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L'action aménagiste au Maroc entre héritages, permanences et bifurcations

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Abstract

This article discusses two strategic spatial planning options in the framework of current policy changes in Morocco. It examines the dissemination of new planning documents and explains their reception among the actors of regional development by exploring a comparative approach of this “territorial” process. By using such a theoretical framework, the paper grounds its argument on the capacity for action of regions which are linked to the international system of government and governance through a specific relationship of “dependency” that arises from the relationship between the European experts and the national planners in Morocco. The pluralist forms and figures of expertise seem to strengthen traditional models of national planning in Morocco. This case shows a lack of empowerment of the national and local stakeholders facing territorial expertise and their ways of the emergence of news forms of planning negotiations. This discussion is illustrated by a feed-back on two specific expertise experiences led within the Solidarity Priority Fund (under the French DATAR) and through the Agenda 21 dissemination plan led by the United Nations (UN).

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Thesis
Cette thèse examine la géopolitique du contrôle de l’étalement urbain dans les communes périphériques du Sud de Rabat (Maroc) et de l’Ouest de Lyon (France). En s’appuyant sur l’école française de la géopolitique locale, la recherche analyse les jeux d’acteurs publics et privés afin de mettre en lumière les coopérations, les négociations et les oppositions qui façonnent les territoires périphériques. La comparaison entre Nords et Suds est également au cœur de cette recherche. Les différences entre les périphéries de Rabat et de Lyon permettent de discuter la construction, la mise en œuvre et les effets des politiques qui prescrivent le contrôle de l’étalement urbain. Les territoires enquêtés sont marqués par deux dynamiques, urbaine et rurale, dont l’équilibre se négocie dans l’élaboration des politiques locales, au carrefour d’objectifs a priori contradictoires : protection du cadre de vie, densification, mixité sociale, contrôle de l’urbanisation, massification du logement, préservation de l’agriculture, etc. Les cinq chapitres déclinent cette analyse à travers plusieurs entrées : représentations, gouvernance, urbanisme, logement et protection des espaces naturels et agricoles. La mobilisation de ces différentes entrées permet de discuter le rôle joué par les territoires périphériques dans un contexte de métropolisation où se nouent des rapports à la fois de solidarité et de compétition. En ancrant l’analyse dans les périphéries et par la comparaison entre Nords et Suds, cette recherche ambitionne alors de doublement décentrer le regard, d’une part en discutant les dynamiques de métropolisation depuis les périphéries et d’autre part, en valorisant la recherche sur les Suds pour penser les Nords.
Thesis
Cette thèse s’intéresse à l’aide au développement, défendue comme une politique publique globale, chargée d’aiguillonner d’autres politiques, locales ou sectorielles. L’étude de leur fabrique nous permet d’analyser leurs trajectoires, c’est-à-dire le brassage opéré entre les normes, les pratiques et les acteurs qui portent ces politiques, plus que la finalité même de l’aide. Pourquoi observe-t-on si souvent, dans la littérature dédiée et sur le terrain, un décalage entre la formulation et la mise en œuvre d’un programme de développement ? La réponse, nous la cherchons moins à travers une nouvelle réflexion sur l’échec des promesses de l’aide que dans l’analyse pragmatique de l’instrumentation des politiques de développement. Ces dispositifs sociotechniques, sous forme de programmes et de projets, constituent des fenêtres d’observation sur les phénomènes de circulation, de transfert et d’appropriation des référentiels de l’aide à de multiples niveaux de l’action publique. Les conditions et la mesure dans lesquelles s’opère ce transfert sont les éléments qui fondent tout l'intérêt et la spécificité de la démonstration. En nous appuyant sur la littérature en sociologie de l’action publique, et à partir de cas d’étude sur les programmes de coopération de la France au Maroc et en Algérie, nous démontrerons que l’aide au développement est une entreprise d’influence politique singulière, à la fois hasardeuse et circonstanciée : singulière par les apories d’une méthode qui cherche à agir sans intervenir ; hasardeuse par les bricolages qu’elle opère entre plusieurs référentiels de politiques publiques ; circonstanciée par la prise en compte des contingences locales de production de l’action publique, la temporalité de la mise en œuvre de l’action et la portée limitée des transferts. Cette thèse met ainsi en exergue une trajectoire complexe de dépolitisation de la démarche d’aide et de repolitisation par le bas des acteurs de cette fabrique.
