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Debos, Franck (dir.). « Piloter l’entreprise à l’ère du numérique ». Numéro thématique des Cahiers du numérique, vol. 6, n° 4, 2010. 180 p. ISBN 978-2-7462-3266-2

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Compte rendu
Ouvragerecensé :
Debos, Franck (dir.). « Piloter l’entreprise à l’ère du numérique ». Numéro thématique des Cahiers
du numérique, vol. 6, n° 4, 2010. 180 p. ISBN 978-2-7462-3266-2
par Diane Mercier
Documentation et bibliothèques
, vol. 58, n° 2, 2012, p. 93-95.
Pour citer ce compte rendu, utiliser l'adresse suivante :
URI: http://id.erudit.org/iderudit/1028917ar
DOI: 10.7202/1028917ar
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fois
fonctionnelles,
instruments ou intermédiaires d'une
interaction dynamique entre les lecteurs et les textes
»
(p.
19).
Cette problématique de recherche est traitée
selon différents angles dans sept chapitres écrits par six
auteurs.
Dans le premier chapitre, Christian Vanderdope
soutient que nous assistons au
«
reflux du roman »
comme mode de lecture par défaut. Le lecteur de texte
sous forme numérique, loin de la linéarité du discours
que suggère le livre imprimé, et le roman en particulier,
suit plutôt un cheminement de lecture qui s'apparente
au butinage. Vanderdope propose de qualifier d'erga-
tique (du grec
ergon
(travail)) cette lecture d'action qui
conduit à produire un nouveau texte (p.
55).
Il insiste
également sur l'importance de préparer adéquatement
l'école à assurer la formation des jeunes générations aux
différents types de lecture. Eliana Rosado, dans le deu-
xième chapitre, pose la question «
Qu est-ce
que
lire ?
».
Elle présente les différents types de lecture, du littéraire
aux autres productions
«
à lire
».
La section de ce cha-
pitre qui explore l'acte de lecture (p. 70 et suivantes) est
particulièrement réussie. Tant les considérations liées
à l'éducation et au développement de soi que celles qui
touchent à la lecture comme droit social sont explorées.
Le troisième chapitre, écrit par Claire Bélisle et le plus
long de l'ouvrage, se démarque. La transformation de
l'acte de lecture du papier à l'écran y est abordée. L'au-
teure propose que, contrairement à l'idée reçue selon
laquelle le numérique entraîne une baisse de l'activité
de lecture, cette dernière serait plutôt en augmenta-
tion (p.
112-113).
Une question intéressante est abordée
concernant l'à-propos de parler d'une « révolution de la
lecture
»,
au moment où il apparaît que tout est encore à
se produire. Les dimensions psychosociales de l'atten-
tion concernant la lecture sont également abordées.
Le chapitre 4,
«
Hyperculture et culture du lien »,
de Raja Fenniche, est un peu plus faible par rapport
aux autres contributions de ce livre. Ce texte annonce
une mise en rapport de «
Vhyperlecture
avec la culture
émergente
qui
caractérise les sociétés
actuelles,
que nous
pourrons
appeler
"la culture du lien1
»
(p.165). Le lecteur
regrette que l'objectif et le postulat soient imprécis.
Le cinquième chapitre est également écrit par Claire
Bélisle et porte sur les nouveaux environnements de
lecture. Ces derniers présentent de nouvelles possi-
bilités de lecture tout en commandant de nouveaux
rôles et compétences. L'auteure porte son attention sur
quatre aspects
:
1) les bibliothèques numériques
;
2) le
livre numérique
;
3) le téléphone mobile
;
4) les réseaux
sociaux. Les changements dans les rôles et les compé-
tences des bibliothécaires sont également abordés. Dans
le sixième chapitre, Philippe Bootz propose une défi-
nition de la littérature numérique et présente quelques
modalités de lecture de ce genre en cours d'élabora-
tion
;
ce chapitre, comme le suivant, se rapporte davan-
tage à la critique littéraire. Le septième chapitre, rédigé
par Alexandra Saemmer, pose la question du para-
doxe des lectures immersives du texte numérique. Il
s'agit
d'une critique littéraire du texte numérique ayant
recours à des exemples de publications telles que Zeit
fur die Bombe de Suzanne Berkenheger (p. 266 et sui-
vantes). Saemmer explore le concept d'immersion dans
le contexte de la lecture numérique.
En conclusion, Claire Bélisle ouvre de nouvelles
perspectives en établissant un lien entre lecture et
«
lit-
tératie
».
Bien que ce concept ne soit pas traité de façon
originale, le dernier texte du livre comporte un bref
his-
torique et un état des lieux utiles sur le concept de com-
pétences informationnelles, ou littératie.
