la deuxième édition,
Québec, Institut de la statistique du Québec, 2016, p.95
L’ENQUÊTE QUÉBÉCOISE
SUR LA SANTÉ DE LA
POPULATION 2014-2015 (EQSP)
L’Enquête québécoise sur la santé de la population 2014-2015 (EQSP) est une enquête transversale, à
portée régionale et locale, réalisée par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) à la demande du ministère
de la Santé et des Services sociaux (MSSS). Elle porte sur la population québécoise de 15 ans et plus et
vise à recueillir des renseignements sur diverses thématiques comme les habitudes de vie, l’état de santé
physique et mentale, la santé au travail, la santé environnementale, et certains déterminants de la santé de
la population.
Dans l’ensemble de la province, quelque 45 760 personnes ont rempli un questionnaire dont 1 651 Jamésiens,
soit un taux de réponse de 55,8 % pour la région. Les résultats issus de cette enquête permettent de
produire des portraits de santé spécifiques aux régions afin de mieux soutenir les exercices de planification
et d’organisation des services pour améliorer la santé et le bien-être de tous.
Une première édition de cette enquête a été réalisée en 2008, par conséquent, chaque fois qu’une
comparaison entre les deux éditions (2008 et 2014-2015) est possible et significative, les résultats seront
présentés.
MISE EN CONTEXTE : SANTÉ SEXUELLE
La sexualité fait partie intégrante de la vie pour une majorité de la population et la santé sexuelle se définit
comme un état de bien-être physique, émotionnel, mental et social dans ce domaine1.
Certaines habitudes de vie et certains comportements sont susceptibles de produire des effets néfastes sur
la santé. C’est pourquoi, en matière de prévention, en plus des habitudes vis-à-vis de l’usage du condom,
certains comportements sexuels peuvent être associés à davantage de risques de contracter une infection
transmise sexuellement (ITS).
Dans cette présente analyse portant sur la santé sexuelle, seront abordés les comportements sexuels des
Jamésiens de 15 ans et plus actifs sexuellement, la fréquence d’utilisation du condom au regard de leurs
comportements sexuels, les moyens de contraception utilisés et le diagnostic et le dépistage des infections
transmises sexuellement ainsi que les moyens de contraception utilisés.
I.
II.
6
FAITS SAILLANTS
3.1
COMPORTEMENTS SEXUELS DES JAMÉSIENS
La planification et la mise en œuvre d’activités pertinentes et efficaces de prévention des infections
transmises sexuellement (ITS) et par le sang (ITSS) reposent, entre autres, sur une bonne connaissance de
la situation concernant les comportements de la population au regard de la sexualité2.
Dans la région, 8 personnes sur 10, âgées de 15 ans et plus, déclarent avoir eu des relations sexuelles
au cours des 12 derniers mois en 2014-2015, soit un nombre estimé à 9 500 personnes. Une proportion
nettement supérieure à celle observée pour le Québec (81 % c. 75 %) [Tableau 1].
2 MINISTÉRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX,
Stratégies québécoise de lutte contre l’infection par le VIH et le sida, l’infection par le VHC et
les infections transmissibles sexuellement : orientations 2003-2009.
Gouvernement du Québec, Direction des communications du ministère de la Santé
et des Services sociaux, 2004. Repéré à http://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2003/03-320-01.pdf
III.
TABLEAU 1 :
Proportion de la population de 15 ans et plus active sexuellement au cours des 12 derniers mois,
selon le sexe et l’âge, Nord-du-Québec et le Québec, 2014-2015
Notes (+) : Différence significative entre la région et le Québec, au seuil de 5 %
: Différence significative entre les autres groupes d’âge et entre les sexes, pour un même territoire
Sources : INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC. Fichier maître de l’Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP)
2014-2015, gouvernement du Québec.
INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC. Rapport de l’onglet Plan national de surveillance produit par l’Infocentre de santé
publique à l’Institut national de santé publique du Québec
Mise à jour de l’indicateur le 8 juin 2017
Nord-du-Québec %
Total 80,9
82,5
79,1
69,9
94,6
84,7
49,2
79,1
70,9
66,5
92,9
79,4
42,7
74,9
Sexe Hommes
Femmes
15-24 ans
25-44 ans
45-64 ans
65 ans et plus
Âge
Le Québec % Écart
(+)
(+)
(+)
(+)
Aussi bien chez les hommes (83 %) que chez les femmes (79 %), les proportions de la population active
sexuellement sont supérieures à celles observées chez leurs homologues de la province (79 % et 71 %).
La proportion de la population jamésienne de 15 ans et plus ayant eu des relations sexuelles varie selon
l’âge. Les 25-44 ans sont plus nombreux (95 %), en proportion, que tous les autres groupes d’âge à avoir
eu des relations sexuelles au cours des 12 derniers mois.
Les Jamésiens âgés de 45-64 ans sont proportionnellement plus nombreux (85 %) que ceux de la province
du même groupe d’âge (79 %) à avoir eu des relations sexuelles dans la dernière année (Tableau 1).
L’activité sexuelle diffère selon le niveau de scolarité. La proportion de Jamésiens active sexuellement et
sans diplôme d’études secondaires (69 %) est inférieure à celle avec un DES (79 %), un DEC (90 %) ou
7
encore un diplôme universitaire (90 %) (Tableau 2). L’âge pourrait expliquer en partie cette association,
car les jeunes de 15-17 ans sont moins actifs sexuellement que ceux de 18 à 64 ans et sont plus nombreux
à avoir un niveau de scolarité inférieur au secondaire.
Quel que soit le niveau de scolarité, la région présente des proportions plus élevées de personnes ayant eu
des rapports sexuels au cours des 12 derniers mois comparativement au Québec.
La proportion de la population active sexuellement dans la dernière année se révèle nettement moins
élevée dans les ménages à faible revenu que dans les autres ménages (60 % c. 86 %). La composition du
ménage (personne vivant seule ou en couple) pourrait expliquer en partie l’écart entre l’activité sexuelle
selon le revenu du ménage.