Chapter
In this chapter, the author introduces the case of Yangzhou, very fruitful to explore the micro-dynamics of policy transfer in a case located in China – a country so far not so much explored by this literature. The author introduces the main research questions and anchoring of the research project – understand whether knowledge produced in one specific setting can find a valid application in another, very different one, and identify the characteristics of policy learning and policy translation by using a policy transfer perspective.
Article
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Cet article interroge la place des modèles et des « bonnes pratiques » dans la conception des projets de transport urbain au Pérou dans le cadre d’une coopération technique. Mise en place en 2016 et financée par l’Agence française de développement, cette coopération permet une assistance technique à destination des autorités péruviennes. L’article analyse le processus de conception de projets de transport dans les villes de Lima et d’Arequipa. Plus que le transfert de modèles clés en main, il met en évidence la mobilisation d’expériences exogènes par les différents acteurs, ainsi que leur confrontation aux réalités du terrain. Cette analyse permet de mettre en lumière les enjeux de la co-construction des savoirs et des savoir-faire proposée par la coopération technique et basée sur des références multiples. Elle questionne le rôle de la coopération internationale et la position des experts, ainsi que sa réception par les contreparties et son inscription dans les jeux (géo)politiques locaux. Finalement, elle met en évidence la difficulté de saisir son impact et, par là-même, sa complexité.
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Morocco is currently implementing a decentralization model based on the territorial project approach. Introduced as part of the territorialization of public policy, this model involves many different actors, including representatives of civil society and solidarity economy organizations. Many projects developed by these actors focus on distinctive or typical local resources that are subjected to a process of valorization, differentiation, and heritage production. The main issues involved in this approach to heritage and tourism development revolve around the relative importance given to each of the three concepts of resource, terroir, and territory. The result is the development of new forms of territorial construction, operating on different scales, in Southern Morocco. The emergence of territories through new territorial innovation processes, usually initiated by outsiders or by emigrants from the area in question, is based on local leaders or individuals recognizing the potential of local resources and then exploiting them in order to promote local and regional development. The transformations affecting the territorial organization of the hinterlands of the regions’ main tourism centers provide evidence that these areas are opening up to globalization by restructuring their tourism territories as archipelagos.
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The book tries to determine the nature and contradictions of the territorial postmodernity and complexity. The contemporary models and patterns of both territorial demarcation and area based development are tackled. It is based on both contexts developed and developing countries. The authors are international specialists (Geographers, Historians, Anthropologists, Economists and Political scientists) from the North and the South. Etude qui tente de cerner la nature et les contradictions de la postmodernité territoriale et dégage les éventuels modèles de régulation territoriale. Elle s'appuie sur une comparaison entre Nord et Sud.
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Au Maroc et particulièrement en montagne, la complexité territoriale contemporaine se fait sentir, impliquant différentes générations de territoires administratifs et économiques et créant un jeu d'acteurs liés aux différentes configurations en présence. Territorialités pré-coloniales réinterprétées, modernes et post-modernes cohabitent et s'interpénètrent au gré des réformes et des politiques publiques, sans véritablement s'articuler. On préférera donc parler de structuration et d'encadrement des territoires pour les réformes qui rythment la recomposition territoriale à l'échelle nationale. De ce fait on peut utiliser l'expression «innovation territoriale» pour désigner les accommodements des acteurs locaux qui tentent de bricoler sur des espaces d'intersection les structures anciennes ou issues de la société civile et ses réseaux avec ce que proposent l'État et les collectivités locales.
