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Découverte de Lycia zonaria en montagne ardéchoise : état des lieux de sa répartition dans le Massif Central et plus largement en France (Lepidoptera Geometridae Ennominae)

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Discovery of Lycia zonaria in the mountains of Ardèche: state of its distribution in the Massif Central and more widely in France (Lepidoptera Geometridae Ennominae). A male of Lycia zonaria was observed on April 14th, 2016 in Trespis, a hamlet in the Commune of Lanarce, in the Department of Ardèche. It seems to be the first mention of this Geometrid from this Department. This is an opportunity for the author to update the distribution in the Massif Central, and more widely in France, of this little-observed species. It has been possible to trace the historical or current presence of this moth in forty-one (forty-two ?) Departments, but recent data (XXIst century) from only fourteen Departments.
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ALEXANOR
Revue française de Lépidoptérologie
Tome 28 janvier à mars 2017 Fasc. 1
Sommaire
Ferriot (Lucile),Luquet (Gérard Chr.) et Morizot (Jean-Pierre). Selidosema taeniolaria (Hübner,
1813), espèce centro-méridionale nouvelle pour le département de l’Essonne (Lepidoptera
Geometridae Ennominae Boarmiini) .............................................................................................
Leraut (Guillaume H. C.). À propos d’observations récentes du Grand Paon-de-nuit, Saturnia pyri
(Denis & Schiffermüller, 1775), en région parisienne (Lepidoptera Saturniidae) ........................
Lévêque (Antoine). Découverte de Lycia zonaria en montagne ardéchoise : état des lieux de sa répartition
dans le Massif Central et plus largement en France (Lepidoptera Geometridae Ennominae) ......
Lévêque (Antoine). Observation de Pungeleria capreolaria dans le Loir-et-Cher (Lepidoptera Geometridae
Ennominae) ....................................................................................................................................
Lévêque (Antoine) et Binon (Michel). Une observation peu banale d’Aglaope infausta dans le Loiret
(Lepidoptera Zygaenidae Chalcosiinae) ........................................................................................
Luquet (Gérard Chr.). Éditorial ............................................................................................................
Meeus (Guido). Chroniques de Maurienne et du Val de Suse. 1ère note. Polygonia egea (Cramer, 1775)
(Lepidoptera Nymphalidae Nymphalinae) .....................................................................................
Meeus (Guido). Chroniques de Maurienne et du Val de Suse. 2enote. Minois dryas (Scopoli, 1763)
(Lepidoptera Nymphalidae Satyrinae) ...........................................................................................
Tarrier (Michel R.). Le Maroc revisité… suite et fin (Deuxième partie) (suite) (Lepidoptera Papilionoidea
et Zygaenidae Zygaeninae) ............................................................................................................
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ISSN 0002-5208
Tome 28 – Fasc. 1 (2017) ALEXANOR
Tome 28 janvier - mars 2017 Fasc. 1
Revue française de Lépidoptérologie
(Publication trimestrielle)
45, rue Buffon F-75005 PARIS
ISSN 0002-5208
Couv 28-1b_— 12/09/17 19:33 Page1
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Rédacteur en chef : Antoine LÉVÊQUE
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ALEXANOR
Revue française de Lépidoptérologie
Vol. 28 January to March 2017 Fasc. 1
Contents
Ferriot (Lucile),Luquet (Gérard Chr.) and Morizot (Jean-Pierre). Selidosema taeniolaria (Hübner
,
1813), a species from Central and South France new for the Department Essonne (Lepidoptera
Geometridae Ennominae Boarmiini) .............................................................................................
Leraut (Guillaume H. C.). Concerning recent observations of the Great Peacock, Saturnia pyri
(Denis & Schiffermüller, 1775), in the Parisian region (Lepidoptera Saturniidae) ......................
Lévêque (Antoine). Discovery of Lycia zonaria in the mountains of Ardèche: state of its distribution
in the Massif Central and more widely in France (Lepidoptera Geometridae Ennominae) .........
Lévêque (Antoine). Observation of Pungeleria capreolaria in the Department of Loir-et-Cher
(Lepidoptera Geometridae Ennominae) .........................................................................................
Lévêque (Antoine) and Binon (Michel). An unusual observation of Aglaope infausta in the Department
of Loiret (Lepidoptera Zygaenidae Chalcosiinae) .........................................................................
Luquet (Gérard Chr.). Editorial ............................................................................................................
Meeus (Guido). Chronicles of the Maurienne and the Susa Valley. First note. Polygonia egea (Cramer,
1775) (Lepidoptera Nymphalidae Nymphalinae) ..........................................................................
Meeus (Guido). Chronicles of the Maurienne and the Susa Valley. Second note. Minois dryas (Scopoli
,
1763) (Lepidoptera Nymphalidae Satyrinae) .................................................................................
Tarrier (Michel R.). Morocco revisited last and final comments (second part) (Continuation)
(Lepidoptera Papilionoidea and Zygaenidae Zygaeninae) ...............................................
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Découverte de Lycia zonaria en montagne ardéchoise :
état des lieux de sa répartition dans le Massif Central
et plus largement en France
(Lepidoptera Geometridae Ennominae)
par Antoine LÉVÊQUE
Résumé
Un mâle de Lycia zonaria a été observé le 14 avril 2016 à Trespis, hameau de la commune de Lanarce, dans
le département de l’Ardèche. Il semble qu’il s’agisse là de la première mention ardéchoise de cette Géomètre. C’est
l’occasion pour l’auteur de faire le point sur la répartition dans le Massif Central, et plus largement en France, de cette
espèce peu observée. Il a été possible de tracer la présence historique ou actuelle de ce Papillon dans quarante et
un (quarante-deux ?) départements, les données modernes (XXIesiècle) ne concernant que quatorze départements.
Abstract
Discovery of Lycia zonaria in the mountains of Ardèche: state of its distribution in the Massif Central and
more widely in France (Lepidoptera Geometridae Ennominae). A male of Lycia zonaria was observed on April
14th, 2016 in Trespis, a hamlet in the Commune of Lanarce, in the Department of Ardèche. It seems to be the first
mention of this Geometrid from this Department. This is an opportunity for the author to update the distribution in
the Massif Central, and more widely in France, of this little-observed species. It has been possible to trace the historical
or current presence of this moth in forty-one (forty-two?) Departments, but recent data (XXIst century) from only
fourteen Departments.
Lycia zonaria en Ardèche
Le temps maussade du printemps 2016, caractérisé par des journées encore fraîches et
souvent nuageuses, voire pluvieuses, sur une large partie de la France, ne se révéla malheu-
reusement pas particulièrement propice aux observations entomologiques. C’est donc sans
grande conviction que j’allumai dans la soirée du 14 avril — pour la première fois de l’année
— ma lampe à vapeur de mercure de 125 watts, sur la terrasse d’une petite maison de campagne
perchée à 1 160 m d’altitude dans la montagne ardéchoise, à l’occasion d’un court séjour de
quelques jours chez des amis à Trespis.
Trespis, rattaché à la commune de Lanarce, en Ardèche, est un petit hameau paisible situé
aux confins de la Haute-Loire et de la Lozère, dans la vallée de l’Espezonnette, un affluent de
l’Allier. Prairies, landes à genêts et bois s’imbriquent dans un paysage typique de ces contrées
ardéchoises au climat rude (fig. 1 à 4).
La température chuta rapidement, dès la nuit tombée. Comme je pouvais m’y attendre,
il ne se présenta pas grand-chose à ma lampe sous ces conditions peu favorables. Avec douze
individus comptabilisés, c’était de loin la Gothique — Orthosia gothica (Linnaeus, 1758) —
Alexanor, 28 (1), 2017 : 29-70 29
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qui était le Papillon le plus abondant ce soir-là. Deux autres Noctuelles purent également
être notées (deux individus chacune) : la Noctuelle rubiconde — Cerastis rubricosa (Denis &
Schiffermüller, 1775) — et l’Orthosie variable — Orthosia incerta (Hufnagel, 1766). Parmi
les Géomètres, la Phalène du Marronnier ou Alsophile printanière, Alsophila aescularia
(Denis & Schiffermüller, 1775) — était l’espèce la mieux représentée avec seulement quatre
mâles, autant dire rien du tout lorsque l’on connaît les fortes densités que l’on peut parfois
observer chez cette Géomètre. Elle était accompagnée de la Phalène du Charme Trichopteryx
carpinata (Borkhausen, 1794) —, un seul imago, et d’un unique et très beau mâle de la Phalène
hérissée — Lycia hirtaria (Clerck, 1759).
Passant la nuit sur place, je décidai vers minuit, avant d’aller me coucher, de laisser
la lumière allumée toute la nuit… L’ampoule, branchée directement sur le secteur, m’épargnant
le ronronnement d’un groupe électrogène, cela ne me coûtait pas grand-chose, si ce n’était de
devoir me lever tôt pour aller relever le drap une dernière fois aux premières lueurs du jour.
Du fait que le volet en bois était juste repoussé pour permettre le passage du câble électrique
alimentant la lampe, celui-ci claqua violemment une petite heure avant l’aube, alors qu’un
vent assez fort s’était levé. Réveillé par le bruit, mais aussi la lumière qui inondait désormais
la pièce où je dormais, je décidai de me lever pour inspecter le drap. Bien m’en a pris, car
celui-ci, que je retrouvai en vrac sur le carrelage de la terrasse, avait été complètement
emporté par une rafale. C’est en le réinstallant correctement que je m’aperçus alors qu’une
Géomètre noire et blanche, reconnaissable au premier coup d’œil, y était encore fermement
agrippée… Un superbe mâle de la Phalène zonée, Lycia zonaria (Denis & Schiffermüller,
1775) ! J’en étais tout excité, car c’était la première fois que j’avais la chance d’observer cette
très belle espèce, certainement le plus beau de nos Lycia français, et que j’avais toujours eu
très envie de rencontrer.
Je m’empressai alors de consulter notre site Internet favori, Lépi’Net, afin de me faire une
première idée de la répartition du Papillon en France, et surtout de vérifier si une mention
ardéchoise était déjà rapportée. Rien. Le département de l’Ardèche figurait en blanc. De retour
chez moi dans le val de Loire, je contactai mes amis François FOURNIER et Claude TAUTEL afin
d’en savoir un peu plus sur les observations auvergnates et de leur demander s’ils avaient
connaissance de mentions ardéchoises. Claude TAUTEL me conseilla de contacter également son
ami Claude COLOMB, ce que je fis. Mais aucun d’eux ne put m’indiquer l’existence d’obser vations
de ce Papillon en Ardèche. Après de nombreuses recherches bibliographiques complémentaires
et sur Internet — entre autres la consultation des travaux de NIER (1862) et de BÉRARD & al.
(2010 : 16) —, je crois pouvoir affirmer qu’il s’agit ici de la première mention de Lycia zonaria
pour le département de l’Ardèche.
Lycia zonaria dans le Massif Central
Je me suis alors demandé quelles étaient les localités connues les plus proches ayant
procuré des observations de la Phalène zonée. Je me suis rapidement aperçu que les citations
dans le Massif Central de cette ravissante Géomètre demeuraient assez peu nombreuses et que
plusieurs d’entre elles commençaient à dater quelque peu.
La commune de Lanarce — et plus encore son hameau de Trespis étant située au
carrefour de la Lozère et de la Haute-Loire, je me suis tout d’abord intéressé aux stations de
Lycia zonaria dans ces deux départements. Les mentions les plus proches de la population
ardéchoise, à moins d’une cinquantaine de kilomètres à vol d’oiseau au nord-est de Trespis,
30 Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 30
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Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 31 31
FIG. 1. — Paysage de la vallée de l’Espezonnette, le 16 avril 2016, vu depuis les prairies du hameau de Trespis
(Lanarce, Ardèche), à proximité immédiate desquelles Lycia zonaria a été découvert. Cliché : © A. LÉVÊQUE.
FIG. 2. — Prairies du hameau de Trespis, le 16 avril 2016, près desquelles Lycia zonaria a été découvert pour
la première fois en Ardèche. Cliché : © A. LÉVÊQUE.
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sont celles qui concernent le secteur situé entre Le Chambon-sur-Lignon et Chenereilles, en
Haute-Loire, mais il s’agit là d’anciennes citations (voir ci-dessous). Il serait intéressant de
savoir si l’espèce y est toujours présente. La localité actuelle la plus proche, découverte
récemment par notre collègue François FOURNIER (2012), se trouve en Lozère, dans l’Aubrac,
à Malbouzon, une commune située à environ soixante-cinq kilomètres à vol d’oiseau de Trespis
,
plein ouest. Quoi qu’il en soit, la découverte de Lycia zonaria à Lanarce, non loin du point
frontière triple entre l’Ardèche, la Haute-Loire et la Lozère, ouvre de nouvelles perspectives
de recherches de cette espèce dans le sud de la Haute-Loire et le nord-est de la Lozère.
La quasi-totalité des observations récentes (XXIesiècle) de Lycia zonaria dans le Massif
Central concerne, d’une part, le Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergnedepuis les monts
Dore dans le département du Puy-de-Dôme jusqu’aux monts du Cantal dans le département
du même nom, en passant par le Cézallier — et, d’autre part, les monts du Forez (fig. 5).
Concernant les données historiques, il est à noter, selon François FOURNIER (comm. pers.,
déc. 2016), que zonaria n’est pas mentionné dans les travaux d’Antoine GUILLEMOT.
Ardèche (07)
Montagne ardéchoise, Lanarce, Trespis, 1 160 m, 14-IV-2016, 1 ♂ (fig. 6), à la lumière U. V., Antoine LÉVÊQUE
leg., in coll. Antoine Lévêque. Première mention pour le département de l’Ardèche.
Cantal (15)
Jaulhac, 1957, un imago, Eugène LEMOULT leg., in coll. Alice & Dominique Charnay (collections du Muséum
Henri-Lecoq, Clermont-Ferrand) (Philippe BACHELARD, comm. pers., fév. 2017). La mention « Jaulhac »
peut, dans le département du Cantal, renvoyer à deux localités : Lascelle ou Parlan (dans cette dernière
commune, il est distingué un Jaulhac-le-Haut et un Jaulhac-le-Bas). Gérard LUQUET (comm. pers., juillet 2017)
précise que la donnée d’Eugène LEMOULT doit être localisée à Lascelle (1) ; il s’agit vraisemblablement en
effet du château de Jaulhac, où Eugène LEMOULT a manifestement résidé. Cette localité se situe dans l’actuel
Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne, à une altitude moyenne d’environ 750 m.
Monts du Cantal, Murat, Chastel-sur-Murat (2), aux environs de la tourbière de Lapsou, 1 210 m, Parc Naturel
Régional des Volcans d’Auvergne, 29-V-1999, plusieurs accouplements observés de jour dans une prairie
(David DEMERGÈS, comm. pers., juillet 2017). Cette donnée correspond à celle — en partie erronée (date,
lieu-dit et altitude incorrects) — publiée par FOURNIER (2012 : 35) en ces termes : « Chastel-sur-Murat,
la
Pinatelle, 1 000 m (2010) plusieurs accouplements (D. DEMERGÈS comm. pers.) » ; David DEMERGÈS confirme
(comm. pers., juillet 2017) qu’il n’a jamais observé cette espèce à proximité des bois de la Pinatelle (3).
Monts du Cantal, Dienne, col d’Entremont, 1 200 m, Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne, 11-VII-2009
,
1 chenille dans une zone humide en début d’après-midi, Lionel TAURAND leg. (Lionel TAURAND, comm. pers.,
jan. 2017). Lionel TAURAND me précise, d’une part, que cette donnée correspond à celle publiée par FOURNIER
(2012 : 35) avec les indications « Vallée de la Dienne, 1 300 m (L. TAURAND), 2010 » et, d’autre part, que
la chrysalide dont on peut consulter sur le site Internet Lépi’Net (MOTHIRON & HODDÉ, en ligne) une photo-
graphie qu’il a prise en mars 2010 est issue de l’élevage de cette chenille. Lionel TAURAND m’indique
également que cette même chenille, photographiée par Daniel MOREL le 11-VII-2009, figure sur Lépi’Net
accompagnée de la légende « Chenille à terme, Saint-Paul-de-Salers (Cantal), 1 150 m » ; on notera donc ici
la mention erronée de la commune de Saint-Paul-de-Salers, qui se situe à une vingtaine de kilomètres plus à
l’ouest du col d’Entremont. À noter que l’imago qui a émergé de la chrysalide (fig. 7) issue de cette chenille
trouvée à Dienne est un mâle aux motifs assez foncés (fig. 8 et 9).
32 Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 32
(1) Des indices permettant de parvenir à cette conclusion sont en effet présents dans BOURGOGNE (1954 : 145)
et les archives départementales en ligne du Cantal < http://archives.cantal.fr/ark:/16075/a011392378971hrY5s5 >
et < http://archives.cantal.fr/ark:/16075/a011392378971RvHy4b >.
(2) Les anciennes communes de Murat et de Chastel-sur-Murat ont fusionné le 1er janvier 2017 en une seule
et même commune désormais dénommée Murat.
(3) Ancienne commune de Chavagnac, désormais Neussargues-en-Pinatelle après fusion le 1er décembre 2016
avec quatre autres communes.
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Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 33 33
FIG. 3 et 4. — Site d’observation de Lycia zonaria en montagne ardéchoise, Trespis, le 16 avril 2016. 3, vue
d’ensemble. – 4, vue rapprochée de la prairie. Clichés : © A. LÉVÊQUE.
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Cézallier, Landeyrat, Buron du Pachou, estives de l’I. N. R. A., 1 150 m, Parc Naturel Régional des Volcans
d’Auvergne, 23-VII-2013, une dizaine de chenilles au dernier stade, sur Achillea millefolium, Philippe
BACHELARD leg., chenilles dont l’élevage ne procurera qu’un ♂ malformé l’année suivante et une ♀ deux
ans plus tard (le 15-III-2015) (4), les autres larves s’étant révélées parasitées (Ph. BACHELARD, comm. pers.,
jan. 2017) ; cette donnée avait déjà fait l’objet d’une publication par BACHELARD & FOURNIER (2014 : 17),
article dans lequel la date est mentionnée de manière erronée (« 2-VIII-2013 »). À noter que Philippe BACHELARD
avait déjà observé l’espèce à Landeyrat à 1 100 m d’altitude, en 2010 (comm. pers. de Ph. BACHELARD
à François FOURNIER in FOURNIER, 2012 : 35), Ph. BACHELARD me précisant qu’il s’agissait d’une chenille,
dans la mesure où il n’a jamais observé d’imago en journée sur les estives de Landeyrat.
Corrèze (19)
Merlines, 28-IV-1930, ♂, BLANCHARD (5), in coll. Musée des Confluences, Lyon (6) (Michel SAVOUREY, comm.
pers., déc. 2016). Cette localité se situe dans l’actuel Parc Naturel Régional Millevaches-en-Limousin, à
une altitude moyenne d’environ 725 m.
Cité du département par Max VINTÉJOUX (1976 : 283) sans précision de date(s) ni de localité(s) ; donnée reprise
ultérieurement par SAUSSUS (1979 : 378).
Creuse (23)
Aubusson, 20-III-1952, Fernand BORDE (Michel SAVOUREY, comm. pers., déc. 2016, d’après une comm. pers. ini-
tiale de Fernand BORDE). Cette commune, dont l’altitude varie entre 430 et 600 m, jouxte l’actuel Parc
Naturel Régional Millevaches-en-Limousin.
Montagne de Saint-Goussaud, 18-V-1969, 1 ♂ (CHAZAUD, 1978 : 110). Patrick CHAZAUD précise dans son article
que « cette espèce semble très rare dans la région ». Dans les parties introductives de son travail (CHAZAUD,
1977 : 145 et 1978 : 195), il indique avoir prospecté sur le territoire des communes de Saint-Goussaud (aux
alentours du bourg de Saint-Goussaud lui-même et du village de Champegaud) et d’Arrènes (dans les environs
du bourg lui-même et du village de Reix). Cette localité se situe sur les contreforts occidentaux du nord du
Massif Central (monts d’Ambazac, inclus dans les monts de la Marche), entre 400 et 650 m d’altitude environ.
Loire (42)
Saint-Étienne, Terrenoire, Janon, 27-III-1988, 1 ♂, Roland BÉRARD leg., in coll. Roland Bérard. Donnée transmise
par Claude COLOMB (comm. pers., mai et déc. 2016), qui précise que ce spécimen semble être le premier
connu pour le département de la Loire. Cette localité se situe à environ 550 m d’altitude, dans le vallon de
Quatre Aigues, au sud de Janon, non loin de la limite du Parc Naturel Régional du Pilat.
Signalé du département de la Loire dans la synthèse sur les Macrohétérocères de la Région Rhône-Alpes établie
par BÉRARD & al. (2010 : 16), sans précision de date(s) ni de localité(s) ni d’observateur(s) (citation vraisem -
blablement fondée sur la donnée de Saint-Étienne, cf. supra). Il serait intéressant de rechercher à nouveau
la présence de l’espèce dans les environs de Saint-Étienne et du Pilat, et plus largement dans le département
de la Loire (par exemple dans les monts du Forez, puisque des observations récentes y ont été effectuées côté
Puy-de-Dôme, cf. infra).
