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L'effet d'une musique d'ambiance sur le comportement du consommateur : Une illustration en extérieur

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... lent ; Milliman, 1982) ; – consomment plus de boissons dans un bar lorsque la musique est diffusée à un volume élevé (vs. faible, Jacob et Guéguen, 2002). L'atmosphère peut également orienter le client à l'intérieur du lieu de vente. ...
... • + avec musique préférée vs. non préférée (Herrington, 1993 ; Yalch et Spangenberg, 1993) • – avec volume fort vs. faible (Smith et Curnow , 1966) • + avec le new age, puis la musique instrumentale , puis la variété, puis le silence (Yalch et Spangenberg, 1993) • + avec musique vs. absence de musique (Yalch et Spangenberg, 1993 ; Rieunier, 2000 ; Guéguen, Jacob et Legohérel, 2002) • + avec tempo lent vs. rapide (Milliman, 1986 ; Caldwell et Hibbert, 2002) • + avec musique familière vs. non familière (Yalch et Spangenberg, 2000) • + avec odeur plaisante vs. absence d'odeur (Leenders, Smidts et Langeveld, 1999) • + avec odeur de lavande vs. thé (Daucé, 2000) • + avec lumière forte vs. faible (Summers et Hebert, 2001) • + avec lumière plaisante vs. déplaisante (Lemoine, 2002) • sur la vitesse de circulation : + avec tempo rapide vs. lent (Milliman, 1982) • sur la rapidité à manger : + avec tempo rapide vs. lent (Roballay et alii, 1985) • sur la rapidité à manger : + avec tempo rapide vs. absence de musique (Roballay et alii, 1985) • sur la rapidité à manger : + avec tempo lent vs. absence de musique (Roballay et alii, 1985) • sur la rapidité à boire : + avec tempo rapide vs. lent (McElrea et Standing, 1992) • + avec odeur plaisante vs. absence (Spangenberg , Crowley et Henderson , 1996) • + avec lumière forte vs. faible (Areni et Kim, 1994 ; Summers et Hebert, 2001) • + avec présence de musique vs. absence (Rieunier, 2000) • + avec tempo lent vs. rapide (Rieunier, 2000) • + avec présence de musique vs. absence (Rieunier, 2000) Attraction physique vers une zone ...
... • + avec musique de variétés vs. classique (Sibéril, 1994) • + avec murs rouges vs. bleus (Bellizi et Hite, 1992) • + avec tempo lent vs. rapide (Milliman, 1986 ; Caldwell et Hibbert, 2002) • + avec volume élevé vs. faible (Jacob et Guéguen, 2002) • + avec musique vs. sans musique (Guéguen, Jacob et Legohérel, 2002) • + avec musique connue vs. inconnue (Ben Dalmane Mouelhi et Touzani, 2002) • + avec musique classique vs. de variétés (Ben Dalmane Mouelhi et Touzani, 2002) • + avec lumière plaisante vs. déplaisante (Lemoine, 2002) • + avec classique vs. de variétés (Areni et Kim, 1993) • + avec tempo lent vs. rapide (Milliman, 1982) • + avec musique préférée vs. non préférée (Herrington, 1993 ; Yalch et Spangenberg, 1993) • + avec musique de variétés vs. classique (Sibéril, 1994) • + avec tempo lent vs. rapide (Caldwell et Hibbert, 2002) • + avec musique connue vs. inconnue (Ben Dalmane Mouelhi et Touzani, 2002) • + avec musique classique vs. de variétés (Ben Dalmane Mouelhi et Touzani, 2002) • + avec tempo lent vs. rapide (Caldwell et Hibbert, 1999) • + avec musique de variétés vs. classique (Sibéril, 1994) • + avec de la musique congruente avec l'origine géographique des produits vs. non congruente (North, Hargreaves et McKendrick , 1999) • – avec de la musique gaie vs. triste (Alpert et Alpert, 1990) • + intention d'achat plus forte avec de la musique gaie qu'avec de la musique triste (Brockemier, 1993) • + avec faible conscience de la musique vs. forte conscience de la musique (Gorn, Goldberg et Basu, 1993) Envie de visiter le stand recommandé Volonté de revenir • + avec odeur plaisante vs. absence (Spangenberg , Crowley et Henderson , 1996) • + avec odeur stimulante vs. sans odeur vs. odeur relaxante (Mattila et Wirtz, 2001) • + la musique est préférée, + les client ont envie de visiter le stand (North et Hargreaves, 1996) • + la musique est préférée, + les client ont envie de revenir (North et Hargreaves, 1996) • + avec musique stimulante vs. sans musique vs. musique relaxante (Mattila et Wirtz, 2001) Légende : un signe « + » a été affecté aux relations positives, un signe « – » aux relations négatives. ...