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A l'heure où le projet de territoire est devenu un objet assez consensuel au succès affirmé, il nous semble nécessaire de rendre compte d'expériences vécues et de quelques réflexions que l'on peut tirer de la manière dont de tels projets sont construits. La présente contribution s'appuie sur l'expérience d'un travail d'étude conduit pendant près d'un an sur le territoire des Baronnies dans le cadre de la mise en œuvre d'un projet de Parc Naturel Régional. Elle propose en préambule, de discuter le positionnement des acteurs en présence, ainsi que les intentions (explicites ou implicites) associées, dans le cas présent, à la réalisation d'un diagnostic de territoire (entendu ici comme dispositif contextualisé de porté à connaissance des ressources territoriales en vue de la construction d'un projet de territoire). Il s'agit ici de discuter les dispositifs méthodologiques successivement mis en œuvre. Dans une première phase, ont été recherchés les arguments qui permettaient de donner du sens au projet de ce territoire ; tant dans l'appréhension des représentations des acteurs locaux dans les organisations chargées du développement, que dans les représentations et le vécu quotidien des habitants des Baronnies. Pour se faire, ce travail a été réalisé grâce à des questionnaires, des entretiens, la réalisation de représentations cartographiques et l'analyse des documents programmatiques existants (phase A). Une seconde phase (phase B) a consisté à élaborer un diagnostic décliné thématiquement et présentant les atouts et faiblesses du territoire, les opportunités et menaces pour celui-ci. La phase C a proposé de partir de la prise en considération de configurations et stratégies territoriales pour définir un périmètre de candidature. Elle présente enfin un dispositif définissant des actions démonstratives susceptibles d'être mise en œuvre sur le territoire. Le texte proposé ici constitue à la fois un témoignage du travail conduit dans les Baronnies et une proposition d'analyse de ce dispositif méthodologique susceptible de contribuer à la réflexion sur les modalités discursives de la construction territoriale et leurs effets sur le système d'acteurs territorialisés. Un double processus permettant l'éclosion d'un projet de territoire à partir d'un diagnostic territorial est proposé : instituer et constituer le territoire par le projet.
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Long ignored by French social sciences, the term "postcolonial" has recently become popular in academic literature and meetings, in relation to the political debate about colonial legacy and 2nd and 3rd immigrants generations (the so-called "indigènes de la République"). Yet, although the term is the same ("postcolonial"), the meaning it is usually given in France by those who qualify their work as such is quite different from the one it has in the anglo world. In this context, this note aims at clarifying the situation for French geographers and others by presenting briefly some of the main aspects of postcolonial theory.
Article
Yves Chalas, Claude Gilbert et Dominique Vinck
Book
Nos sociétés modernes se sentent en rupture face à ce qu'elles ont fabriqué. Crise environnementale, changements climatiques, risques et insécurités marquent cette rupture et, face à elle, notre perplexité à comprendre et à agir : d'une part, nous commençons à dépendre des conséquences imprévues et menaçantes de nos actes ; d'autre part, nous voyons se dresser contre nous une seconde nature composée de tous les exclus de la modernité – les non modernes (migrants du sud, marginaux, ruraux sédentaires), les non-humains (entités environnementales) ou encore des sur-natures (religions, croyances...). Or ces séries d'exclus étaient tout à la fois la condition et la conséquence pour que la société moderne puisse croire à sa maîtrise sur la nature et sur elle-même. Les cosmopolitiques – ces politiques du monde (kosmos en grec ancien) repensées par Isabelle Stengers et Bruno Latour – s'appuient sur ce constat pour élargir la politique à d'autres êtres que les humains. Leur dimension planétaire leur est conférée par les risques globaux qui pèsent désormais sur l'ensemble de la planète. Cet ouvrage collectif explore les implications de cette mutation du politique dans les différents champs disciplinaires et professionnels, et notamment celui de l'aménagement du territoire. Trois questions seront abordées plus particulièrement : la recomposition du collectif (avec qui, avec quoi devrons-nous cohabiter, et comment le faire ?) ; la participation du public (comment associer la définition d'un problème public et celle du public concerné ?) ; les transformations de l'aménagement du territoire (comment rendre crédible, sensée et utile une pensée de l'aménagement bousculée par la question environnementale ?).
Article
“Deliver us from exoticism” : some thoughts on the unthought aspects of geographical research on the Souths (and the Norths) This paper gives some thoughts on the build-up and utilization of the notion of South as a “geographical box” for “alterity” and the problems that this can arouse. The correspondence exists between the theoretical division of the world between “North” and “South” and the logic of colonial geography lead also to consideration of the power issues linked to the geographical discourse geographical, on the conditions in which the term is called upon, its legitimization, and finally of the social responsibility that it carries. The article advocates more reflexivity in order to reach a more transparent positioning among researchers and for a scientific posture which goes beyond nostalgia and exoticism to take better account of the hybrid nations and the complexity of the situations with which they are confronted.
Article
Bruno Lautier — Why should the poor be helped ? A critical study of the World Banks' stand on poverty. For about a decade now, the struggle against poverty has been heralded as the central objective of development institutions, especially the World Bank. (That is its « raison d'être » or the essence of its existence). This priority is evermore justified on the basis of moral reasons. This article seeks to expose some inherent contradictions to such moral appeal, the covert objectives thereto and the political effects of such a strategy : the creation of a new type of citizen and a new form of government. The moral appeal as such carries the underpinnings of a political Utopia.
