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REF 2017 N°16
Entre intelligibilité et transformation du monde : rapports, transition, transposition
Coordination : Joris Thievenaz, Jean-Marie Barbier, Frédéric Saussez, Frédéric Yvon
LA TRANSFORMATION CONTINUE PAR LES SUJETS DES RAPPORTS QU’ILS
ETABLISSENT AVEC/ENTRE LES COMPOSANTES DE LEUR ACTIVITE
Jean-Marie Barbier, CRF, Chaire Unesco, Conservatoire National des Arts et Métiers
Version post-symposium de juillet 2017
1. Rendre compte de l’activité dans d’autres termes que ceux dans lesquels elle se pense.
Ce symposium a pour objet d’interroger les outils susceptibles de situer les rapports entre
intelligibilité et transformation du monde.
Dans les formes dominantes de la pensée sociale, ces rapports sont abordés de façon
asymétrique. Ils sont habituellement mis en mots à travers le prisme de l’opposition supposée
entre théorie et pratique, qui structure de fait un grand nombre d’autres distinctions. La
théorie est supposée paradoxalement tout à la fois ‘éclairer’ la pratique et en rendre compte,
ce qui ne dit rien de ce qui les constitue spécifiquement ni l’une ni l’autre.
Nous faisons l’hypothèse que cette manière usuelle de penser est un outil interne à la pensée
de l’action ; elle n’est en rien un outil pour rendre compte de l’activité comme transformation
et en transformation. Son rôle est surtout social : elle accompagne et légitime une organisation
du monde, et plus précisément une organisation de l’action. En ce sens elle relève d’une
culture d’action. Elle se révèle souvent une aporie, un empêchement de comprendre l’activité
des sujets en situation, même si elle structure aussi l’organisation des milieux scientifiques
comme milieux sociaux. Elle apparait souvent comme un passager clandestin des discours
savants.
La raison en est simple: la théorie est elle-même une activité, d’ordre discursif. La pratique
n’est pas forcément une performation, mais plus souvent un discours que les sujets tiennent
sur leur propre activité. Théorie et pratique, ainsi entendues, sont des activités exercées par
tous les sujets sociaux à des moments et éventuellement dans des espaces différents.
Le présupposé de cette manière de penser est qu’il existe un ordre du monde préalable à
l’activité humaine, et qu’il convient de le découvrir pour concevoir une intervention visant la
transformation de ce monde. Ce présupposé, très puissant dans les cultures occidentales,
fonctionne comme une matrice de pensée (comprendre/concevoir/ agir) dont l’émergence, le
développement et la fonction méritent d’être situés historiquement et socialement.
D’autres choix sont possibles. L’un d’eux consiste à considérer l’activité humaine comme une
triple transformation, conjointe, solidaire et simultanée. Elle est à la fois :
- transformation du monde
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- transformation des sujets transformant le monde
- transformation continue d’elle- même
Pour approcher les liens entre intelligibilité et transformation du monde nous faisons
l’hypothèse que les sujets transforment de façon continue les rapports qu’ils établissent avec
et entre les composantes de leur(s) activité(s), et leur propre activité.
La présente contribution a pour objet d’explorer quelques-unes des voies de cette
transformation continue, et de les conceptualiser. Nous distinguerons les transformations
affectant les composantes d’un même espace d’activités, celles affectant les rapports entre
espaces d’activité, et celles affectant la dynamique même de l’activité.
2. Composantes d’un même espace d’activité et mobilité de fonction.
Nous appelons espace d’activité (Barbier, 2017, 101) l’ensemble circonscrit par les entités en
interaction entrant dans un processus de transformation du monde, et caractérisable par ce
type de transformation. C’est un outil d’intelligibilité de l’activité comme transformation ; il
n’implique pas forcément une reconnaissance par les sujets concernés. Les espaces d’activités
sont dotés au regard de l’analyse d’une autonomie relative de fonctionnement; ils sont sui
generis.
Les espaces de perception sont ainsi des espaces de transformations de percepts assurant pour
le sujet en activité et pour l’activité en cours la présence immédiate d’objets dotés de qualités
au regard de cette activité. Les espaces mentaux sont des espaces de transformations de
représentations assurant le maintien en différé chez le sujet de la présence d’objets pourtant
absents de l’activité en cours. Les espaces de communication sont des espaces de
transformations de significations à intention et à effet de construction de sens, permettant des
interactions entre plusieurs sujets.