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Résumé L'objectif de cet article est de mettre en parallèle les connaissances acquises dans le milieu académique sur l'influence des différents facteurs d'atmosphère sur les réactions des clients avec les pratiques des distributeurs afin de faire une synthèse sur un marketing spécifique et émergent : le marketing sensoriel du point de vente. Abstract The aim of this paper is to compare the knowledge, acquired in the academic environment, of the influence of the different factors of atmosphere on the customers' reactions with the distributors' practices in order to make a synthesis of a specific and emergent marketing : the sensory marketing of the store.
... Globalement, la diffusion de musiques et d'odeurs permettrait au consommateur de se sentir plus à l'aise dans le magasin et de prolonger sa visite. Ainsi, des chercheurs ont montré que les clients restent plus de temps dans un magasin lorsqu'il y a de la musique (Yalch et Spangenberg, 1993 ;Rieunier, 2000 ;Guéguen, Jacob et Legohérel, 2002) ou lorsque l'on y diffuse certaines senteurs (Leenders, Smidts et Langeveld, 1999 ;Daucé, 2000). La présence de musique permet également de susciter davantage d'interactions verbales avec les vendeurs du magasins (Rieunier, 2000). ...
... Ainsi, en 2002, la société Atmosphère Diffusion a refusé de créer une odeur marine pour une poissonnerie qui souhaitait créer une inférence de « poisson frais » alors que ce n'était pas le cas. (Herrington, 1993 ;Yalch et Spangenberg, 1993) • -avec volume fort vs. faible (Smith et Curnow, 1966) • + avec le new age, puis la musique instrumentale, puis la variété, puis le silence (Yalch et Spangenberg, 1993) • + avec musique vs. absence de musique (Yalch et Spangenberg, 1993 ;Rieunier, 2000 ;Guéguen, Jacob et Legohérel, 2002) • + avec tempo lent vs. rapide (Milliman, 1986 ;Caldwell et Hibbert, 2002) • + avec musique familière vs. non familière (Yalch et Spangenberg, 2000) • + avec odeur plaisante vs. absence d'odeur (Leenders, Smidts et Langeveld, 1999) • + avec odeur de lavande vs. thé (Daucé, 2000) • + avec lumière forte vs. faible (Summers et Hebert, 2001) • + avec lumière plaisante vs. déplaisante (Lemoine, 2002) • sur la vitesse de circulation : + avec tempo rapide vs. lent (Milliman, 1982 derson, 1996) • + avec lumière forte vs. faible (Areni et Kim, 1994 ;Summers et Hebert, 2001) • + avec présence de musique vs. absence (Rieunier, 2000) • + avec tempo lent vs. rapide (Rieunier, 2000) • + avec présence de musique vs. absence (Rieunier, 2000) Attraction physique vers une zone derson, 1996) • + avec murs rouges vs. bleus (Bellizi, Crowley et Hasty, 1983) • + avec musique de variétés vs. classique (Sibéril, 1994) • + avec murs rouges vs. bleus (Bellizi et Hite, 1992) • + avec tempo lent vs. rapide (Milliman, 1986 ;Caldwell et Hibbert, 2002) • + avec volume élevé vs. faible • + avec musique vs. sans musique (Guéguen, Jacob et Legohérel, 2002 • + avec lumière plaisante vs. déplaisante (Lemoine, 2002) • + avec classique vs. de variétés (Areni et Kim, 1993) • + avec tempo lent vs. rapide (Milliman, 1982) • + avec musique préférée vs. non préférée (Herrington, 1993 ;Yalch et Spangenberg, 1993) • + avec musique de variétés vs. classique (Sibéril, 1994) • + avec tempo lent vs. rapide (Caldwell et Hibbert , • + avec tempo lent vs. rapide (Caldwell et Hibbert, 1999) • + avec musique de variétés vs. classique (Sibéril, 1994) • + avec de la musique congruente avec l'origine géographique des produits vs. non congruente (North, Hargreaves et McKendrick, 1999) • -avec de la musique gaie vs. triste (Alpert et Alpert, 1990) • + intention d'achat plus forte avec de la musique gaie qu'avec de la musique triste (Brockemier, 1993) • + avec faible conscience de la musique vs. ...