Article
Trad. de: The Structuring of organizations: a synthesis of the research. Incl. bibl
Article
La proposition suivante s'inscrit dans un contexte précis, celui du programme « Prospective territoriale locale : mutualisation et compétences rhône-alpine » (2003-2006) en partenariat avec la Région Rhône-Alpes. Les objectifs principaux sont de repérer les scènes prospectives localisées en cours de structuration et d'organisation. Cette démarche suggère une méthode basée tant sur l'analyse des formes de prospective que sur les modalités de sa mise en oeuvre et sur les savoir-faire mobilisés. Les scènes étudiées : Grenoble, Genève, Roanne, Haute-Savoie, Pays Sud Ardèche, Parc Naturel Régional du Pilat sont à l'origine des modes d'actions repérés. Ils sont en outre mis en perspective avec une revue de littérature abondante en matière de prospective. Au regard des temps de l'action, des agencements d'acteurs et des outils choisis par ces territoires, il émerge nettement une inscription dans des formes de prospectives prédictives héritées de la planification. Quelques scènes, dont Grenoble cherchent à se démarquer en jouant tout à la fois des méthodes de la prospective territoriale et des réseaux sociaux. C'est dans une optique de compréhension de la mise en mouvement de ces réseaux sociaux dans le cas de Grenoble que la présente communication s'oriente. Elle part d'un présupposé fort, les infrastructures onéreuses à des générations successives d'ingénieurs des Ponts et Chaussés constituent une tendance lourde, constante de la prospective. Toutefois, si les réseaux sociaux sont moins visibles spatialement, ils n'en soulèvent pas moins des interrogations concernant les mouvements de recomposition des territoires.
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La maîtrise aménagiste vise à optimiser l'organisation socio-spatiale dans un contexte d'incertitude aujourd'hui prédominant. A cet égard, le « développement durable » semble être considéré comme un référentiel novateur car en renouvelant les catégories d'espace et de temps, il offre un éclairage dynamique sur la complexité territoriale contemporaine et sur la place de l'anticipation dans l'action territorialisée. Il sert ainsi de cadre aux modalités d'ajustement entre la décision des acteurs publics et l'incertitude relative aux conséquences de cette décision. En prenant appui sur les observations de terrain menées dans le cadre de la transition aménagiste que le Royaume du Maroc a entamée au début de la décennie 2000, cette thèse interroge la portée d'un ajustement conçu exclusivement sur la recherche de maîtrise. Elle propose une lecture critique des pratiques induites par le recours à ce qui se présente comme une nouvelle rhétorique de l'action, en utilisant un champ analytique doublement centré sur la gestion des inégalités socio-spatiales et sur la valeur heuristique de l'inconcevable dans le traitement du temps long, du rapport à autrui, de l'équité. Sont mobilisées à cet effet des théories sociales peu utilisées en géographie, mais qui sont ici croisées pour mieux comprendre les ressorts de la justice socio-spatiale dans un contexte de recomposition territoriale : l'approche rawlsienne de la justice ; le Care : l'approche jonasienne de l'ontologie humaine et plus généralement de l'anticipation. De ce croisement théorique ressort un système de compréhension faisant dialoguer sur le terrain la logique de l'incertitude et la logique de l'inconcevable. La thèse développe donc l'idée que le « développement durable » est une pensée transitoire, qui stimule la réflexion sur le rapport à l'ignorance dans l'action et dans la recherche de justice socio-spatiale.
