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Investigating the decision-making process. An analysis of the formulation of choice in higher education.

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Mon sujet de recherche est centré sur l’étude d’un certain type de choix, le choix des études supérieures, en analysant en particulier le processus de décision des élèves de Terminale au moment de faire ce choix. Cette décision doit être différenciée d’un acte du quotidien, dans la mesure où ses bornes temporelles sont beaucoup moins circonscrites. Toutefois dans le contexte français, ces bornes sont aujourd’hui plus précises puisque la majorité des élèves effectuent leurs choix d’orientation à travers un système informatisé qui gère leurs affectations : Admission Post-Bac (APB). Cette plateforme institutionnalise, entre autres choses, la période du choix. En outre, il faut prendre en compte que les voeux APB s’inscrivent dans un espace scolaire fortement hiérarchisé (Duru-Bellat, 2008). Je m'intéresse dans le cadre de ce mémoire aux élèves de Terminale issus de la filière générale, c’est-à-dire des élèves qui ont déjà franchi un premier palier d’orientation qui les prédestine davantage aux études supérieures et à certains types d’études au sein de l’ensemble des formations disponibles. Il est donc intéressant de rendre compte des différentes manières qu’ont les élèves de penser cet espace de l’enseignement supérieur fortement hiérarchisé. Pour analyser le processus de décision des élèves face à leurs choix post-bac, les méthodes d’analyse qualitative longitudinale semblaient plus appropriées puisqu’il s’agit de rendre compte des moyens par lesquels les élèves se déterminent devant leurs choix post-bac en analysant en profondeur leurs représentations et le sens qu’ils donnent à leurs décisions. Dans ce mémoire, je montre principalement que les choix des élèves sont fortement cadrés par leur lycée d’origine (qui n’accorde pas la même place aux conseils d’orientation et qui ne présente pas les formations de la même manière) et par la temporalité de l’année de terminale : niveau scolaire et origine sociale de l'élève ont un impact sur leur façon de se projeter dans l'enseignement supérieur. En outre, les lycéens opèrent certaines distinctions et tentent de trouver des ajustements (matching) entre eux et les formations pour lesquelles ils candidatent. 3. Les élèves effectuent majoritairement des stratégies dans le cadre d’APB, mais il semble illusoire de vouloir interpréter leurs choix en termes de « rationalité instrumentale ». Leurs raisonnements sont emprunts de croyances à la fois tacites (de l’ordre de l’intuition) et explicites, ce qui nous a conduit à favoriser une interprétation de leurs choix en termes de « rationalité cognitive ». J'analyse en particulier les différentes sources d'informations que les élèves croisent (ou pas) pour les aider dans leur décision. Ce mémoire se termine par une proposition de typologie autour de trois profils décisionnels .
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Book
Dans la France d’aujourd’hui, le « capital culturel », en particulier sous sa forme scolaire, continue d’orienter puissamment les trajectoires sociales. Il est même vraisemblable que la valeur sociale des diplômes n’ait jamais été aussi forte qu’aujourd’hui.Les prophètes du déclin de la culture font pourtant recette, sur fond de mise en scène tapageuse d’une présidence « bling-bling » qui viendrait couronner le lent effondrement d’un ordre ancien, dominé par le prestige de la culture littéraire et des humanités. Le règne de l’écrit serait mis à mal par celui de l’écran, et le triomphe d’élites vantant les vertus du bonheur matériel et de la fortune.L’humeur portée par ce divorce des élites du savoir et des élites du pouvoir nourrit un certain désarroi à l’égard des vertus émancipatrices naguère prêtées à la démocratisation de la culture et de l’éducation. Faut-il se ranger à l’idée que les diplômes verraient inévitablement leur « niveau » s’affaiblir à mesure qu’ils se multiplient ? Que la dévalorisation relative des ressources culturelles serait consubstantielle à leur diffusion, dans un contexte marqué par un accroissement des inégalités de richesse ?Tout ceci invite à se pencher sur l’articulation contemporaine des composantes culturelles et économiques de la structure des inégalités : quel est aujourd’hui le rôle de la culture dans la structuration des rapports « de classe » ? Quelles sont les conséquences de l’expansion scolaire qui s’est produite depuis la fin des années 1960 et, plus encore, au cours des années 1980 et 1990 ? Quel est l’impact des politiques publiques de l’Education mais aussi de la Culture ? Comment ont évolué, à la faveur de ces transformations, les normes de la légitimité culturelle ? Telles sont les questions que cet ouvrage pose pour penser les métamorphoses contemporaines de la distinction.