TABLEAU 2 :
PROPORTION DE LA POPULATION DE 15 ANS ET PLUS ACTIVE SEXUELLEMENT AU COURS DES
12 DERNIERS MOIS, SELON LE NIVEAU DE SCOLARITÉ, LE REVENU, LE STATUT D’EMPLOI, LA
COMPOSITION DU MÉNAGE ET LE NIVEAU DE DÉFAVORISATION, NORD-DU-QUÉBEC ET LE QUÉBEC,
2014-2015
Notes (+) : Différence significative entre la région et le Québec, au seuil de 5 %
↓ ou : Valeur significativement différente de celle des autres valeurs de la même variable et pour un même territoire
Sources : INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC. Fichier maître de l’Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP)
2014-2015, gouvernement du Québec.
INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC. Rapport de l’onglet Plan national de surveillance produit par l’Infocentre de santé
publique à l’Institut national de santé publique du Québec
Mise à jour de l’indicateur le 8 juin 2017
Nord-du-Québec %
Total 80,9
68,5
78,9
89,7
89,8
89,7
85,2
62,8
84,7
82,6
75,7
48,1
87,7
91,5
77,2
59,1
59,6
85,6
54,9
72,6
83,3
83,8
87,8
82,5
55,3
78,4
76,2
71
44
82,7
88,2
66,2
65,3
60,6
79,3
74,9
Inférieur au secondaire
Secondaire
Collégial
Universitaire
Permanent
Temporaire
Sans emploi
Favorisé
Moyen
Défavorisé
Personne seule
Couple sans enfant
Couple avec enfants
Famille monoparentale
Autre
Oui
Non
Niveau de scolarité
Statut d’emploi
Indice régional
de défavorisation
matérielle et sociale
Composition
du ménage
Ménages à
faible revenu
Le Québec % Écart
(+)
(+)
(+)
(+)
(+)
(+)
(+)
(+)
(+)
(+)
Les Jamésiens de 15 ans et plus sans emploi, sont proportionnellement moins nombreux (63 %) que ceux
avec un emploi permanent (90 %) ou temporaire (85 %) à avoir eu des relations sexuelles au cours des 12
mois précédant l’enquête. L’âge pourrait être une variable confondante puisque les plus jeunes à l’école et
les personnes âgées retraitées seraient probablement en plus grand nombre dans la catégorie sans emploi.
Plus de 9 personnes sur 10 (92 %) appartenant à un couple avec enfant ont déclaré avoir eu des relations
sexuelles dans la dernière année. Une proportion plus élevée comparativement aux couples sans enfants
(88 %), aux personnes seules (48 %), aux familles monoparentales (77 %) ou autre (59 %).
8
GRAPHIQUE 1 :
Répartition de la population de 15 ans et plus active sexuellement au cours des 12 derniers mois
selon le nombre de partenaires, Nord-du-Québec et le Québec, 2014-2015
%
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
Sources : INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC. Fichier maître de l’Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP)
2014-2015, gouvernement du Québec.
INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC. Rapport de l’onglet Plan national de surveillance produit par l’Infocentre de santé
publique à l’Institut national de santé publique du Québec
Mise à jour de l’indicateur le 26 avril 2017
Les Jamésiens de milieux défavorisés (76 %) sont proportionnellement moins nombreux que ceux des
milieux favorisés (85 %) ou modestes (83 %) à avoir eu des relations sexuelles dans la dernière année
(Tableau 2).
3.2
NOMBRE DE PARTENAIRES SEXUELS
Le nombre de partenaires sexuels est un indicateur clé de comportements sexuels à risque, en particulier
en ce qui concerne les infections transmises sexuellement (ITS).
Parmi la population jamésienne active sexuellement dans la dernière année, 9 personnes sur 10 (90 %)
ont eu un seul partenaire, soit un nombre estimé à 8 500 personnes. La proportion est comparable à celle
observée pour le Québec, car la différence constatée n’est pas significative (87 %) [Graphique 1].
En 2014-2015, tout comme pour le Québec, environ un Jamésien sur 10 (9 %) a eu entre deux et quatre
partenaires sexuels au cours des 12 derniers mois précédant l’enquête.
89,5
Un partenaire Deux à quatre
partenaires
Cinq partenaires
et plus
86,8
9,3 10,6
2,6 2,6
Nord-du-Québec
Le Québec
Dans la région, les femmes (93 %) sont proportionnellement plus nombreuses que les hommes (87 %) à
avoir eu des relations sexuelles avec un seul partenaire au cours des 12 derniers mois précédant l’enquête
(Graphique 2). Les résultats de l’EQSP 2014-2015 ne révèlent aucune différence significative entre la région
et le Québec aussi bien chez les hommes que chez les femmes.
9
GRAPHIQUE 2 :
Proportion de la population de 15 ans et plus active sexuellement au cours des 12 derniers mois et ayant
un seul partenaire, selon le sexe et le groupe d’âge, Nord-du-Québec, 2014-2015
%
120
100
80
60
40
20
0
Le nombre de partenaires sexuels varie aussi selon l’âge. Les plus jeunes (15-24 ans) sont proportionnellement
moins nombreux à avoir un seul partenaire. En effet, en 2014-2015, près de 7 jeunes sur 10 (69 %) ont eu un
seul partenaire durant la période contre 89 % des 25-44 ans, et 96 % des 45-64 ans (Graphique 2).
Entre 2008 et 2014-2015, les résultats indiquent que les proportions de la population jamésienne n’ayant
eu qu’un seul partenaire (90 % c. 89 %), de deux à quatre partenaires (8 % c. 9 %) sont comparables
puisque les écarts ne sont pas significatifs. En outre, aucune diminution ou augmentation n’est constatée
selon le sexe ou le groupe d’âge (données non présentées).
Aussi l’enquête de 2014-2015 révèle que parmi la population jamésienne de 15 ans et plus active sexuellement,
les couples sans enfants (98 %) présentent la proportion la plus élevée de personnes ayant eu des
rapports sexuels avec un seul partenaire comparativement aux couples avec enfants (92 %), aux familles
monoparentales (58 %), aux personnes vivant seules (74 %) ou autre (66 %) (données non présentées).
86,9
69,3
Hommes Femmes 15-24
ans 25-44
ans 45-64
ans 65 ans
92,7
9,3
88,6 95,7
n.p.
