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Le focus group est une technique d’entretien de groupe, un
« Groupe d’expression », qui permet de collecter des informa-
tions sur un sujet ciblé. 1Elle fait partie des techniques d’en-
quête qualitative par opposition aux enquêtes quantitatives repo-
sant sur un questionnaire (tableau). 2Elle est issue d’une technique
marketing de l’après-guerre aux États-Unis qui permettait de
recueillir les attentes des consommateurs et de rendre ainsi un pro-
duit plus attractif. 3Elle s’inspire des techniques de dynamique de
groupe utilisées par C. Rogers,chef de file du courant de la psy-
chologie humaniste. Elle a été récupérée dans les années 1980 par
la recherche universitaire dans des domaines divers (éducation,
santé publique, environnement,sciences sociales). Elle est très uti-
lisée dans les pays anglo-saxons dans les travaux de recherche en
soins primaires dans une optique qualitative de recueil d’infor-
mations et d’opinions de manière systématique et vérifiable sur
des thèmes variés. Une consultation sur medline (23 février 2003)
a permis d’identifier 2924 publications référencées sous le mot
clé Focus group (sans limitation temporelle).La répétition de la
requête en spécifiant «langue française » n’a identifié que 17 publi-
cations. En France,les spécialistes des enquêtes qualitatives appar-
tiennent plus au monde de la sociologie. 4, 5
LES CARACTÉRISTIQUES DU FOCUS GROUP 6
La dynamique du groupe permet d’explorer et de stimuler diffé-
rents points de vue par la discussion. Chaque participant défend
ses priorités, ses préférences,ses valeurs (aspects socioculturels,
normes de groupe) et son vécu. La discussion permet de préciser
et de clarifier les pensées. Elle explore aussi bien les «comment ? »
que les «pourquoi ? ». Elle n’écarte pas les illettrés. L’expression
sans tabou de certains peut lever les inhibitions des autres. L’ex-
périence commune partagée peut entraîner des solidarités. Le col-
lectif peut donner plus de poids aux critiques que dans des entre-
tiens individuels.
Cette technique permet d’évaluer des besoins, des attentes,des
satisfactions ou de mieux comprendre des opinions, des motiva-
tions ou des comportements. Elle sert aussi à tester ou à faire émer-
ger de nouvelles idées inattendues pour le chercheur.(Encadré 1)
Recueil des données 3,6-8
Thème, objectifs. Au d épart,il faut cibler le thème : Quel est
le problème posé? Pourquoi mener cette étude ? Quels types d’in-
formation recueillir ? Comment les utiliser ?
LA REVUE DU PRATICIEN - MÉDECINE GÉNÉRALE. TOME 18. N° 645 DU 15 MARS 2004 1
S’approprier la méthode
du focus group
Le focus groupest une technique
d’entretien de groupe,un «Groupe
d’expression»,qui permet de
collecter des informations sur un
sujet ciblé.Elle fait partie des
techniques d’enquête qualitative
par opposition aux enquêtes
quantitatives reposant sur un
questionnaire. Cette technique
permet d’évaluer des besoins,
des attentes,des satisfactions
ou de mieux comprendre des
opinions, des motivations ou
des comportements.Elle sert
aussi à tester ou à faire émerger
de nouvelles idées inattendues
pour le chercheur.Explications.
Rev Prat Med Gen xxxxxxxx.
par Alain Moreau,
Marie Cécile
Dedianne,Laurent
Letrilliart,
Marie-France
Le Goaziou,
adresse auteur
xxxxxxx
RECHERCHE en médecine générale
LES DIFFÉRENTES TECHNIQUES DE RECUEIL DE DONNÉES DANS
LE CADRE DE LA RECHERCHE QUALITATIVE (d’après Britten13)
structuré a
individuel semi-structuré a
compréhensif a
Entretien
de groupe = «focus group » b
explicite d
participante c
directe implicite d
non participante c
Observation
analyse de conversation
indirecte
analyse documentaire
a/L’entretien structuré repose sur l’utilisation d’un questionnaire struc-
turé administré par un enquêteur (technique à la limite entre recherche
qualitative et recherche quantitative) ; l’entretien semi-structuré com-
porte des questions ouvertes ; l’entretien compréhensif aborde seule-
ment un ou deux sujets, mais de façon plus approfondie.
b/Le focus group est habituellement considéré comme une technique
d’entretien semi-structuré.
c/ L’observation directe est dite «participante » lorsque le chercheur
s’intègre dans la vie quotidienne du groupe étudié, «non participante »
lorsqu’il adopte une position d’observateur externe.
d/L’observation participante est dite «explicite » ou «implicite » (rare-
ment mise en œuvre en pratique) selon que le groupe étudié est informé
ou non du fait que l’observateur participant est aussi chercheur.