Au sein même de ces espaces d’activité, nous constatons notamment trois types de
transformations opérées par les sujets et affectant les composantes de leur activité :
2.1. Les déplacements fonctionnels
Prenons quelques exemples :
- Les activités de reconnaissance : elles peuvent être définies comme des liens effectués par
les sujets entre la connaissance née d’un rapport d’activité en cours et la connaissance née de
rapports d’activité antérieurs. Reconnaître c’est juger qu’un objet actuellement présent nous
est déjà connu antérieurement à quelque degré.
La perception fonctionne comme une activité de reconnaissance : pour William James, « la
sorte de connaissance appelée perception (…) est le type de cas dans lequel l’esprit jouit
d’une ‘familiarité’ (acquaintance) avec un objet présent » (Essais d’empirisme radical, Paris,
Agone, 2005, 65). Elle suppose la mobilisation de cadres perceptifs issus d’expériences
préalables. C’est une reconnaissance d’unités et une construction de configurations des unités
reconnues. Elle produit/transforme des cadres perceptifs investis dans les activités ultérieures
de perception.
- Les activités de conduite des actions : elles font également apparaître que ce qui est le
produit des activités de détermination des objectifs devient le moyen des activités
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d’évaluation sous forme de référent. De façon plus générale les activités mentales
rétrospectives et anticipatrices constitutives de l’expérience apparaissent sous la forme d’un
cycle itératif (Barbier,1991) où les unes fonctionnent tour à tour comme le matériau ou le
moyen des autres.
- Les activités de communication peuvent également être vues comme des transformations
continues d’offres de significations : un certain nombre de linguistes considèrent que chaque
prise de parole peut être vue comme une reconstruction de significations sur et pour le monde.
Tous ces processus ont un point commun : ils fonctionnent comme le déplacement, au sein de
l’activité d’un sujet, d’une composante, du statut de produit d’une activité antérieure au
statut de moyen d’une activité ultérieure. Nous parlerons de déplacement fonctionnel, ou de
mobilité fonctionnelle.
Cette désignation est probablement proche du concept de migration systématique que l’on
trouve chez L.S.Vygotsky (2003,152) à propos du développement de la vie
émotionnelle : « La migration systématique, le changement de lieu de la fonction psychique
dans le système détermine sa signification ». Ce concept a été repris pour parler d’autres
formes de déplacement, notamment sous le vocable de migration fonctionnelle utilisé par
Y.Clot (Dubosq, Clot, 2010 notamment) et par des chercheurs se réclamant du courant de la
clinique de l’activité.
2.2. La plasticité fonctionnelle.
On tend à parler de plasticité fonctionnelle en particulier en biologie lorsqu’un organe qui
n’assure plus sa fonction habituelle est remplacé dans cette fonction par un autre organe.
Ainsi, pour M.Deleau (2000,100-101), traitant des vicariances dans le développement des
aveugles congénitaux, et évoquant en particulier les tâches de préhension qui impliquent une
coordination des flux visuels et des postures, « l’utilisation d’un flux substitutif (même non
permanent), en rétablissant la possibilité de telles coordinations à ce moment précis du
développement, permet de maintenir la direction de l’intention ‘vers’ les objets, d’organiser
donc des projets spatiaux et de prévenir l’effondrement tonique. L’activité peut donc
s’organiser de façon relativement indépendante de telle ou telle modalité sensorielle en tant
que telle, pourvu qu’on lui trouve un équivalent fonctionnel (…) il existe plusieurs processus
susceptibles d’élaborer une même coordination et pouvant se substituer l’un à l’autre. Ces
possibilités de redondance constituent un élément-clé de la capacité d’adaptation pour une
espèce ».
La notion de plasticité neuronale ou de plasticité cérébrale est en particulier utilisée pour
décrire les processus par lesquels le cerveau serait capable de créer, défaire ou réorganiser les
réseaux de neurones et les connexions de ces neurones, lors des processus de neurogenèse
dans la phase embryonnaire ou lors d’apprentissages.
Ces phénomènes de plasticité peuvent être analysés comme une réorganisation des
composantes ordonnées autour de l’exercice d’une fonction, rappelant la formule célèbre,
mais discutée : « c’est la fonction qui crée l’organe ».
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Ces processus ont également un point commun : ils transforment le rapport établi par un
sujet entre la fonction de son activité et la ou les composante(s) qu’il mobilise pour
l’exercer. L’’intention’ (in-tensio) ne change pas, c’est ‘l’organisation d’activité’ ordonnée
autour de cette intention qui change.
Une partie importante des processus d’apprentissage et de développement relève de cette
plasticité fonctionnelle.
2.3. Les « usages »
On tend à parler d’usages lorsque les sujets transforment le rapport entre les composante(s)
de leur activité et la fonction socialement attendue, au bénéfice d’une nouvelle fonction
établie par eux-mêmes.