Notes ↓ou↓ Différence significative entre les sexes et entre les groupes d’âge
n.p. : Étant donné que certaines cellules ont moins de 5 répondants, cette valeur n’est pas présentée
Sources : INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC. Fichier maître de l’Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP)
2014-2015, gouvernement du Québec.
INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC. Rapport de l’onglet Plan national de surveillance produit par l’Infocentre de santé
publique à l’Institut national de santé publique du Québec
Mise à jour de l’indicateur le 26 avril 2017
3.3
UTILISATION DU CONDOM
Le port du condom fait partie des principaux moyens de prévention des infections transmises sexuellement
(ITS) préconisés par le
Programme national de santé publique
(PNSP 2015-2025) et des grossesses non
planifiées.
10
TABLEAU 3 :
Répartition de la population de 15 ans et plus active sexuellement au cours des 12 derniers mois selon
la fréquence d’utilisation du condom, selon le sexe, l’âge et le nombre de partenaires sexuels, Nord-du-
Québec, 2014-2015
%
En 2014-2015, moins du dixième (8 %) des Jamésiens, âgés de 15 ans et plus et sexuellement actifs, rapporte
avoir toujours utilisé un condom lors de leurs activités sexuelles, avec pénétration vaginale ou anale, au
cours des 12 derniers mois (Tableau 3). La proportion régionale est inférieure à la moyenne québécoise
(12 %) [données non présentées]. Le nombre de Jamésiens de 15 ans et plus sexuellement actifs et qui ont
toujours utilisé un condom lors de leurs relations sexuelles avec pénétration (vaginale ou anale) est estimé
à 700.
Toujours %
Total 8,1 (-) 15,6 (-)
À l’occasion % Jamais %
76,3 (+)
* 9,5
*6,4 (-)
* 25,1
* 7,8 (-)
* 3,2 (-)
n. p.
6,3
*22,5
16 (-)
15,1 (-)
43,5
17,8 (-)
*5,4 (-)
n. p.
10
60,1
Sexe Hommes
Femmes
15-24 ans
25-44 ans
45-64 ans
65 ans et plus
1
2 et plus
Âge
Nombre de
partenaires
sexuels
74,5 (+)
78,5 (+)
31,4.
74,4 (+)
91,4 (+)
93,5
83,7
*17,4
Notes (+) ou (-) : Différence significative entre la région et le Québec au seuil de 5 %
ou↓ : Valeur significativement différente des autres valeurs de la même variable
* : Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur doit être interprétée avec prudence
n. p. : Données non présentées en raison du nombre de répondants inférieur à 5
Sources : INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC. Fichier maître de l’Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP)
2014-2015, gouvernement du Québec.
INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC. Rapport de l’onglet Plan national de surveillance produit par l’Infocentre de santé
publique à l’Institut national de santé publique du Québec
Mise à jour de l’indicateur le 8 juin 2017
Les femmes de la région actives sexuellement sont, en proportion, moins nombreuses que celles de la province
à déclarer avoir toujours utilisé un condom lors de leurs activités sexuelles au cours des 12 derniers mois
(*6 % c. 10 %).
L’enquête n’a pu confirmer d’écart entre les hommes (*10 %) et les femmes (*6 %) dans la région. Toutefois, la
région tend à suivre les mêmes constats qu’au Québec où l’on constate une plus grande proportion d’hommes
(13 %) que de femmes (10 %) (données non présentées) ayant toujours utilisé un condom lors de leurs activités
sexuelles au cours des 12 derniers mois.
En 2014-2015, chez les Jamésiens de 15 ans et plus sexuellement actifs, près de 44 % des 15-24 ans (54 % chez
les 15-19 ans et *34 % chez les 20-24 ans) n’utilisent pas toujours (occasionnellement) le condom lors de leurs
activités sexuelles durant la dernière année précédant l’enquête (soit un nombre estimé à 500 jeunes de 15-
24 ans). Les données de l’EQSP 2014-2015 n’ont pu confirmer, pour la région de différence significative selon
l’âge. Néanmoins, la région tend à suivre les mêmes constats qu’au Québec où les jeunes de 15-24 ans, actifs
sexuellement, et utilisant occasionnellement un condom sont proportionnellement plus nombreux que ceux qui
l’utilisent toujours (46% c. 26 %). Ce qui laisse présager davantage de comportements à risque chez ce groupe
d’âge (données non présentées).
Tout comme chez les jeunes, le comportement à risque est aussi assez répandu chez les Jamésiens qui
ont deux partenaires et plus. En 2014-2015, parmi la population jamésienne qui a deux partenaires et plus
(Tableau 3) :
- 60 % utilisent occasionnellement un condom lors de leurs activités sexuelles au cours des 12 derniers mois,
- *23 % font une utilisation régulière du condom lors de leurs activités sexuelles
- *17 % n’ont jamais recours au condom lors de leurs activités sexuelles.
11
3.4
DIAGNOSTIC D’INFECTIONS TRANSMISES SEXUELLEMENT (ITS)
L’indicateur fait référence à la proportion de personnes qui ont déclaré avoir été diagnostiquées pour une
ITS, peu importe le nombre de fois, où le nombre d’épisodes d’ITS. Comme il s’agit d’un sujet délicat, on
peut supposer, d’une part, qu’il y ait sous-estimation du nombre de cas d’ITS puisqu’il est possible que des
personnes infectées ne le sachent pas. Certaines ITS peuvent en effet être asymptomatiques. D’autre part,
comme tout sujet moins favorable à traiter en entrevue, il peut y avoir une surdéclaration (par bravade).
Cela dit, différentes mesures ont été prises dans le cadre de l’enquête pour inciter les répondants à fournir
l’information la plus exacte possible, notamment leur garantir la confidentialité des renseignements fournis
et l’embauche d’intervieweurs expérimentés et formés.
En 2014-2015, 9 % de la population jamésienne de 15 ans et plus, soit 900 personnes, ayant eu des relations
sexuelles ont déjà reçu un diagnostic d’infection transmise sexuellement (ITS) au cours de leur vie. Une
proportion comparable à celle observée pour la province (10 %) puisque l’écart n’est pas significatif (Tableau
3).