À noter l’indication « Pilat, RD Giers », sans aucune autre précision quant à la date ou la localisation de cette
possible observation de zonaria, indication communiquée par Roland BÉRARD à Michel SAVOUREY, que m’a
à son tour transmise Michel SAVOUREY (comm. pers., déc. 2016), et qui pourrait signifier « Rive-de-Gier »
— nom d’une commune limitrophe du Parc Naturel Régional du Pilat. Nous n’avons malheureusement pas
pu tracer cette éventuelle donnée, Claude COLOMB (comm. pers., déc. 2016) m’informant que seule la mention
de Janon figure dans les fiches de Roland BÉRARD, fiches sur lesquelles il a consigné tout ce qu’il connaissait
des Papillons de la Loire — ses propres observations et captures, des données anciennes, bibliographiques
ou encore transmises par d’autres entomologistes — et qu’il a tenues à jour jusque dans les dernières
semaines de sa vie. Il pourrait donc être pertinent de rechercher plus particulièrement le Papillon dans le secteur
de Rive-de-Gier, qui n’est finalement situé qu’à une petite vingtaine de kilomètres au nord-est de Terrenoire.
34 Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 34
(4) Cette indication d’élevage nous informe que la chrysalide peut passer deux hivers avant que le papillon n’émerge.
(5)
Il s’agit de Marcel Abel BLANCHARD, qui, selon L’Amateur de Papillons, 4(5) : 75 (1928), résidait à cette
époque à la « Gare d’Eygurande, par Merlines (Corrèze) », qu’il a quittée ensuite pour s’installer dans le Lot,
à Cahors, où sa présence est attestée en 1931 (selon Léon LHOMME dans L’Amateur de Papillons, « Groupe des jeunes
Microlépidoptéristes »).
(6) Le Musée des Confluences accueille depuis quelques années les collections entomologiques de l’ancien
Muséum d’Histoire Naturelle de Lyon (Musée Guimet).
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Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 35 35
FIG. 5. — Évolution de la répartition de Lycia zonaria dans le Massif Central. Confection de la carte :
© F. FAUCHEUX.
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Haute-Loire (43)
Chenereilles, 800 m, [Henri] MANEVAL (LHOMME, 1927-1929 : 404, n° 1066 ; SAUSSUS, 1979 : 378 ; FOURNIER,
2012 : 35). À noter que l’altitude semble en réalité plus proche des 900 m que des 800 m.
Le Chambon-sur-Lignon, 900 m, 15-IV-1963, 2 ♂♂ posés sur des Genêts, Roland BÉRARD leg., in coll. Roland
Bérard (Michel SAVOUREY, comm. pers., déc. 2016, d’après une comm. pers. initiale de Roland BÉRARD ;
Claude COLOMB, comm. pers., mai et déc. 2016). Cette donnée fut reprise de manière moins précise
par FOURNIER (2012 : 35). Cette commune est limitrophe de l’actuel Parc Naturel Régional des Monts
d’Ardèche.
Le Chambon-sur-Lignon, 2-IV-1978, ♂, Pierre SAGNES (Michel SAVOUREY, comm. pers., déc. 2016, d’après une
comm. pers. initiale de Pierre SAGNES). Cette donnée fut reprise sans indication de la date d’observation par
FOURNIER (2012 : 35), qui en précise en revanche l’altitude : 960 m.
BÉRARD (1971 : 111), sans aucune précision de localité(s) ni de date(s) ni d’observateur(s), indique l’espèce
comme « R » (c’est-à-dire rare ou localisée) dans la zone F de son étude zoogéographique du peuplement en
Lépidoptères de la région forézienne. BÉRARD (1971 : 59) précise que cette zone F, située en Haute-Loire,
« réunit la haute vallée de la Loire du Seuil de Saint-Victor au N. à l’Yssingelais et au Puy au S., la vallée
du Lignon de Tence jusqu’au Mont Mézenc, au Meygal, au Pic de Lizieux », et ajoute que « les observations
faites dans cette vaste région sont encore très fragmentaires » et que « MANEVAL connaissait bien cette
région ». Ainsi, pour indiquer la présence de Lycia zonaria dans ce secteur, Roland BÉRARD s’appuyait très
vraisemblablement à la fois sur la citation d’Henri MANEVAL à Chenereilles, d’une part, et sur sa propre
observation au Chambon-sur-Lignon, d’autre part (cf. supra). Ces données de la vallée du Lignon sont
déjà anciennes et il serait fort intéressant de rechercher à nouveau cette Géomètre dans ce secteur, et plus
largement dans le département de la Haute-Loire.
Lozère (48)
Aubrac, [Prinsuéjols-Malbouzon] (7), Malbouzon, 1 180 m, à l’est de Sogne Grande, 11-VI-2011, une chenille
sur une tige d’Ail sauvage, François FOURNIER (François FOURNIER, comm. pers., déc. 2016). FOURNIER
(2012 : 35) précise que cette observation semble constituer la première mention pour l’Aubrac et le dépar-
tement de la Lozère.
Puy-de-Dôme (63)
Ceyrat, 500 m, ante 1980, comm. pers. d’André ANGLARD à François FOURNIER (FOURNIER, 2012 : 35). François
FOURNIER (comm. pers., déc. 2016) me précise que cette donnée peut être localisée sur la terrasse de
la maison d’André ANGLARD et qu’elle peut être datée entre 1950 et 1970 (la collection Anglard se trouve
aujourd’hui au Japon). La commune de Ceyrat se situe dans l’actuel Parc Naturel Régional des Volcans
d’Auvergne.
Livradois, Saint-Germain-l’Herm, 10-IV-1971, Albert DESHOMMAIS (BEAULATON, 1974-1975 : 349). Donnée reprise
sans indication de la date par FOURNIER (2012 : 35), qui précise toutefois l’altitude : 1 000 m. Cette commune
fait partie de l’actuel Parc Naturel Régional Livradois-Forez.
Environs de Chanonat, 400 m, 6-IV-1973, Jacques BEAULATON (BEAULATON, 1974-1975 : 349). Donnée reprise
sans indication de la date par FOURNIER (2012 : 35), qui précise toutefois l’altitude : 400 m (altitude vraisem-
blablement approximative, probablement plus proche des 500 ou 600 m). Cette commune se situe dans
l’actuel Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne.
Mozac, 350 m, 17-IV-1987, un imago, Michel BRUN leg., in coll. Michel Brun (collections du Muséum Henri-
Lecoq, Clermont-Ferrand) (comm. pers. Philippe BACHELARD, fév. 2017). J’attire ici l’attention du lecteur
sur le fait que l’altitude (400 m) et la date (< 1980) indiquées par FOURNIER (2012 : 35) seraient donc imprécise
(pour l’altitude) et inexacte (pour la date). Philippe BACHELARD m’informe, en outre, que Michel BRUN
allumait sa lampe devant la porte de sa maison, d’où provient donc ce spécimen.
Monts du Forez, haute vallée de l’Ance, Saint-Anthème, Le Chomet, 1 060 m, 16-VII-2000, trois chenilles au
dernier stade sur Achillea millefolium, Claude COLOMB. Donnée communiquée par Claude COLOMB lui-même
(comm. pers., mai 2016), qui précise qu’il obtint de ces chenilles, placées en élevage, deux femelles et un
mâle à la mi-avril 2001 ; en outre, dans le même pré se trouvaient le même jour une chenille de Cucullia
lucifuga, plusieurs chenilles de Cucullia chamomillae et quelques chenilles d’Eupithecia satyrata. Cette
commune est limitrophe du Parc Naturel Régional du Livradois-Forez.
36 Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 36
(7) Commune nouvellement créée au 1er janvier 2017 par fusion des anciennes communes Malbouzon et
Prinsuéjols.
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Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 37 37
FIG. 7 à 9. Lycia zonaria, col d’Entremont (Dienne, Cantal), ex larva. 7, chrysalide, photographiée le
5 septembre 2009. – 8et 9, mâle émergé de la chrysalide précédente, photographié le 2 avril 2010.Clichés : © L. TAURAND.
FIG. 6. — Mâle de Lycia zonaria, Trespis
(Lanarce, Ardèche), pris dans la nuit du 14 au
15 avril 2016, Antoine LÉVÊQUE leg. Cliché :
© A. LÉVÊQUE.
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78
9
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38 Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 38
(8) Il s’agit de 5 ♂♂ et 1 ♀, coll. Jean Adolphe de Beaulieu (ante 1892), 13 ♂♂, coll. Jules Ferdinand Fallou
(ante 1895), qui proviennent vraisemblablement de l’une ou l’autre des localités de la proche banlieue parisienne
l’espèce a régulièrement été prise à cette époque par nos illustres prédécesseurs (voir notamment les localités mentionnées
pour les départements 75, 91 et 94 dans le présent travail), 1 ♂, coll. Clément Lafaury (ante 1911), 2 ♂♂, coll. Paul
Thierry-Mieg (ante 1917), 3 ♂♂, coll. Léon & Joseph de Joannis (ante 1932), 1 ♂, coll. Eugène Pelletier (ante 1937),
1 ♂, coll. Louis Demaison (ante 1937), ainsi que 4 ♂♂ et 4 ♀♀ simplement étiquetés « environs de Paris ».
(9) Notamment de Suisse et d’Autriche, mais aussi de Belgique et de Grande-Bretagne.
(10)
La donnée est ici retranscrite telle qu’elle nous a été communiquée. Toutefois, Belleydoux et Champfrommier
sont deux communes différentes (voisines) ; il est donc envisageable que cette observation se situe à proximité de
la limite entre ces deux communes (Michel SAVOUREY, comm. pers., juillet 2017), bien que l’altitude indiquée ne
corresponde pas tout à fait aux altitudes du secteur où ces communes sont frontalières.
Monts du Forez, Saint-Anthème, Les Jasseries de la Fayolle, 1 325 m, 29-VII-2000, une quinzaine de chenilles
dans une grosse touffe d’Achillea millefolium le long d’un chemin, Claude COLOMB (comm. pers., mai 2016) ;
obtention de quatre femelles et trois mâles à la mi-avril 2001.
Monts du Forez, Saint-Anthème, route du col des Supeyres, Les Gorces, 1 250 m, 10-VII-2006, une chenille sur
Achillea millefolium, Claude COLOMB (comm. pers., mai 2016).
Cézallier, La Godivelle, bourg, 1 200 m, Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne, 2-V-2005, 5 ou 6 ♂♂ noyés
dans une fontaine, Benjamin CALMONT (FOURNIER & BACHELARD, 2005 : 24 ; FOURNIER, 2012 : 35 ; Benjamin
CALMONT, comm. pers., jan. 2017).
Monts Dore, Chambon-sur-Lac, Vallée de Chaudefour, 1 300 m, Réserve Naturelle Nationale de la Vallée de
Chaudefour, Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne, 2-VI-2005, Philippe BACHELARD (Ph. BACHELARD,
comm. pers., déc. 2016 ; FOURNIER & BACHELARD, 2005 : 24 ; BACHELARD, 2011 : 37, 39 ; FOURNIER, 2012 : 35).
Lycia zonaria en France
Sur les huit départements concernés par des témoignages de présence de zonaria dans
le Massif Central (cf. supra), seulement quatre procurent des données concernant le XXIesiècle.
Cette constatation interpelle. S’agit-il simplement de l’absence des lépidoptéristes sur le terrain
aux périodes favorables à l’observation de l’espèce ? S’agit-il d’une régression de l’aire de
répartition de l’espèce ? Cette situation est-elle identique dans le reste de la France ? Quoi
qu’il en soit, de proche en proche, l’idée de s’intéresser à l’ensemble des données françaises
faisait son chemin et a permis d’aboutir, in fine, à la présente synthèse.
Les données communiquées plus haut dans la partie consacrée à la présence de l’espèce
dans le Massif Central ne sont pas reprises ci-dessous.
Le relevé des spécimens de la collection générale du Muséum National d’Histoire
Naturelle (M. N. H. N.), Paris, a été effectué par mes soins et ceux de Gérard LUQUET. Cette
collection renferme plusieurs échantillons dont il n’a pas été possible de tenir compte dans
la présente synthèse, dans la mesure où les indications portées sur les étiquettes associées à
ces exemplaires n’étaient pas suffisamment renseignées pour pouvoir déterminer la provenance
desdits spécimens (8). À titre purement informatif, la collection du Muséum de Paris abrite
également plusieurs échantillons anciens provenant de localités non françaises (9).
Ain (01)
Champagne-en-Valromey, IV-1968, plus abondant que d’habitude (DUFAY, 1969 : 73). Gérard LUQUET (comm. pers.,
juillet 2017) précise que l’observateur doit être Daniel DUMON, pharmacien résidant dans cette commune,
dont l’altitude varie entre 480 et 750 m environ.
Belleydoux, Champfrommier (10), 850 m, 8-IV-1979, 1 ♂, Thierry VARENNE leg., coll. Thierry Varenne (Michel
SAVOUREY, comm. pers., déc. 2016, d’après une comm. pers. initiale de Thierry VARENNE). Ces deux communes
font partie de l’actuel Parc Naturel Régional du Haut-Jura.
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Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 39 39
(11) Donnée retranscrite telle quelle. Il existe, dans le département de l’Ain, un lieu-dit dénommé « Bellegarde »
(commune de Priay, à la limite entre Dombes et Bugey) et une commune du nom de « Bellegarde-sur-Valserine »
(dans l’est du Haut-Bugey, à la limite du sud du Pays de Gex). En l’absence de toute autre information, nous émettons
ici l’hypothèse qu’il s’agit probablement de la commune de Bellegarde-sur-Valserine (du fait que d’autres données
sont par ailleurs connues de cette commune, et plus généralement au vu de la localisation des autres mentions du
département).
(12) Cette formulation laisse entrevoir deux interprétations possibles : soit « 25 mars », soit « mars 1925 ». Les élé-
ments biographiques fournis par Christian PERREIN (2012 : 477) ne permettent pas de trancher entre ces deux hypothèses.
Lycia zonaria n’est pas cité par RÉAL (1987) dans sa Contribution à la connaissance biologique de la haute
chaîne jurasienne, principalement du Crêt de la Neige (Gérard LUQUET, comm. pers., déc. 2016).
Bellegarde (11), sans aucune information quant à la date de cette observation, Lionel LESUIRE (Michel SAVOUREY,
comm. pers., déc. 2016, d’après une comm. pers. initiale de Lionel LESUIRE).
Bellegarde-sur-Valserine, 17-II-1995, 400 m, 1 ♂, et 10-III-2002, Pré Seigneur, 700 m, 1 ♂, tous les deux
Christian JOSEPH leg. ; 12-IV-1999, 350 m, 1 ♂, Denis JUGAN leg. Ces trois données m’ont été transmises
par Denis JUGAN (comm. pers., déc. 2016), qui précise que ces trois imagos ont tous été trouvés sous un
lampadaire d’éclairage public. Le lieu-dit Pré Seigneur se trouve à moins de 200 m de distance de la limite
du Parc Naturel Régional du Haut-Jura et à moins de 400 m de celle de la Réserve Naturelle Nationale de
la Haute Chaîne du Jura.
Lancrans, 450 m, 5-IV-1999, 1 ♂ trouvé sous un lampadaire d’éclairage public, Christian JOSEPH leg. (Denis JUGAN
comm. pers., déc. 2016). Cette localité, située non loin de la précédente, se trouve, quant à elle, dans le Parc
Naturel Régional du Haut-Jura.
Châtillon-en-Michaille, 500 m, 24-II-2007, Christian JOSEPH (Philippe MOTHIRON, comm. pers., déc. 2016,
d’après une comm. pers. initiale de Christian JOSEPH ; MOTHIRON & HODDÉ, en ligne). Cette commune est
limitrophe du Parc Naturel Régional du Haut-Jura.
Signalé du département de l’Ain dans la synthèse sur les Macrohétérocères de la Région Rhône-Alpes établie par
BÉRARD & al. (2010 : 16), sans précision de date(s) ni de localité(s) ni d’observateur(s).
Aisne (02)
Sissonne, 19-IV-1932, 4 ♂♂ et 1 ♀, Philippe MATHIAS leg., coll. Philippe Mathias (Michel SAVOUREY, comm.
pers., déc. 2016, d’après une comm. pers. initiale de Philippe MATHIAS). Avec une altitude inférieure à 120 m,
cette localité se situe en plaine.
Sissonne, IV-1932, 1 ♀, Jean-Thibaud BETZ leg., in coll. Alain Cama (Alain CAMA, comm. pers., déc. 2016).
Ces données provenant de Sissonne semblent être ici publiées pour la première fois ; à noter toutefois que cette
présence de l’espèce dans le département de l’Aisne avait récemment été publiée par LÉVÊQUE & FOURNAL
(2009 : 16), mais sans précision de date(s) ni de localité(s) ni d’observateur(s). MATHIAS (2013), dans son
complément à la liste des Géomètres de Picardie, ne fait nullement mention de Lycia zonaria (Gérard
LUQUET, comm. pers., août 2017).
Hautes-Alpes (05)
[L’Argentière-la-Bessée], La Bessée, Dr. Hubert CLEU (LHOMME, 1927-1929 : 404, n° 1066 ; SAUSSUS, 1979 :
378). Cette donnée se situe nécessairement à une altitude supérieure à 950 m, point altitudinal le plus bas du
territoire communal concerné.
[L’Argentière-la-Bessée], La Bessée, 28-III-1928, 1 ♂, coll. Eugène Le Moult, in coll. Alain Cama (Alain CAMA,
comm. pers., déc. 2016).
L’Argentière-la-Bessée, 1946, 1 ♂, B. POGNANT (Michel SAVOUREY, comm. pers., déc. 2016, d’après une comm.
pers. initiale de Georges ORHANT).
[L’Argentière-la-Bessée], La Bessée-sur-Durance, 30-VII-1954, 1 ♂, B. POGNANT, dans la collection Albert Bris,
in coll. Muséum des Sciences Naturelles et de Préhistoire de Chartres (Franck FAUCHEUX, comm. pers.,
fév. 2017). La date indiquée sur l’étiquette, « 30-VII-54 », est étonnamment bien tardive pour un imago !
[L’Argentière-la-Bessée], La Bessée, 1 ♂ et 3 ♀♀, coll. Albert Bris, in coll. Muséum des Sciences Naturelles
et de Préhistoire de Chartres (Franck FAUCHEUX, comm. pers., fév. 2017). La mention « 3 / 25 » portée sur
l’étiquette de chacun de ces quatre spécimens correspond vraisemblablement à une date (12).
Freissinières, le Laus, 1 350 m, 28-VI-2009, 1 ♂ attiré par une ampoule à vapeur de mercure de 125 W, Lionel
TAURAND & Daniel MOREL leg. (Lionel TAURAND, comm. pers., janv. 2017). À noter la date de vol particu -
lièrement tardive de ce mâle !
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40 Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 40
[Vallouise-Pelvoux] (13), Vallouise, IV-1968, plus abondant que d’habitude (DUFAY, 1969 : 73). Cette donnée se
situe nécessairement à une altitude supérieure à 1 150 m, point altitudinal le plus bas du territoire de l’ancienne
commune de Vallouise.
[Vallée de la Romanche], La Grave, Les Fréaux, 1 400 m, IV-1968, ♂, Claude DUFAY, in coll. Musée des
Confluences, Lyon (Michel SAVOUREY, comm. pers., déc. 2016).
[Vallée de la Romanche], La Grave, 22-V-1980, 1 ♀, Pierre SAGNES leg., coll. Pierre Sagnes (Michel SAVOUREY,
comm. pers., déc. 2016, d’après une comm. pers. initiale de Pierre SAGNES). Altitude > 1 150 m.
[Haute vallée de la Romanche], Villar-d’Arêne, la Guindaine, 1 820 m, 3-V-2000, 4 ♂♂ attirés par une ampoule
à vapeur de mercure de 125 W, Lionel TAURAND leg. (Lionel TAURAND, comm. pers., janv. 2017).
[Haute vallée de la Romanche], Villar-d’Arêne, les Cours, 1 775 m, 13-IV-2004, 1 ♂ aux lumières domestiques,
David BATOR leg. (David BATOR, comm. pers., janv. 2017).
[Haute vallée de la Romanche], Villar-d’Arêne, entre Saint-Homme et le Moulin, 1 655 m, 26-IV-2010, François
FOURNIER (François FOURNIER, comm. pers., déc. 2016).
Villar-d’Arêne, 16-V-1970, 1 ♂, et 17-V-1970, 1 ♂, Georges CALVET leg., coll. Georges Calvet, in coll. Muséum-
Jardin des Sciences de Dijon. Altitude > 1 550 m.
Villar-d’Arêne, col du Lautaret, 2 000 m, 5-V-2000, 1 ♂, et 7-V-2000, 3 ♂♂, puis 24-V-2001, 2 ♂♂, et 26-V-2001,
7 ♂♂, Jean MAECHLER leg., coll. Jean Maechler, in coll. Muséum-Jardin des Sciences de Dijon.
Villar-d’Arêne, montée du col du Lautaret, 11-V-2013, 1 ♂ à la lumière aux alentours de minuit, Stéphane & Josy
GRENIER (Stéphane et Josy GRENIER, comm. pers., déc. 2016). On se situe ici vraisemblablement entre
1 800 et 2 000 m d’altitude.
Villar-d’Arêne, environs du col du Lautaret, Plaine des Ruillas, 2 018 m, 15-V-2017, 2 expl., David BATOR (David
BATOR, comm. pers., mai 2017).
Le Monêtier-les-Bains, [environs du col du Lautaret], tunnel du Rif Blanc, 1 937 m, 8-V-1998, 8 ♂♂, et 12-V-1998
,
12 ♂♂ et 1 ♀, ensuite 6-V-2000, 7 ♂♂, puis 12-VII-2001, 16 chenilles, Patrick ROSSET (Patrick ROSSET,
comm. pers., juillet 2017).
