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Test d’effort spécifique au tennis (test): Étude de cas d’un joueur élite.

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Abstract

TEST D’EFFORT SPÉCIFIQUE AU TENNIS (TEST) : ÉTUDE DE CAS D’UN JOUEUR ÉLITE. Cyril Brechbuhl (FRA, Fédération Française de Tennis, Doctorant UNIL), Olivier Girard (FRA, PhD, Aspetar), Grégoire Millet (FRA, PhD, UNIL), Laurent Schmitt (FRA, PhD, CNSN Prémanon) RÉSUMÉ L’évaluation des qualités techniques, physiques et physiologiques requises pour l'optimisation de la performance est complexe en tennis, mais elle n’en demeure pas moins essentielle à l'élaboration du projet d'entraînement. Alors que les objectifs physiques sont régulièrement dissociés des objectifs techniques, nous soutenons qu’un test d’effort spécifique aussi appelé « TEST », et qui a été récemment validé (Brechbuhl, Girard, Millet, & Schmitt, 2016), permet de combiner efficacement les deux. Des différences d’efficacité entre le coup droit et le revers peuvent apparaître sous l’effet de la fatigue dans des conditions standardisées ; ce qui minimise les influences émotionnelles ou tactiques. Cette étude de cas propose une lecture pratique de TEST chez un joueur élite. Mots clés : test incrémental, frappe de balle, vitesse de balle, entraînement
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24e année, numéro 70, Decembre 2016
INTRODUCTION
Les avancées technologiques et scientiques ont permis d’évoluer
progressivement vers des tests de terrain de plus en plus spéciques
et proches des particularités de la performance. Deux aspects
semblent donner plus de crédit aux tests spéciques (sur le court,
avec des frappes de balle réelles ou simulées) comparativement
aux tests semi-spéciques (proches du pattern de l’activité dans
les temps d’effort et de récupération) (« yo-yo-IR2 » ((Bangsbo, Iaia,
& Krustrup, 2008), « 30-15 Intermittent Fitness Test » (Buchheit,
2008), « Test Navette » (Leger & Lambert, 1982) : (1) l’utilisation
des dimensions du court de tennis et (2) la combinaison d’un jeu
de jambes et de mouvements du haut du corps (c.-à-d. mimer ou
effectuer une frappe de balle) spéciques.
Parmi les tests spéciques, certains ont utilisé des déplacements
spéciques mais sans frappes de balles (Ferrauti, Kinner, &
Fernandez-Fernandez, 2011 ; Girard, Chevalier, Leveque, Micallef,
& Millet, 2006). D’autres, en revanche, ont intégré des frappes de
balles réelles avec évaluation de la précision (Baiget, Fernandez-
Fernandez, Iglesias, Vallejo, & Rodriguez, 2014 ; Davey, Thorpe, &
Williams, 2002 ; Smekal et al., 2000) ou sans évaluation technique
(Fargeas-Gluck & Leger, 2012). On note une volonté croissante
d’associer des paramètres de la performance technique (précision
et/ou vitesse des frappes de balle) aux modications physiologiques
(lactatémie [la], fréquence cardiaque (FC), consommation d’oxygène
(VO2)) dans des conditions standardisées (Davey et al., 2002 ;
Smekal et al., 2000 ; Vergauwen, Spaepen, Lefevre, & Hespel, 1998).
En comparant les réponses physiologiques entre une procédure sur
le terrain de tennis et un test sur tapis roulant discontinu, Girard et
al. (2006) ont souligné que les tests de laboratoire sous-estiment
les valeurs de consommation maximale d’oxygène (VO2max),
tandis que les principales variables cardiorespiratoires (FC, VO2)
aux intensités sous-maximales ne diffèrent pas (Girard et al., 2006).
Nous préférons les tests intégrant de réelles frappes de balle car
la contribution du haut du corps, qui inuence signicativement la
dépense énergétique comme rapporté dans la littérature (Fernandez-
Fernandez, Kinner, & Ferrauti, 2010) doit être prise en compte. À ce
jour, aucune comparaison des inuences physiologiques entre des
frappes simulées vs des frappes de balle réelles (sans non plus
dissocier coup droit et revers) n’a été publiée.