Article
Actuellement, le Maroc s’inscrit dans un processus de recomposition territoriale (régionalisation) et tend à intégrer les principes de genre dans ses politiques de développement. Portés par ses notions globales, les discours d’innovation, de mobilisation et de valorisation des ressources, (promulgués par les représentants du royaume et les instances décisionnelles) placent au cœur du processus de rénovation, le rôle à jouer pour les Marocaines. Les « femmes » ont donc été nommées au titre de catégorie à mettre en avant sur un territoire (en tant que scène où se jouent des représentations en actes, Gumuchian et al., 2003). A ce titre, il paraît intéressant de confronter un niveau d’analyse à l’échelle « macro », c’est-à-dire du jeu des acteurs tant dans la procédure que dans les discours, avec une échelle « micro » via la création d’activités féminines, telles les coopératives artisanales. Cette double lecture facilite une analyse de l’assimilation du discours du Roi (cf. déclaration du royaume du Maroc, New-York, ONU, 5/9 JUIN2000) qualifiant « la femme comme étant à la fois un acteur et un bénéficiaire du développement » et permet de cerner le degré d’impact de ce discours sur les acteurs mobilisés autour du projet de coopérative artisanale (délégué de l’artisanat, responsables de coopératives, coopérantes). Au-delà de ces aspects, « la mise en mouvement » des femmes sur le territoire de Sefrou (« coopérative artisanale des boutons de soie », région de Fès-Boulemane) a modifié leurs mobilités quotidiennes, leur visibilité dans les transports en commun, leur régularité dans les déplacements. La modification de présences dans des lieux où elles n’étaient pas présentes auparavant qualifient ces lieux et ces espaces dits du masculin, accordant un nouveau statut à ce groupe de femmes. Par l’intermédiaire d’un choix méthodologique combiné entre analyse de discours (entretiens) et analyse de procédures, le territoire de mobilisation et d’intervention des femmes a émergé. Les possibilités de construire un réseau et une coopérative sont infiniment liées aux systèmes de valeurs en place codifiant les pratiques des femmes, fixant une norme sociale, culturelle, idéologique. Le réseau entraîne une modification du territoire sexué qui est contrebalancé par l’activité des coopérantes. La discontinuité spatiale ainsi créée se répercute dans la négociation avec les acteurs du territoire au travers de scènes de négociation « sexuées ». Les acteurs ont tendance à « récupérer » le travail des femmes pour adhérer à la logique de promotion sociale, touristique, économique et au discours du Roi sans pour autant assimiler les principes de « genre ».
Article
This paper addresses the issue of sustainable development for South countries. It offers a political economy approach of the coming of the Brundtland version of sustainable development. The aim is to show that this consensus seeking version does not offer a renewal of development approach because it does not require a change of paradigm. The guiding principles of the Brundtland report, widely accepted by the United Nations’ system, do not offer a hierarchy among the three poles, and thus do not question the prevailing central position of economic goals - whereas the ecodevelopment project in the 1970’s was to integrate the environmental constraint in a human needs satisfaction perspective. In this context we present the ‘Rio paradigm’ as a mere thematical extension of the Washington Consensus, thus bringing both more complexity and higher costs for development process in the South.
Article
The original title of this paper was “Power, Desire, Interest.”1 Indeed, whatever power these meditations command may have been earned by a politically interested refusal to push to the limit the founding presuppositions of my desires, as far as they are within my grasp. This vulgar three-stroke formula, applied both to the most resolutely committed and to the most ironic discourse, keeps track of what Althusser so aptly named “philosophies of denegation.”2 I have invoked my positionality in this awkward way so as to accentuate the fact that calling the place of the investigator into question remains a meaningless piety in many recent critiques of the sovereign subject. Thus, although I will attempt to foreground the precariousness of my position throughout, I know such gestures can never suffice.
Entre savoir et décision l’expertise scientifique, INRA, coll. « Sciences en questions
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« Un diagnostic pour re-connaître et territorialiser
  • Roux E Lajarge R
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Attitudes prospectives. Éléments d’une histoire de la prospective en France après 1945
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La mobilisation territoriale des acteurs du développement local dans le Haut-Atlas de Marrakech
  • Gebrati F
Schéma national d’aménagement du territoire. Les orientations. Royaume du Maroc, ministère de l’Aménagement du Territoire, de l’Eau et de l’Environnement
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Les observatoires territoriaux. Sens et enjeux, n° 14, La Documentation française
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« Le Maroc s’ouvre au XXIe siècle », Cahier de l’IAURIF
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Un nouveau modèle économique
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Rapport d’activité 2003 ; Programme FSP n° 2000-132 « appui institutionnel à la mise en œuvre d’une politique d’aménagement du territoire rénovée au Maroc
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L’Administration prospective, Armand Colin, coll. « U », série « Science administrative
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L’expertise internationale au cœur de la diplomatie et de la coopération du XXIe siècle. Instruments pour une stratégie française de puissance et d’influence. Rapport au Premier ministre, ministère de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi, ministère des Affaires étrangères et européennes
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