Dans ce qu’il appelle l’invention du quotidien, Michel de Certeau donne une grande place à
ces processus, ouvrant pour d’autres auteurs une sociologie des usages ou une théorie des
pratiques. Le vocabulaire utilisé dans cette perspective est celui de l’appropriation, de la
subjectivation, de la fabrication de sens, de la production permanente de culture, du
braconnage, du détournement, de la ruse, des arts de faire, de l’usage créatif.
Dans le domaine des technologies pour l’information et la communication, ces processus sont
abordés par exemple à travers la distinction entre les termes ‘utilisation’ ou emploi d’une
part, et ‘usage’ (ou ‘in use’) d’autre part.
Une théorisation de cette transformation peut également être trouvée dans le concept de
bricolage proposé par Claude Levi-Strauss (1960,27) : « la règle de l’enjeu (du bricoleur) est
de toujours s’arranger avec les ‘moyens du bord’, c’est à dire un ensemble à chaque instant
fini d’outils et de matériaux, hétéroclites au surplus, parce que la composition de l’ensemble
(…) est le résultat contingent de toutes les occasions qui se sont présentées de renouveler ou
d’enrichir le stock, ou de l’entretenir avec les résidus de constructions et de destructions
antérieures. L’ensemble des moyens du bricoleur n’est donc pas définissable par un projet
(…) ; il se définit seulement par son instrumentalité, parce que les éléments sont recueillis ou
conservés en vertu du principe que ‘ça peut toujours servir’ ».
3. Mobilité entre espaces d’activités et transformations des sujets
3.1. Dans le développement habituel de leur activité, les sujets sont présents dans plusieurs
espaces à la fois.
Dans une activité d’énonciation par exemple les sujets sont présents à la fois dans un espace
de communication, dans un espace mental et dans un espace dit référent. Cette situation est
illustrée notamment par le fait que l’énonciation mobilise à la fois un signifiant, un signifié et
un référent (triangle sémiotique).
3.2. Les rapports qu’ils établissent entre ces espaces sont différents :
Citons par exemple:
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- L’association
Ce rapport peut être caractérisé par un lien de simultanéité de survenance entre plusieurs
espaces d’activité dans lesquels se trouvent engagés en même temps les sujets. L’association
émerge dans l’activité du sujet concerné. C’est le cas par exemple le cas des activités
d’évocation, qui associent des espaces mentaux et des espaces de communication, renvoyant
éventuellement à des temporalités différentes.
- L’enchâssement
Ce rapport peut être défini comme le développement, au sein de l’activité, d’une action « en
boucle » à partir, sur et pour l’activité. C’est le cas en particulier de la réflexion en cours
d’action ou de l’élaboration d’expérience. L’enchâssement implique une suspension de
l’activité principale en cours.
- La conjonction
Ce rapport peut être défini comme un investissement réciproque entre plusieurs espaces
d’activités opérant dès lors des transformations conjointes. L.S. Vygotski (1985) a ainsi pu
parler d’un investissement mutuel de la pensée et du langage, investissement qui apparaît
particulièrement bien dans les activités de conceptualisation.
Dans le cas des activités ayant pour intention d’agir sur l’activité (celle d’autrui ou la sienne),
on pourra ainsi repérer systématiquement une transformation conjointe des activités et des
sujets . L’accompagnement par exemple peut être considéré comme la conjonction d’un
espace d’optimisation de l’action et de d’un espace de développement des acteurs. L’art peut
être considéré comme la conjonction d’un espace d’expression et d’un espace de
communication ; les figures littéraires (par exemple la métaphore) comme la conjonction
d’espaces discursifs associés eux-mêmes à des espaces mentaux.
- La simulation
Ce rapport peut être défini comme la représentation d’un espace d’activité dans un autre
espace d’activité ou d’une action dans une autre action. C’est le cas par exemple des activités
ludiques, des activités de conduite ou de préparation à l’action.
3.3. Le développement de l’activité est une incessante mobilité des rapports qu’ils
établissent entre ces espaces :
Dans le développement de leur activité, les sujets configurent et reconfigurent sans cesse les
rapports qu’ils établissent entre les différents espaces d’activité dans lesquels ils se trouvent
présents, passant sans cesse d’une ‘arène’ à un autre, y introduisant diversité, historicité et
singularité dans la construction de leur activité. Le terme de cours est quelquefois utilisé pour
décrire cette gestion de fait que fait le sujet de ces différents espaces et du rapport entretenu
par les sujets avec/entre ces espaces.