À partir d’une étude de cas, nous verrons comment TEST (Brechbuhl,
Girard, Millet, & Schmitt, 2016) permet de combiner une approche
physiologique avec le souci d’une réalisation technique conforme
aux prérequis de la haute performance.
Cyril Brechbuhl (FRA), Olivier Girard (FRA), Grégoire Millet (FRA)
et Laurent Schmitt (FRA)
ITF Coaching and Sport Science Review 2016; 70 (24): 26 -29
RÉSUMÉ
L’évaluation des qualités techniques, physiques et physiologiques requises pour l’optimisation de la performance est complexe
en tennis, mais elle n’en demeure pas moins essentielle à l’élaboration du projet d’entraînement. Alors que les objectifs
physiques sont régulièrement dissociés des objectifs techniques, nous soutenons qu’un test d’effort spécique, aussi appelé «
TEST », et qui a été récemment validé (Brechbuhl, Girard, Millet, & Schmitt, 2016), permet de combiner efcacement les deux.
Des différences d’efcacité entre le coup droit et le revers peuvent apparaître sous l’effet de la fatigue dans des conditions
standardisées, ce qui minimise les inuences émotionnelles ou tactiques. Cette étude de cas propose une lecture pratique de
TEST chez un joueur élite.
Mots clés: test incrémental, frappe de balle, vitesse de balle, entraînement Article reçu: 30 Septembre 2016
Adresse électronique: Cyril.brechbuhl@fft.fr Article accepté: 10 Octobre 2016
Test d’effort spécique au tennis (test) :
Étude de cas d’un joueur élite
MATÉRIEL ET MÉTHODE
Le joueur
Il s’agit d’un joueur élite, de sexe masculin, âgé de 19 ans le jour
du test. Après s’être positionné parmi les meilleurs espoirs chez
les juniors, il a continué à performer en accédant à des secondes
semaines de Grand Chelem, en ayant déjà remporté des tournois
ATP.
Le protocole de test
La procédure « TEST » consiste à frapper des balles alternativement
en coup droit et revers croisés qui sont lancées à une vitesse
moyenne de 86 km.h-1 par une machine ‘Hightof’ (Brechbuhl,
Millet, & Schmitt, 2016) (Figure 1). Après une phase d’habituation
de 2 min (16 frappes.min-1), le palier initial est de 10 frappes.min-
1 et l’incrément est de +2 frappes.min-1 chaque minute jusqu’à
22 frappes.min-1, puis de +1 frappe.min-1 jusqu’à l’épuisement.
Une récupération (passive) de 30 s est observée entre chaque
palier. Ce test permet une évaluation simultanée des composantes
physiologiques et techniques. On note les vitesses (radar) et
précisions des balles pour chaque palier réalisé. Le joueur est
encouragé à trouver le meilleur compromis entre la vitesse de balle
produite et la recherche de précision. Le produit des paramètres de
vitesse et de précision donne une valeur de performance technique
(PerfTennis)
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RÉSULTATS
Les données relatives à la physiologie et à la performance technique
en rapport avec l’effort croissant sont présentées sous la forme de
tableaux, puis de gures ci-dessous.
Figure 1 - Protocole (A) et représentation schématique (B) de la
procédure « TEST » (Brechbuhl, Girard, et al., 2016)
L’ANALYSEUR DE GAZ
Nous avons choisi l’analyseur Cortex MetaMax 3B® pour sa
simplicité d’utilisation, son faible poids et faible encombrement. Il
pèse 570 grammes et permet de mesurer FC, VO2, la consommation
de dioxyde de carbone (VCO2) et la ventilation (VE). La détection
des seuils ventilatoires (SV1 et SV2) a été effectuée en analysant
les points de changement de pente (rupture de linéarité) des
paramètres ventilatoires (Wasserman, 2005).
De plus, an d’optimiser le confort des joueurs, nous utilisons un
masque en néoprène qui présente notamment l’avantage de ne
pas gêner la vision. An de stabiliser l’ensemble et de limiter les
mouvements du MetaMax 3B® lors des mouvements, nous ajustons
un let de maintien Surgix élastique, confortable et aéré (Photo 1).