L’enquête n’a pu confirmer d’écart significatif entre les hommes et les femmes de la région (7 % et 10 %).
Néanmoins, les proportions selon les sexes semblent suivre cette tendance nationale voulant que les
femmes aient eu ce diagnostic plus souvent que les hommes.
En 2014-2015, environ 12 % des Jamésiens âgés de 25 à 44 ans et 10 % des 45-64 ans ont rapporté une ITS.
TABLEAU 4 :
Proportion de personnes ayant déjà eu un diagnostic d’infection transmise sexuellement (ITS) selon le
sexe et l’âge, population de 15 ans et plus active au cours des 12 derniers mois, Nord-du-Québec et le
Québec, 2014-2015
Nord-du-Québec Le Québec
Total
%
8,5
%
9,9
N
900
N
638 900
7,3
9,8
8,2
11,6
n. p.
12,0
9,5
n. p.
8,0
13,5
10,5
3,7
400
900
261 700
376 800
n. p.
500
400
n. p.
56 600
287 400
241 400
48 300
Sexe Hommes
Femmes
15-24 ans
25-44 ans
45-64 ans
65 ans et plus
Âge
Notes n. p. : Étant donné que certaines cellules ont moins de 5 répondants, cette valeur n’est pas présentée.
Sources INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC. Fichier maître de l’Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP) 2014-2015,
gouvernement du Québec.
INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC. Rapport de l’onglet Plan national de surveillance produit par l’Infocentre de santé publique à
l’Institut national de santé publique du Québec
Mise à jour de l’indicateur le 26 avril 2017
3.5
TEST DE DÉPISTAGE D’UNE ITS
En 2014-2015, quelque 1 600 Jamésiens, âgés de 15 ans et plus et actifs sexuellement au cours de la dernière
année, ont passé un test de dépistage d’une infection transmise sexuellement au cours des 12 derniers
mois. La proportion observée pour la région est comparable à celle de la province (17 % c. 16 %) puisque
l’écart n’est pas significatif (Tableau 4).
12
Aussi bien dans la région qu’au Québec, les femmes sont plus nombreuses que les hommes, en proportion,
à avoir passé un tel test dans les 12 derniers mois : sans égard au diagnostic, environ un homme sur 10
(10 %) a passé un test de dépistage d’ITS alors que c’est un peu plus du quart (26 %) des femmes dans la
région.
Par ailleurs, les femmes de la région, actives sexuellement au cours de la dernière année, sont
proportionnellement plus nombreuses que celles de la province (26 % c. 22 %) à avoir passé un test de
dépistage pour une infection transmise sexuellement au cours des 12 derniers mois.
Un écart significatif est constaté chez les femmes de 25 à 44 ans. Dans la région, elles sont environ 4 sur
10 (39 %) à avoir passé le test de dépistage d’une ITS comparativement à 3 sur 10 (31 %) du même groupe
d’âge pour le Québec (données non présentées).
La proportion de Jamésiens de 15 ans et plus sexuellement active qui a passé un test de dépistage au cours
des 12 derniers mois diminue avec l’âge. Elle passe de 31 % chez les 15-24 ans à *7 % chez les 45-64 ans.
TABLEAU 5 :
Proportion de la population qui a passé un test de dépistage pour une infection transmise lors de relations
sexuelles au cours des 12 derniers mois parmi la population de 15 ans et plus, active sexuellement au
cours de la dernière année, selon le sexe et l’âge, Nord-du-Québec et le Québec, 2014-2015
Nord-du-Québec Le Québec Écart
Total
%
17,2
%
16,1
N
1 600
N
828 800
9,9
25,8↓
10,9
21,8
31,3
25,7
* 7,3
n. p.
34,4
22,7
6,4
2,7
500
1 100
292 000
536 600 (+)
400
900
300
n. p.
225 500
454 700
118 200
15 500
Sexe Hommes
Femmes
15-24 ans
25-44 ans
45-64 ans
65 ans et plus
Âge
Notes * : Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur de la proportion doit être interprétée avec prudence
(+) : Différence significative entre la région et le Québec au seuil de 5 %
: Différence significative entre les sexes et les groupes d’âge pour un même territoire
n. p. : Étant donné que certaines cellules ont moins de 5 répondants, cette valeur n’est pas présentée.
Sources INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC. Fichier maître de l’Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP)
2014-2015, gouvernement du Québec.
INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC. Rapport de l’onglet Plan national de surveillance produit par l’Infocentre de santé
publique à l’Institut national de santé publique du Québec
Mise à jour de l’indicateur le 26 avril 2017
3.6
USAGE DE LA CONTRACEPTION
3.6.1 CHEZ LES FEMMES EN ÂGE DE PROCRÉER
L’usage de la contraception s’applique aux femmes en âge de procréer, soit de 15 à 49 ans, ayant eu des
relations sexuelles avec un (des) homme(s) au cours des 12 derniers mois et à tous les hommes de 15 ans
et plus actifs sexuellement avec des femmes. Par conséquent, toute comparaison entre les deux sexes n’est
pas souhaitable puisque les deux groupes de population établis diffèrent.
Dans la région, un peu plus de 4 femmes sur 5, âgées de 15 à 49 ans et sexuellement actives (84 %),
utilisent habituellement un moyen de contraception, soit un nombre estimé à 2 300 femmes. Une proportion
comparable à celle observée pour le Québec (85 %) [Graphique 3].
13
En 2014-2015, dans la région, environ 8 femmes sur 10 (81 %), de 20 à 24 ans et actives sexuellement, ont
habituellement utilisé un moyen de contraception dans les 12 derniers mois. Une proportion nettement
inférieure à celle observée pour le Québec pour le même groupe d’âge (92 %) [Graphique 3].