3.4. Les transformations affectant les sujets dans un espace se transposent dans les autres
espaces où ils se trouvent présents.
- Ce sont bien les mêmes sujets qui se transforment dans les différents espaces d’activité
mis en rapport. Pour définir l’identité, Erikson parle d’unité et de continuité des sujets dans
les différentes activités.
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- Cette unicité et continuité des sujets est à la base de l’hypothèse de transfert qui fonde
l’autonomisation des champs d’activité qui, comme l’éducation et la formation, sont finalisés
par d’autres transformations que celles qu’ils opèrent : on parle notamment de transferts de
savoirs, de savoir faire, de capacités, de compétences d’un champ d’activité à un autre.
- De façon générale, on peut parler de transpositions pour désigner ces passages qui
s’opèrent pour des sujets entre espaces d’activités régis par des règles de fonctionnement
différentes, ce qui a une incidence sur les modes de transposition. Ces transpositions
introduisent également diversité, historicité et singularité dans le cours de construction des
sujets.
4. Changement de registre et transformation de l’activité elle-même
Si nous convenons d’appeler registre une unité d’usage, de sens ou de signification pour un
sujet dans le développement de son activité, nous constatons que les sujets passent de façon
continue d’un registre d’activité à l’autre et plus particulièrement de composantes finalisant
l’activité à des composantes la performant. La dynamique de transformation propre à
l’activité repose sur le développement d’une organisation cyclique de composantes
finalisantes et finalisées de l’activité (Barbier, 1991).
Prenons le cas de la conduite par les sujets de leur action : la pensée qu’ils produisent dans,
sur et pour leur action, et la pensée qu’ils produisent pour leur action est composée à la fois :
- de représentations d’existants : des représentations du monde, des sujets eux-mêmes ou de
leur propre activité. Ces représentations sont finalisées parce qu’elles sont en fait orientées par
les processus de transformation dans lesquels ces sujets sont déjà engagés : elles sont le mode
de présence dans la conduite des actions des habitudes d’activité des sujets, de leurs
expériences antérieures et de leur perception de la situation présente.
- de représentations de souhaitables : objectifs, projets, référents, évaluations que nous
appelons représentations finalisantes, parce qu’elles donnent du sens a priori ou a posteriori à
l’action. Les représentations finalisantes sont le mode de présence des affects et des tendances
d’activité dans la conduite des actions. Elles permettent la fonction anticipatrice de
l’expérience.
De constantes itérations s’effectuent entre représentations finalisées et représentations
finalisantes, constitutives du cycle de conduite de l’action par/pour les sujets (objectifs,
projets, évaluations d’action, évaluations de transfert). Elles permettent notamment d’aborder
les constants passages des logiques d’intelligibilité aux logiques de transformation du monde.
Une corrélation effectuée dans l’espace des représentations d’existants peut ainsi être
transformée en hypothèse d’action de type si..alors… Inversement une représentation
attributive de valeur, comme une évaluation d’action, peut à l’occasion être transformée en
production d’informations et/ou de savoirs. Ces phénomènes de transformation expliquent en
tout cas la célèbre distinction/corrélation entre ‘causes causantes’ et ‘causes finales’ présente
dans la philosophie scolastique, ou plus simplement la distinction/lien du langage ordinaire
entre le ‘pour quoi ?’ et le ‘pourquoi ?’. Leur compréhension plus large suppose probablement
un appareil conceptuel complet, liant notamment engagement dans l’activité, conduite
mentale et rhétorique de l’action.
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4. Situer le rôle des sujets dans la transformation des rapports qu’ils établissent entre les
composantes de leur activité permet de reconsidérer la question de leur place dans la
production du changement social et du changement les concernant.
Traditionnellement les sciences humaines se distribuent entre sciences de l’activité et
sciences de la subjectivité. Accompagnant cette distribution, on retrouve la référence implicite
ou explicite à de modèles de causalité privilégiant tantôt la détermination par le monde de
l’activité des sujets, tantôt la détermination par les sujets de leur propre activité.
La voie consistant à s’intéresser aux rapports que les sujets établissent avec/entre les
composantes de leurs activités, nous paraît être de nature non seulement à penser les
transformations du monde, les transformations des sujets, et les transformation des activités
comme des transformations conjointes, mais aussi comme une voie pour reposer la question
de l’agir des sujets sur ce qui les agit. Elle constitue peut être une piste pour échapper aux
apories si fréquentes sur les oppositions entre théorie et pratique, intelligibilité et
transformation, sujet et objet, forme et figure, et les primats et habitudes collectives de
pensée qu’ils véhiculent.
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