Le Monêtier-les-Bains, col du Lautaret, 2 000 m, 30-IV-2005, 4 ♂♂ (fig. 10), Philippe BACHELARD leg., dont 2 ♂♂
in coll. Antoine Lévêque et 2 ♂♂ ex coll. Jean Maechler in coll. Muséum-Jardin des Sciences de Dijon (14).
Le Monêtier-les-Bains, col du Lautaret, 2 015 m, 11-IV-2007, François FOURNIER (François FOURNIER, comm. pers.,
déc. 2016).
Le Monêtier-les-Bains, sans aucune information quant à la date de cette observation ni précision quant au secteur
concerné de la commune, Lionel LESUIRE (Michel SAVOUREY, comm. pers., déc. 2016, d’après une comm. pers.
initiale de Lionel LESUIRE).
Col du Lautaret, commune et altitude non précisées, 28 avril 1994, Raynald LEBIHAN leg., 2 ♂♂ in coll. Philippe
Guérard (Philippe GUÉRARD, comm. pers., juillet 2017). Altitude probable aux environs des 2 000 m.
Col du Lautaret, commune et altitude non précisées, 30 avril 2002, Raynald LEBIHAN leg., 1 ♂ in coll. Jean-Paul
Quinette (don de son ami Philippe GUÉRARD, Jean-Paul QUINETTE, comm. pers., janv. 2017) et 1 ♂ in coll.
Philippe
Guérard (Philippe GUÉRARD, comm. pers., juillet 2017). Altitude probable aux environs des 2 000 m.
À noter que toutes les mentions listées ci-dessus concernent des localités actuellement situées dans l’aire d’adhésion
du Parc National des Écrins.
Briançonnais, Val-des-Prés, Le Rosier, 1 370 m, 29-VI-2014, 1 chenille sur une Sauge (fig. 11), Patrice CHATARD
(Patrice CHATARD, comm. pers., déc. 2016).
[Queyras], Eygliers, 1-IV-1981, ♂, François MOULIGNIER, in coll. Musée des Confluences, Lyon (Michel SAVOUREY
,
comm. pers., déc. 2016). Cette commune se trouve aux portes du Parc Naturel Régional du Queyras. Altitude
> 885 m.
(13) Les communes de Vallouise et de Pelvoux ont fusionné au 1er janvier 2017 en une seule commune désormais
dénommée « Vallouise-Pelvoux ».
(14) Les deux mâles conservés dans la collection Maechler au Muséum de Dijon sont étiquetés comme provenant
de la commune de Villar-d’Arêne, à 1 950 m d’altitude ; toutefois, Philippe BACHELARD (comm. pers., jan. 2017) me
confirme qu’il se trouvait bien, ce soir-là, sur le côté Monêtier du col, d’où la validation de cette donnée sur la commune
du Monêtier-les-Bains à 2 000 m d’altitude. En outre, la donnée datée du 1er mai 2005 provenant de Daniel MOREL
visible sur les sites Internet de MOTHIRON & HODDÉ (en ligne) et de MAZZEI & al. (en ligne) correspondent à cette
même donnée du 30 avril 2005, Philippe BACHELARD et Daniel MOREL ayant prospecté ensemble cette nuit-là et
les clichés photographiques ayant été réalisés le lendemain matin (Ph. BACHELARD, comm. pers., jan. 2017).
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Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 41 41
FIG. 10. Mâle de Lycia zonaria, col du Lautaret
(Le Monêtier-les-Bains, Hautes-Alpes), attiré dans la nuit du 30 avril
au 1er mai 2005. Cliché : © Ph. BACHELARD.
FIG. 11. — Chenille de Lycia zonaria sur une Sauge, Le Rosier
(Val-des-Prés, Hautes-Alpes), 29 juin 2014. Cliché : © P. CHATARD.
Queyras, Molines-en-Queyras, Le Coin, 2 000 m, 30-IV-1991, 1 ♂ à la lumière, Claude TAUTEL leg., in coll.
Claude Tautel (Claude TAUTEL, comm. pers., déc. 2016). Cette localité est située au cœur du Parc Naturel
Régional du Queyras.
Queyras, Molines-en-Queyras, [à l’est de] Fontgillarde, Pont de Lariane, 2 025 m, 23-VII-2014, 20 chenilles sur
Artemisia absinthium au battage en quinze minutes (fig. 12 et 13), Lionel TAURAND & Daniel MOREL leg.
(Lionel TAURAND, comm. pers., janv. 2017). La femelle photographiée sur le site Lépi’Net (MOTHIRON &
HODDÉ, en ligne), obtenue d’élevage en mars 2015 par Lionel TAURAND (fig. 14 et 15), provient de cette loca-
lité située au cœur du Parc Naturel Régional du Queyras.
Gap, 19 au 29-III-1952, plusieurs mâles, Philippe MATHIAS leg., coll. Philippe Mathias (Michel SAVOUREY, comm.
pers., déc. 2016, d’après une comm. pers. initiale de Philippe MATHIAS). Altitude > 700 m.
Gap, IV-1968, plus abondant que d’habitude (DUFAY, 1969 : 73). Altitude > 700 m.
Gap, route de la Luye, 700 m, 1-III, 10-III, 13-III et 15-III-2012, à la lumière UV, Éric DROUET (DROUET &
FILOSA, 2012).
LERAUT (2009 : 115) cite le département des Hautes-Alpes sans aucune autre indication en termes de localités ou
de dates.
Ardennes (08)
Vendresse, sans précision sur la date (BENOIST, 1907 : 32). L’altitude de cette commune est comprise entre
160 et 300 m.
Villers-le-Tilleul, Raymond BENOIST (LHOMME, 1927-1929 : 404, n° 1066 ; SAUSSUS, 1979 : 378). Cette donnée
se situe à une altitude moyenne de 250 m.
Poix-Terron, Marcel CARUEL, Raymond BENOIST (LHOMME, 1927-1929 : 404, n° 1066 ; SAUSSUS, 1979 : 378).
Altitude comprise entre 175 et 300 m.
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[Charleville-Mézières], Le Theux, Marcel CARUEL (LHOMME, 1927-1929 : 404, n° 1066 ; SAUSSUS, 1979 : 378).
Altitude comprise entre 140 et 220 m.
[Charleville-Mézières], Mézières, [ante 1960] (15), 1 ♂ et 1 ♀, Pierre DARDENNE, ex coll. Hubert Marion, in coll.
M. N. H. N. Paris. On peut situer ces deux spécimens à une altitude d’environ 150 m.
« Ardennes », sans aucune autre précision sur l’étiquette, [ante 1942] (16), 3 ♂♂ et 3 ♀♀, coll. Gérard Praviel,
in coll. M. N. H. N., Paris (17).
François SPILL (2011 : 7) indique que « Denis GRANGE signale une ancienne capture à Chémery-sur-Bar (18) dans
les années 1960 » et que « l’espèce n’a pas été signalée depuis dans ce département ».
Mairy (19), 14-III-1998, 1 ♂, Patrick GRANGÉ leg., coll. Patrick Grangé (Michel SAVOUREY, comm. pers., déc. 2016,
d’après une comm. pers. initiale de Patrick GRANGÉ).
LERAUT (2009 : 115) cite le département des Ardennes sans aucune autre indication en termes de localités ou
de dates.
Aube (10)
La collection Camille Jourdheuille, in M. N. H. N., Paris, renferme 8 ♂♂ et 1 ♀ ne portant aucune indication
de localité ni date de capture. Camille JOURDHEUILLE étant décédé en 1909, ces spécimens peuvent donc
être datés ante 1909. La lecture de son Catalogue des Lépidoptères de l’Aube (JOURDHEUILLE, 1883 : 107)
nous en apprend davantage. JOURDHEUILLE y indique l’espèce comme assez rare et l’inclut dans son travail
en se fondant sur les captures de son collègue M. DUPIN qui l’observait « dans la prairie d’Ervy » (20). Il précise
en outre la date du 20 mars mais ne mentionne aucune année. JOURDHEUILLE ajoute enfin qu’il n’a jamais
pris lui-même cette espèce dans les prairies qui longent la Seine, aux environs de Troyes. Il est donc très
vraisemblable que ces neuf exemplaires de la collection Jourdheuille proviennent de la commune d’Ervy
[-le-Châtel]. Quoi qu’il en soit, cette localité est attestée dans son Catalogue, ce qui permet de confirmer
la présence historique (ante 1883) de zonaria dans le département de l’Aube. Celle-ci est d’ailleurs reprise
par FRIONNET (1904 : 194) à travers la simple indication « Aube AR », sans mentionner de localité(s) plus
précise(s) ni d’observateur(s).
Cher (18)
Forêt d’Allogny (SAND, 1879 : 95). Maurice SAND y indiquait l’espèce comme rare, en avril. Cette donnée
correspond vraisemblablement à la mention « France centrale » indiquée par BERCE (1873 : 40), alors que SAND
n’avait pas encore publié son travail. C’est a priori également la source de la mention « France centrale »
citée par COULON (1937 : 78). Elle fut ensuite reprise par Léon LHOMME (1927-1929 : 404, n° 1066), puis
par André SAUSSUS (1979 : 378) et Michel RIVIÈRE (1983 : LI). On se trouve là entre 200 et 250 m d’altitude
environ. L’espèce ne semble pas avoir été retrouvée dans le Cher depuis la donnée de SAND au XIXesiècle.
42 Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 42
(15) Pierre DARDENNE est décédé vers 1960 ; il habitait les Ardennes dans les années 1930-1940, puis il est allé
s’établir dans l’Yonne, à Cravant (Gérard LUQUET, comm. pers., janv. 2017).
(16) La collection G. Praviel est entrée au Muséum de Paris en 1942.
(17) Les spécimens provenant des Ardennes (sans localité précise) et contenus dans la collection G. Praviel
résultent très probablement d’échanges (en effet, Gérard PRAVIEL avait pour habitude, lorsqu’il prenait les bêtes lui-même
,
de mentionner très précisément la localité, et parfois même trop précisément, par exemple la seule indication d’un nom
de lieu-dit sans mention de la commune) ; ses exemplaires des Ardennes pourraient donc lui avoir été communiqués
par Pierre DARDENNE, à l’époque où celui-ci habitait à La Neuville, près Juniville (Ardennes), dans les années 1930-1940 ;
mais ce n’est pas entièrement garanti, car il aurait aussi très bien pu les recevoir de Raymond BENOIST (°1881 – † 1970,
sous-directeur du Laboratoire de Phanérogamie du Muséum), qui était botaniste, mais s’intéressait aux Hyménoptères
et aux Papillons, qu’il a recensés à Vendresse, dans les Ardennes (d’où il est natif), de sorte que cette localité, grâce
à lui, revient très souvent dans le Catalogue Lhomme (Gérard LUQUET, comm. pers., janv. 2017).
(18) Commune de Chémery-Chéhéry depuis le 1er janvier 2016, suite à la fusion des anciennes communes de
Chémery-sur-Bar et Chéhéry. Altitude comprise entre 155 et 305 m.
(19) D’après nos recherches sur les cartes en ligne du Géoportail, le seul toponyme « Mairy » que nous ayons
pu trouver dans le département des Ardennes se situe sur la commune de Douzy, d’où nous pensons donc que cette
observation provient, à une altitude comprise entre 150 et 290 m.
(20) Il s’agit probablement du grand secteur de prairies que l’on distingue très nettement en bleu sur la carte
d’État-Major entre le cours de l’Armance et le Rû Ervy (aujourd’hui dénommé « Ru de Bernon ») et correspondant
au toponyme « Prairie du Parc » que l’on peut retrouver sur plusieurs cartes de l’I. G. N. (scan 1950 et cartes actuelles)
.
La station se situerait ainsi aux alentours de 120 m, donc en plaine.
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Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 43 43
FIG. 12 à 15. — Lycia zonaria, Fontgillarde (Molines-en-Queyras, Hautes-Alpes). – 12 et 13, chenille sur Achillée
millefeuille, 23 juillet 2014, en vue latérale (12) et en vue dorsale (13). 14 et 15, femelle issue de l’élevage de
la chenille précédente, photographiée le 29 mars 2015, en vue dorsale (14) et en vue latérale (15).Clichés :
© L. TAURAND.
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Côte-d’Or (21)
[Messigny-et-Vantoux], Vantoux-lès-Dijon (21), 24-III-1946, 1 ♂, Philippe MATHIAS leg., coll. Philippe Mathias
(Michel SAVOUREY, comm. pers., déc. 2016, d’après une comm. pers. initiale de Philippe MATHIAS). Altitude
comprise entre 285 et 400 m.
Beaune, 1-IV-1955, 1 ♂, coll. Albert Bris, in coll. Muséum des Sciences Naturelles et de Préhistoire de Chartres
(Franck FAUCHEUX, comm. pers., fév. 2017). Altitude comprise entre 200 et 400 m.
Billy-lès-Chanceaux, forêt de Jugny, 20-IV-1958, 1 ♂, et 15-IV-1960, 1 ♂, Jean VIGNERON leg., coll. Jean
Vigneron, in coll. Muséum-Jardin des Sciences de Dijon. Ces deux données correspondent à la mention du
Plateau de Langres que DUTREIX (2013 : 217) indique dans son ouvrage (Claude DUTREIX, comm. pers.,
jan. 2017). Altitude comprise entre 430 et 500 m.
Forêt de Cîteaux, 24-III-1973, 2 ♂♂, Albert ROGUENANT leg., coll. Albert Roguenant, in coll. Muséum-Jardin des
Sciences de Dijon. À noter que Lycia zonaria ne fait étonnamment l’objet d’aucune mention par ROGUENANT
& DUFAY (1990) dans leur Contribution à l’étude du peuplement en Lépidoptères du département de la Côte-
d’Or (Gérard LUQUET, comm. pers., déc. 2016). La forêt de Cîteaux se situe à environ 220 m d’altitude.
Le site Internet Lépi’Net nous informe d’une observation pour ce département datée de 1990, d’après une
commu nication personnelle de Daniel MOREL à Philippe MOTHIRON en 2007 (MOTHIRON & HODDÉ, en ligne).
Philippe MOTHIRON (comm. pers., déc. 2016) m’informe que ni la localité ni l’observateur ne lui ont été
précisés. Ayant pris l’initiative de contacter Daniel MOREL mais n’ayant malheureusement reçu aucune
réponse de sa part, je me trouve dans l’impossiblilité, dans l’état actuel de cette synthèse, de valider cette
donnée d’un anonyme qui daterait de 1990 (aucune date précise mentionnée), donnée qui doit donc être
formellement écartée.
Montbard, 7 au 13-III-1994, 5 expl., aux éclairages de la ville, Gérard JACOB (Michel SAVOUREY, comm. pers.,
déc. 2016, d’après une comm. pers. initiale de Gérard JACOB). Altitude d’environ 210 m. Ces observations
du Sud-Châtillonais sont reprises par DUTREIX (2013 : 217) dans son ouvrage sous la mention « Montbardois »
(Claude DUTREIX, comm. pers., jan. 2017). À noter que dans son article récent consacré à la publication du
bilan de ses observations d’Hétérocères aux éclairages urbains de la ville de Montbard au cours des années
2012-2013, Gérard JACOB (2014) ne fait pas état de la Phalène zonée. Contacté, Gérard JACOB (comm. pers.,
juillet 2017) confirme que les cinq imagos découverts en 1994 sont les seuls qu’il y ait observés.
Doubs (25)
Pontarlier (haute montagne), en avril, sans autres précisions (BRUAND, 1846 : 72). L’indication « haute montagne »
suggère une altitude supérieure à 1 000 m (probablement aux environs de 1 200 m). Cette mention historique,
la seule donnée dont j’ai connaissance pour le département du Doubs, semble être passée totalement inaperçue
jusqu’à aujourd’hui. Il serait intéressant de rechercher à nouveau l’espèce dans le Doubs : il est en effet fort
probable qu’elle puisse encore s’y trouver.
Voir aussi plus bas la mention « Jura ».
Indre-et-Loire (37) ?
Amboise ?, 1 ♂, coll. E. Charpentier, in coll. M. N. H. N., Paris (fig. 16). Amboise se situe à une altitude
inférieure à 100 m. La mention de la localité indiquée sur l’étiquette est suivie d’un point d’interrogation.
S’il n’est donc pas possible de confirmer cette provenance, elle ne paraît toutefois pas improbable, dans
la mesure où l’espèce était autrefois signalée des bords de Loire dans le département du Maine-et-Loire
(cf. infra). Il y a malheureusement assez peu d’espoir de retrouver de nos jours la Phalène zonée dans
la région d’Amboise (et donc de pouvoir attester cette localité historique) au regard de la régression qu’a
connue le Papillon dans ses localités des plaines du Bassin parisien.
Isère (38)
La Tronche, DrHenry Ange LEMÊME (LHOMME, 1927-1929 : 404, n° 1066 ; SAUSSUS, 1979 : 378) (22). Cette
commune se situe aux portes sud de l’actuel Parc Naturel Régional de Chartreuse. Le territoire communal
de La Tronche s’étend de 200 à 1 000 m d’altitude.
44 Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 44
(21) Ancienne commune aujourd’hui intégrée à la commune de Messigny-et-Vantoux.
(22) Alors qu’il reprend dans son travail de synthèse sur Lycia zonaria en Europe l’ensemble des données
indiquées par LHOMME (1927-1929 : 404, n° 1066) dans son catalogue, André SAUSSUS (1979 : 378) commet vraisem-
blablement une erreur en attribuant cette donnée de La Tronche au DrCLEU, Léon LHOMME l’associant au DrLEMÊME
(°2-IX-1866, Quimper – † 1943, Grenoble), qui était médecin à La Tronche (données biographiques relatives au
DrLEMÊME communiquées par Gérard LUQUET, juil. 2017).
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La Mure, 890 m, dans une prairie humide des marais situés au nord de la zone industrielle, 11-VI-2007, une chenille
,
Bertrand COTTE, cf. photographies réf. 54 739 et 54 740 (ANONYME, en ligne).
Revel, Le Soubon, 820 m, 25-II-2008, 2 ♂♂, 20-II-2011, 1 ♂, 1-III-2012, 3 ♂♂, 11-III-2015, 2 ♂♂, 21-II-2016,
1 ♂, et 17-II-2017, 1 ♂, Patrick ROSSET (Patrick ROSSET, comm. pers., juillet 2017).
Mens, 800 m, 29-VI-2010, une chenille, Yoann PELOUARD, cf. photographie réf. 66 490 (ANONYME, en ligne).
Signalé de l’Isère dans la synthèse sur les Macrohétérocères de la Région Rhône-Alpes établie par BÉRARD & al.
(2010 : 16), sans précision de date(s) ni de localité(s) ni d’observateur(s).
La mention du site Internet Lépi’Net relative à ce département datée de 2013 d’après une communication person-
nelle de Stéphane et Josy GRENIER à Philippe MOTHIRON en avril 2014 (MOTHIRON & HODDÉ, en ligne) est
en réalité une erreur et correspond à la donnée des GRENIER du 11 mai 2013 dans la montée du Lautaret
(Hautes-Alpes), cf. supra (Stéphane et Josy GRENIER, comm. pers., déc. 2016).
Jura (39)
« Jura » sans aucune autre indication, II-1895, 1 ♀, Georg LIPPE, ex coll. Jean de Schlumberger, in coll. M. N. H. N.,
Paris. L’absence de précision quant à la localité rend délicat la situation exacte de la provenance
de cette
femelle, a fortiori dans le contexte frontalier avec la Suisse. Cette simple mention « Jura » indique-t-elle le dépar-
tement français du Jura ou bien la chaîne de montagne ? S’agit-il du Jura suisse ou bien du Jura français ?
Selon
Gérard LUQUET (comm. pers., juillet 2017), il doit très vraisemblablement s’agir du Jura bernois, donc en Suisse
,
mais non loin de la frontière française. En effet, Georg LIPPE a publié quelques notes entre 1888 et 1898,
dont un article sur Colias palaeno (LIPPE, 1890 : 66) dans lequel il situe ses prospections dans les tourbières
d’altitude de la Forêt-Noire (Bade-Wurtemberg, Allemagne) et dans celles du Jura bernois (Suisse), notamment
dans le secteur des sources de la Birse, un petit cours d’eau qui prend naissance au pied du col de Pierre-
Pertuis à Tavannes (commune suisse située près de Tramelan, à une douzaine de kilomètres de la frontière
avec le département français du Doubs) et se jette dans le Rhin aux abords de Bâle. En conséquence, cette
donnée, concernant vraisemblablement la région frontalière du département du Doubs, intéressera particu-
lièrement les lecteurs suisses de notre revue favorite, mais doit être écartée de la présente synthèse relative
à la cartographie de la répartition française de l’espèce.
Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 45 45
(23) Commune aussi dénommée plus simplement « Saint-Hilaire », toponyme que l’on retrouve sur les cartes
actuelles et le scan 1950 de l’I. G. N. ainsi que sur la carte d’État-Major.
FIG. 16. — Femelle de Lycia zonaria, provenant vraisem bla -
blement d’Amboise, ex coll. E. Charpentier, in M. N. H. N., Paris,
et son étiquette, sur laquelle on aperçoit l’ajout d’un point d’inter -
rogation manuscrit. Clichés : © A. LÉVÊQUE.
Saint-Hilaire-du-Touvet (23), Les Gaudes, 970 m, 3-IV-1978,
et ♀ en accouplement, Gérard MANZONI (Michel
SA
VOUREY
, comm. pers., déc. 2016, d’après une comm.
pers. initiale de Gérard MANZONI). Ce lieu-dit se situe
dans l’actuel Parc Naturel Régional de Chartreuse.