GRAPHIQUE 3 :
Proportion des femmes de 15 à 49 ans actives sexuellement au cours des 12 derniers mois qui ont utilisé
au moins un moyen contraceptif, selon le groupe d’âge, Nord-du-Québec et le Québec, 2014-2015
%
120
100
80
60
40
20
0
Dans la région, les intervalles de confiance ne nous permettent pas d’affirmer qu’il existe une association
entre l’usage de la contraception et certains indicateurs comme la composition du ménage, le nombre de
partenaires sexuels. Mais il semblerait que l’usage de la contraception varie selon le nombre de partenaires :
plus le nombre de partenaires est élevé, plus on en fait usage. De même, il semblerait que l’utilisation d’un
moyen contraceptif est plus élevée dans les familles monoparentales (95 %) que dans les couples avec
(83 %) ou sans (73 %) enfants (données non présentées).
L’EQSP 2014-2015 permet d’estimer l’utilisation de six moyens contraceptifs (Tableau 6) par les femmes et
leurs partenaires au cours de la période de référence de douze mois. Tout comme pour le Québec, dans la
région chez les femmes en âge de procréer et actives sexuellement, 8 sur 10 (84 %) ont utilisé un moyen de
contraception de façon habituelle au cours des 12 derniers mois, soit un nombre estimé à 2 300 personnes
(Tableau 6).
84,1 80,6(-) 82,7
96,7
n.p.
Total 20-24 ans 25-49 ans15-19 ans
85,1 92,4
82,6
Notes (-) : Différence significative entre la région et le Québec, au seuil de 5 %
n. p. : Étant donné que certaines cellules ont moins de 5 répondants, cette valeur n’est pas présentée
Sources : INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC. Fichier maître de l’Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP)
2014-2015, gouvernement du Québec.
INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC. Rapport de l’onglet Plan national de surveillance produit par l’Infocentre de santé
publique à l’Institut national de santé publique du Québec
Mise à jour de l’indicateur le 26 avril 2017
Nord-du-Québec
Le Québec
14
TABLEAU 6 :
Proportion des femmes de 15 à 49 ans (nombre, %) actives sexuellement au cours des 12 derniers mois
utilisant habituellement un moyen contraceptif dans leurs relations hétérosexuelles, selon le moyen de
contraception utilisé par elles ou leurs partenaires, Nord-du-Québec et le Québec, 2014-2015
Nord-du-Québec Le Québec Écart
%% N N
600
700
600
400
200
n. p.
481 200
501 500
225 000
182 100
81 300
76 700
31,5
32,8
14,7
11,9
5,3
5,0
(-)
(-)
(+)
(+)
(+)
Condom (masculin ou féminin)
Pilule contraceptive
Vasectomie
Stérilet (au cuivre ou avec hormone – Mirena)
Ligatures des trompes
Coït interrompu (retrait)
22,2
27,6
23,0
16,1
*8,0
n. p.
84,1 2 300 85,1 1 306 800
Total
Notes (-) ou (+) : Différence significative entre la région et le Québec, au seuil de 5 %
* : Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur doit être interprétée avec prudence
n. p. : Étant donné que certaines cellules ont moins de 5 répondants, cette valeur n’est pas présentée.
Sources : INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC. Fichier maître de l’Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP)
2014-2015, gouvernement du Québec.
INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC. Rapport de l’onglet Plan national de surveillance produit par l’Infocentre de santé
publique à l’Institut national de santé publique du Québec
Mise à jour de l’indicateur le 26 avril 2017
Notes (+) ou (-) : Différence significative entre la région et le Québec, au seuil de 5 %
* : Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur doit être interprétée avec prudence
** : Coefficient de variation supérieur à 25 %. La valeur de la proportion n’est présentée qu’à titre indicatif
n. p. : Étant donné que certaines cellules ont moins de 5 répondants, cette valeur n’est pas présentée.
Sources : INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC. Fichier maître de l’Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP)
2014-2015, gouvernement du Québec.
INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC. Rapport de l’onglet Plan national de surveillance produit par l’Infocentre de santé
publique à l’Institut national de santé publique du Québec
Mise à jour de l’indicateur le 26 avril 2017
L’utilisation du condom et de la pilule contraceptive par les femmes et leurs partenaires au cours des 12
derniers mois est moins fréquente dans la région qu’au Québec. En 2014-2015, dans la région (Tableau 6) :
- Une femme sur 5 (22 %) a utilisé habituellement un condom dans ses relations hétérosexuelles
contre 32 % pour le Québec ;
- Plus du quart (28 %) a toujours fait usage de la pilule contraceptive comparativement au tiers
(33 %) pour le Québec.
Par contre, en ce qui concerne la vasectomie (23 % c. 15 %), le stérilet (16 % c. 12 %) et la ligature des
trompes (*8 % c. 5 %), la région présente des proportions supérieures comparativement à celles du Québec
[Tableau 6].
Les Jamésiennes âgées de 25 à 49 ans, actives sexuellement, sont en proportion moins nombreuses que
les femmes de la province du même groupe d’âge à utiliser habituellement le condom comme moyen de
contraception durant la dernière année (15 % c. 26 %) : environ 1 femme sur 7 dans la région contre plus du
quart pour le Québec [Tableau 7].
TABLEAU 7 :
Proportion des femmes de 15 à 49 ans actives sexuellement au cours des 12 derniers mois utilisant
habituellement un moyen contraceptif dans leurs relations hétérosexuelles, selon l’âge et le moyen de
contraception utilisé par elles ou leurs partenaires, Nord-du-Québec et le Québec, 2014-2015
Nord-du-Québec Le Québec
Condom (masculin ou féminin)
Pilule contraceptive
Vasectomie
Stérilet (au cuivre ou avec hormone – Mirena)
Ligatures des trompes
Coït interrompu (retrait)
*65,3
84,8
n. p.
n. p.
n. p.
n. p.
65,2
72,5
n. p.
*4,6
n. p.
n. p.
n. p.
*40,7 (-)
n. p.
n. p.
n. p.
n. p.
44
61,8
**0,3
7,3
n. p.
* 3,8
15,2 (-)
18,4 (-)
29,7 (+)
16,1
* 10,4 (+)
n. p.
25,9
23,7
19,7
13,5
6,8
5,4
15-19
ans 15-19
ans
20-24
ans 20-24
ans
25-49
ans 25-49
ans
15
Dans la région, l’usage de la pilule comme moyen habituel de contraception chez les femmes en âge de
procréer et active sexuellement diminue avec l’âge : il passe de 85 % chez les 15 à 19 ans à 18 % chez les 25
à 49 ans (Tableau 7).