Article
Many decisions are based on beliefs concerning the likelihood of uncertain events such as the outcome of an election, the guilt of a defendant, or the future value of the dollar. Occasionally, beliefs concerning uncertain events are expressed in numerical form as odds or subjective probabilities. In general, the heuristics are quite useful, but sometimes they lead to severe and systematic errors. The subjective assessment of probability resembles the subjective assessment of physical quantities such as distance or size. These judgments are all based on data of limited validity, which are processed according to heuristic rules. However, the reliance on this rule leads to systematic errors in the estimation of distance. This chapter describes three heuristics that are employed in making judgments under uncertainty. The first is representativeness, which is usually employed when people are asked to judge the probability that an object or event belongs to a class or event. The second is the availability of instances or scenarios, which is often employed when people are asked to assess the frequency of a class or the plausibility of a particular development, and the third is adjustment from an anchor, which is usually employed in numerical prediction when a relevant value is available.
Article
Text from van Zanten A., Legavre A. "Engineering access to higher education through higher education fairs", in Goastellec G., Picard F. (ed.) The Roles of Higher Education and Research in the Fabric of Societies, Leuven, Sense Publishers, 2014 (in press). Transition to higher education is a major social process. This transition has been mostly studied by French sociologists of education and higher education from perspectives focusing predominantly on the role of the socio-economic status, academic profiles and different tracks followed by secondary school students (Merle 1996, Duru-Bellat and Kieffer 2008, Convert 2010), and, to a lesser extent, on the types of secondary schools attended (Duru-Bellat and Mingat 1998, Nakhili 2005) and the local higher education provision (Berthet et al. 2010, Orange 2013). Although these structural determinants play a major role in explaining significant regularities, they provide more powerful explanations for individuals representing the extremes of the different variables considered, leaving room for the influence of other major factors for those students in intermediate situations. In addition, even in the case of students occupying extreme positions, structural perspectives better explain the distribution of students between different higher education tracks than they do between institutions and disciplines. In this chapter, we adopt a perspective that we see as complementary to and interacting with the perspective centred on structural determinants by focusing on the role of the devices that mediate the exchanges between students and higher education institutions, and more specifically on one device: higher education fairs. Our purpose in doing so is not only to document how these various devices frame, in ways that remain largely unexplored by researchers, exchanges between providers and consumers of higher education but also to point out - and further explore in future publications - how these devices, and the specific features of fairs, contribute to the reproduction and transformation of educational inequalities in access to higher education (Benninghoff et al. 2012).
Article
Pour quelles raisons le prénom que l'on porte dit autant de choses sur nous-mêmes... et sur les personnes qui nous l'ont donné ? Comment sont-ils choisis et utilisés ? Comment l'empire de la mode (c'est à dire des variations du goût socialement déterminé) a-t-il remplacé l'emprise de la parenté ? Pourquoi les " Léa " de maintenant seront-elles, demain, les " Mauricette " d'aujourd'hui ? En deux siècles, le prénom, outil étatique d'identification, est devenu support personnel d'identité : le prénom de l'état civil est de plus en plus perçu comme exprimant le moi profond. Et en même temps la ronde des prénoms obéit à la mode : certains prénoms sont propres à une époque ou à une classe sociale. Les sociologues s'en sont donc souvent servis : au niveau macro-social pour étudier l'affaiblissement des identités religieuses, la dilution de caractéristiques liées à la migration ou certaines formes de ségrégation ; au niveau micro-social pour comprendre la répartition du pouvoir dans la famille ou le monde du travail à partir des usages quotidiens du prénom.
Article
INSEE's most recent survey in 2003 makes it possible to evaluate changes in higher education in two birth cohort groups at either end of the period of rapid expansion in access to the baccalauréat (upper secondary exit examination) from 1985 to 1995. We examine how this opening up affected social inequalities in access to and success in higher education. The undeniable democratization of the baccalauréat has been followed by a more limited democratization in access to higher education. The first wave concentrated new working-class students in vocational baccalauréats; but owing to the strong links between secondary and higher education in France, these students' options in higher education have been restricted as a consequence. In particular, access to the selective elite grandes écoles has seen no democratization among holders of the baccalauréat, whereas shorter vocational courses and non-selective university courses have opened up. This limits the effect on social mobility of democratization of education at this level, because career opportunities increasingly depend not so much on the level of qualification but on the subjects chosen.