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Les Vingt premières années de l'action sanitaire en Côte d'Ivoire

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Abstract

To further colonization by improving the health of the population, such was French policy in the Ivory Coast between 1904 and 1925. During the first ten years, emphasis was laid on equipment. Though partly impeded by the First World War, this effort succeeded after all in getting the main mechanism of the health service into action by 1925. From the beginning, the struggle against the various diseases turned out to be a hard task, due to the colony's climatic conditions which favoured contagion. The efficiency of the health services varied according to the section of the population in consideration. Europeans and their staff, with complaints of a social character, formed a majority in the wards, whereas other people suffered from epidemies, smallpox in particular, and endémie diseases. Difficult to approach, this fraction of the population did not fully benefit from the " Native Médical Assistance Services ". Only after 1925 their good effects were to be felt.

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Souvent présentée dans les écrits et les discours officiels comme la "perle des lagunes", l'agglomération abidjanaise est certes le modèle d'un urbanisme moderne et occidental apprivoisé par le génie africain. Cependant à trop s'attarder sur le "Petit Manhattan" du Plateau, on finit par occulter une réalité : en 1987 comme en 1963, plus de 7 citadins sur 10 résident dans un habitat usuellement dénommé "cours commune". La permanence, l'étendue et le poids démographique de cette "ville des cours", légale ou illégale, posent une question majeure : pourquoi le projet et le modèle d'habitat social moderne, rapidement mis en place par un Etat ivoirien disposant d'importants moyens, n'ont-ils pas donné les résultats escomptés ? Un quart de siècle après l'indépendance, la ville des cours regroupe toujours la plupart des familles abidjanaises; de plus en dépit d'un remarquable effort financier, elle n'est pas conforme aux normes initialement affichées, malgré de spectaculaires transformations du tissu urbain. Pourtant cet "envers" ne peut être assimilé aux bidonvilles misérables des cités latino-américaines ou asiatiques. Produite par des citadins dans un but essentiellement locatif, la ville des cours est souvent construite en dur et intègre certains éléments du projet initial. "Envers" et "endroit" ne seraient-ils pas organiquement liés ? C'est donc à l'examen des stratégies et des jeux d'alliance qu'il faut s'attacher; blocage du projet, détournement des programmes de logement économique, processus d'exclusion, sont en effet indissociables de la logique des choix effectués et de la question de la rente urbaine.
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Souvent présentée dans les écrits et les discours officiels comme la "perle des lagunes", l'agglomération abidjanaise est certes le modèle d'un urbanisme moderne et occidental apprivoisé par le génie africain. Cependant à trop s'attarder sur le "Petit Manhattan" du Plateau, on finit par occulter une réalité : en 1987 comme en 1963, plus de 7 citadins sur 10 résident dans un habitat usuellement dénommé "cours commune". La permanence, l'étendue et le poids démographique de cette "ville des cours", légale ou illégale, posent une question majeure : pourquoi le projet et le modèle d'habitat social moderne, rapidement mis en place par un Etat ivoirien disposant d'importants moyens, n'ont-ils pas donné les résultats escomptés ? Un quart de siècle après l'indépendance, la ville des cours regroupe toujours la plupart des familles abidjanaises; de plus en dépit d'un remarquable effort financier, elle n'est pas conforme aux normes initialement affichées, malgré de spectaculaires transformations du tissu urbain. Pourtant cet "envers" ne peut être assimilé aux bidonvilles misérables des cités latino-américaines ou asiatiques. Produite par des citadins dans un but essentiellement locatif, la ville des cours est souvent construite en dur et intègre certains éléments du projet initial. "Envers" et "endroit" ne seraient-ils pas organiquement liés ? C'est donc à l'examen des stratégies et des jeux d'alliance qu'il faut s'attacher; blocage du projet, détournement des programmes de logement économique, processus d'exclusion, sont en effet indissociables de la logique des choix effectués et de la question de la rente urbaine.
La Vie politique en Côte-d' Ivoire de 1932 à 1952, Aix-en-Provence
724 545 (J. N. Loucou, La Vie politique en Côte-d' Ivoire de 1932 à 1952, Aix-en-Provence, 1976, p. 28).
« La Notion de lèpre et les conceptions indigènes du traitement en Côte-d' Ivoire et en Haute-Volta
  • J Kerharo
  • A Bouquet
J. Kerharo et A. Bouquet, « La Notion de lèpre et les conceptions indigènes du traitement en Côte-d' Ivoire et en Haute-Volta », B. Soc. Pathologie exotique, 1950, n° 1-2, p. 56-64.
OEuvre des pastoriens
  • C Mathis
C. Mathis, L'OEuvre des pastoriens..., p. 259.