La région présente des proportions plus faibles que le Québec d’utilisation de la pilule contraceptive chez
les femmes de 20-24 ans et 25-49 ans. En 2014-2015, 2 Jamésiennes sur 5 (41 %) contre 3 Québécoises sur
5 (62 %), âgées de 20 à 24 ans et actives sexuellement, ont utilisé habituellement la pilule contraceptive au
cours des 12 derniers mois précédant l’enquête. Chez les 25 à 49 ans, moins d’une femme sur cinq (18 %)
ayant eu des relations sexuelles avec un (des) homme(s) au cours de la dernière année a utilisé de façon
habituelle la pilule contraceptive comparativement au quart (24 %) pour le Québec (Tableau 7).
L’EQSP révèle que chez les Jamésiennes de 15 à 49 ans ayant eu des relations sexuelles avec un (des)
homme(s) au cours des 12 derniers mois, l’utilisation d’un condom est (données non présentées) :
- Plus élevée chez celles dont le niveau de scolarité est inférieur au DES (*39 %) comparativement
à ceux qui ont un DEC (*17 %). L’âge pourrait expliquer en partie le fait que l’utilisation du condom
soit plus élevée chez ceux dont le niveau de scolarité est inférieur au DES, car les jeunes qui n’ont
pas encore terminé leurs études secondaires sont plus nombreux à se retrouver dans cette catégorie.
- Plus élevée chez celles dont le ménage est à faible revenu (*37 %) comparativement à celles qui
ne vivent pas dans un ménage à faible revenu (18 %). De même, on retrouve davantage de femmes
vivant seules dans les ménages à faible revenu, ce qui pourrait expliquer cet écart important entre
l’utilisation du condom et le revenu, par conséquent, la composition du ménage pourrait s’ériger
comme un facteur de confusion dans la relation entre ces deux variables.
- Plus faible chez celles qui ont un seul partenaire (16 %) sexuel comparativement à celles qui ont
deux à quatre partenaires (67 %) sexuels ;
Dans la région, en 2014-2015, la proportion de femmes de 15 à 49 ans actives sexuellement au cours
des 12 derniers mois (relations hétérosexuelles) ayant utilisé la pilule contraceptive comme moyen de
contraception est nettement plus élevée chez (données non présentées) :
- les étudiantes (74 %) comparativement aux travailleuses (y compris les congés maternité) (21 %) ;
- celles qui occupent un emploi temporaire (53 %) comparativement à celles qui ont un statut
d’emploi permanent (21 %). L’âge pourrait être une variable confondante dans ce rapport entre la
pilule contraceptive et le statut d’emploi puisque les plus jeunes, pour la majorité encore à l’école,
sont plus nombreuses à occuper un emploi temporaire.
- les femmes qui ont deux à quatre partenaires sexuels (61 %) comparativement à celles qui ont un
partenaire sexuel (24 %),
La proportion de Jamésiennes de 25 à 49 ans, actives sexuellement au cours des 12 derniers mois (relations
hétérosexuelles) dont leurs partenaires ont utilisé la vasectomie comme moyen de contraception est plus
élevée que celle du Québec (30 % c. 19 %) pour le Québec (Tableau 7).
La région présente des proportions plus élevées que le Québec de femmes âgées de 25 et 49 ans actives
sexuellement au cours d’une période de 12 mois utilisant habituellement la ligature des trompes (*10 % c.
7 %).
16
TABLEAU 8 :
PROPORTION DES HOMMES DE 15 ANS ET PLUS ACTIFS SEXUELLEMENT AU COURS DES 12
DERNIERS MOIS UTILISANT HABITUELLEMENT UN MOYEN CONTRACEPTIF DANS LEURS RELATIONS
HÉTÉROSEXUELLES SELON L’ÂGE, LE REVENU, LE STATUT D’EMPLOI, LA COMPOSITION DU MÉNAGE
ET LE NOMBRE DE PARTENAIRES, NORD-DU-QUÉBEC, 2014-2015
Notes n. p. : Étant donné que certaines cellules ont moins de 5 répondants, cette valeur n’est pas présentée
↓ou ↓ : Valeur significativement différente des autres valeurs de la même variable
Sources : INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC. Fichier maître de l’Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP)
2014-2015, gouvernement du Québec.
INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC. Rapport de l’onglet Plan national de surveillance produit par l’Infocentre de santé
publique à l’Institut national de santé publique du Québec
Mise à jour de l’indicateur le 26 avril 2017
%
Total 72,9
n. p.
80,4
66,1
36,6
76,6
77,6
59
70,8
87,1
n. p.
73,1
55,4
85,8
n. p.
79,1
61,9
74,2
n. p.
1 500
1 300
200
2 500
500
700
3 000
500
n. p.
300
1 100
1 800
n. p.
300
400
3 300
3 700
15-24 ans
25-44 ans
45-64 ans
65 ans et +
Permanent
Temporaire
Sans emploi
1
2 à 4
5 et plus
Personne seule
Couple sans enfant
Couple avec enfants
Famille monoparentale
Autre
Oui
Non
Groupe d’âge
Statut d’emploi
Nombre de
partenaires sexuels
Composition
du ménage
Ménages à
faible revenu
N
3.6.2 CHEZ LES HOMMES ACTIFS SEXUELLEMENT
Dans la région, près des trois quarts des hommes de 15 ans et plus, actifs sexuellement, ont habituellement
utilisé un moyen de contraception au cours de la dernière année [Tableau 8].
L’usage de la contraception est fortement associé à l’âge. Dans la région, plus on avance en âge moins on en
fait usage. L’utilisation passe de 80 % chez les 25-44 ans à 37 % chez les 65 ans et plus.
Les hommes qui vivent dans des ménages à faible revenu (62 %) sont en proportion moins nombreux que ceux
vivants dans des ménages qui ne sont pas à faible revenu (74 %) à faire usage d’un contraceptif.