Vallée de la Romanche, Mizoën, cascade de la Pisse, 1 150 m,
6-VI-2003, 1 ♂ in coll. Claude Tautel, puis 8-V-2006,
1 ♂,
et 8-V-2008, 1 ♂, tous à la lumière, tous Claude TAUTEL
(Claude TAUTEL, comm. pers., déc. 2016). Cette station se
situe dans l’aire d’adhésion du Parc National des Écrins.
Vallée de la Romanche, Le Bourg-d’Oisans, Les
Alberges,
739 m, 12-II-2014, 3 ♂♂, Patrick ROSSET (Patrick ROSSET
,
comm. pers., juillet 2017). Cette station se situe dans
l’aire d’adhésion du Parc National des Écrins.
Vallée de la Romanche, [Livet-et-Gavet], Bâton, 710 m,
17-II-2016, 2 ♂♂, Patrick ROSSET (Patrick ROSSET,
comm. pers., juillet 2017). Cette station se situe à une
centaine de mètres de distance de la limite actuelle de
l’aire d’adhésion du Parc National des Écrins.
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Lons-le-Saunier, route de Montaigu, à proximité de la gare, 25 au 30-III-1977, Henri LELEUX(LELEUX& RÉAL,
1977 ; SAUSSUS, 1979 : 379). Cette station se trouve à environ 270 m d’altitude.
Champagnole, 10-IV-1982, 1 , Paul MARTINEAU(JOSEPH& JOSEPH, 1991 : 86). Environ 530 m d’altitude.
Meussia, 600 m, 9-IV-1988, un couple sur les herbes en plein soleil, Christian JOSEPHleg.(Denis JUGAN, comm.
pers., c. 2016 ; JOSEPH& JOSEPH, 1991 : 86). Cette commune fait partie du Parc Naturel Régional du Haut-Jura.
Maine-et-Loire (49)
Prairies qui bordent la Loire, sans autres indications quant à des localités plus précises ou bien des dates de capture
ou d’observation (MILLET DELATURTAUDIÈRE, 1872 : 290 ; SAUSSUS, 1979 : 379) (24). Ancienne station de
plaine (altitude inrieure à 80 m). Claude HERBULOTfaisait entrevoir à And SAUSSUS(1979 : 379) que cette
donnée semblait bien « marquer le point d’avancée le plus occidental de lespèce en France », selon les termes
d’HERBULOTlui-même.
Marne (51)
Merfy, Adolphe TUNIOT(TUNIOT, 1878 : 51 ; Claude LAMBERT, comm. pers., déc. 2016, d’aps le « fichier
Caruel »). Altitude comprise entre 70 et 200 m.
« Aure », [Léon] RADOT(25) (LHOMME, 1927-1929 : 404, n° 1066). AndSAUSSUS(1979 : 378) reprend cette
donnée en y apportant la précision suivante : « Auve (et non Aure) ». En effet, si la commune d’Aure existe
réellement, elle se situe en revanche dans le département voisin des Ardennes, bien qu’en limite avec la fron-
tière du département de la Marne… Il est donc difficile, en fonction de ces seuls éléments, de trancher et
d’indiquer s’il s’agit de la commune d’Aure, en limite de la Marne, ou bien d’Auve, dans la Marne, comme
l’écrit AndSAUSSUS(qui ne fournit pas l’argumentation lui ayant permis d’opérer ce choix). LHOMMEattri-
buant cette donnée au département de la Marne, nous suivrons ainsi AndSAUSSUSen la rattachant égale-
ment à ce département, donc sur la commune d’Auve.
Rilly[-la-Montagne], rare, en mars, ante 1955, Marcel CARUEL (Claude LAMBERT, comm. pers., déc. 2016, d’après
le « fichier Caruel »). Cette commune se trouve dans l’actuel Parc Naturel Régional de la Montagne de
Reims, à une altitude comprise entre 120 et 270 m.
Auménancourt, Pontgivart, 2-IV-1964, 1 ♂, Michel DEMANGEleg., ex coll. Michel Demange, in coll. Antoine
Lévêque. Cette localité de plaine (environ 65 m d’altitude) se situe à une quinzaine de kilomètres au nord de
Reims, le long de la frontière avec le département de l’Aisne, ce qui laisse entrevoir l’hypothèse de la pré-
sence de l’espèce encore à cette époque dans l’est de ce département, par exemple dans la vallée de la Suippe
(où se trouve également situé Pontgivart) ou dans la vallée de l’Aisne, à quelques kilomètres de là, même si
nous n’avons pas pu tracer de données permettant de vérifier cette hypothèse.
Le Meix-Tiercelin, 23-IV-1985, 1 expl. aux lumières du village, Michel MARTIN(MARTIN, 2014 : 35 ; MOTHIRON
& HODDÉ, en ligne ; Michel MARTIN, comm. pers., déc. 2016). Altitude d’environ 130 m.
Haute-Marne (52)
[Haute-Amance] (26), Hortes, [ante 1904] (FRIONNET, 1904 : 194). Altitude comprise entre 250 et 350 m.
[Val-de-Meuse] (27), Montigny, [ante 1904] (FRIONNET, 1904 : 194). Altitude comprise entre 350 et 430 m.
FRIONNET (1904 : 194) donnait l’espèce pour rare en Haute-Marne, en ne citant que les deux localités mentionnées
ci-dessus.
Courcelles-en-Montagne, Combe [des] Fontenelles, 29-IV-2005, 1 recueillie à vue au sommet d’une brindille
sèche, Jacques BRULEY det., coll. Jacques Bruley (DHEURLE, 2009 : 41). Cette localité se situe sur le Plateau
46 Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 46
(24) André SAUSSUS (1979 : 379) reproduit de manière erronée le nom de cet auteur, qu’il nomme « MILLET DE
LA TURANDIÈRE » [sic !].
(25) Le prénom de l’observateur n’est pas indiqué dans le Catalogue Lhomme. Il pouvait s’agir, à cette époque-là,
soit d’Émile RADOT, soit de son fils Léon RADOT. Toutefois, on notera que dans la liste d’abonnés potentiels qu’il avait
établie vers 1920 en prévision du lancement de sa revue L’Amateur de Papillons et de son Catalogue, Léon LHOMME
y mentionne très expressément Léon RADOT (Émile n’y est pas cité). Il paraît donc quasi certain que toutes les mentions
de RADOT incluses dans le Catalogue sont à attribuer à Léon (Gérard LUQUET, comm. pers., janv. 2017).
(26) La commune actuelle Haute-Amance est née de la fusion en 1972 des communes de Hortes, Rosoy-sur-
Amance, Montlandon et Troischamps.
(27) La commune figure sur la carte d’État-Major sous la simple dénomination de « Montigny », mais le topo-
nyme et/ou les limites du territoire de cette commune ont fluctué au cours du temps, au gré d’événements historiques
tels que la Révolution française ou le jeu des fusions-séparations de communes limitrophes. Elle apparaît ainsi sous
l’appellation « Montigny-le-Roi » sur le scan de 1950 de l’I. G. N, toponyme que l’on peut retrouver sur les cartes
actuelles à l’emplacement du bourg principal de la commune désormais dénommée « Val-de-Meuse ».
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de Langres, à environ 450 m d’altitude. La commune de Courcelles-en-Montagne fait partie du périmètre du
projet de création du Parc National des forêts de Champagne et Bourgogne (qui constituera le premier parc
national français en forêt de feuillus de plaine), et la Combe des Fontenelles est incluse dans le périmètre
d’étude du cœur du futur parc.
Meurthe-et-Moselle (54)
Lunéville, [ante 1863], LEBRUN (28) (GODRON, 1863 : 191) (Michel RENNER, comm. pers., mai 2017). Altitude
moyenne d’environ 250 m.
Lunéville, Champ-de-Mars, terrain militaire dans la continuité du parc du château, 1 ♂ en 1957, Michel MARTIN
(Michel MARTIN, comm. pers., mai 2017). Altitude d’environ 230 m.
Manonville, fort de Manonville, mi-mars 1903, 1 ♂, coll. Léon & Joseph de Joannis, in coll. M. N. H. N., Paris.
Cette localité, située à environ 250 m d’altitude, fait partie de l’actuel Parc Naturel Régional de Lorraine.
Laneuville-aux-Bois (29), Ferdinand LECERF (LHOMME, 1927-1929 : 404, n° 1066 ; SAUSSUS, 1979 : 378). Altitude
moyenne d’environ 250 m.
Toul, Abel LIEGER (Michel MARTIN, comm. pers., déc. 2016). Michel MARTIN me précise qu’« Abel LIEGER a
terminé sa carrière de chef de gare à Toul et a récolté entre 1950 et 1960 beaucoup de Rhopalocères et
d’Hétérocères ; sa collection est conservée au Musée-Aquarium, rue Sainte-Catherine à Nancy ». Cette commune
,
située entre 215 et 400 m d’altitude, est limitrophe de l’actuel Parc Naturel Régional de Lorraine.
Saint-Max, 2 et 3-IV-1956, 2 ♂♂, Georges OLIGER (Michel MARTIN, comm. pers., avril 2017, d’après un manuscrit
inédit de Georges OLIGER à paraître prochainement à titre posthume et que m’a aimablement transmis Michel
MARTIN). Altitude comprise entre 200 et 350 m.
Croismare, en lisière de la forêt de Mondon, une chenille en 1960, Michel MARTIN (Michel MARTIN, comm. pers.,
mai 2017). Environ 240 m d’altitude.
Mangonville, Georges OLIGER (OLIGER, 1967 : 52 ; SAUSSUS, 1979 : 378). Le manuscrit inédit de Georges OLIGER
cité ci-dessus mentionne, pour cette commune, 1 ♂ ex larva le 14-II-1957. Altitude comprise entre 250 et 365 m.
Malzéville, Georges OLIGER (OLIGER, 1967 : 52 ; SAUSSUS, 1979 : 378). Michel MARTIN (comm. pers., déc. 2016)
me précise qu’il s’agit du Plateau de Malzéville et, toujours d’après le manuscrit inédit de Georges OLIGER,
on peut citer 1 ♀ le 1-V-1958, 1 ♂ le 16-IV-1967 et 2 ♀♀ ex larva les 16 et 18-III-1969. Ce plateau se situe
à une altitude comprise entre 275 et 375 m.
Charency[-Vezin], Buré d’Orval (30), 30-V-1965, un imago, et 7-IV-1971, un imago, tous deux in coll. Alice &
Dominique Charnay (collections du Muséum Henri-Lecoq, Clermont-Ferrand) (Philippe BACHELARD,
comm. pers., fév. 2017). On peut situer ces observations vers 200-350 m d’altitude.
[Charency-Vezin], Côte de Charency, plusieurs chenilles en 1965-1966, Pierre ROSMAN (SAUSSUS, 1979 : 379).
Altitude comprise entre 200 et 350 m.
Champenoux, 18-IV-1967, 1 et 1 ♀, Georges OLIGER (Michel MARTIN, comm. pers., avril 2017, d’après
le manuscrit inédit de Georges OLIGER mentionné plus haut). Altitude comprise entre 230 et 270 m.
Nancy, 1 ♂ ab ovo le 30-III-1968, 1 ♂ ab ovo 20-II-1969, 1 ♂ et 14 ♀♀ ab ovo du 15 au 30-III-1969, 4 ♂♂ et
8 ♀♀ ab ovo du 21 au 30-III-1970 et 2 ♂♂ ab ovo les 15 et 31-III-1971, Georges OLIGER (Michel MARTIN,
comm. pers., avril 2017, d’après le manuscrit inédit de Georges OLIGER évoqué ci-dessus). Altitude comprise
entre 200 et 340 m.
Vallée du Dorlon, où l’espèce apparaît « plus irrégulière et rare » que dans la vallée de la Chiers, cf. infra (HEIM
DE BALSAC & CHOUL, 1974 : 211 ; SAUSSUS, 1979 : 379). Affluent de la Chiers, le Dorlon coule principa -
lement sur le territoire des communes d’Allondrelle-la-Malmaison et de Charency-Vezin, lesquelles abritent
les milieux herbacés de la vallée (fond de vallée et coteau). Altitude comprise entre 230 et 270 m.
Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 47 47
(28) Il ne nous a malheureusement pas été possible de tracer le prénom de ce Monsieur LEBRUN, naturaliste à
Lunéville.
(29) Orthographié « La Neuville-aux-Bois » dans le Catalogue Lhomme.
(30) Est retranscrite ici la localisation telle qu’indiquée sur les étiquettes de ces deux spécimens et telle qu’elle
m’a été communiquée par Ph. BACHELARD ; il faut toutefois noter que la localité « Buré d’Orval » est un toponyme
que l’on ne retrouve pas en tant que tel sur les cartes modernes de l’I. G. N. On retrouve en revanche le toponyme
« Forêt de Buré-d’Orval » sur le scan 1950, dont l’emprise se situe essentiellement sur les communes d’Allondrelle-
la-Malmaison et de Longuyon (Villancy), débordant à l’ouest sur celle de Charency-Vezin. Il existe en outre un
toponyme « Buré la Forge », sis à proximité immédiate du Dorlon, sur la commune d’Allondrelle-la-Malmaison mais
en limite de Longuyon (Villancy).
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Vallée de la Chiers, Villette, le Moulin Batin (31), trente spécimens en 1972 (HEIM DE BALSAC & CHOUL, 1974 :
211 ; SAUSSUS, 1979 : 379). Environ 200 m d’altitude.
Chanteheux, 3 ♂♂ en avril 1978, LAMBOTTÉ (32) (Michel MARTIN, comm. pers., déc. 2016, d’après une comm.
pers. initiale de Monsieur LAMBOTTÉ à Michel MARTIN). Altitude comprise entre 225 et 250 m.
Chenières, sans aucune information quant à la date de cette observation, Lionel LESUIRE (Michel SAVOUREY,
comm. pers., déc. 2016, d’après une comm. pers. initiale de Lionel LESUIRE). Environ 350 m d’altitude.
Villers-lès-Nancy, pelouse du site bajocien du Plateau de Villers (33), 370 m, 1 ♂ le 17-IV-1988 à la lumière, une
chenille le 3-VII-1988 s’alimentant sur Thym, une chenille le 9-VII-1988 immobile sur une tige de Plantain,
dix chenilles au total les 16, 17 et 18-VII-1988, dont une s’alimentant sur Séneçon, une chenille morte le
20-VII-1988, deux autres chenilles les 21 et 23-VII-1988, une chenille malade le 23-VII-1988 et une dernière
chenille le 24-VII-1988 perchée sur une tige de Poacée (quelques prélèvements auront permis d’obtenir en
élevage trois chrysalides les 24, 27 et 28-VII-1988, qui donneront respectivement 1 ♀ le 27-III-1989, 1 ♂
le 29-III-1989 et 1 ♀ le 28-III-1989, cette dernière conservée in coll. Louis Perrette), 2 ♂♂ le 19-IV-1989
au pied d’une touffe de Poacée, une chenille le 23-VI-1990, 1 ♂ le 15-III-1991 à la lumière, 1 ♂ le 24-IV-1996
à la lumière, 1 ♂ le 22-IV-2000 à la lumière, non loin de l’hippodrome, Michel MARTIN (Michel MARTIN,
comm. pers., mai 2017, d’après ses carnets pour la période 1988-2000).
Villers-lès-Nancy, rue de l’Abbaye de Clairlieu, 1 le 20-IV-2002, à la lumière, Michel MARTIN (Michel
MARTIN, comm. pers., mai 2017). Environ 310 m d’altitude.
Pont-Saint-Vincent, Plateau Sainte-Barbe, une chenille le 15-VIII-2011, Michel MARTIN (Michel MARTIN, comm.
pers., mai 2017). Cette station se situe entre 375 et 405 m d’altitude.
Rosières-en-Haye, en mars et avril, sans autre précision en termes de date(s) (CLAUDE, 1990 : 310). La consultation
le 13 octobre 2016 des jeux de données disponibles sur le site Internet du G. B. I. F. (Global Biodiversity
Information Facility), < www.gbif.org >, nous renseigne sur quatre données d’André CLAUDE concernant
cette commune et datées avec précision : 28 et 29-III-1989, 15-IV-1991 et 31-III-1992 (GBIF Occurrence
Download, < http://doi.org/10.15468/dl.p9qlja >). En outre, l’article publié par François SPILL (2011 : 7)
nous précise qu’André CLAUDE notait « la présence régulière [de l’espèce] sur l’ancienne base aérienne 136
de Toul-Rosières », sise en grande partie sur la commune de Rosières-en-Haye. Les terrains de cette base
militaire désaffectée depuis 2004 ont été reconvertis pour accueillir une centrale photovoltaïque, en service
depuis 2012, et comptant 1,4 million de panneaux solaires qui couvrent une surface totale d’environ 120 ha,
répartis sur près de 370 ha au sein des 520 ha qu’occupait l’ancienne base aérienne. Il serait intéressant
de savoir si, suite aux importants travaux qui ont dû être mis en œuvre dans le cadre de la réhabilitation de
ce site, la Phalène zonée a réussi à s’y maintenir, l’enjeu étant important puisqu’elle y constituait vraisem-
blablement une population isolée. La commune de Rosières-en-Haye fait partie du Parc Naturel Régional de
Lorraine. Ces observations peuvent être situées à environ 290 m d’altitude.
Meuse (55)
Verdun, [ante 1863], LIÉNARD (34) (GODRON, 1863 : 191) (Michel RENNER, comm. pers., mai 2017). Altitude
comprise entre 200 et 300 m.
Dans un brometum en contrebas de la route D. 128 conduisant de Noërs (commune de Longuyon, en Meurthe-
et-Moselle) à Saint-Laurent-sur-Othain (Meuse), plusieurs chenilles en 1965-1966, Pierre ROSMAN (SAUSSUS,
1979 : 379). Nous émettons ici l’hypothèse, sans pouvoir toutefois la vérifier, que cette donnée est localisée
à Saint-Laurent-sur-Othain, donc côté Meuse, car la route D. 128 explicitement citée devient la route D. 178
côté Meurthe-et-Moselle, d’une part, et que le plus long tracé de cette route entre les deux points cités se
trouve être sur la commune de Saint-Laurent-sur-Othain (et non sur celle de Longuyon), d’où une plus
grande probabilité que le biotope soit situé de ce côté-là, d’autre part. Altitude moyenne du secteur se situant
vers 250 m environ.
48 Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 48
(31) Orthographié « Battin » avec deux « t » sur les cartes actuelles de l’I. G. N. disponibles en ligne sur le site
du Géoportail.
(32) Il ne nous a malheureusement pas été possible de tracer le prénom de ce Monsieur LAMBOTTÉ.
(33) Ce plateau et sa pelouse furent autrefois souvent fréquentés par l’éminent lépidoptériste Jean BOURGOGNE
(M. MARTIN, comm. pers.).
(34) Il s’agit de Félix Jean LIÉNARD (°1832 – † 1894 ?), auteur en 1850 d’un Catalogue des Lépidoptères observés
et recueillis aux environs de Verdun et d’un Supplément à ce Catalogue en 1853 (Gérard LUQUET, comm. pers., juillet
2017 ; DELMAS, 2015 : 240).
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Woëvre, Romagne-sous-les-Côtes, Marcel CHOUL (HEIM DE BALSAC & CHOUL, 1974 : 211). Altitude comprise
entre 210 et 360 m.
Lérouville, dans un jardin, 300 m, 23-VI-2009, une chenille sur Carotte, Jean-Claude HENRION, cf. photographie
réf. 46 610 ; cette chenille, mise en élevage, donnera une chrysalide comme l’indique la photographie réf. 47 277
du 7-VII-2009 (ANONYME, en ligne). Cette commune est limitrophe du Parc Naturel Régional de Lorraine.
Moselle (57)
L’ensemble des données relatives à la Moselle repérées ci-dessous par un astérisque (*) ont été téléchargées
le 13 octobre 2016 depuis le site Internet du G. B. I. F. < www.gbif.org > : GBIF Occurrence Download,
< http://doi.org/10.15468/dl.p9qlja >.
[Metz], le Saulcy, dans les prés, [ante 1849], M. LASSAULCE (HOLANDRE, 1849 : 51). GODRON (1863 : 191)
reprend cette donnée dans son travail : « Metz au Saucy (Lasaulce) » (35) (Michel RENNER, comm. pers.,
mai 2017). André SAUSSUS (1979 : 378) la cite également en précisant, d’une part, qu’elle compte « parmi
les indications [françaises] les plus anciennes » de l’espèce et, d’autre part, d’après les informations que lui
a communiquées Louis PERRETTE, « que le biotope du Saulcy n’existe plus depuis longtemps, […] devenu
un quartier de la ville de Metz » (36).
Metz, non daté, Jean-Marie COURTOIS (*). Michel MARTIN (comm. pers., déc. 2016) m’informe que Jean-Marie
COURTOIS récoltait régulièrement des chenilles à l’ouest de Metz. Michel RENNER précise, dans un courriel
d’avril 2017 qu’il adresse à quelques collègues de sa région et dont j’ai pu prendre connaissance grâce
à l’amabilité de Michel MARTIN, que Jean-Marie COURTOIS (1985 : 272 et 280) a retrouvé l’espèce plus à
l’ouest de Metz (37) au début des années 1980 (plusieurs chenilles dont l’une donna une femelle le 18-III-1982).
Ces observations devaient se situer vraisemblablement entre 180 et 360 m d’altitude.
Morhange, 23 et 25-III-1957, Georges ROTHE (*). Altitude moyenne aux alentours des 250 m.