Méthode de recherche
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Le protocole est préétabli par les chercheurs et l’objectif doit être
décrit de manière explicite.
Les questions. Une demi-douzaine de questions courtes et claires
sont à élaborer. Elles doivent être ouvertes et stimuler le travail du
groupe. Les questions vont du domaine le plus général au plus spéci-
fique. Une étude pilote peut être réalisée pour tester les questions. La
première réunion peut permettre de vérifier si le questionnement est
bien adapté. Il est possible d’y apporter quelques modifications.
Sélection des participants. Les participants ont des carac-
téristiques communes et homogènes en lien avec le thème abordé.
Leur sélection vise à panacher les opinions pour faire émerger tous
les points de vue sur le sujet. Il ne s’agit pas ici d’être représentatif
de la population source. Ce sont des professionnels de santé ou
des patients/usagers de la médecine. Le nombre de participants est
de 6 à 8 en moyenne, tous volontaires.
Modérateur et observateur. Un m odérateur est chargé d’ani-
mer le groupe. Son objectif est de faire émerger les différents points
de vue. Il peut laisser au départ la dynamique de groupe agir de
manière non directive puis recentrer en fin de séance.Il doit bien
maîtriser la technique de conduite de réunion par la reformulation,
la clarification, et l’esprit de synthèse.
Il est aidé par un observateur du groupe qui connaît la thématique
et s’occupe des enregistrements audio des séances.Celui-ci est
aussi chargé de noter les aspects non verbaux et relationnels qui
apparaissent lors des réunions. L’aspect technique doit être bien
réglé avant le début de réunion (attention aux bruits parasites).
La vidéo peut éventuellement être utilisée
La séance. Le lieu doit être neutre,agréable et convivial, dans
une atmosphère détendue.
En début de séance,le pr incipe du focus group et les questions sont
présentés aux participants. Il leur est demandé leur accord de
retranscrire tout ce qui se dit pour l’analyse ultérieure et l’utilisa-
tion des données à des fins scientifiques. Le respect de l’anonymat
et de toutes les opinions est obligatoire et ceci est annoncé en début
de séance.
Chaque question est abordée en moyenne pendant 15 minutes et
la séance dure environ 2 heures.
Une synthèse peut être réalisée en fin de groupe pour vérifier l’ac-
cord des participants avec ce qui a été retenu. Le nombre de séances
n’est pas fixé à l’avance mais celles-ci sont répétées jusqu’à épui-
sement du thème ; il faut en compter au minimum 3 à 4 par thème.
Analyse du contenu
La 1re étape est une phase de collecte. Il s’agit de transcrire
ce qui a été dit immédiatement après la séance.Les commentaires
des modérateurs sont identifiés. Les paroles de chaque interve-
nant, retranscrites mots à mots, doivent être bien individualisées
de mêmes que tous les aspects non verbaux. Il faut compter
8 heures de transcription pour une 1 heure d’entretien.
La 2eétape est la phase d’analyse proprement dite.Une pro-
cédure systématique a été déterminée au préalable dans le proto-
cole. L’analyse doit être reproductible : quelle que soit la personne
qui la fait, les conclusions doivent être les mêmes.Il n’y a pas forcé-
ment de séparation entre la collecte et cette phase d’analyse : dès la
collecte du premier groupe, une première analyse permet de mieux
préciser les questions du second groupe. L’analyse porte aussi bien
sur le verbal que le non verbal et l’émotionnel. Elle doit se faire sans
à priori et rester focalisée sur le thème,les questions clés.
L’analyse dite de « la table longue »est utilisée : le principe de base
consiste à analyser les transcriptions de paroles des participants
(verbatim) qui sont découpées, classées, comparées et confron-
tées. Tous ces verbatim sont étiquetés en fonction de l’idée ou du
sous-thème qui peut les résumer («occurrence »).Cela peut être
une expression, une phrase significative,un sentiment, un mot
clé… Les occurrences peuvent être regroupées en grand thème ou
grand concept («dimension »).