Lire dans un monde numérique constitue un excel-
lent texte à parcourir pour un chercheur intéressé aux
transformations des modes de lecture qu'entraîne le
numérique. Sans rendre compte de recherches origi-
nales,
les textes réunis constituent un bon point de
départ pour brosser un tableau général complet sur la
lecture de publications numériques et identifier des
textes intéressants dans la bibliographie. Pour le biblio-
thécaire et le technicien en documentation, ce livre
est précieux pour le tour d'horizon qu'il propose et la
réflexion qu'il suscite
;
il peut résonner avec des projets
concrets de services et de développement de collections
numériques.
On regrettera l'absence d'un index et d'une table
des matières détaillée. De même, il est ennuyeux que
l'éditeur n'ait pas publié les notes biographiques des
auteurs, ni même donné leurs affiliations. Plusieurs
trouveront que le texte est composé dans une fonte un
peu trop petite. Finalement, quelle n'a pas été notre
surprise de voir, alors que nous étions à la page 266 et
malgré la reliure cousue, le dernier cahier du livre se
défaire !
Debos, Franck (dir.). « Piloter
l'entreprise à l'ère du numérique ».
Numéro
thématique des
Cahiers du
numérique,
I vol.
6,
n°
4,
2010. 180
p.
ISBN
978-2-7462-3266-2. |
Diane
MERCIER
Conseillère en gestion des connaissances
Ville de Montréal
diane.mercier@gmail.com
L
E NUMÉRO THÉMATIQUE,
«
Piloter l'entreprise à l'ère
du numérique », regroupe huit articles sur la transi-
tion des systèmes d'information centrés sur leurs entre-
prises vers des systèmes ouverts sur les sociétés dans
lesquelles œuvrent ces mêmes entreprises. Ces articles
présentent les résultats de réflexions et de recherches de
même que des retours d'expérience qui peuvent aussi,
dans la pratique, être transposés dans les organisations
publiques européennes et nord-américaines. L'intro-
duction de Franck Debos, directeur de cette compila-
tion, fournit un résumé étoffé pour orienter le lecteur,
qu'il soit praticien, étudiant ou chercheur.
DOCUMENTATION ET BIBLIOTHÈQUES | AVRIL JUIN 2012 | 93
Tout d'abord, Maryse Carmes présente savamment
la théorie qui guide l'innovation ouverte. Les résultats
de deux études de cas sur les relations savoir/pouvoir
dans la configuration des intranets illustrent et isolent la
tension entre la
«
montée des
compétences
numériques »
des utilisateurs et la « montée des exigences envers
l'organisation
», notamment vis-à-vis les départements
de technologies de l'information. L'auteure suggère que
le concept d'entreprise 2.0 aurait emprunté certains
comportements propres au coopératisme, à la libération
et à la démocratie, un paradoxe puisque l'essence même
de
l'entreprise privée demeure l'accroissement du capital
au profit d'un petit nombre. Selon cette perspective, le
mouvement contributif du 2.0 abattrait les frontières
entre les secteurs privés, publics, associatifs et autres.
La seconde étude porte sur les méthodes d'interac-
tions en multiprésence dans
les
espaces communautaires
qui ont des finalités communes : l'autonomie, la colla-
boration et le fonctionnement en réseau. Ces interac-
tions visent à partager et à contrôler les connaissances
et les discours des acteurs. La facette du contrôle est
amenée par Omrane Dorsaf avec un argumentaire
robuste qui repose sur un cas de gestion des relations
clients (CRM). L'auteur démontre que les relations orga-
nisation/clients sont de l'ordre de la communication
contrôlée, de la collaboration contrôlée et de la commu-
nication participative où règne un partage des critères
de choix, des jugements et des connaissances.
Suit un rapport de recherche sur le pilotage de la
conception d'outils numériques de collaboration. Les
observations de l'utilisation d'un outil de support de
travail collaboratif (TCAO) s'intéressent à la capacité
d'une organisation à s'intégrer aux systèmes sociaux
et symboliques, soit à son écosystème. Pierre Humbert
propose que cette capacité soit rarement prise en compte
durant la phase de conception. À l'aide de la perspec-
tive de la veille stratégique, il suggère une méthode pour
améliorer la compréhension et l'autonomie des concep-
teurs concernant les contextes multiples d'utilisation.
Cette méthode est essentiellement fondée sur l'écoute
et l'analyse d'information stratégique. Par ailleurs, ce
changement de perspective de la part des concepteurs
prendra du temps. Ces conclusions pourront enrichir
les démarches mêmes de ma propre pratique, essentiel-
lement orientées vers la collaboration et l'innovation.
Mon attention a été captée par le raisonnement et les
conclusions de la quatrième étude, présentée par Hachimi
Abba et Sylvie Leleu-Merviel, relative
à
la confiance durant
la refonte de système d'information. L'innovation techno-
logique ne suffit
pas.