Hagondange, observation à plusieurs reprises de mâles à la fin des années 1950 et au début des années 1960 par
Jean-Claude WEISS, dont 1 ♂ pris le 31-V-1964, conservé dans sa collection et déterminé par Claude
HERBULOT (Jean-Claude WEISS, comm. pers., mai 2017). Altitude comprise entre 160 et 220 m.
Sarrebourg, 26-III-1970, Georges ROTHE (*). Cette donnée provient très probablement d’Oberwald, comme
la suivante (même époque, même observateur). Environ 310 m d’altitude.
Sarrebourg, Oberwald, 14, 20 et 22-III-1971, puis 23, 26, 27 et 29-III-1974, Georges ROTHE (*). Environ 310 m
d’altitude.
Schoeneck-Forbach (38), 28-IV-1979, 1 ♂ sur la vitrine d’un magasin, Louis PERRETTE (SAUSSUS, 1979 : 378).
Altitude comprise entre 190 et 280 m.
Lachambre, « non retrouvée depuis de longues années », d’après une comm. pers. de Louis PERRETTE à André
SAUSSUS (SAUSSUS, 1979 : 378). Altitude comprise entre 250 et 340 m.
Ippling, dans une tourbière alcaline, 4-IV-1992, Louis PERRETTE (*). Environ 210 m d’altitude.
Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 49 49
(35) Noter les orthographes différentes du patronyme de l’observateur selon les sources, tantôt avec un seul
« s »,
tantôt avec deux. Il s’agit vraisemblablement de Jean Adolphe LASAULCE, né à Metz en 1799, décédé en 1856,
enseignant
et naturaliste messin (Gérard LUQUET, comm. pers., juillet 2017).
(36) Il s’agit du lieu indiqué « Île du Saulcy » sur les cartes de l’I. G. N. actuelles, à une altitude de 167 m.
(37) La formulation « plus à l’ouest de Metz » (COURTOIS, 1985 : 280), couplée à l’information selon laquelle
les biotopes du Saulcy ont disparu, devenus un quartier dans le secteur ouest de la ville de Metz, indique très clairement
que les observations de chenilles effectuées par Jean-Marie COURTOIS à l’ouest de Metz l’ont été sur le territoire d’une
autre commune que Metz, commune que nous n’avons malheureusement pas pu tracer ; en l’occurrence, la donnée
de J.-M. COURTOIS à Metz accessible sur le site du G. B. I. F. est donc manifestement erronée, puisque soit il s’agit de
la donnée historique à Metz — auquel cas Jean-Marie COURTOIS n’en est pas l’observateur —, soit il s’agit bien
des
observations de Jean-Marie COURTOIS — auquel cas la commune indiquée n’est pas correcte (une mention « environs
ouest de Metz » aurait été plus juste). D’après l’étude des photographies aériennes datant de 1979, la commune du
Ban-Saint-Martin (limitrophe de Metz, à l’ouest de l’Île du Saulcy, sur l’autre rive de la Moselle) semblait encore
accueillir des milieux favorables à l’espèce au début des années 1980, des espaces aujourd’hui boisés ou urbanisés.
Les communes avoisinantes (comme Longeville-lès-Metz ou Scy-Chazelles) abritaient également à l’époque des milieux
favorables. Le Papillon pourrait peut-être encore se maintenir aujourd’hui sur les pelouses sommitales du Pont-Saint-
Quentin (commune de Scy-Chazelles), entre 320 et 360 m d’altitude, et serait à rechercher dans cette localité.
(38) Schoeneck et Forbach sont deux communes distinctes. La localité est retranscrite ici telle qu’elle apparaît
dans le travail d’André SAUSSUS, sans possibilité de déterminer laquelle des deux communes était réellement concernée
par cette observation de Louis PERRETTE (aujourd’hui décédé).
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[Hambach], Roth, 10-III-1994, 1 ♂ sur un mur éclairé par un lampadaire, Bernard THUMSER (Michel MARTIN,
comm. pers., déc. 2016). Environ 240 m d’altitude.
Bitche, terrain d’aviation du camp militaire, Parc Naturel Régional des Vosges du Nord, Louis PERRETTE (PERRETTE
& al., 2009 : 185 ; SPILL, 2011 : 6 ; Michel MARTIN, comm. pers., déc. 2016 ; *). Bien que les milieux ouverts
du camp militaire se situent pour l’essentiel sur le territoire communal d’Haspelschiedt, les pelouses de
l’aérodrome se trouvent quant à elles côté Bitche, à 305 m d’altitude.
Obergailbach, Parc Naturel Régional des Vosges du Nord, Louis PERRETTE (PERRETTE & al., 2009 : 185 ; SPILL,
2011 : 6). François SPILL (comm. pers., déc. 2016) m’informe qu’il s’agit d’une « très belle pelouse calcaire
entre le village et la frontière allemande, gérée par le Conservatoire [des espaces naturels de Lorraine] ».
Altitude comprise entre 250 et 350 m.
Meisenthal, environs de la maison forestière de la Colonne, Parc Naturel Régional des Vosges du Nord, Louis
PERRETTE (PERRETTE & al., 2009 : 185 ; SPILL, 2011 : 6 ; *). Environ 400 m d’altitude.
François SPILL (2011 : 6) indique que la découverte de Lycia zonaria sur le versant lorrain des Vosges du Nord
par Louis PERRETTE date du 10-IV-1996.
Jussy, La Hauteur, 335 m, 23-IV-2017, 1 ♀, sur une pelouse calcicole, Hervé BRULÉ, accompagné de Michel
RENNER et son épouse Hélène GROJEAN-RENNER, dans le cadre d’une sortie de terrain programmée par la toute
nouvelle association « Les Naturalistes du Saint-Quentin et de ses environs », créée le 20 janvier 2017
(Michel MARTIN et Michel RENNER, comm. pers., respectivement avril et mai 2017). Cette observation se
situe à environ 200 m de distance de la limite du Parc Naturel Régional de Lorraine.
Nord (59)
Forêt de Raismer [sic !], J. GUÉRIN, qui écrit : « Les Phalènes Nyssia (Biston) Zonaria et Hispidaria sont-elles
intéressantes pour la faune belge ? Nous les trouvons dans une localité bien voisine de la Belgique, la forêt
de Raismer près de Péruwelz-Antoing » (GUÉRIN, 1909). Il s’agit de la forêt de Raismes, aujourd’hui dénommée
« Forêt domaniale de Raismes-Saint-Amand-Wallers », occupant principalement le territoire des communes
de Raismes et de Saint-Amand-les-Eaux, dans le Parc Naturel Régional Scarpe-Escaut, entre 20 et 125 m
d’altitude. Cette donnée semble être passée complètement inaperçue.
Oise (60)
Présence de l’espèce dans ce département indiquée par l’Abbé Désiré PINART dans son Catalogue des Papillons
de l’Oise, sans aucune précision de date(s) ou de localité(s), si ce n’est la mention « avril » (PINART, 1847 : 37).
Il s’agit là de l’une des citations les plus anciennes connues pour la France avec celle d’HOLANDRE (à Metz)
et celles de PIERRET et de DUPONCHEL (respectivement à Paris et en proche banlieue).
Compiègne (BERCE, 1873 : 40). Cette donnée fut reprise par la suite par LHOMME (1927-1929 : 404, n° 1066),
par COULON (1937 : 78), puis par SAUSSUS (1979 : 378). Altitude comprise entre 40 et 130 m.
Pyrénées-Atlantiques (64)
Urt, dans les forêts en avril, chenille en mai sur la Sauge-des-prés (LARRALDE D’ARENCETTE, 1895 : 76). Cette
donnée se situant à une altitude proche du niveau de la mer, reprise par LHOMME (1927-1929 : 404, n° 1066)
puis SAUSSUS (1979 : 378), est déjà fort ancienne ; il est donc probable que l’espèce ait complètement disparu
de ce secteur de nos jours … à moins qu’elle n’y ait jamais existé ! En effet, cette mention est mise en doute
par RONDOU (1934 : 315) en ces termes : « Nyssia zonaria Schiff., citée par M. LARRALDE, comme capturée
à Urt en avril, doit être une erreur ». Nous n’avons pas jugé opportun de retenir les réserves de Joseph-Pierre
RONDOU dans la mesure où REDONDO & al. (2009 : 61 et 282-283, fig. 68a et 68b) indiquent la présence
récente de cette espèce en Cantabrie (deux localités). Par ailleurs, ces mentions espagnoles ouvrent des
perspectives de recherche de la Phalène zonée dans la chaîne pyrénéenne.
Bas-Rhin (67)
Lisière de la forêt de Vendenheim, surtout dans les prairies voisines des bois, [ante 1872], toujours rare
(PEYERIMHOFF, 1872 : 49 (39) et † 1880 : 307). Les boisements dans les environs immédiats de Vendenheim
sont en partie localisés sur le territoire communal de Vendenheim, mais s’étendent au-delà sur plusieurs autres
communes ; en l’absence d’autres sources d’informations plus précises, nous pouvons donc formuler ici
l’hypothèse du rattachement probable de cette donnée à la commune de Vendenheim. Altitude d’environ 140 m.
Strasbourg, [ante 1935] (40), 1 ♂ et 1 ♀, Paul SCHERDLIN, ex coll. DrPaul-Édouard Acheray, in coll. M. N. H. N.,
Paris (prép. gén. Patrice LERAUT n° 9641). Altitude d’environ 140 m.
50 Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 50
(39) La pagination indiquée ici est celle du tiré à part (correspondant probablement à la page 101 dans la Revue)
(G. LUQUET, comm. pers., juillet 2017).
(40) Paul SCHERDLIN est décédé en 1935 (Gérard LUQUET, comm. pers., janv. 2017).
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Burbach, 29-III-1953, ENSMINGER (41). Cette localité se situe entre les Parcs Naturels Régionaux de Lorraine et
des Vosges du Nord, entre 250 et 360 m d’altitude. Cette donnée a été téléchargée le 13 octobre 2016 depuis
le site Internet du G. B. I. F. < www.gbif.org > :
GBIF Occurrence Download < http://doi.org/10.15468/dl.p9qlja > (42).
Thanvillé, 1985, Freddy SCHALL (SCHALL, 1988 : 202) (43). Cette commune se situe à quelques kilomètres
seulement de la limite nord du Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges, entre 250 et 305 m d’altitude.
Villé, Freddy SCHALL (Michel MARTIN, comm. pers., déc. 2016). Cette commune se situe à quelques kilomètres
seulement de la limite nord du Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges, entre 255 et 445 m d’altitude.
Lembach, Steinacker, [environ] 200 m, dans un jardin en bordure de prés, Parc Naturel Régional des Vosges
du Nord, 2-IV-2000, 1 ♂ probablement attiré par un lampadaire voisin, puis quelques mâles observés régu -
lièrement au piégeage lumineux entre 2000 et 2009 (de mi-mars à mi-avril, par exemple le 15-IV-2008),
une abondance exceptionnelle le 27-III-2010 avec 65 ♂♂ au piège lumineux et plusieurs accouplements
repérés en journée dans les prés environnants durant les jours qui ont suivi, à nouveau les 17 et 31-III-2011
(1 ♂ chaque fois), François SPILL (SPILL, 2011 : 6-7). Ces données de la commune de Lembach ont également
été reprises (partiellement) de manière moins précise dans l’ouvrage de Louis PERRETTE & al. (2009 : 185).
Lembach, sur les hauteurs du village, à environ 1 km de la station précédente, [environ] 280 m, Parc Naturel
Régional des Vosges du Nord, 30-III-2005, une cinquantaine d’individus, ♂♂ et ♀♀ souvent accouplés, lors
d’une prospection diurne, François SPILL & Michel RAUCH (SPILL, 2011 : 6).
Niederbronn-les-Bains, Parc Naturel Régional des Vosges du Nord, quelques mâles au piège lumineux en 2005,
deux accouplements observés lors d’une prospection diurne le 1-IV-2011, Michel RAUCH (PERRETTE & al.,
2009 : 185 ; SPILL, 2011 : 7). Altitude comprise entre 185 et 300 m.
Wingen, 270 m, Parc Naturel Régional des Vosges du Nord, 2-VI-2010, une chenille au quatrième stade sur
Achillée millefeuille, François SPILL (SPILL, 2011 : 7) (44).
Haut-Rhin (68) (45)
Guebwiller, jardin, III-1860, 1 ♂, [Jean DE SCHLUMBERGER leg.], ex coll. Jean de Schlumberger, in coll. M. N. H. N.
,
Paris. À noter qu’il existe également dans cette collection un exemplaire ♀ dépourvu de date (46) et dont
Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 51 51
(41) Il ne nous a malheureusement pas été possible de tracer le prénom de ce Monsieur ENSMINGER.
(42) Dans le même jeu de données se trouvait également une donnée non datée de François SPILL à Kaiserschell.
Ce lieu-dit se situe sur la commune de Lembach. Contacté, François SPILL (comm. pers., déc. 2016) m’informe qu’il
n’a jamais trouvé Lycia zonaria dans la forêt de Kaiserschell. Il s’agit d’un espace entièrement boisé et très pentu,
donc défavorable au développement de la Phalène zonée, Papillon qui habite les prairies. Il s’agit donc ici vraisembla -
blement d’une erreur de retranscription de pointages manuels, le lieu-dit de Kaiserschell n’étant situé qu’à environ
deux kilomètres des prés où François SPILL a effectivement observé l’espèce. Cette donnée du G. B. I. F. localisée à
Kaiserschell doit donc être écartée.
(43) L’article original de Freddy SCHALL n’est pas très explicite quant à l’année d’observation de Lycia zonaria
à Thanvillé ; l’année indiquée ici m’a été communiquée par Michel MARTIN (comm. pers., déc. 2016).
(44) Avant cette observation, la présence de l’espèce sur la commune de Wingen était déjà mentionnée par
PERRETTE & al. (2009 : 185), mais sans précision de date(s) ni d’observateur(s). Toutefois, il semble bien que cette
mention antérieure relative à la commune de Wingen ne soit pas fondée. En effet, François SPILL (comm. pers.,
déc. 2016) précise que la première et la seule donnée concernant zonaria à Wingen dont il a connaissance est cette
observation d’une chenille en 2010 ; l’immédiate proximité de certaines observations réalisées à Lembach avec la
limite communale de Wingen pourrait expliquer cette mention de Wingen dans l’ouvrage cité ci-dessus.
(45) À noter la présence de 2 ♂♂ dans la collection générale du M. N. H. N., Paris, étiquetés « coll. Thibon de
Courtry » (ante 1910). Aucune indication quant à la localité de capture de ces deux exemplaires n’est précisée.
LUQUET (2017 : 20) fait état de la coutume qu’avait Émile THIBON DE COURTRY de résider à Cannes (Alpes-Maritimes)
durant la saison hivernale et à Altkirch (Haut-Rhin) durant la saison estivale. En outre, l’étude des mœurs des chenilles
comptait parmi les centres d’intérêt de ce naturaliste. Ces informations biographiques ne nous permettent pas de préciser
l’origine géographique de ces deux exemplaires. Il n’est pas impossible toutefois que THIBON DE COURTRY ait pu
recueillir des chenilles à Altkirch, puis les ait élevées. Si l’on ne peut pas non plus écarter l’hypothèse d’un échange, celle
que ces deux mâles auraient pu être pris sur la Côte d’Azur semble en revanche peu probable au regard de la répar-
tition de l’espèce, qui ne fait apparaître aucune donnée, ni historique ni actuelle, dans les départements méditerranéens.
(46) Cette femelle est nécessairement antérieure à 1908, année du décès de Jean DE SCHLUMBERGER (Gérard
LUQUET, comm. pers., janv. 2017).
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la provenance (Guebwiller) est étonnamment suivie d’un point d’interrogation. Cette commune se trouve
dans l’actuel Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges, entre 280 et 300 m d’altitude.
Colmar, forêt du Neuland, [ante 1862], en avril, très rare (PEYERIMHOFF, 1862 : 139). BERCE (1873 : 40) retranscrit
cette citation d’Henri DEPEYERIMHOFF par la mention « Grands bois des environs de Colmar ». La localité
de Colmar est ensuite reprise par Léon LHOMME (1927-1929 : 404, n° 1066) dans son Catalogue, qui précise
« Forêt de Neuland », puis à nouveau par André SAUSSUS (1979 : 378). C’est vraisemblablement aussi cette
mention initiale de PEYERIMHOFF — et probablement la suivante relative à Mulhouse (cf. infra), ainsi que
celle concernant Vendenheim dans le Bas-Rhin (cf. supra) — qui est à l’origine de l’indication « Alsace R »
retenue par FRIONNET (1904 : 194) dans son travail sur les chenilles de Géomètres (47). La commune de
Colmar, et notamment sa forêt communale (au sein de laquelle se situe le lieu-dit du Neuland, vers 190 m
d’altitude), est limitrophe de l’actuel Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges.
Mulh[ouse], à la Doller († PEYERIMHOFF, 1880 : 307). Il est précisé en commentaire que l’espèce « n’y a plus été
retrouvée depuis de longues années ». La localité de Mulhouse est reprise, sans plus de précision, par
FISCHER ([1942] : 76), cette mention par Charles FISCHER étant elle-même à nouveau citée par LHOMME
(1927-1929 : 404, n° 1066), puis par SAUSSUS (1979 : 378). Environ 235 m d’altitude.
[Mulhouse ?] (48), [ante 1901] (49), 1 ♂, coll. Jules Cavin, ex coll. Jean de Schlumberger, in coll. M. N. H. N. Paris.
Banzenheim (50), 15-III-1896 (ANONYME, 1896 : 3 ; † PEYERIMHOFF, 1910 : 271, d’après la référence précédente) (51).
Environ 220 m d’altitude. Il s’agit là d’une donnée passée totalement inaperçue jusqu’à ce jour, venant ainsi
compléter la liste des localités alsaciennes historiques connues pour cette Géomètre.
Cernay, [ante 1942] (FISCHER, [1942] : 76). On retrouve indirectement cette donnée dans le travail de SAUSSUS
(1979 : 378), qui se fondait sur la communication personnelle que lui avait livrée Louis PERRETTE en ces termes :
« non retrouvée depuis de longues années ». Cette commune, qui se situe entre 285 et 320 m d’altitude, est
limitrophe de l’actuel Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges.
Nonnenbruch, [ante 1942] (FISCHER, [1942] : 76). On retrouve là aussi indirectement cette donnée dans l’article
de SAUSSUS (1979 : 378) (52), qui se fondait sur une communication personnelle similaire de Louis PERRETTE
:
« non retrouvée depuis de longues années ». Le bois de Nonnenbruch s’étend à cheval sur plusieurs communes
dont, notamment, Wittelsheim et Wittenheim (53). Ce bois se situe à quelques kilomètres seulement de la limite
de l’actuel Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges, entre 240 et 280 m d’altitude.
52 Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 52
(47)FRIONNET cite en effet dans les références bibliographiques de son ouvrage le tome I du travail de
PEYERIMHOFF sur les Lépidoptères d’Alsace (tome consacré aux Macrolépidoptères), sans toutefois en préciser
l’année de parution, ce qui fait que nous ignorons aujourd’hui s’il désignait la première édition datée de 1862 (dans
laquelle seule apparaît la mention de la forêt du Neuland à Colmar), ou bien la deuxième parue à titre posthume en
1880. On peut néanmoins penser qu’il faisait référence à l’édition de 1880, car dans celle de 1862, l’espèce est notée
comme « très rare », alors qu’elle est mentionnée comme « toujours rare » dans la deuxième, formulation qui semble
davantage correspondre à la reprise par FRIONNET du statut « rare » pour l’Alsace. De la sorte, la mention « Alsace »
de FRIONNET concerne très probablement les deux départements alsaciens (Colmar et Mulhouse d’une part, forêt de
Vendenheim d’autre part).
(48) Jules CAVIN résidait à Mulhouse et ne collectait pratiquement qu’autour de cette ville ; on relèvera toutefois
que sa collection renferme de nombreux échantillons étrangers à l’Alsace, et d’origines les plus diverses (LUQUET,
2013 : [23]).
(49) La collection Cavin a été acquise par Jean DE SCHLUMBERGER en 1901 (Gérard LUQUET, comm. pers.,
janv. 2017).
(50) Il s’agit de la transcription allemande du nom de la commune de Bantzenheim (Gérard LUQUET, comm.
pers., juillet 2017).
(51) La Revue citée comme source primaire de cette donnée est un périodique très rare, fondé par Jean
DE SCHLUMBERGER ; elle n’est notamment pas disponible dans les différents fonds documentaires présents dans
les locaux du Muséum de Paris (Gérard LUQUET, comm. pers., juillet 2017). Gérard LUQUET a eu la chance de pouvoir
y avoir accès partiellement, ce qui a permis ici de renseigner la date de la capture, date qui n’était pas reprise dans
la publication de PEYERIMHOFF, dans laquelle seule l’indication de la commune était retranscrite.
(52) Sous la dénomination « Nonnebrück » [sic !].
(53)ALTERMATT & al. (2006 : 150) associent la mention de Nonnenbruch à la commune de Wittelsheim et à une
altitude de 250 m, sans préciser les arguments ayant motivé leur choix.
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Bourbach-le-Haut, 15-IV-1986, 1 ♂, coll. Jean Maechler, in coll. Muséum-Jardin des Sciences de Dijon. Il s’agit
d’un spécimen acheté pour lequel le nom du collecteur n’est pas précisé. Cette localité se trouve dans l’actuel
Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges. Altitude comprise entre 485 et 870 m.