Photo 1 : Équipement du joueur avec le système de mesure des
échanges gazeux lors du TEST.
MESURE DE LA LACTATÉMIE
Les prises de lactates sanguins s’effectuaient au bout du doigt
conformément aux recommandations en vigueur (Dassonville et al.,
1998). Nous prélevions sur la main non-dominante an de préserver
la qualité de tenue de raquette du joueur. Dans ce sens, lors de TEST,
nous effectuions une mesure tous les deux paliers avec l’analyseur
Lactate Pro II Arkray®.
MESURE DE LA VITESSE DE BALLE ET DE LA PRÉCISION.
L’efcacité des coups de fond de court était déterminée à partir
de la vitesse de balle (km.h-1) mesurée avec le radar Solstice 2
(Hightof’®, France), et de la précision mesurée par un entraîneur
qui enregistrait les informations sur un écran tactile. Le pourcentage
(%) de balles dans la zone dénie en gure 1 donnait la valeur de
précision des coups de fond de court.
Tableau 1 Réponses physiologiques au cours de la passation
de « TEST » chez un joueur élite. FC, fréquence cardiaque ; VO2,
consommation d’oxygène ; VCO2, consommation de dioxyde de
carbone ; VE, ventilation. Taille: 185 cm ; Poids: 82 kg.
Zone 1 : zone aérobie stricte, en dessous du début de production
lactique (SL1) et de SV1 (1er seuil ventilatoire).
Travail d’endurance aérobie : amélioration de la vascularisation
musculaire, augmentation du nombre et de la taille des
mitochondries, augmentation des enzymes aérobie (cycle de Krebs)
et de la bêta-oxydation.
Zone 2 : zone entre les seuils lactiques 1 et 2 (ou SV2 : 2ème seuil
ventilatoire) : zone de développement aérobie par l’augmentation
des systèmes navettes de transport des ions H+ (NADH2) ; zone
mixte d’utilisation lipidique et glucidique.
Zone 3 : au-dessus du seuil lactique 2 et SV2 : zone d’accumulation
lactique ; baisse du niveau de performance tennistique due à l’acidose
musculaire et l’hyperventilation. Travail au niveau de la puissance
maximale aérobie. Amélioration des capacités cardio-pulmonaires,
amélioration du système de transport d’O2, augmentation du pool
enzymatique de la glycolyse (Phosphofructokinase (PFK) et lactate
déshydrogénase (LDH) lors des phases de resynthèse des lactates
en pyruvates), amélioration du pouvoir tampon, augmentation des
réserves de glycogène musculaire.
Tableau 2 : Paramètres de la performance technique mesurés
pendant TEST chez un joueur élite.
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Figures 1A et B - Évolution de la fréquence cardiaque (FC) en fonction
de la lactatémie (A) et des consommations d’oxygène (VO2) et de
dioxygène (VCO2) (B) lors de la passation de « TEST ». Les èches
verticales indiquent SV1, puis SV2.
Figures 3A et B – Niveaux de précision et performance technique
(PerfTennis) pendant TEST.
DISCUSSION
La multiplication des techniques d’entraînement au tennis amène
nécessairement à une réexion sur l’optimisation du temps et
des moyens utilisés. Comment faire cohabiter les techniques
de développement de la force, avec la vitesse, l’endurance et la
maîtrise technique ? Nous proposons une approche qui combine
le développement des capacités physiologiques et de la maîtrise
technique à partir des éléments fournis par TEST.
Une approche « polarisée » de l’entraînement, en intégrant ~ 75 %
de l’entraînement total qui serait réalisé à faible intensité aérobie
(zone 1), et 10-15 % à haute, voire très haute intensité (zone 3), a
été suggéré pour une distribution optimale des intensités pour les
athlètes de haut niveau qui s’expriment dans des activités à hautes
intensités (Laursen, 2010). À l’évidence cette répartition paraît
difcilement applicable au tennis compte tenu des habitudes et des
bases d’exercices typiques de cette activité mais cette proposition
représente une base dans notre réexion. Dans une étude récente
sur les réponses énergétiques des joueurs en compétition (Baiget,
Fernandez-Fernandez, Iglesias, & Rodriguez, 2015), Baiget et al.