Le statut d’emploi influe sur l’utilisation d’un moyen contraceptif. Dans la région, les hommes sans emploi
(59 %), âgés de 15 ans et plus et qui sont actifs sexuellement, sont en proportion moins nombreux que ceux
qui ont un emploi permanent (77 %) ou temporaire (78 %) à utiliser habituellement un moyen de contraception
(Tableau 8). Le statut d’emploi ne peut, à lui seul, expliquer cet écart dans l’utilisation habituelle d’un moyen
contraceptif. En effet, on peut supposer qu’on retrouve davantage d’hommes de 65 ans ou plus retraités dans
cette catégorie des sans-emploi.
L’usage de la contraception est aussi associé à la composition du ménage chez les hommes. Les couples
sans enfants, composés majoritairement de personnes âgées, présentent la proportion la plus faible
(55 %) d’hommes qui font usage d’un moyen contraceptif comparativement aux couples avec enfants (86 %)
et autre (79 %).
17
Enfin, l’utilisation habituelle d’un moyen de contraception chez les hommes varie selon le nombre de partenaires.
Dans la région, chez les hommes, plus le nombre de partenaires sexuelles est élevé, plus l’usage est fréquent.
Il passe de 71 % chez les hommes qui ont une seule partenaire sexuelle à 87 % chez ceux qui en ont entre 2 et
4 partenaires (Tableau 8).
Dans la région, parmi les six moyens de contraception documentés par l’EQSP 2014-2015 chez les hommes de
15 ans et plus actifs sexuellement, la vasectomie (24 %) et le condom (19 %) sont les plus fréquents (Tableau 9).
En 2014-2015, l’utilisation du condom par les hommes de 15 ans et plus actifs sexuellement et de la pilule
contraceptive par leurs partenaires au cours des 12 derniers mois est moins fréquente dans la région qu’au
Québec (tableau 9) :
- 19 % ont utilisé habituellement un condom dans leurs relations hétérosexuelles comparativement
26 % pour le Québec ;
- 17 % ont mentionné la pilule contraceptive comme moyen contraceptif comparativement à 22 %
pour le Québec.
En ce qui concerne la vasectomie (24 % c. 19 %), le stérilet (11 % c. 7 %) et la ligature des trompes (12 % c.
7 %), la région présente des proportions supérieures comparativement au Québec (Tableau 9).
Notes (+) ou (-) : Différence significative entre la région et le Québec au seuil de 5 %
: Valeur significativement différente des autres valeurs de la même variable et pour un même territoire
n. p. : Étant donné que certaines cellules ont moins de 5 répondants, cette valeur n’est pas présentée
Sources : INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC. Fichier maître de l’Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP)
2014-2015, gouvernement du Québec.
INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC. Rapport de l’onglet Plan national de surveillance produit par l’Infocentre de santé
publique à l’Institut national de santé publique du Québec
Mise à jour de l’indicateur le 26 avril 2017
TABLEAU 9 :
Proportion des hommes de 15 ans et plus actifs sexuellement au cours des 12 derniers mois utilisant
habituellement un moyen contraceptif dans leurs relations hétérosexuelles, selon le moyen de contraception
utilisé par eux ou leurs partenaires, Nord-du-Québec et le Québec, 2014-2015
Nord-du-Québec Le Québec Écart
Condom (masculin ou féminin)
Pilule contraceptive
Vasectomie
Stérilet (au cuivre ou avec hormone – Mirena)
Ligatures des trompes
Coït interrompu (retrait)
19,3
16,6
24,3
10,7
11,8
n. p.
26,4
22,1
18,8
7
7,1
3,1
1 000
800
1 200
500
600
n. p.
676 000
565 700
482 500
180 100
181 100
80 500
(-)
(-)
(+)
(+)
(+)
%
72,9 3 700Total
%
71,3
N N
1 861 800
Dans la région, l’usage habituel du condom comme moyen de contraception décroît avec l’âge. Il est de
65 % chez les 15-24 ans, diminue à 22 % chez les 25-44 ans, avant de passer à *6 % chez les 45-64 ans.
Comparée à la province, la région présente des proportions plus faibles d’hommes de 15 ans et plus actifs
sexuellement, qui ont déclaré l’usage habituel du condom au cours de la dernière année chez les 25-44 ans
(22 % c. 34 %) et les 45-64 ans (*6 % c. 12 %) [Tableau 10].
Tout comme pour l’utilisation du condom, l’usage de la pilule contraceptive diminue avec l’âge dans la
région. Elle passe de 56 % chez les 15-24 ans à 22 % chez les 25-44 ans. Aussi, dans la région, l’usage
habituel de la pilule contraceptive est plus faible chez les 25-44 ans comparativement au Québec (31 %).
Dans la région, en 2014-2015, un homme de 25 à 44 ans sur 5 et actif sexuellement a utilisé la vasectomie
(21 %) comme moyen de contraception de façon habituelle au cours des 12 derniers mois. Une proportion
nettement supérieure à celle observée pour le Québec (13 %). Aussi, la région compte proportionnellement
plus d’hommes de 25-44 ans que le Québec (20 % c. 12 %), actifs sexuellement, et ayant déclaré l’usage
habituel d’un stérilet par leur partenaire sexuelle (Tableau 10).
18
La ligature des trompes est plus fréquente dans la région qu’au Québec. Chez les hommes de 45 à 64
ans actifs sexuellement, un homme sur 5 (21 %) déclare que sa partenaire sexuelle a utilisé la ligature des
trompes comme moyen habituel de contraception comparativement à un homme sur 7 (13 %) pour le
Québec.
Notes (+) ou (-) : Différence significative entre la région et le Québec, au seuil de 5 %
* : Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur doit être interprétée avec prudence
** : CV ≥ 25 %, valeur présentée à titre indicatif
n. p. : Étant donné que certaines cellules ont moins de 5 répondants, cette valeur n’est pas présentée.
Sources : INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC. Fichier maître de l’Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP)
2014-2015, gouvernement du Québec.
INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC. Rapport de l’onglet Plan national de surveillance produit par l’Infocentre de santé
publique à l’Institut national de santé publique du Québec
Mise à jour de l’indicateur le 26 avril 2017
TABLEAU 10 :
Proportion des hommes de 15 ans et plus actifs sexuellement au cours des 12 derniers mois utilisant
habituellement un moyen contraceptif dans leurs relations hétérosexuelles, selon l’âge et le moyen de
contraception utilisé par eux ou leurs partenaires, Nord-du-Québec et le Québec, 2014-2015
Nord-du-Québec Le Québec
Condom
Pilule contraceptive
Vasectomie
Stérilet
Ligatures des trompes
Coït interrompu
64,5
56
n. p.