Rhône (69)
[Lyon], Saint-Rambert-l’Île-Barbe, 25-III-1968, 1 expl., Paul VOISIN (DUFAY, 1969 : 73). 170 m d’altitude.
Signalé du département du Rhône dans la synthèse sur les Macrohétérocères de la Région Rhône-Alpes établie
par BÉRARD & al. (2010 : 16), sans précision de date(s) ni de localité(s) ni d’observateur(s). Cette indication
de présence dans le Rhône repose très certainement sur l’observation lyonnaise de Paul VOISIN (cf. supra).
Haute-Saône (70)
Luxeuil-les-Bains, 10-III-1968, François MOULIGNIER, in coll. Musée des Confluences, Lyon (Michel SAVOUREY,
comm. pers., déc. 2016). Cette commune est limitrophe de l’actuel Parc Naturel Régional des Ballons des
Vosges. Altitude comprise entre 275 et 325 m.
Luxeuil-les-Bains, Cité du Stade, 300 m, 24-III-1979, 1 ♂, et 22-III-1981, 1 ♂, sous des lampadaires d’éclairage
public, Christian JOSEPH leg. Ces deux données m’ont été transmises par Denis JUGAN (comm. pers.,
déc. 2016), qui précise n’avoir jamais revu l’espèce à Luxeuil-les-Bains depuis cette capture de 1981 ; ces
données ont également été publiées de manière moins précise par JUGAN & JOSEPH (1988 : 346).
Saint-Sauveur, base aérienne 116, 280 m, 23-III-1979, 1 ♂, venu aux lumières domestiques vers 4 h du matin,
Denis JUGAN leg. (Denis JUGAN, comm. pers., déc. 2016 ; JUGAN & JOSEPH, 1988 : 346, 378-379, fig. 13) (54).
Saône-et-Loire (71)
La Phalène zonée ne fait l’objet d’aucune mention par CONSTANT (1866) dans son Catalogue des Lépidoptères
du département de Saône-et-Loire (Gérard LUQUET, comm. pers., déc. 2016).
Plaine de Saône, Bresse, Louhans, 21-III-1930, 1 ♂, et 26-III-1930, 1 ♂, Henri MARCEAUX leg. (DUTREIX, 2013 :
217 ; Claude DUTREIX, comm. pers., janv. 2017). Henri MARCEAUX était un lépidoptériste chalonnais, né en
1902 et décédé en 1985 ; il est le « découvreur » de l’espèce en région bourguignonne. Le territoire communal
de Louhans se trouve à une altitude moyenne d’environ 190 m.
Côte chalonnaise, 22-III-2008 (1 ♀) et 24-V-2008 (deux chenilles), Claude DUTREIX (DUTREIX, 2013 : 99, 217 ;
Claude DUTREIX, comm. pers., janv. 2017).
Auxois, 13-III-2012, 2 ♂♂, Claude DUTREIX, donnée inédite, non publiée dans son ouvrage sur les Papillons diurnes
et nocturnes de Bourgogne, qu’il attribue à l’Auxois, en extrême limite sud de cette « région naturelle », bien
que située côté Saône-et-Loire (Claude DUTREIX, comm. pers., janv. 2017).
Charollais, 2014, une dizaine de chenilles, Joël VACHER (Claude DUTREIX, comm. pers., janv. 2017).
Savoie (73)
[Drumettaz-Clarafond], Drumettaz, La Plantée, 7-III-1977, 1 ♂, Jean-Thibaud BETZ leg., in coll. Alain Cama
(Alain CAMA, comm. pers., déc. 2016). La Plantée se trouve à environ 300 m d’altitude. Cette commune est
limitrophe de l’actuel Parc Naturel Régional du Massif des Bauges.
Drumettaz-Clarafond, Misury, 20-VII-1977, Fernand BORDE (Michel SAVOUREY, comm. pers., déc. 2016 et juillet
2017, d’après une comm. pers. initiale de Fernand BORDE). Cette date estivale nous renseigne sur le fait qu’il
pourrait plus vraisemblablement s’agir ici d’une donnée relative à une chenille. Misury se situe à environ
345 m d’altitude.
Grésy-sur-Aix, Mairie, 350 m, 15-III-1997, Philippe FRANCOZ (Michel SAVOUREY, comm. pers., déc. 2016,
d’après une comm. pers. initiale de Philippe FRANCOZ). Cette commune est limitrophe du Parc Naturel
Régional du Massif des Bauges.
Trévignin, Vénipier, 760 m, 15-III-2002, 1 ♂, Philippe FRANCOZ leg., coll. Philippe Francoz, et 19-III-2004,
3 ♂♂, Philippe FRANCOZ (Michel SAVOUREY, comm. pers., déc. 2016, d’après une comm. pers. initiale de
Philippe FRANCOZ). Cette localité se situe dans le Parc Naturel Régional du Massif des Bauges.
Maurienne, Hermillon, stade, 560 m, 11-III-1991, 3 ♂♂, et 20-III-1991, 1 ♂, Michel SAVOUREY leg., coll. Michel
Savourey, puis 19-III et 4-IV-1992, ♂, Michel SAVOUREY (Michel SAVOUREY, comm. pers., déc. 2016).
Maurienne, Hermillon, stade, 560 m, 15-III-1991, 1 ♂, et 19-III-1992, 1 ♂, Laurent VOISIN leg., coll. Laurent
Voisin (Michel SAVOUREY, comm. pers., déc. 2016, d’après une comm. pers. initiale de Laurent VOISIN).
Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 53 53
(54) Denis JUGAN (comm. pers., déc. 2016) confirme que le mâle représenté sur la figure 13 de son article paru
dans Alexanor (JUGAN & JOSEPH, 1988 : 378-379) doit être rattaché à la commune de Saint-Sauveur et non à celle de
Luxeuil-les-Bains, comme indiqué par erreur dans la légende de cette figure.
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Maurienne, Saint-Pancrace, Piste de Bois Bozon aux Colonnes, 1 000 m, 16-III-1991, 1 ♂, Michel SAVOUREY
leg., coll. Michel Savourey (Michel SAVOUREY, comm. pers., déc. 2016).
Maurienne, Fontcouverte[-la-Toussuire], entre Riortier Dessus et La Tour, 1 050 m, 16-III-1991, 1 ♂, dans une
prairie de fauche, Michel SAVOUREY leg., coll. Michel Savourey (Michel SAVOUREY, comm. pers., déc. 2016
et juillet 2017).
Maurienne, [Fontcouverte-la-Toussuire], Fontcouverte, La Martinette, 700 m, 12-V-2006, 1 ♂, Michel SAVOUREY
leg., coll. Michel Savourey, et 9-III-2007, ♂, Michel SAVOUREY (Michel SAVOUREY, comm. pers., déc. 2016).
Maurienne, Villarembert, Le Corbier (Les Orgières), 1 550 m, 10-V-1992, 1 ♂, Michel SAVOUREY leg., coll.
Michel Savourey (Michel SAVOUREY, comm. pers., déc. 2016 et juillet 2017).
Maurienne, Valloire, Plan Lachat, 2 000 m, fin VII-2000, une chenille sur Achillée, Patrick ROSSET (Michel
SAVOUREY, comm. pers., déc. 2016, d’après une comm. pers. initiale de Patrick ROSSET) ; La [Grande]
Charmette, 1 792 m, 17-VII-2004, 12 chenilles, Patrick ROSSET (Patrick ROSSET, Comm. pers., juillet 2017).
Patrick ROSSET précise observer régulièrement des chenilles dans tout ce secteur des environs de la Grande
Charmette et de Plan Lachat, à 1 800 m d’altitude, jusqu’au Camp des Rochilles à 2 400 m.
Maurienne, Valloire, en amont au-dessus du refuge des Aiguilles d’Arves, 2 300 m, 3-IX-2016, 1 chenille
(fig. 17), Michel BILLARD (Michel BILLARD, comm. pers., déc. 2016).
Maurienne, Avrieux, [environs est de Chapelle-]Saint-Benoît, 1 270 m, 13-III-2002, 2 ♂♂, Michel SAVOUREY
leg., coll. Michel Savourey (Michel SAVOUREY, comm. pers., déc. 2016). Cette commune se situait encore, à
l’époque de cette observation, dans le Parc National de la Vanoise (en zone périphérique) ; elle en est sortie
en 2015 (55). La pointe nord de la commune demeure limitrophe du cœur du parc (la station où zonaria a été
observé se situe à environ 2 km de la limite du cœur du parc).
Maurienne, [Saint-François-Longchamp] (56), Montaimont, Champfol, 1 250 m, 15-VI-2014, une chenille, André
MIQUET (Michel SAVOUREY, comm. pers., déc. 2016, d’après une comm. pers. initiale d’André MIQUET).
Signalé de la Savoie dans la synthèse sur les Macrohétérocères de la Région Rhône-Alpes établie par BÉRARD & al.
(2010 : 16), sans précision de date(s) ni de localité(s) ni d’observateur(s).
Haute-Savoie (74)
[Talloires-Montmin], Talloires, golf d’Écharvines, 23-V-1965, 1 ♀, Fernand BORDE (Michel SAVOUREY, comm.
pers., déc. 2016 et juillet 2017, d’après une comm. pers. initiale de Fernand BORDE). Cette localité se situe
à environ 550 m d’altitude. Elle est limitrophe de la limite nord-est — au niveau du lac d’Annecy — de l’ac-
tuel Parc Naturel Régional du Massif des Bauges.
Annecy, 21-III-1965, 3 ♂♂, Albert ROGUENANT leg., coll. Albert Roguenant, in coll. Muséum-Jardin des Sciences
de Dijon. Altitude comprise entre 450 et 650 m environ.
Annecy, 25 et 29-III-1965, deux imagos au total, Jacques BARTHÉLÉMY leg., in coll. Guy et Jacques Barthélémy
(collections du Muséum Henri-Lecoq, Clermont-Ferrand) (Philippe BACHELARD, comm. pers., fév. 2017) (**).
Annecy, 15-III-1968, un imago, F[ernand] BORDE leg., in coll. Pierre Ginibre (collections du Muséum Henri-
Lecoq, Clermont-Ferrand) (Philippe BACHELARD, comm. pers., fév. 2017). Cet exemplaire provient très
certainement des environs du domicile de Fernand BORDE, allée du Trélod (voir commentaire annexé à la
donnée suivante).
Annecy, [Allée] du Trélod, 15-II-1977, ♂ et ♀, puis 1979, ♂, Fernand BORDE (Michel SAVOUREY, comm. pers.,
déc. 2016, d’après une comm. pers. initiale de Fernand BORDE). Michel SAVOUREY (comm. pers., juillet 2017)
précise que Fernand BORDE avait souvent pris l’espèce près de chez lui (57) entre 1952 et 1977, puis plus du
tout après 1990.
Bonneville, 23-III-1968, Daniel DUMON leg., in coll. Guy et Jacques Barthélémy (collections du Muséum Henri-
Lecoq, Clermont-Ferrand) (Philippe BACHELARD, comm. pers., fév. 2017) (**). Même commune, même date,
54 Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 54
(55) Premier parc national français, créé en 1963, la Vanoise — située dans un territoire où les domaines skiables
constituent une activité économique importante et où le retour du Loup génère par ailleurs de fortes tensions —
a malheureusement payé un très lourd tribut, suite à l’application de la réforme des parcs nationaux instaurée par la
loi du 14 avril 2006. La presque totalité des communes qui constituaient initialement la zone périphérique du parc
(devenue aire optimale d’adhésion) ont en effet précisément renoncé à adhérer à la charte du parc, quittant donc celui-
ci en 2015, laissant derrière elles un parc restreint quasi exclusivement à sa zone-cœur réglementaire.
(56) Les anciennes communes de Montaimont et de Montgellafrey ont fusionné au 1er janvier 2017 avec la
commune de Saint-François-Longchamp.
(57) [Allée] du Trélod, qui se trouve à 455 m d’altitude.
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même récolteur, dans la collection Dufay in coll. Musée des Confluences, Lyon (Michel SAVOUREY, comm.
pers., juillet 2017). En l’absence de mention d’altitude, l’amplitude altitudinale possible pour cette observation
est assez large, comprise entre 440 et 1 100 m.
Bonneville, IV-1968, plus abondant que d’habitude (DUFAY, 1969 : 73). Il n’est pas impossible que cette mention
de la littérature puisse en réalité s’appuyer sur les captures effectuées par Daniel DUMON le 23-III-1968
(cf. supra).
Saint-Pierre, Lacrosaz (58), 23, 29 et 30-III-1968, trois imagos au total, in coll. Guy et Jacques Barthélémy
(collections du Muséum Henri-Lecoq, Clermont-Ferrand) (Philippe BACHELARD, comm. pers., fév. 2017) (**).
Fillinges, 27-III et 1-IV-1968, deux imagos au total, André POUGET leg., in coll. Pierre Ginibre (collections du
Muséum Henri-Lecoq, Clermont-Ferrand) (Philippe BACHELARD, comm. pers., fév. 2017). En l’absence de
mention d’altitude, l’amplitude altitudinale possible pour ces observations est assez large, comprise entre
500 et 1 150 m.
Allèves, 2-V-1968, un imago, F[ernand] BORDE leg., in coll. Pierre Ginibre (collections du Muséum Henri-Lecoq,
Clermont-Ferrand) (Philippe BACHELARD, comm. pers., fév. 2017). En l’absence de mention d’altitude,
l’amplitude altitudinale possible pour cette observation est large, comprise entre 620 et 1 610 m. Cette localité
faisait partie du Parc Naturel Régional du Massif des Bauges lors de sa création en décembre 1995, avant
de décider d’en sortir (à l’occasion du renouvellement de sa charte en 2008) ; elle demeure néanmoins
aujourd’hui totalement ceinturée par les autres communes du parc.
[Monnetier-]Mornex, 17-III-1969, 10 ♂♂, puis 15-III-1980, Jean-Paul DESCOMBES (Michel SAVOUREY, comm.
pers., déc. 2016 et juillet 2017, d’après une comm. pers. initiale de Jean-Paul DESCOMBES, qui lui précisait
alors que l’espèce n’avait plus été revue dans cette station depuis au moins vingt ans). Altitude comprise
entre 550 et 750 m.
Marignier, 500 m, 18-III-1969, un imago, André POUGET leg., in coll. Michel Brun (collections du Muséum
Henri-Lecoq, Clermont-Ferrand) (Philippe BACHELARD, comm. pers., fév. 2017).
Thyez, 7-III-1978, Fernand BORDE (Michel SAVOUREY, comm. pers., déc. 2016, d’après une comm. pers. initiale de
Fernand BORDE). En l’absence de mention d’altitude, l’amplitude altitudinale possible pour cette observation
est assez large, comprise entre 465 et 1 000 m.
Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 55 55
(58) Il n’a pas été possible de localiser le toponyme « Lacrosaz » ; il pourrait s’agir d’un patronyme ou d’un
toponyme non officiel en lien avec un patronyme. Concernant la mention « Saint-Pierre », il s’agit vraisemblablement
de la commune de Saint-Pierre-en-Faucigny, territoire où l’on peut en effet trouver trace, sur Internet, d’un patronyme
et d’une entreprise « Lacrosaz ». En outre, Saint-Pierre-en-Faucigny se situe non loin de la commune de Bonneville,
zonaria a également été pris la même année.
FIG. 17. — Chenille de Lycia
zonaria, environs du refuge des
Aiguilles d’Arves (Valloire, Savoie),
2 300 m d’altitude, 3 septembre
2016. Cliché : © M. BILLARD.
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Cuvat, Chez Chapaz (59), env. 780 m, 8-II-1986, 1 ♂, Fernand BORDE leg., coll. Fernand Borde (Michel
SAVOUREY, comm. pers., déc. 2016 et juillet 2017, d’après une comm. pers. initiale de Fernand BORDE).
Remarquer que certaines données relatives aux spécimens conservés dans les collections du Muséum Henri-
Lecoq (Clermont-Ferrand), celles repérées ci-dessus par deux astérisques (**), ont par ailleurs pu être
téléchargées le 13 octobre 2016 depuis le site Internet du G. B. I. F. < www.gbif.org > : GBIF Occurrence
Download < http://doi.org/10.15468/dl.cewoqu >. Dans ce jeu de données du G. B. I. F., la capture des deux
spécimens d’Annecy est attribuée à Guy (« leg. Guy Barthélémy »), et non à Jacques.
Signalé de la Haute-Savoie dans la synthèse sur les Macrohétérocères de la Région Rhône-Alpes établie par
BÉRARD & al. (2010 : 16), sans précision de date(s) ni de localité(s) ni d’observateur(s).
Seine (75)
Bois de Boulogne, 1831, un individu, Rémond Alexandre Désiré PIERRET. En effet, lors de la séance du 5 avril
1843, « M. Pierret annonce à la Société [Entomologique de France] la découverte qu’il vient de faire cette
année auprès de Paris, d’un grand nombre d’individus de la Nyssia zonaria, espèce fort rare, et qui n’avait
été prise que deux fois dans nos environs. M. Duponchel en prit un individu il y a déjà longtemps [cf. infra]
et M. Pierret en retrouva un second en 1831 dans le bois de Boulogne. Le 23 mars dernier, M. Pierret en a
trouvé plus de cinquante individus, tant mâles que femelles, dans une prairie abondante en végétaux de toute
espèce » ([PIERRET], 1843). Cette communication permet d’ajouter le bois de Boulogne parmi les localités
historiques de présence de Lycia zonaria, et nous informe en outre d’une forte abondance de l’espèce en
1843, mais sans en préciser la localité exacte, vraisemblablement hors de la capitale mais relativement
proche de cette dernière, et qui pourrait correspondre aux localités de l’actuel Val-de-Marne, telles que
Charenton ou Alfortville (cf. infra).
Paris (BERCE, 1873 : 40). Cette donnée fut reprise par la suite par LHOMME (1927-1929 : 404, n° 1066), transcrite
sous la forme « Seine » (ancien département dont dépendait alors Paris, toutes les communes adjacentes à
Paris et quelques autres). Elle correspond vraisemblablement à celle de R. A. D. PIERRET dans le bois de
Boulogne (cf. supra).
Paris, [ante 1886] (60), 1 ♂ et 1 ♀, Alphonse DEPUISET, ex coll. Jean de Schlumberger, in coll. M. N. H. N., Paris.
Paris, [ante 1895] (61), une chenille soufflée, coll. Jules Ferdinand Fallou, in coll. M. N. H. N., Paris.
Paris, [ante 1911] (62), 3 ♂♂, coll. Lafaury, in coll. M. N. H. N., Paris.
Ces mentions parisiennes (dont l’altitude est inférieure à 50 m) sont reprises par Léon COULON (1937 : 78) sous
la simple dénomination « Paris », listée parmi d’autres localités, sans plus de précision. Cet auteur indique
que le papillon, assez rare, vole en avril, et que la chenille se rencontre en mai et juin.
Seine-et-Marne (77)
Jouarre, 10 ou 30-IV-1912 (l’indication du jour est peu lisible sur l’étiquette, probablement le 10), 1 ♀, Raymond
DECARY leg., coll. Raymond Decary, in coll. M. N. H. N., Paris. Donnée inédite. À ma connaissance, la présence
de Lycia zonaria dans le département de la Seine-et-Marne n’avait encore jamais été signalée. Altitude
moyenne d’environ 160 m.
Territoire de Belfort (90)
Lach[apelle-sous-Rougemont, près Belfort, abbé Jean UMHANG leg.], en avril, rare († PEYERIMHOFF, 1880 : 307).
Donnée ensuite reprise par MACKER & FETTIG (1885 : 565 et 1902 : 146) (63) et par † PEYERIMHOFF, 1910 :
167). Cette donnée était passée totalement inaperçue jusqu’à présent et permet d’ajouter le département
du Territoire de Belfort à la liste des départements français d’où Lycia zonaria a déjà pu être signalé.
La Géomètre y a-t-elle survécu jusqu’à notre époque ? Il serait intéressant de la rechercher à nouveau dans
les prairies de ce petit département. La commune de Lachapelle-sous-Rougemont, dont l’altitude est
comprise entre 380 et 400 m, se situe à environ 3 km de la limite sud-est de l’actuel Parc Naturel Régional
des Ballons des Vosges.
56 Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 56
(59) Il convient de prendre garde au fait que, d’après les cartes actuelles de l’I. G. N. (en ligne sur le site du
Géoportail), il existe également, dans ce même secteur au nord d’Annecy, un lieu-dit dénommé « Chez Chappaz »,
orthographié avec deux « p », et se situant sur la commune d’Argonay.
(60) Louis-Marie Alphonse DEPUISET est décédé en 1886.
(61) Jules Ferdinand FALLOU est décédé en 1895.
(62) Année d’acquisition de la collection Lafaury par le Muséum de Paris.
(63) Ces auteurs précisent que l’espèce fréquente les prés marécageux (dans leur travail de 1885) et les talus
bordant les prés (dans leur publication de 1902).
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Notons que FRIONNET (1904 : 194) indique « Belfort, Vosges R » dans son travail consacré aux chenilles
de Géomètres. Si la dénomination « Belfort » peut sans ambiguïté être rattachée au Territoire de Belfort
(s’appuyant vraisemblablement sur la citation de Lachapelle-sous-Rougemont, cf. supra), la mention
« Vosges » est quant à elle plus délicate à interpréter. L’explication la plus simple doit probablement résider
dans le fait que FRIONNET aura voulu désigner ici la partie vosgienne du Territoire de Belfort (le choix
de séparer les deux toponymes par une simple virgule, d’une part, et l’emplacement de la commune
de Lachapelle-sous-Rougemont, proche de de la limite méridionale du massif vosgien, à trois kilomètres
à peine des premières pentes de celui-ci, d’autre part, semblent constituer deux arguments qui vont dans
ce sens) (64).