(2015) ont identié que les joueurs passent 77 % (± 25 %) du temps
dans la zone à faible intensité (zone 1), 20 % (± 21 %) dans la zone
modérée (zone 2) et 3 % (± 5 %) dans la zone 3. Les données de TEST
permettent cet aménagement de la charge de travail.
Les effets de l’entraînement sur l’état physiologique général doit
contribuer à équilibrer les inuences sur l’activité neurovégétative
des athlètes (Schmitt et al., 2015). Il s’avère que la plupart des
situations d’entraînement qui intègrent de la répétition de frappe
de balle avec de l’engagement mènent les joueurs proches de SV2
(Reid, Dufeld, Dawson, Baker, & Crespo, 2008). Par conséquent,
nous invitons à reconsidérer des séances à dominante technique,
avec de l’intensité sur peu de frappes n’excédant pas 7 s, avec 20 s
de récupération entre les répétitions. Cela permettrait de préserver
les réserves glycogéniques particulièrement mobilisées à ces
intensités, ainsi que de la répétition de frappe à SV1 (palier 6 dans
le cas étudié, soit l’intensité 20 balles.min-1). De même, l’analyse
de l’activité en compétition (Baiget et al., 2015) renforce l’hypothèse
que des formes de points joués avec service doivent permettre de
maintenir les joueurs proches de la zone 1 avec ses effets moins
délétères sur la fatigue.
À partir de TEST, des objectifs à dominante technique (zones 1 et
2) ou énergétique (zone 3) peuvent être poursuivis, ceci toujours
en associant une rigueur dans l’exécution des frappes avec des
feedbacks sur la vitesse et la précision (Tableau 2). Pour la zone 1, par
exemple, l’objectif serait de maintenir la session aussi longtemps
que possible au palier 6 équivalent à SV1 (soit 81 % VO2max ou 89
% FCmax pour ce joueur) avec 2 ou 3 séries de 5 à 10 min en continu.
Les récupérations entre les séries seraient passives, pendant 3
minutes. Alternativement, si on vise la zone 3, on préfèrera des
intervalles de frappes plus courts (15 s à 1 min) entrecoupés par du
Figure 2 - Vitesse de balle en coup droit et revers lors de la passation
de TEST. Les èches verticales indiquent SV1, puis SV2.
Derecha
Revés
Nivel
Derecha
Derecha
Revés
Revés
Nivel
Nivel
Nivel
Nivel
Lactato
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repos passif (15 à 30 s). Dans tous les cas, on évitera de descendre
en dessous de 50 % de balles dans la cible dénie, pour des joueurs
experts, et on tolèrera jusqu’à 40 % pour des joueurs de niveau
moindre (Lyons, Al-Nakeeb, Hankey, & Nevill, 2013) pendant TEST.
Dans ce cas d’étude, nous pouvons noter une relative stabilité de
la vitesse de balle au cours du test. En revanche, la précision varie
assez fortement en CD. Une première fois entre les paliers 4 et 5
(-12 %), et plus fortement entre les paliers 7 et 8 (-20 %). Dans les
deux cas, le joueur n’a pas encore atteint SV2. Par conséquent, un
travail de précision est à poursuivre en CD en zones 1-2. Il convient
également de relativiser les valeurs chiffrées atteintes par ce joueur
avec celles publiés par ailleurs. En effet, nous sommes encore à 65
% de précision en CD au plus bas du début de cette chute (palier 8),
soit encore 15 % au-dessus des valeurs moyennes proposées par
Lyons (Lyons et al., 2013) pour des experts, alors même que la taille
de nos zones cibles est plus restreinte. Malgré tout, dans un souci
de progrès, un axe de travail est identiable.
CONCLUSION
Face à la complexité de la performance et de ses composantes
à développer, il apparaît trop fréquemment que les thèmes
d’entraînement au tennis sont encore traités de façon analytique.
À travers TEST et ses applications, nous proposons une approche
globale an d’éviter la redondance des sollicitations physiologiques.
Sans condamner la diversité des pratiques, cette démarche
pourrait sans doute participer à une meilleure articulation de la
programmation des contenus d’entraînement et de la gestion de la
fatigue.
