Résumé
Compte tenu de l'importance des activités informelles, l'auteur propose de classer les pays selon les dimensions de l'emploi dans l'économie informelle plutôt que selon la composition de l'économie formelle. A partir de données du BIT portant sur trente‐six pays en développement, il fait apparaître une corrélation significative entre l'étendue et l'intensité de l'informalité et différents indicateurs sociaux et économiques: PNB par habitant, degré de corruption et de pauvreté et niveau de l'impôt et des cotisations sociales. Les implications de ces résultats pour la réflexion théorique et l'action sont ensuite exposées.