Essonne (91)
Juvisy-sur-Orge, [Léon] RADOT (LHOMME, 1927-1929 : 404, n° 1066 ; SAUSSUS, 1979 : 378 ; MOTHIRON, 2001 :
[99]). Altitude inférieure à 90 m. Selon Philippe MOTHIRON (comm. pers., août 2017), plusieurs exemplaires
se trouvent dans la collection Herbulot (aujourd’hui conservée à Munich), d’après un relevé de cette collection
qu’il avait réalisé lui-même en février 1999 avant qu’elle ne quitte la France. Une femelle prise par RADOT
est aujourd’hui conservée dans la collection Claude Dufay, in coll. Musée des Confluences, Lyon (Michel
SAVOUREY, comm. pers., déc. 2016).
Draveil, 29-III-1885, 1 ♂ et 1 ♀, 4-IV-1885, 3 ♂♂ et 3 ♀♀, 5-IV-1891, 1 ♂ et 2 ♀♀, 9-IV-1891, 1 ♀, 12-IV-1891,
5 ♂♂ et 3 ♀♀, 5-IV-1892, 1 ♂ dans les prairies, 4-IV-1895, 1 ♀, 9-IV-1895, 1 ♂, 15-IV-1900, 2 ♂♂ et 1 ♀,
16-IV-1900, 1 ♂ et 1 ♀, 7-IV-1901, 4 ♂♂, et 23-III-1902, 2 ♂♂ dans les prairies, [Gustave-Arthur POUJADE
leg.], coll. Gustave-Arthur Poujade, in coll. M. N. H. N., Paris. À noter également dans la collection Poujade,
in coll. M. N. H. N., une chenille soufflée, ab ovo, tuée le 4-VII-1900 [Gustave-Arthur POUJADE leg.], et
provenant de Draveil ; c’est aussi probablement de cette commune que proviennent deux autres chenilles
soufflées dans la même collection, élevées par POUJADE lui-même, sans mention de localité sur les étiquettes,
l’une ab ovo datée du 9-VII-1900, l’autre simplement datée du 21-VI-1901, ainsi que 3 ♂♂ et 4 ♀♀,
également élevés par POUJADE (1 ♂ et 1 ♀ émergés le 31-III-1901, 1 ♂ émergé le 7-IV-1901, 1 ♂ émergé
le 18 ou 19-III-1902 et 1 ♀ émergée le 20-III-1902 à partir de chrysalides de 1900 ! (65), 1 ♀ émergée le 18 ou
19-III-1902 suite à l’élevage d’une chenille nourrie avec des feuilles de Carotte en 1901, et 1 ♀ le 28-III-
1902).
MOTHIRON (2001 : [99]) reprend partiellement ces données en citant les observations de POUJADE à Draveil
en 1902.
Draveil, 12-IV-1891, 1 ♂, in coll. M. N. H. N. Paris. Aucune mention de collection n’est associée à ce spécimen.
Draveil, dans les prairies, 14-IV-1891, 1 ♀, et 5-IV-1892, 1 ♂, coll. Gustave-Arthur Poujade, in coll. Albert
Roguenant, in coll. Muséum-Jardin des Sciences de Dijon.
Draveil, 12-IV-1891, 1 ♂ et 1 ♀, coll. Eugène Pelletier, in coll. M. N. H. N., Paris.
Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 57 57
(64) Quoique nous ayons pu relever à plusieurs reprises dans le reste de l’ouvrage certains détails de ponctuation
qui semblent constituer des erreurs de typographie (par exemple le remplacement manifeste du point-virgule — utilisé
par FRIONNET notamment comme séparateur entre les différents départements ou régions qu’il énumère pour une
espèce donnée — par une simple virgule), il est probable que l’on puisse écarter l’hypothèse selon laquelle FRIONNET
ait voulu intentionnellement désigner ici les Vosges indépendamment de Belfort, a fortiori qu’il ait donc voulu désigner
le département des Vosges (88). Il est en effet plus vraisemblable que FRIONNET, qui s’est appuyé sur les observations
et les publications de ses prédécesseurs et contemporains (comme il l’écrit lui-même dans l’introduction de son
ouvrage), n’avait pas connaissance de données relatives à ce département (les quelques références bibliographiques
antérieures à 1904, date de publication du travail de FRIONNET, que nous avons pu consulter — notamment BERHER
(1845 : 655-657), qui indique à la page 656 comme seules Nyssia présentes dans le département des Vosges les espèces
hispidaria et pomonaria — ne font en effet état d’aucune mention de zonaria dans le département des Vosges). Plus
généralement, nous avons jusqu’à ce jour été dans l’incapacité de tracer la moindre donnée de la Phalène zonée
provenant du département des Vosges, qu’il s’agisse d’une observation ancienne ou plus récente, et bien que l’espèce
— au vu de sa répartition (voir fig. 18 et 19) — y a certainement été présente autrefois (voire même pourrait encore
s’y trouver). Il s’avérerait donc pertinent de rechercher activement le Papillon dans le département des Vosges.
(65) Il est intéressant de remarquer que ces indications d’élevage notées jadis par Gustave-Arthur POUJADE viennent
aujourd’hui confirmer que la chrysalide de L. zonaria peut passer deux hivers avant que l’imago n’émerge, comme
cela a pu être constaté il y a quelques années par notre collègue Philippe BACHELARD (cf. son observation de Landeyrat
,
dans le Cantal).
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Draveil, 7-IV-1901, 2 ♀♀, 27-II-[ante 1932] (66), 2 ♂♂, 2-III-[ante 1932], 1 ♀, 3-III-[ante 1932], 1 ♀, 4-III-[ante
1932], 2 ♀♀, et 1 ♀ sans date [ante 1932], coll. Léon & Joseph de Joannis, in coll. M. N. H. N., Paris.
MOTHIRON (2001 : [99]) fait également référence aux observations de l’Abbé DE JOANNIS à Draveil.
Draveil, 17-IV-1904, 1 ♀, coll. DrPaul-Édouard Acheray, in coll. M. N. H. N., Paris.
Draveil, 29-III-1885, 1 ♂, et 4-III-[ante 1940] (67), 1 ♀, coll. J. Auneau, in coll. M. N. H. N., Paris.
Draveil, [ante 1932] (68), 2 ♂♂, ex coll. C. Dumont, in coll. M. N. H. N., Paris.
Gérard LUQUET (comm. pers., juillet 2017) souligne que, d’une manière générale, nombre d’observations historiques
effectuées par nos éminents prédécesseurs à Draveil, dont très vraisemblablement la plus grande partie des
données reprises ci-dessus, peuvent être situées dans le secteur de Champrosay, à une altitude d’environ 55 m,
et plus précisément dans la propriété de Jules Ferdinand FALLOU et aux environs de celle-ci, ce dernier ayant
eu l’habitude d’inviter régulièrement ses collègues lépidoptéristes à venir prospecter chez lui ; comme il l’a
lui-même expliqué, il était le voisin d’Alphonse DAUDET, indication permettant de situer plus exac tement sa
demeure, puisque la localisation de la maison de son célèbre voisin écrivain est connue avec précision (69).
Hauts-de-Seine (92)
Environs du mont Valérien, plaine de Fouilleuse, Simon-Paul CORET (CORET, 1875 : LXII). Lors de la séance
du 24 mars 1875 de la Société Entomologique de France, « M. Coret annonce qu’il a trouvé près du Mont-
Valérien, dans la plaine de Fouilleuse, au pied d’un ceps de vigne, un individu de la Nyssia zonaria, qui, aux
environs de Paris, n’avait encore été signalée que dans les environs d’Ivry, selon M. J. Fallou ». La carte
d’État-Major (1820-1866) localise un toponyme « Fouilleuse » au sud du mont Valérien, secteur aujourd’hui
urbanisé situé dans le sud-est de Rueil-Malmaison (avenue de Fouilleuse) et au sud-ouest de Suresnes (70).
Altitude d’environ 95 m.
Environs de Paris, route d’Issy[-les-Moulineaux] à Meudon, Philogène Auguste Joseph DUPONCHEL (GODART &
DUPONCHEL, 1829 : 292). Altitude comprise entre 40 et 100 m. Cette donnée de DUPONCHEL constitue vrai-
semblablement la première mention de la présence de cette Géomètre en France.
Ces deux mentions historiques étaient semble-t-il passées totalement inaperçues jusqu’à présent et viennent donc
s’ajouter aux nombreuses données de l’époque en région parisienne.
Val-de-Marne (94)
Alfortville, 24-III-1871, 1 ♀, [ante 1909] (71), 1 ♂, [Gustave-Arthur POUJADE leg.], coll. Gustave-Arthur Poujade,
in coll. M. N. H. N., Paris.
Alfortville, [ante 1895], 1 ♂, Jules Ferdinand FALLOU, ex coll. Gustave-Arthur Poujade, in coll. M. N. H. N.,
Paris. Cette donnée est reprise par MOTHIRON (2001 : [99]). À noter également la présence dans la collection
Fallou, in M. N. H. N., Paris, d’1 ♂ dont l’étiquetage consigne en tant que localité toute la ligne de chemin
de fer de Paris à Maisons-Alfort (72) et mentionne la période du 16 au 29 mars sans en préciser l’année.
58 Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 58
(66) Les spécimens de la collection de Joannis ont été acquis par le M. N H. N. par lots à partir de 1920, les derniers
ayant intégré les collections du Muséum en 1932, année du décès de Joseph DE JOANNIS.
(67) Le Muséum a acquis cette collection en 1940 (Gérard LUQUET, comm. pers., jan. 2017).
(68) Année d’acquisition de la collection Dumont par le Muséum de Paris.
(69)Cf. < http://maisonsecrivains.canalblog.com/archives/2008/11/10/11205944.html >.
(70) Gérard LUQUET (comm. pers., juillet et août 2017) précise que le lieu-dit « Fouilleuse » doit être localisé sur
la
commune de Rueil-Malmaison plutôt que sur celle de Suresnes ; certaines cartes plus ou moins anciennes de l’I. G. N.
positionnent en effet très clairement ce lieu-dit (parfois dénommé « la Fouilleuse », parfois simplement « Fouilleuse »)
sur la première de ces deux communes, alors que ce toponyme a disparu sur la version la plus récente aujourd’hui en
ligne sur le site du Géoportail ! Attention, il existe par ailleurs sur les cartes modernes de l’I. G. N. un quartier
dénommé « la Fouilleuse » situé tout au nord de la commune de Saint-Cloud (enclavé au nord de l’hippodrome, en
limite communale avec Suresnes), situé au sud du prolongement vers l’est de l’avenue de Fouilleuse (sur la commune
de Suresnes). Seul ce dernier toponyme (« la Fouilleuse », sur la commune de Saint-Cloud) a persisté sur la carte en
ligne la plus récente de l’I. G. N. ! Fouilleuse compte parmi les hameaux historiques de Rueil-Malmaison, connu au
XIIesiècle sous le nom de Foliosa (d’après Wikipedia : < https://fr.wikipedia.org/wiki/Rueil-Malmaison >). Il existe
également au moins une publication scientifique ancienne (géologie) situant Fouilleuse à Rueil-Malmaison : DOLLFUS
(1890). En tout état de cause, la mention de Simon-Paul CORET relative à la plaine de Fouilleuse doit être rattachée à
la commune de Rueil-Malmaison.
(71) Date d’entrée au Muséum de Paris de la collection Poujade.
(72) Concerne donc a priori les communes de Maisons-Alfort et d’Alfortville (la ligne de chemin de fer servant
de limite communale), ainsi que celle de Charenton-le-Pont, voire peut-être même Paris (dans le secteur de Bercy ?).
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Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 59 59
FIG. 18. — Répartition de Lycia zonaria sur le territoire métropolitain. Confection de la carte : © F. FAUCHEUX.
Dans le même secteur, Pierre CHRÉTIEN (1924 : 6) évoque « ces prairies d’Alfort avec ses Nyssia zonaria Schiff.,
dont les papillons et chenilles se trouvaient abondamment dans ces prés fleuris qu’arrose la Seine », station
vraisemblablement déjà détruite par l’urbanisation à l’époque de Pierre CHRÉTIEN. Jean-Thibaud BETZ
(1958 : 198), citant BERCE, y fait lui aussi allusion en ces termes : « Qui donc irait, aujourd’hui, ramasser
Nyssia zonaria Schiff., dans les ‘prairies entre Maisons et Alfort’’ […] ? ». Cette évocation de Pierre
CHRÉTIEN, avec la précision « en bord de Seine », permet de rattacher clairement cette mention à la commune
actuelle d’Alfortville, à hauteur du lieu-dit « Alfort » (lieu-dit se situant sur la commune de Maisons-Alfort).
Bosse-de-Marne (BERCE, 1873 : 40). Cet auteur précise que l’espèce fréquente les prés humides et qu’elle « était
autrefois très commune au bord de la Seine à l’endroit appelé « Bosse-de-Marne », lieu que l’on peut
aujourd’hui situer à Ivry-sur-Seine, entre le quai Henri-Pourchasse, l’avenue Jean-Jaurès et le boulevard du
Colonel-Fabien (73).
(73) Voir le document cadastral accessible ici : < http://archives.valdemarne.fr/archives-en-ligne/
img-viewer/3P_001121/viewer.html?ns=FRAD094_3P_001121.jpg >.
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Charenton, sans autre indication, 1 ♂, in coll. M. N. H. N., Paris. Nous émettons ici l’hypothèse que cette
indication de lieu correspond à la commune de Charenton-le-Pont, mais il pourrait très bien s’agir en réalité
de l’actuelle commune de Saint-Maurice (autrefois dénommée Charenton-Saint-Maurice, comme en atteste
la carte d’État-Major), ou encore du fort de Charenton (moins probable toutefois, car celui-ci se situe un peu
en retrait des bords de Seine, où se trouvaient vraisemblablement les milieux favorables à l’espèce).
Ces données du Val-de-Marne se situent à une altitude comprise entre une trentaine et une quarantaine de mètres.
Val-d’Oise (95)
Forêt de Montmorency (74), [Daniel] LUCAS (MOTHIRON, 2001 : [99]). Selon Philippe MOTHIRON (comm. pers.,
août 2017), cette donnée provient d’un relevé qu’il avait réalisé lui-même en février 1999 dans la collection
Herbulot (aujourd’hui conservée à Munich). Altitude comprise entre 100 et 200 m.
[La Roche-]Guyon, 1 ♂, spécimen ancien, sans mention de date ni de collecteur, ex coll. Claude Tautel, désormais
in coll. M. N. H. N., Paris (Claude TAUTEL, comm. pers., déc. 2016). Altitude comprise entre 15 et 120 m.
Discussion
Répartition altitudinale de l’espèce
Sur les 339 données qui ont pu être recueillies au cours de ce travail, toutes périodes
confondues, 329 sont exploitables dans le cadre d’une analyse altitudinale. Il en ressort une
large amplitude altitudinale de l’espèce, depuis le niveau de la mer jusqu’à 2 400 m. Toutefois,
deux tiers des données, soit 217, concernent des localités d’altitude inférieure à 500 m. 16 %
se situent entre 500 et 1 000 m (53 données) et 10 % entre 1 000 et 1 500 m (32) : un peu plus
d’un quart des occurrences concerne donc la tranche altitudinale [500 – 1 500[. Enfin, les
observations situées à 1 500 m et plus représentent 8 % des données, également réparties entre
la classe d’altitude [1 500 – 2 000[ et la classe ≥ 2 000 m.
Ces résultats doivent néanmoins être relativisés par rapport à la temporalité des observations
.
On s’aperçoit en effet que près de la moitié des données de basse altitude (< 500 m) concernent
des mentions antérieures à 1950 et plus d’un quart sont relatives à des mentions comprises
entre 1950 et 1979 : environ trois quarts des observations réalisées à basse altitude se révèlent
ainsi antérieures à 1980 et concernent donc des localités où l’espèce n’a plus été revue depuis
plus de trente ans, et souvent même depuis plus de soixante ans au moins ! Si l’on s’intéresse
à la tranche altitudinale suivante, celle des altitudes comprises entre 500 et 1 000 m, près de
la moitié des données (45 %) sont relatives à des observations effectuées avant 1980. Cette
proportion continue de diminuer pour les données localisées à 1 000 m et plus, avec 22 %
d’entre elles qui sont antérieures à 1980.
Les quelques valeurs exposées ci-dessus suggèrent une régression marquée de Lycia
zonaria en plaine. Le phénomène semble avoir débuté avec les stations les plus basses, puis
s’est poursuivi au cours des Trente Glorieuses dans des localités davantage montueuses.
L’espèce semble ainsi majoritairement se replier depuis la fin du XXesiècle dans ses stations
d’altitude. L’on peut naturellement s’interroger sur les causes de cette dynamique baissière des
populations de basse altitude de la Phalène zonée. De nos jours, lorsque l’on évoque un repli
d’une espèce en altitude, on pense aussitôt à des causes climatiques. Si l’on ne peut bien
évidemment pas exclure cette hypothèse d’une influence des changements climatiques, il est
60 Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 60
(74) Cette forêt, à cheval sur une douzaine de communes, n’occupe en fait qu’une mince partie du territoire
communal de Montmorency. Il est ici délicat de déterminer la commune concernée par cette mention. — Au passage,
signalons que Paul THIERRY-MIEG (1879) ne mentionne pas zonaria dans sa synthèse relative aux Lépidoptères qu’il
a pu observer dans trois stations de la forêt de Montmorency et ses environs, travail paru dans un périodique rare et
dont Gérard LUQUET (1998) a publié une reproduction commentée.
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Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 61 61
FIG. 19. — Évolution de la répartition départementale de Lycia zonaria. Confection de la carte : © F. FAUCHEUX.
(75) L’étude des statistiques agricoles montre une perte de 7,5 % des surfaces toujours en herbe en France
métropolitaine entre 2000 et 2010, ce recul des prairies étant plus marqué que le recul de la surface agricole utile
mesuré au cours de la même décennie ; cf. < http://indicateurs-biodiversite.naturefrance.fr/fr/indicateurs/evolution-
des-surfaces-de-grands-espaces-toujours-en-herbe > (Observatoire National de la Biodiversité).
probable que d’autres mécanismes soient à l’œuvre. Lycia zonaria habite les milieux herbacés
ouverts (prairies au sens large). Les surfaces en prairies n’ont cessé — et ne cessent encore (75)
— de reculer dans nos campagnes, notamment en plaine, du fait de l’urbanisation croissante,
pour ne pas dire galopante dans certains secteurs, du fait de leur labourage et mise en culture
(maïs et autres céréales), ou, à l’inverse, de l’abandon de certaines pratiques d’élevage extensives
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(pastoralisme) en contexte de déprise agricole, avec pour conséquence la fermeture des
milieux, d’abord par la fruticée, puis par la forêt. La comparaison des images de l’occupation
du sol actuelle avec celles fournies par la carte d’État-Major (XIXesiècle) et les photographies
aériennes prises à différentes périodes du XXesiècle parle d’elle-même. En outre, la qualité
des prairies restantes peut être altérée par des pratiques agricoles intensives (prairies quasi
monospécifiques ensemencées en Graminées, prairies amendées, prairies surpâturées — de
surcroît pâturées par des animaux traités aux antibiotiques et aux helminthicides —, prairies
fauchées à des dates inopportunes…). À titre d’exemple, nous avons pu tracer de nombreuses
données historiques de zonaria en proche banlieue parisienne dans des prairies dévorées dès
le début du XXesiècle par l’expansion urbaine tentaculaire de la capitale. Nul doute que la
perte des habitats de cette belle Phalène est la principale cause de sa régression dans nombre
de départements. Le fait que 64 % des 127 données récentes (postérieures à 1980) concernent
des localités d’altitude inférieure à 1 000 m le montre clairement : la Phalène zonée résiste
malgré tout à basse altitude, notamment dans ses localités du nord-est de la France, où l’on
trouve encore de belles surfaces prairiales ; l’avenir des prairies dans ces secteurs y scellera
très probablement aussi celui de Lycia zonaria.
Répartition géographique de l’espèce
La synthèse des données effectuée dans le présent article (fig. 18) fait état de quarante
et un départements, auxquels s’ajoute vraisemblablement celui de l’Indre-et-Loire, soit
quarante-deux départements au total, pour lesquels des témoignages de la présence de la Phalène
zonée ont pu être tracés.
Cette synthèse révèle malheureusement aussi une diminution du nombre de départements
concernés au fil du temps (fig. 19 et 20). Ainsi, dans dix-sept départements, on perd toute trace
de mentions au cours de la seconde moitié du XXesiècle à nos jours : l’espèce semble avoir
déjà disparu de toute l’Île-de-France, de ses stations les plus occidentales (Maine-et-Loire
et Pyrénées-Atlantiques), probablement aussi des actuelles régions Hauts-de-France et Centre
– Val-de-Loire. L’aire de répartition française de Lycia zonaria se replie vers ses bastions de
l’est de la France.
Et en ce début de XXIesiècle, la constriction semble encore se poursuivre, puisque seuls
quatorze départements sont aujourd’hui concernés par des observations récentes (≥ 2000),
répartis en trois grands blocs (fig. 20 d) : cinq départements dans l’extrême nord-est de la France
,
cinq départements dans le Centre-Est (Alpes du Nord, Ain et Saône-et-Loire) et quatre
dépar-
tements dans le Massif Central. Il n’est toutefois pas impossible que l’on puisse, dans les années
à venir, retrouver cette belle Géomètre dans certains départements tels que le Doubs, le Jura
ou la Savoie, voire la découvrir dans les Vosges où, curieusement, aucun témoignage, même
historique, n’a pu jusqu’à ce jour être tracé. Cette mince lueur d’espoir ne doit pas faire oublier
les dynamiques en cours, et notamment la forte régression des milieux prairiaux, habitats du
Papillon.