RÉFÉRENCES
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CONTENIDO ITF TENNIS ICOACH RECOMENDADO (HAZ CLICK ABAJO)
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Article
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Purpose: We aimed to a) introduce a new Test to Exhaustion Specific to Tennis (TEST) and compare performance (test duration) and physiological responses to those obtained during the 20-m multistage shuttle test (MSST), and b) determine to which extent those variables correlate with performance level (tennis competitive ranking) for both test procedures. Methods: Twenty-seven junior players (8 males, 19 females) members of the national teams of the French Tennis Federation completed MSST and TEST, including elements of the game (ball hitting, intermittent activity, lateral displacement), in a randomized order. Cardiorespiratory responses were compared at submaximal (respiratory compensation point) and maximal loads between the two tests. Results: At the respiratory compensation point oxygen uptake (50.1 ± 4.7 vs. 47.5 ± 4.3 mL.min-1.kg-1, p = 0.02), but not minute ventilation and heart rate, was higher for TEST compared to MSST. However, load increment and physiological responses at exhaustion did not differ between the two tests. Players' ranking correlated negatively with oxygen uptake measured at submaximal and maximal loads for both TEST (r = -0.41; p = 0.01 and -0.55; p = 0.004) and MSST (r = -0.38; P = 0.05 and -0.51; p = 0.1). Conclusion: Using TEST provides a tennis-specific assessment of aerobic fitness and may be used to prescribe aerobic exercise in a context more appropriate to the game than MSST. Results also indicate that VO2 values both at submaximal and maximal load reached during TEST and MSST are moderate predictors of players competitive ranking.
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Conclusion: both the accuracy and the reliability of this new ball machine appear satisfying enough for field testing and training. Key pointsThe reliability and accuracy of a new ball machine named 'Hightof' were assessed.The impact point was reproducible and similar on the right and left sides (±0.63 m).The precision was constant and did not increase with the intensity (e.g ball frequency).The coefficient of variation of the ball velocity ranged between 1 and 2% in all stages (ball velocity ranging from 10 to 30 balls·min(-1)).
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The aims of this study were (i) to describe the relative intensity of simulated tennis play based on the cumulative time spent in three metabolic intensity zones, and (ii) to determine the relationships between this play intensity distribution and the aerobic fitness of a group of competitive players. 20 male players of advanced to elite level (ITN) performed an incremental on-court specific endurance tennis test to exhaustion to determine maximal oxygen uptake (VO2max) and the first and second ventilatory thresholds (VT1, VT2). Ventilatory and gas exchange parameters were monitored using a telemetric portable gas analyser (K4 b2, Cosmed, Rome, Italy). Two weeks later the participants played a simulated tennis set against an opponent of similar level. Intensity zones (1: low, 2: moderate, and 3: high) were delimited by the individual VO2 values corresponding to VT1 and VT2, and expressed as percentage of maximum VO2 and heart rate. When expressed relative to VO2max, percentage of playing time in zone 1 (77 +/- 25%) was significantly higher (p < 0.001) than in zone 2 (20 +/- 21%) and zone 3 (3 +/- 5%). Moderate to high positive correlations were found between VT1, VT2 and VO2max, and the percentage of playing time spent in zone 1 (r = 0.68-0.75), as well as low to high inverse correlations between the metabolic variables and the percentage of time spent in zone 2 and 3 (r = -0.49-0.75). Players with better aerobic fitness play at relatively lower intensities. We conclude that players spent more than 75% of the time in their low-intensity zone, with less than 25% of the time spent at moderate to high intensities. Aerobic fitness appears to determine the metabolic intensity that players can sustain throughout the game.