Cette phase de codage permet d’éliminer les «hors sujet »,et de
pondérer les résultats en notant leur fréquence s’il y a répétition
de certains thèmes ou de souligner le non-verbal et l’émotionnel
qui y est associé. Il faut éviter tout a priori et ne jamais perdre de
vue l’objectif de l’étude.
Le rapport écrit comprend une synthèse narrative et des-
criptive, suivi d’une analyse interprétative des données et de recom-
mandations éventuelles.
Certains utilisent l’analyse assistée par ordinateur en clas-
sant les items avec la fonction «couper, coller ». Des corrélations
avec les données sociodémographiques peuvent être analysées par
exemple. D’autres utilisent des logiciels de statistiques textuelles
(«the ethnographe, NUD*IST »).Il est aussi possible de faire une
analyse sonore à partir des enregistrements (logiciel «sound forge »).
Intérêts et limites de la méthode (encadré 2)
L’avantage de la méthode réside dans les aspects positifs de
l’interaction et de la dynamique de groupe. 4Les échanges favori-
sent l’émergence des connaissances, opinions et expériences
comme une réaction en chaîne. Tout ce qui a de la valeur pour les
personnes est abordé, comparé et confronté.Le «comment ? » et
le «pourquoi ? » sont abordés sans préjugés. Le chercheur est
2LA REVUE DU PRATICIEN - MÉDECINE GÉNÉRALE. TOME 18. N°645 DU 15 MARS 2004
FOCUS GROUP
ENCADRÉ 1: LA MÉTHODE DES FOCUS GROUPS EST-ELLE
APPROPRIÉE?
Quand utiliser la méthode des focus groups ?
– Pour étudier la variété des opinions et sentiments des acteurs
sur un sujet donné
– Pour mettre en évidence des différences de perspective entre
des groupes d’individus (patients versus professionnels de santé,
responsables administratifs versus professionnels de santé,
patients de différentes ethnies…)
– Pour objectiver les facteurs associés aux opinions, les
comportements ou les motivations
– Pour faire émerger, ou tester, des idées nouvelles de façon
interactive au sein d’un groupe
– Pour recueillir de l’information utile à la préparation, ou à
l’interprétation des résultats, d’une étude quantitative
Quand ne pas utiliser la méthode des focus groups ?
– Pour établir un consensus
– Pour éduquer les participants
– Pour recueillir une information sensible (susceptible de porter
préjudice à quelqu’un si elle est partagée au sein d’un groupe) ou
sur un sujet conflictuel (sur lequel les opinions sont radicalisées)
– Pour faire des inférences statistiques
ENCADRÉ 2 : AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DE LA
MÉTHODE DES FOCUS GROUPS
Avantages :
– méthode de recherche économique en temps de recueil de
données et en argent
– participants analphabètes admis à participer
– environnement favorisant l’expression et la discussion
d’opinions controversées
– échantillonnage du groupe sans exigence de représentativité
– opportunité pour les médecins généralistes/de famille
d’étudier certains aspects de leur pratique
Inconvénients :
– analyse des données longue et fastidieuse
– risque de domination de certains participants au sein du
groupe (leader d’opinion)
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LA REVUE DU PRATICIEN - MÉDECINE GÉNÉRALE. TOME 18. N°645 DU 15 MARS 2004 3
FOCUS GROUP
comme un explorateur qui peut connaître en partie le terrain,mais
va aussi découvrir des domaines inconnus. Tout est «valide »:
même une seule idée minoritaire est «vraie ».
Les limites du focus group résultent des aspects négatifs de
l’interaction de groupe. Il peut y avoir des réticences à exprimer
des idées personnelles. Il peut se dégager des normes de groupe,
source de blocage. Il faut éviter les relations de hiérarchie (effets de
leader d’opinion) ou conflictuelles entre participants. Les résultats
d’une étude par focus group ne peuvent pas être généralisés, car le
groupe n’a pas été constitué dans un but de représentativité de la
population source. Mais les résultats peuvent être utilisés secon-
dairement pour l’élaboration du questionnaire d’une enquête
quantitative sur un échantillon représentatif. Cette technique
demande au chercheur d’y consacrer beaucoup de temps.