Quelques mots sur l’écologie de l’espèce
Parmi les 339 données recueillies dans le cadre de la présente synthèse, 254 concernent
de manière certaine ou déduite des imagos et 40 sont relatives à des chenilles ; les 45 données
restantes, historiques pour la plupart d’entre elles, ne sont pas suffisamment précises pour
déterminer l’état du cycle biologique concerné par ces mentions.
62 Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 62
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Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 63 63
FIG. 20. — Régression de la répartition départementale de Lycia zonaria. Confection des cartes : © F. FAUCHEUX.
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L’examen attentif de ce jeu de données révèle que les imagos sont principalement observés
au cours des mois de mars et d’avril (plus de 80 % des 221 données d’imagos pour lesquels
le mois d’observation est précisé). Les observations d’imagos en février (au nombre de 14)
représentent 6 % des données utilisables, celles d’imagos en mai 12 % (soit 26 données).
La répartition des observations d’imagos entre les mois de mars et d’avril est à peu près
équivalente, avec 95 données en mars et 83 données en avril. L’amplitude de la période
d’appa rition des adultes s’étire ainsi du 8 février (en 1986 à Cuvat, Haute-Savoie) — la seule
mention connue avant mi-février au 6 juin (en 2003 à Mizoën, Isère). Signalons deux
observations exceptionnellement tardives, dans les Hautes-Alpes : l’une le 28 juin 2009 à
la Freissinières 1 350 m d’altitude), l’autre le 30 juillet 1954 à L’Argentière-la-Bessée
(altitude supérieure à 950 m). Parmi les 202 données pour lesquelles le jour précis est connu,
près d’un quart des observations (soit 49 mentions) ont eu lieu au cours de la dernière décade
du mois de mars, correspondant au pic de présence, le gros de la période de vol se situant
principalement entre la mi-mars et la mi-avril (fig. 21). Si l’on ne tient compte que des obser-
vations postérieures à 1980 (ce qui élimine de nombreuses données historiques de plaine,
notamment toutes les mentions franciliennes), et pour lesquelles on dispose d’une précision
suffisante sur la date, soit 88 données au total, le gros de la période de vol se situe plutôt entre
la dernière décade de mars (qui demeure le pic de présence) et la deuxième décade de mai
(fig. 22). Une analyse plus fine de l’ensemble du jeu de données (mentions historiques
incluses) semble montrer, en toute logique, un léger effet de l’altitude sur la période de vol
des papillons. Ainsi, l’amplitude de la période de vol se réduit en altitude, les émergences
se révélant un peu plus tardives : à moins de 500 m comme à moins de 1 000 m d’altitude,
les observations s’étirent de début février à fin mai, entre 1 000 et 1 500 m, elles s’étendent
du 13 mars au 6 juin (hors dates exceptionnelles, cf. supra), et au-delà de 1 500 m, elles
s’échelonnent du 11 avril au 24 mai.
Sur les quarante données relatives aux chenilles, trente et une sont exploitables pour
une analyse phénologique au mois près, et trente le sont pour une analyse au jour près. Il en
ressort que, si la période d’observation des chenilles s’étire du 24 mai (en 2008 sur la Côte
chalonnaise, en Saône-et-Loire) au 3 septembre (en 2016 à Valloire, Savoie), la grande
majorité d’entre elles ont lieu en juin-juillet (fig. 23) : en effet, 29 % des mentions concernent
le mois de juin et 58 % le mois de juillet. La seconde quinzaine de juillet apparaît comme
la période la plus favorable à la découverte de chenilles de zonaria. L’influence de l’altitude
ne semble pas aussi marquée que pour les imagos, mais le nombre de données limité pour
les chenilles ne facilite pas la mise en évidence d’un effet de l’altitude ; le jeu de données ne
contient que cinq observations de chenilles au-dessus des 1 500 m, observées entre le 12 juillet
et le 3 septembre.
Il n’est pas rare que les chenilles soient observées en nombre. Les mentions précises de
chenilles dont nous disposons relatent plusieurs plantes basses sur lesquelles les larves ont été
trouvées : Ail sauvage (Allium sp.), Sauge (Salvia sp.), Sauge-des-prés (Salvia pratensis),
Thym (Thymus sp.), Plantain (Plantago sp.), Séneçon (Senecio sp.), Carotte (Daucus sp.),
Armoise absinthe (Artemisia absinthium) et surtout Achillée millefeuille (Achillea millefolium),
cette dernière semblant manifestement la plante la plus propice à l’observation des chenilles
de zonaria. Divers témoignages signalent l’alimentation effective de la chenille sur Thym,
Séneçon et Carotte (élevée avec succès sur Carotte). Ces plantes-hôtes correspondent peu ou
prou à celles cataloguées par les auteurs anciens et récents. D’autres plantes sont par ailleurs
citées dans la littérature, par exemple les Centaurées (Centaurea spp.), la Luzerne (Medicago
64 Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 64
2329-Lévêque_Lycia zonaria_V0-2_2329-Lévêque-Lycia zonaria 12/09/17 20:19 Page64
sativa), le Lotier corniculé (Lotus corniculatus), la Berce (Heracleum sphondylium), les Gaillets
(
Galium spp.) et l’Armoise champêtre (Artemisia campestris) (sans souci d’exhaustivité, CULOT
,
1919-1920 : 85, PERRETTE & al., 2009 : 185, etc.) ; les Bruyères, les Saules et les Peupliers
ont même été signalés (KOCH, 1984-1988 : 694, n° 347 ; FORSTER & WOHLFAHRT, 1973-1981 :
236, n° 1743) !
La chrysalide, formée dès l’été, constitue l’état sous lequel l’espèce hiverne. Il est inté-
ressant de souligner que certaines chrysalides peuvent passer deux hivers avant que le papillon
n’émerge (fait attesté en élevage).
En lien probable avec la diversité des plantes-hôtes acceptées par la chenille, l’espèce
semble fréquenter tout type de milieux herbacés ouverts, qu’il s’agisse de pelouses ou de prairies,
qu’elles soient humides, mésophiles ou sèches, pentues ou non, pâturées ou non, fauchées ou
non. La femelle est brachyptère et peut être dénichée, souvent par hasard, sur ou au pied des
plantes nourricières, sur les Graminées environnantes ou tout autre support tel que piquets de
clôture, voire sur les troncs des arbres. Il n’est pas rare d’observer les mâles parmi la végétation
herbacée à proximité d’une femelle. Les mâles viennent bien à la lumière.
Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 65 65
FIG. 21. — Période de vol de Lycia zonaria, par
décade de février à juillet, établie à partir des 202 données
d’imagos datées avec précision ayant pu être recueillies
dans le cadre de la présente synthèse. Réalisation du
graphique : © A. LÉVÊQUE.
FIG. 22. — Période de vol de Lycia zonaria, par
décade de février à juin, établie à partir des 88 données
d’imagos datées avec précision ayant pu être recueillies
pour la période 1980-2017 dans le cadre de la présente
synthèse. Réalisation du graphique : © A. LÉVÊQUE.
FIG. 23. — Période d’apparition de la chenille de
Lycia zonaria, par décade de fin mai à début septembre,
établie à partir des 30 données de chenilles datées
avec précision ayant pu être recueillies dans le cadre
de la présente synthèse. Réalisation du graphique :
© A. LÉVÊQUE.
2329-Lévêque_Lycia zonaria_V0-2_2329-Lévêque-Lycia zonaria 12/09/17 20:19 Page65
Remerciements
Je tiens tout d’abord à remercier très chaleureusement mes amis Sylvie PASTOR, ses parents Pierre et Françoise,
et Benoît JANICHON, pour leur accueil toujours apprécié à Trespis ; sans ce point de chute en montagne ardéchoise,
je n’aurais pu y découvrir mon premier Lycia zonaria.
Mes remerciements s’adressent également à tous les collègues qui m’ont transmis leurs observations et/ou
d’autres renseignements utiles, biographiques ou bibliographiques par exemple, informations qui m’ont grandement
aidé dans mes recherches et dans la réalisation de la synthèse sur L. zonaria présentée dans cet article. Par ordre
alphabétique : Philippe BACHELARD, David BA
TOR, Michel BILLARD, Benjamin CALMONT, Alain CAMA, Patrice
CHATARD, Claude COLOMB, David DEMERGÈS, Pascal DUPONT, Claude DUTREIX, Roland ESSAYAN, Franck FAUCHEUX,
François FOURNIER, Josy et Stéphane GRENIER, Philippe GUÉRARD, Gérard JACOB, Denis JUGAN, Claude LAMBERT,
Nicolas LEMAIRE, Gérard LUQUET, Michel MARTIN, Philippe MOTHIRON, Vincent PIERRAT, Jean-Paul QUINETTE, Michel
RENNER, Patrick ROSSET, Michel SAVOUREY, François SPILL, Lionel TAURAND, Claude TAUTEL et Jean-Claude WEISS.
Je sais gré à Marie-Françoise FAURE (responsable du Département de Zoologie du Muséum Henri-Lecoq,
Clermont-Ferrand) et à Philippe BACHELARD pour la transmission des mentions précises figurant sur les étiquettes
des spécimens conservés au Muséum Henri-Lecoq. Je suis également reconnaissant à Stéphane PUISSANT (Attaché
de conservation et responsable du Département scientifique du Muséum-Jardin des Sciences de Dijon) pour m’avoir
autorisé à consulter les collections de Lépidoptères conservées dans ce musée, ainsi qu’à Monique PROST pour son
accueil toujours chaleureux au sein de celles-ci et pour son aide efficace dans la recherche des spécimens. Je remercie
Philippe BIHOUÉE (Régisseur scientifique du Musée des Beaux-Arts de Chartres) qui a permis à Franck FAUCHEUX
de relever les étiquettes de la collection Albert Bris. Mes pensées vont aussi à Michel BINON pour l’accès facilité aux
collections conservées au Muséum d’Orléans pour la Biodiversité et l’Environnement, de même qu’elles s’adressent
à Joël MINET et Jérôme BARBUT, tous deux du M. N. H. N. (Paris), pour me permettre l’accès aux collections de
cette illustre institution. Merci à Gérard LUQUET pour son aide éclairée dans le relevé des étiquettes de la collection
générale du M. N. H. N. (Paris).
J’adresse mes plus sincères remerciements à mon ami Franck FAUCHEUX pour la réalisation minutieuse des
cartes illustrant le présent article, ainsi qu’à Philippe BACHELARD, Michel BILLARD, Patrice CHATARD et Lionel
TAURAND pour leur autorisation à reproduire les clichés photographiques dont ils sont les auteurs.
Je remercie enfin Gérard LUQUET, Claude TAUTEL et Michel SAVOUREY pour leur aimable relecture de l’article
dans sa totalité, ainsi que notre éminent collègue d’outre-Manche Barry GOATER pour la vérification de la traduction
anglaise du résumé.
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écologiques et biogéographiques. Annales de la Station biologique de Besse-en-Chandesse, n° 9 (1974-1975) :
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66 Alexanor, 24 (1), 2009 (2010) : 66
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des localités, de l’époque d’apparition et de quelques détails propres à en faciliter la recherche. Troisième
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consultation le 27-VIII-2017}.
Appt. n° 15, 14, avenue des Hauts-de-Lutz, F-45190 Beaugency.
< antoine.leveque@mnhn.fr >
Reçu le 2 septembre 2017 ; accepté le 3 septembre 2017.
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Directeur : Gérard Chr. LUQUET
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ALEXANOR
Revue française de Lépidoptérologie
Vol. 28 January to March 2017 Fasc. 1
Contents
Ferriot (Lucile),Luquet (Gérard Chr.) and Morizot (Jean-Pierre). Selidosema taeniolaria (Hübner
,
1813), a species from Central and South France new for the Department Essonne (Lepidoptera
Geometridae Ennominae Boarmiini) .............................................................................................
Leraut (Guillaume H. C.). Concerning recent observations of the Great Peacock, Saturnia pyri
(Denis & Schiffermüller, 1775), in the Parisian region (Lepidoptera Saturniidae) ......................
Lévêque (Antoine). Discovery of Lycia zonaria in the mountains of Ardèche: state of its distribution
in the Massif Central and more widely in France (Lepidoptera Geometridae Ennominae) .........
Lévêque (Antoine). Observation of Pungeleria capreolaria in the Department of Loir-et-Cher
(Lepidoptera Geometridae Ennominae) .........................................................................................
Lévêque (Antoine) and Binon (Michel). An unusual observation of Aglaope infausta in the Department
of Loiret (Lepidoptera Zygaenidae Chalcosiinae) .........................................................................
Luquet (Gérard Chr.). Editorial ............................................................................................................
Meeus (Guido). Chronicles of the Maurienne and the Susa Valley. First note. Polygonia egea (Cramer,
1775) (Lepidoptera Nymphalidae Nymphalinae) ..........................................................................
Meeus (Guido). Chronicles of the Maurienne and the Susa Valley. Second note. Minois dryas (Scopoli
,
1763) (Lepidoptera Nymphalidae Satyrinae) .................................................................................
Tarrier (Michel R.). Morocco revisited last and final comments (second part) (Continuation)
(Lepidoptera Papilionoidea and Zygaenidae Zygaeninae) ...............................................
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ALEXANOR
Revue française de Lépidoptérologie
Tome 28 janvier à mars 2017 Fasc. 1
Sommaire
Ferriot (Lucile),Luquet (Gérard Chr.) et Morizot (Jean-Pierre). Selidosema taeniolaria (Hübner,
1813), espèce centro-méridionale nouvelle pour le département de l’Essonne (Lepidoptera
Geometridae Ennominae Boarmiini) .............................................................................................
Leraut (Guillaume H. C.). À propos d’observations récentes du Grand Paon-de-nuit, Saturnia pyri
(Denis & Schiffermüller, 1775), en région parisienne (Lepidoptera Saturniidae) ........................
Lévêque (Antoine). Découverte de Lycia zonaria en montagne ardéchoise : état des lieux de sa répartition
dans le Massif Central et plus largement en France (Lepidoptera Geometridae Ennominae) ......
Lévêque (Antoine). Observation de Pungeleria capreolaria dans le Loir-et-Cher (Lepidoptera Geometridae
Ennominae) ....................................................................................................................................
Lévêque (Antoine) et Binon (Michel). Une observation peu banale d’Aglaope infausta dans le Loiret
(Lepidoptera Zygaenidae Chalcosiinae) ........................................................................................
Luquet (Gérard Chr.). Éditorial ............................................................................................................
Meeus (Guido). Chroniques de Maurienne et du Val de Suse. 1ère note. Polygonia egea (Cramer, 1775)
(Lepidoptera Nymphalidae Nymphalinae) .....................................................................................
Meeus (Guido). Chroniques de Maurienne et du Val de Suse. 2enote. Minois dryas (Scopoli, 1763)
(Lepidoptera Nymphalidae Satyrinae) ...........................................................................................
Tarrier (Michel R.). Le Maroc revisité… suite et fin (Deuxième partie) (suite) (Lepidoptera Papilionoidea
et Zygaenidae Zygaeninae) ............................................................................................................
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Tome 28 – Fasc. 1 (2017) ALEXANOR
Tome 28 janvier - mars 2017 Fasc. 1
Revue française de Lépidoptérologie
(Publication trimestrielle)
45, rue Buffon F-75005 PARIS
ISSN 0002-5208
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Article
Full-text available
Selidosema taeniolaria (Hübner, 1813), a species from Central and South France new for the Department Essonne (Lepidoptera Geometridae Ennominae Boarmiini). — The authors describe the discovery, on September 1st, 2016, of the Geometrid Moth Selidosema taeniolaria (Hübner, 1813) on a sand-and-limestone area of the network Natura 2000, in Valpuiseaux, in the Department Essonne. Until now, this species, which occurs in Central and South France, was known in the Region Île-de-France only from a few records from the Department Seine-et-Marne. Two historic museum specimens from the Department Aveyron, hitherto unrecorded in the literature, are reported here as the first records for that Department. —/////— Selidosema taeniolaria (Hübner, 1813), eine Art aus Zentral- und Südfrankreich neu für das Departement Essonne (Lepidoptera Geometridae Ennominae Boarmiini). — Die Autoren berichten über die Entdeckung des Spanners Selidosema taeniolaria (Hübner, 1813) auf einem kalksandigen Trockenrasen des Netzes Natura 2000, in Valpuiseaux, im Departement Essonne am 1. September 2016. Aus der Region Île-de-France war diese in Zentral- und Südfrankreich verbreitete Art bis jetzt nur durch einige seltene Meldungen aus dem Departement Seine-et-Marne bekannt geworden. Aufgrund von bisher unveröffentlichten historischen Museumdaten wird die Art außerdem zum ersten Mal aus dem Departement Aveyron nachgewiesen. —/////— Les auteurs relatent la découverte, le 1er septembre 2016, de la Géomètre Selidosema taeniolaria (Hübner, 1813) sur une pelouse aréno-calcaricole du réseau Natura 2000, à Valpuiseaux, dans le département de l’Essonne. Jusqu’à présent, cette espèce de répartition centrale et méridionale n’était connue en Île-de-France que par quelques rares mentions concernant le département de Seine-et-Marne. Sur la base de données muséologiques historiques demeurées inédites, l’espèce est en outre signalée pour la première fois du département de l’Aveyron.
Article
Full-text available
Observation of Pungeleria capreolaria in the Department of Loir-et-Cher (Lepidoptera Geometridae Ennominae). The author reports the first record of the Geometrid moth Pungelaria capreolaria in the Department of Loir-et-Cher and brings up to date the previous known data in the region Centre - Val-de-Loire.
1 250 m, 10-vII-2006, une chenille sur Achillea millefolium, Claude COLOMB (comm. pers
  • Forez Monts Du
Monts du Forez, Saint-Anthème, route du col des Supeyres, Les Gorces, 1 250 m, 10-vII-2006, une chenille sur Achillea millefolium, Claude COLOMB (comm. pers., mai 2016).
Gérard LuquET (comm. pers., juillet 2017) précise que l'observateur doit être Daniel DuMON, pharmacien résidant dans cette commune
  • Ain
Ain (01) Champagne-en-valromey, Iv-1968, plus abondant que d'habitude (DuFAY, 1969 : 73). Gérard LuquET (comm. pers., juillet 2017) précise que l'observateur doit être Daniel DuMON, pharmacien résidant dans cette commune, dont l'altitude varie entre 480 et 750 m environ.
850 m, 8-Iv-1979, 1 ♂, Thierry vARENNE leg., coll. Thierry varenne (Michel SAvOuREY, comm. pers., déc. 2016, d'après une comm. pers. initiale de Thierry vARENNE
  • Champfrommier Belleydoux
Belleydoux, Champfrommier ( 10 ), 850 m, 8-Iv-1979, 1 ♂, Thierry vARENNE leg., coll. Thierry varenne (Michel SAvOuREY, comm. pers., déc. 2016, d'après une comm. pers. initiale de Thierry vARENNE). Ces deux communes font partie de l'actuel Parc Naturel Régional du Haut-Jura.
tunnel du Rif Blanc, 1 937 m, 8-v-1998, 8 ♂♂, et 12-v-1998, 12 ♂♂ et 1 ♀, ensuite 6-v-2000, 7 ♂♂, puis 12-vII-2001, 16 chenilles
  • Le Monêtier-Les-Bains
Le Monêtier-les-Bains, [environs du col du Lautaret], tunnel du Rif Blanc, 1 937 m, 8-v-1998, 8 ♂♂, et 12-v-1998, 12 ♂♂ et 1 ♀, ensuite 6-v-2000, 7 ♂♂, puis 12-vII-2001, 16 chenilles, Patrick ROSSET (Patrick ROSSET, comm. pers., juillet 2017).
2 000 m, 30-Iv-2005, 4 ♂♂ (fig. 10), Philippe BACHELARD leg., dont 2 ♂♂ in coll. Antoine Lévêque et 2 ♂♂ ex coll
  • Le Monêtier-Les-Bains
  • Lautaret
Le Monêtier-les-Bains, col du Lautaret, 2 000 m, 30-Iv-2005, 4 ♂♂ (fig. 10), Philippe BACHELARD leg., dont 2 ♂♂ in coll. Antoine Lévêque et 2 ♂♂ ex coll. Jean Maechler in coll. Muséum-Jardin des Sciences de Dijon ( 14 ).
sans aucune information quant à la date de cette observation ni précision quant au secteur concerné de la commune
  • Le Monêtier-Les-Bains
Le Monêtier-les-Bains, sans aucune information quant à la date de cette observation ni précision quant au secteur concerné de la commune, Lionel LESuIRE (Michel SAvOuREY, comm. pers., déc. 2016, d'après une comm. pers. initiale de Lionel LESuIRE).
commune et altitude non précisées, 28 avril 1994, Raynald LEBIHAN leg., 2 ♂♂ in coll. Philippe Guérard (Philippe GuéRARD, comm. pers
  • Lautaret Col Du
Col du Lautaret, commune et altitude non précisées, 28 avril 1994, Raynald LEBIHAN leg., 2 ♂♂ in coll. Philippe Guérard (Philippe GuéRARD, comm. pers., juillet 2017). Altitude probable aux environs des 2 000 m.