Il
s'agit
surtout de faire adhérer toutes
les parties prenantes au projet. L'analyse utilise la méthode
des « 4C », la communication créative basée sur la com-
munication et la confiance. Cette approche du maintien
de la confiance s'impose lorsqu'il est nécessaire de briser le
bloc homogène de l'organisation. En gestion des connais-
sances, la confiance est aussi une condition déterminante.
Ainsi, ces approches basées sur la transformation au lieu
du changement favorisent l'innovation par des méthodes
qui encouragent le transfert efficace des connaissances
dans un écosystème d'acteurs sociaux indéterminé dans le
temps.
Mon intérêt soutenu pour ce texte s'explique pro-
bablement parce qu'il confirme ce que j'ai déjà constaté
au sujet du succès d'une approche transformationnelle
dans les situations complexes. Cette approche renforce
le passage d'une organisation en silos vers une organi-
sation publique innovante et ancrée dans son environ-
nement. J'ai retenu les excellentes définitions des sys-
tèmes d'information et du concept de confiance dans
l'examen des relations informaticien / informaticien et
informaticien / utilisateur. Dans ma pratique, ces rela-
tions ont toujours été déterminantes de la pertinence et
de la durabilité des systèmes d'information.
Deux textes orientés marketing suivent ; ils
touchent le-réputation et l'image de marque en combi-
naison avec l'utilisation des médias sociaux. L'article de
Peggy Cadel montre l'importance de la mise en place
d'un nouveau rôle pour les professionnels de l'informa-
tion, celui de gestionnaire de communauté {Community
Manager dans le texte). Olivier Nannipieri et Isabelle
Muratore proposent aux organisations d'offrir aux
internautes des expériences d'immersion dans le but
d'atteindre une communication efficace. Cette étude a
utilisé une grille d'évaluation basée sur la perception
des internautes.
Des entretiens au sujet des forums d'entraide d'en-
treprise ont mis en évidence la nouvelle dynamique
entre les utilisateurs-clients et les employés. L'analyse
par Élodie Raimond des entretiens avec des contribu-
teurs actifs montre les difficultés que les entreprises
éprouvent pour maîtriser les interactions avec leurs
clients, et notamment les débordements qui peuvent
servir à exprimer des plaintes ou à dénigrer l'entreprise.
Les clients peuvent percevoir négativement l'intrusion
d'employés sur ces forums. Les modalités de reconnais-
sance entre pairs ont favorisé la cohésion des partici-
pants sur le forum et ont permis d'intégrer les compé-
tences des clients dans l'organisation. Il a aussi été pos-
sible de constater que ces compétences peuvent être en
concurrence avec celles des employés. Ces forums d'en-
traide, où les rôles et les compétences s'ajustent conti-
nuellement, démontrent que l'autodiscipline et l'auto-
contrôlé par les membres sont des conditions de succès
et influencent positivement la durée de vie des forums.
Enfin, l'examen du projet européen Fire Paradox
par Patrick-Yves Badillo et ses collaborateurs, Domi-
nique Bourgeois et Bruno Asdourian, a permis de
valider et de catégoriser trois dimensions de la com-
munication organisationnelle : institutionnelle, sociale
et expérientielle. Le projet visait à sensibiliser la popu-
lation à la prévention des incendies de forêt. La com-
munication expérientielle qui se fait en situation réelle
et locale a été choisie pour développer « la culture du
risque du feu de foret
»
chez toutes les parties prenantes.
94 AVRIL JUIN 2012 | DOCUMENTATION ET BIBLIOTHÈQUES
L'étude démontre que ce choix a favorisé la sensibi-
lisation par cercles concentriques et l'engagement du
citoyen dans sa communauté.
En conclusion, ces articles mettent l'accent sur
l'importance des aspects humains dans la gouvernance,
la conception et la gérance des systèmes d'information.
L'omniprésence des médias sociaux en est le fil conduc-
teur. Les médias sociaux catalysent et accélèrent les
effets des relations des acteurs dans un écosystème de
plus en plus complexe. La lecture de ces textes pourrait
susciter des transformations dans nos propres pratiques
ou approches de recherche.
Horizon
2019 :
Bibliothèques
en
prospective. Dominique Arot et ai
Villeurbanne : Presses de
l'ENSSIB,
2011.
111p. (Collection
Papiers, série Généalogies)
ISBN
978-2-910227-87-6.
Marcel
LAJEUNESSE
EBSI,
Université
de
Montréal
marcel.lajeunesse@umontreal.ca
C
E LIVRE EST LE TROISIÈME OUVRAGE d'une série de
trois études interrogeant les fondements de l'iden-
tité de la bibliothèque publique, principalement en
France. Le premier ouvrage, Quel modèle de biblio-
thèque
?,
paru en 2008, abordait la question du modèle
de bibliothèque, son élaboration, sa diffusion, ses com-
posantes, son évolution3. Le deuxième, Bibliothèque
publique et Public Library, paru en 2010, portait sur
une analyse comparée des éléments fondateurs de la
bibliothèque publique aux États-Unis et en France4. Le
présent volume, Horizon
2019 : Bibliothèques en
prospec-
tive, questionne l'avenir et les évolutions possibles de la
bibliothèque.