**14
n. p.
n. p.
64,6
62,9
n. p.
5,6
n. p.
* 2,9
*6,1 (-)
**3,1 (-)
35,7
**3,5
21 (+)
n. p.
12,5
6,6
32,2
4,3
12,8
1,9
22 (-)
21,6 (-)
20,9 (+)
19,5 (+)
**6
**5,3
34,3
30,5
13,3
12,1
3,6
5,3
n. p.
n. p.
*20,8
n. p.
**11,6
n. p.
5,4
*1,9
13,8
**0,7
7,4
**0,6
15-24
ans 15-24
ans
45-64
ans 45-64
ans
25-44
ans 25-44
ans
65 ans
et + 65 ans
et +
3.7 CONTRACEPTION HORMONALE COMBINÉE (CHC) ET USAGE DE LA CIGARETTE
Le tabagisme augmente le risque de maladies coronariennes et d’accident vasculaire cérébral en particulier
chez les utilisatrices de la contraception hormonale combinée (CHC), c’est-à-dire contenant des œstrogènes.
Il s’agit généralement de pilules contraceptives, mais la CHC existe également sous forme d’anneau vaginal
contraceptif et de timbre contraceptif. Pour minimiser le risque, la directive clinique nationale actuelle est
que les médecins devraient inciter les femmes qui souhaitent avoir recours à la pilule, à cesser de fumer et
ne devraient pas prescrire une CHC aux fumeuses de plus de 35 ans3.
Dans la région, 28 % des femmes de 15 à 49 ans sexuellement actives dans une période de 12 mois ont eu
recours à la contraception hormonale combinée, soit un nombre estimé à 700 femmes. Cette proportion
est nettement inférieure que celle observée pour le Québec (33 %) [Tableau 11].
En 2014-2015, environ *21 % des fumeuses et 30 % des non-fumeuses sont des utilisatrices de la CHC.
L’enquête n’a pas pu confirmer d’écart significatif entre la région et le Québec.
Concernant le groupe d’âge, la proportion de fumeuses parmi les femmes âgées de 25 à 49 ans utilisant la
CHC est moins élevée dans la région qu’au Québec (18 % c. 24 %) [Tableau 11].
Tout comme pour le Québec, dans la région, la proportion de fumeuses parmi les femmes utilisant la CHC
est plus élevée chez les 15-24 ans (60 %) que chez les 25-49 ans (18 %).
3 Hélène CAMIRAND, Issouf TRAORÉ et Jimmy BAULNE, L’Enquête québécoise sur la santé de la population, 2014-2015 : pour en savoir plus sur la santé
des Québécois. Résultats de la deuxième édition, Québec, Institut de la statistique du Québec, 2016, p. 107z
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En 2014-2015, parmi les femmes sexuellement actives dans une période de 12 mois et âgées de 15 à 49 ans,
le recours à la contraception hormonale combinée (CHC) est plus élevé (Tableau 11) :
- chez les étudiantes (74 %) comparativement aux travailleuses (21 %) ;
- chez celles qui occupent un emploi temporaire (53 %) comparativement à celles qui ont un statut
d’emploi permanent (21 %). L’âge pourrait expliquer en partie cet écart, car il y a plus de jeunes
femmes qui ont un emploi temporaire que permanent.
TABLEAU 11 :
Proportion des femmes de 15 à 49 ans actives sexuellement utilisatrices de contraception hormonale
combinée selon le statut de fumeurs, l’âge, le statut d’emploi et l’occupation principale au cours des 12
derniers mois, Nord-du-Québec et le Québec, 2014-2015
Nord-du-Québec %
Utilisatrices de CHC 27,6 32,8 (-)
Le Québec % Écart
Fumeuses
Non-fumeuses
15 à 24 ans
25 à 49 ans
Permanent
Temporaire
Sans emploi
Travailleurs
(y compris congé maternité/paternité)
Étudiants
Sans emploi
Retraités
Statut d’emploi
Occupation
principale
* 20,6
30,2
59,5
18,4
20,6
52,7
* 32,5
21,3
73,7
n. p.
n. p.
27,8
34,2
65,5
23,7
30,5
45,8
31,6
26,9
59,3
20,4
n. p.
(-)
(-)
Notes (-) : Différence significative entre la région et le Québec, au seuil de 5 %
* : Coefficient de variation supérieur à 15 % et inférieur ou égal à 25 %. La valeur doit être interprétée avec prudence
n. p. : Étant donné que certaines cellules ont moins de 5 répondants, cette valeur n’est pas présentée
: Valeur significativement différente des autres valeurs de la même variable et pour un même territoire.
Sources : INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC. Fichier maître de l’Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP)
2014-2015, gouvernement du Québec.
INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC. Rapport de l’onglet Plan national de surveillance produit par l’Infocentre de santé
publique à l’Institut national de santé publique du Québec
Mise à jour de l’indicateur le 26 avril 2017
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BIBLIOGRAPHIE
1 : CAMIRAND, Hélène, Issouf TRAORÉ et Jimmy BAULNE (2016).
L’Enquête québécoise sur la santé
de la population, 2014-2015 : pour en savoir plus sur la santé des Québécois. Résultats de la
deuxième édition,
Québec, Institut de la statistique du Québec, 2016, 208 p. Repéré à http://www.
stat.gouv.qc.ca/statistiques/sante/etat-sante/sante-globale/sante-quebecois-2014-2015.pdf
2 : MINISTÉRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX.
Stratégies québécoise de lutte contre
l’infection par le VIH et le sida, l’infection par le VHC et les infections transmissibles sexuellement :
orientations 2003-2009,
Gouvernement du Québec, Direction des communications du
ministère de la Santé et des Services sociaux, 2004.Repéré à http://publications.msss.gouv.qc.ca/
msss/fichiers/2003/03-320-01.pdf
Lettrage Waldi inc.