CONCLUSION
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
XXXXXXXXX
Référence
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des outils et critères utilisés en médecine ambulatoire.ANAES. Service évaluation
en secteur libéral 2000.
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consultation outcome. Fam Pract 2001 ;18 : 410-8.
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en soins primaires : qu’attendent les patients ? Investigation par la méthode quali-
tative des «focus groups ». Rev Prat Med Gen 2003 ; 17 : 653-6.
QUELQUES APPLICATIONS DANS LE CHAMP
DE LA MÉDECINE GÉNÉRALE
La méthode de focus group a été appliquée à différents
domaines dont nous présentons quelques exemples.
zAméliorer la communication médicale par une meilleure
compréhension des perspectives des patients.9
Les 6 focus groups avaient une finalité exploratoire et
précédaient l’élaboration d’un questionnaire d’enquête sur
la consultation à partir de l’expérience des patients. Le focus
group de patients a identifié les aspects de leur expérience
décrits avec leurs mots et leur langage, avec des réponses
personnelles, immédiates et affectives. Ces aspects n’étaient
pas prévus dans un simple questionnaire sur la satisfaction.
zÉvaluer l’effet de la formation des généralistes sur la
communication concernant tous les facteurs de risque
rencontrés chez des patients en pratique ambulatoire (aussi
bien dans le domaine cardiovasculaire, cancérologique,
ostéoporose…).10
Quatre focus groups ont rassemblé patients et médecins à la
suite de consultations au cours desquelles les médecins
avaient utilisé divers instruments pour parler de prévention (le
verbal avec utilisation de qualitatifs comme «fréquents,
rares…» concernant ces risques, des données numériques
«pourcentages, statistiques » ou des données graphiques).
L’instrument éducatif le plus apprécié était le graphique par sa
clarté pour le patient et son faible coût en temps pour le
médecin.
zÉtudier les attitudes des médecins généralistes australiens
envers l’evidence based-medicine (EBM), à partir d’un focus
group.11
Les médecins ont utilisé la méthode de l’EBM lors de
différentes consultations et en ont discuté ensuite au sein d’un
focus group. Ils ont conclu que cette méthode pouvait être utile
si les patients avaient besoin de valider leur prise en charge,
mais qu’il était souvent difficile de l’appliquer à un cas individuel.
zExplorer la définition et l’appréciation des besoins sociaux et
de soins d’une communauté afin d’adapter l’offre des services
concernés.12
La première partie de l’étude a été faite par des interviews
individuelles, puis les propositions ont été discutées au sein de
deux focus groups. Des priorités d’intervention ont pu être
mises en évidence, comme prévoir des bus pour se rendre sur
les lieux de consultations, créer des espaces de jeux pour les
enfants, et demander aux pharmaciens de mieux expliquer
le suivi des prescriptions.
zMettre en évidence les critères de qualité de la relation entre
médecin - patient voulus, attendus ou perçus par des médecins
généralistes et des patients.14
Huit focus group (FG) réalisées dans la région Rhône Alpes en
France auprès de médecins généralistes (4 FG) et de patients
(4 FG) ont montré:
- les critères faisant consensus entre médecin et patient :
critères de l’ordre de la compétence biomédicale (un médecin
expérimenté, convaincant, un examen clinique complet…) et
critères «traditionnels » (respect du patient par le médecin,
confiance réciproque, écoute empathique…)
- les critères plus spécifiques aux médecins (un examen
clinique partiel suffisant, le maintien d’une distance
professionnelle, les besoins de repos et d’une bonne
rémunération…) ou problématiques pour le médecin ( le
manque d’assurance, le mythe de la toute puissance du
médecin, la relation de séduction, être médecin au féminin…)
- les critères plus spécifiques aux patients ( libre choix du
médecin, médecin de famille, de premier recours, polyvalent,
qui dit la vérité, ne juge pas, n’est pas mercantile, qui a le droit
à l’erreur s’il la reconnaît…)
La connaissance de critères problématiques peut permettre
d’améliorer la qualité de la relation médecin-patient et être
utilisée dans la formation du médecin. Ces critères pourraient
aussi être utilisés dans l’élaboration d’un questionnaire
de satisfaction pour une démarche de qualité en médecine
ambulatoire.
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