Anne-Marie Bertrand, responsable de ce recueil et
des précédents, est directrice de l'École nationale supé-
rieure des sciences de l'information et des bibliothèques
(ENSSIB). En novembre 2009, pour réfléchir à l'ave-
nir de la bibliothèque publique, elle a rassemblé dans
un colloque les universitaires, Robert Damien, profes-
seur à l'Université Paris Ouest Nanterre La Défense,
Pascal Ory de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Bernard
Legendre de Paris 13 Nord, des personnes du monde
des bibliothèques, Dominique Arot, Georges Perrin et
Valérie Tesnière, l'éditeur, François Gèze, des Éditions
La Découverte et un fonctionnaire du ministère de la
Culture et la Communication, François Rouet.
Ce livre pose la question suivante : quel est l'ave-
nir de la bibliothèque publique en France ? Cela fait
un siècle que l'appellation même de bibliothèque y est
questionnée. Dans son célèbre ouvrage La librairie
publique, paru en 1910, Eugène Morel écartait le terme
« bibliothèque publique » qui, selon lui, calquait l'alle-
mand. Dans les années
1970,
le terme
«
médiathèque
»
a
obtenu un grand succès auprès des élus. Actuellement,
il semble décliner pour d'autres appellations, comme
« maison du savoir
».
Au-delà du nom, la modernité des
bibliothèques passe par les collections, les services, les
bâtiments. Mais l'avenir des bibliothèques passe d'abord
par leur légitimité, donc leur utilité, dans les missions
et les objectifs qu'elles ont à assumer pour une commu-
nauté et sur un territoire.
Pour l'historien Ory, à l'heure d'Internet, de
Google, de Wikipédia et du téléphone intelligent, les
institutions documentaires doivent s'inquiéter de leur
survie. Par ailleurs, face à la logique d'un village global
mais virtuel, la sociabilité, dont de nombreuses enquêtes
ont mis en lumière l'importance dans les usages des
lieux de lecture, peut se révéler féconde et attractive.
De son côté, l'éditeur Gèze fait un retour sur les
transformations vécues depuis une génération, la pho-
composition dans les années 1970, la publication assis-
e par ordinateur au cours de la décennie 1980, et,
dans les années 2000, le livre dématérialisé qui aura
un impact considérable sur les acteurs de la chaîne du
livre,
lesquels verront leurs métiers sérieusement affec-
tés.
En 2019, ce sont les imprimeurs qui subiront le plus
grand choc de la révolution numérique. Pour leur part,
les libraires offriront une offre mixte, des livres numé-
riques et des livres papier. Mais, selon lui, ce sont les
bibliothécaires qui verront leur profession la plus boule-
versée. Le catalogage ne sera plus au cœur de la profes-
sion et la conservation deviendra une question cruciale
dans les bibliothèques.
Pour Bernard Legendre, spécialiste de l'édition, il
faut se méfier du discours sur la mort du livre. L'édi-
tion se porte bien. De plus des complémentarités entre
papier et numérique se dessinent. Il y aura des muta-
tions dans le monde des bibliothèques et ces muta-
tions ne seront pas les mêmes dans tous les genres de
bibliothèques. Plus que la fin d'un métier, c'est celle de
sa globalité qui semble d'actualité. Par-delà les lignes de
partage entre spécialités de contenu ou d'établissement,
une part essentielle, fondatrice, des bibliothèques réside
dans sa capacité de servir le public. Seront privilégiées
l'importance de la médiation, la capacité à concevoir et
à présenter une offre large de formation à destination
des usagers.
Dominique Arot, inspecteur général des biblio-
thèques, voit dans les temps présents la fin d'une utopie,
l'utopie fondatrice des bibliothèques, qui consiste dans
la conservation du savoir accumulé au fil des siècles
dans des bibliothèques qui
se
voulaient encyclopédiques
et dans le partage de ce savoir. Par ailleurs, il constate
que la bibliothèque publique est encore un lieu très fré-
quenté. Elle se réinvente dans de nouveaux établisse-
ments tant en France qu'à l'étranger. Elle fait de la for-
mation tout au long de la vie un axe essentiel du renou-
vellement de son offre de service.
3.
Documentation et bibliothèques, 55 (3)
:
147-148.
4.
Documentation et bibliothèques, 57 (3) ; 185-186.
DOCUMENTATION ET BIBLIOTHÈQUES | AVRIL JUIN 2012 | 95
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