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Exploring the effects of fatigue on skilled performance in tennis presents a significant challenge to the researcher with respect to ecological validity. This study examined the effects of moderate and high-intensity fatigue on groundstroke accuracy in expert and non-expert tennis players. The research also explored whether the effects of fatigue are the same regardless of gender and player's achievement motivation characteristics. 13 expert (7 male, 6 female) and 17 non-expert (13 male, 4 female) tennis players participated in the study. Groundstroke accuracy was assessed using the modified Loughborough Tennis Skills Test. Fatigue was induced using the Loughborough Intermittent Tennis Test with moderate (70%) and high-intensities (90%) set as a percentage of peak heart rate (attained during a tennis-specific maximal hitting sprint test). Ratings of perceived exertion were used as an adjunct to the monitoring of heart rate. Achievement goal indicators for each player were assessed using the 2 x 2 Achievement Goals Questionnaire for Sport in an effort to examine if this personality characteristic provides insight into how players perform under moderate and high-intensity fatigue conditions. A series of mixed ANOVA's revealed significant fatigue effects on groundstroke accuracy regardless of expertise. The expert players however, maintained better groundstroke accuracy across all conditions compared to the novice players. Nevertheless, in both groups, performance following high-intensity fatigue deteriorated compared to performance at rest and performance while moderately fatigued. Groundstroke accuracy under moderate levels of fatigue was equivalent to that at rest. Fatigue effects were also similar regardless of gender. No fatigue by expertise, or fatigue by gender interactions were found. Fatigue effects were also equivalent regardless of player's achievement goal indicators. Future research is required to explore the effects of fatigue on performance in tennis using ecologically valid designs that mimic more closely the demands of match play. Key PointsGroundstroke accuracy under moderate-intensity fatigue is equivalent to performance at rest.Groundstroke accuracy declines significantly in both expert (40.3% decline) and non-expert (49.6%) tennis players following high-intensity fatigue.Expert players are more consistent, hit more accurate shots and fewer out shots across all fatigue intensities.The effects of fatigue on groundstroke accuracy are the same regardless of gender and player's achievement goal indicators.
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The aims of this study were (a) to establish a specific endurance test procedure for competitive tennis players, combining performance, physiological and technical parameters; and (b) to determine the relationship between these parameters and their competitive levels. 38 competitive male tennis players (age 18.2 ± 1.3 years; height 180 ± 0.08 cm; body mass 72.7 ± 8.6 kg; mean ± SD) performed a specific endurance field test. Performance (level achieved), physiological (heart rate (HR), maximum oxygen uptake (VO2max), and ventilatory thresholds (VT1, VT2), and technical parameters (technical effectiveness (TE)) were assessed. Bivariate and multivariate models for predicting performance level were developed. TE was63.1 ± 9.1%, with 3 identified phases throughout the test (adaptation, maximum effectiveness, and steady decline). Low to moderate correlations were found between performance (final stage), physiological (VO2max,VT1, VT2)) and TE, and competitive performance (r = 0.35 - 0.61; P = 0.038 - 0.000). TE explained 37% of variability in competitive performance (r = 0.61; P = 0.001). Using TE combined with VT2 or VO2max predictability increased explaining ∼55% (P< 0.05) of the variance in competitive performance. The present study showed the usefulness of a field test including physiological and performance elements in high-caliber tennis players. VO2max and VT2 values combined with TE were good predictors of tennis performance.
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This study was conducted to validate and evaluate the "Hit & Turn Tennis Test", an acoustically progressive on-court endurance test for tennis players. Ninety-eight competitive tennis players (53 males, 45 females) of different age groups participated in the study. For validation, the adult male players completed three Hit & Turn tests, one on a clay court and two on a carpet surface, a tennis-specific ball machine test and an incremental treadmill run in a randomized order. A stronger correlation between maximal performance (r = 0.81, P < 0.01) and maximal oxygen uptake (r = 0.96, P < 0.01) was observed between the Hit & Turn test and the ball machine test, than between the Hit & Turn test and the treadmill test. For test-retest, we found a significant correlation between maximal performance on the same (r = 0.83, P < 0.01) and on different surfaces (r = 0.74, P < 0.01). During test evaluation, maximal performance was higher in males than in females (P < 0.01) and increased by consecutive age group in boys (P < 0.01) but not in girls (P = 0.97). In conclusion, Hit & Turn maximum test performance can be recommended as a valid and reliable indicator for tennis-specific endurance.
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Discover what exercise testing can reveal about cardiopulmonary, vascular, and muscular health. Now in its Fifth Edition, Principles of Exercise Testing and Interpretation continues to deliver timely information on the physiology and pathophysiology of exercise and their relevance to clinical medicine. The text begins by explaining the processes by which cells receive oxygen and dispose of carbon dioxide produced as a byproduct of exercise and metabolism. By measuring gas exchange, we can better evaluate cardiovascular and cardiopulmonary functioning, as well as cellular respiration. Detailed discussions explore various types of exercise intolerance, their effects on test results, and clinical diagnoses. Using real-world cases, the text illustrates how cardiopulmonary exercise testing can evaluate the functional competency of each component in the coupling of cellular to external respiration, including the cardiovascular system. Expert authors' comments, analysis, and conclusions for each case, help to improve readers' interpretive and diagnostic skills. This in-depth resource provides Updated content and new graphics present the most current information in a reader-friendly format. Updated flow charts detail clinical presentations and differential diagnosis More than 80 case presentations improve diagnostic accuracy. Normal test values for a wide range of patient groups provide a basis for comparison and help to identify abnormalities. Companion website includes the complete text, PLUS 30 additional case presentations. © 2012 by LIPPINCOTT WILLIAMS & WILKINS, a WOLTERS KLUWER business. All rights reserved.
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This study investigated changes in heart rate variability (HRV) in elite Nordic-skiers to characterize different types of "fatigue" in 27 men and 30 women surveyed from 2004 to 2008. R-R intervals were recorded at rest during 8 min supine (SU) followed by 7 min standing (ST). HRV parameters analysed were powers of low (LF), high (HF) frequencies, (LF+HF) (ms(2)) and heart rate (HR, bpm). In the 1 063 HRV tests performed, 172 corresponded to a "fatigue" state and the first were considered for analysis. 4 types of "fatigue" (F) were identified: 1. F(HF(-)LF(-))SU_ST for 42 tests: decrease in LFSU (- 46%), HFSU (- 70%), LFST (- 43%), HFST (- 53%) and increase in HRSU (+ 15%), HRST (+ 14%). 2. F(LF(+) SULF(-) ST) for 8 tests: increase in LFSU (+ 190%) decrease in LFST (- 84%) and increase in HRST (+ 21%). 3. F(HF(-) SUHF(+) ST) for 6 tests: decrease in HFSU (- 72%) and increase in HFST (+ 501%). 4. F(HF(+) SU) for only 1 test with an increase in HFSU (+ 2161%) and decrease in HRSU (- 15%). Supine and standing HRV patterns were independently modified by "fatigue". 4 "fatigue"-shifted HRV patterns were statistically sorted according to differently paired changes in the 2 postures. This characterization might be useful for further understanding autonomic rearrangements in different "fatigue" conditions. © Georg Thieme Verlag KG Stuttgart · New York.
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Fargeas-Gluck, M-A and Léger, LA. Comparison of two aerobic field tests in young tennis players. J Strength Cond Res 26(11): 3036-3042, 2012-This study compares the maximal responses of a new aerobic tennis field test, the NAVTEN to a known aerobic field test, often used with young tennis players, that is, the continuous multistage 20-m shuttle run test (20-m SRT). The NAVTEN is an intermittent (1-minute/1-minute) multistage test with side-to-side displacements and ball hitting. Ten young elite tennis players aged 12.9 ± 0.3 (mean ± SD) randomly performed both tests and were continuously monitored for heart rate (HR) and oxygen uptake (V[Combining Dot Above]O2) using the Vmax ST (Sensormedics). The 20-m SRT and NAVTEN show similar HRpeak (202 ± 6.1 vs. 208 ± 9.5, respectively) and V[Combining Dot Above]O2peak (54.2 ± 5.9 vs. 54.9 ± 6.0 ml·kg·min). Pearson correlations between both tests were 0.88 and 0.92 for V[Combining Dot Above]O2peak and maximal speed, respectively. The NAVTEN yielded V[Combining Dot Above]O2peak values that are typical for active subjects of that age and are similar to the 20-m SRT supporting its use to measure aerobic fitness of young tennis players in specific and entertaining field conditions. The fact that two-thirds of the tennis players achieved a different ranking (±1 rank) with the NAVTEN and the 20-m SRT suggests that the NAVTEN may be more specific than the 20-m SRT to assess aerobic fitness of tennis players. From a practical point of view, the NAVTEN test is more specific and pedagogical for young tennis players even though both tests yield similar maximal values.