... Ainsi, en 2002, la société Atmosphère Diffusion a refusé de créer une odeur marine pour une poissonnerie qui souhaitait créer une inférence de « poisson frais » alors que ce n'était pas le cas. (Herrington, 1993 ;Yalch et Spangenberg, 1993) • -avec volume fort vs. faible (Smith et Curnow, 1966) • + avec le new age, puis la musique instrumentale, puis la variété, puis le silence (Yalch et Spangenberg, 1993) • + avec musique vs. absence de musique (Yalch et Spangenberg, 1993 ;Rieunier, 2000 ;Guéguen, Jacob et Legohérel, 2002) • + avec tempo lent vs. rapide (Milliman, 1986 ;Caldwell et Hibbert, 2002) • + avec musique familière vs. non familière (Yalch et Spangenberg, 2000) • + avec odeur plaisante vs. absence d'odeur (Leenders, Smidts et Langeveld, 1999) • + avec odeur de lavande vs. thé (Daucé, 2000) • + avec lumière forte vs. faible (Summers et Hebert, 2001) • + avec lumière plaisante vs. déplaisante (Lemoine, 2002) • sur la vitesse de circulation : + avec tempo rapide vs. lent (Milliman, 1982 derson, 1996) • + avec lumière forte vs. faible (Areni et Kim, 1994 ;Summers et Hebert, 2001) • + avec présence de musique vs. absence (Rieunier, 2000) • + avec tempo lent vs. rapide (Rieunier, 2000) • + avec présence de musique vs. absence (Rieunier, 2000) Attraction physique vers une zone derson, 1996) • + avec murs rouges vs. bleus (Bellizi, Crowley et Hasty, 1983) • + avec musique de variétés vs. classique (Sibéril, 1994) • + avec murs rouges vs. bleus (Bellizi et Hite, 1992) • + avec tempo lent vs. rapide (Milliman, 1986 ;Caldwell et Hibbert, 2002) • + avec volume élevé vs. faible • + avec musique vs. sans musique (Guéguen, Jacob et Legohérel, 2002 • + avec lumière plaisante vs. déplaisante (Lemoine, 2002) • + avec classique vs. de variétés (Areni et Kim, 1993) • + avec tempo lent vs. rapide (Milliman, 1982) • + avec musique préférée vs. non préférée (Herrington, 1993 ;Yalch et Spangenberg, 1993) • + avec musique de variétés vs. classique (Sibéril, 1994) • + avec tempo lent vs. rapide (Caldwell et Hibbert , • + avec tempo lent vs. rapide (Caldwell et Hibbert, 1999) • + avec musique de variétés vs. classique (Sibéril, 1994) • + avec de la musique congruente avec l'origine géographique des produits vs. non congruente (North, Hargreaves et McKendrick, 1999) • -avec de la musique gaie vs. triste (Alpert et Alpert, 1990) • + intention d'achat plus forte avec de la musique gaie qu'avec de la musique triste (Brockemier, 1993) • + avec faible conscience de la musique vs. ...
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This paper's objective is to present (1) theoretical knowledge on the influence of atmosphere on shopping behavior and (2) retailer practices to shed some light on a new type of marketing: retail store sensory marketing. L'objectif de cet article est de mettre en parallèle les connaissances acquises dans le milieu académique sur l'influence des différents facteurs d'ambiance sur les réactions des clients en magasin avec les pratiques des distributeurs, afin de présenter un marketing spécifique et émergent: le marketing sensoriel du point de vente.
... Dans le domaine de la musique d'ambiance, l'étude de la valeur ajoutée de la musique d'ambiance par rapport à une atmosphère sans musique a été largement abordée. 3 -Roballey et al. (1985), 4 -Cameron (1996), 5 -Alpert et Alpert (1990), 6 -Yalch et Spangenberg (1990), 7 -Yalch et Spangenberg (1993), 8 -North et Hargreaves (1996), 9 -Stratton (1992, 10 -Hui, Dubé et Chebat (1997), 11 -North et Hargreaves (1998), 12 -Tansik et Routhieaux (1999, 13 -Rieunier (2000), 14 - Guéguen, Jacob et Legohérel (2002), 15 -Mattila et Wirtz (2001), 16 -Herrington (1993), 17 -Cain-Smith et Curnow (1966), 18 -Milliman (1986), 19 -Caldwell et Hibbert (2002), 20 -McElrea et Standing (1992, 21 -Sibéril (1994), 22 -Ben Dahmane Mouelhi et Touzani (2002, 23 -Jacob et Guéguen (2002), 24 - Areni et Kim (1993), 25 -Caldwell et Hibbert (1999), 26 -North, Hargreaves et McKendrick (1999), 27 -Broekemier (1993, 28 -Gorn, Goldberg et Basu (1993) Légende : les chiffres indiqués correspondent aux références suivantes : 1 -Milliman (1982), 2 -Shimp et Rose (1993), 3 -Roballey et al. (1985), 4 -Cameron (1996), 5 -Alpert et Alpert (1990), 6 -Yalch et Spangenberg (1990), 7 -Yalch et Spangenberg (1993), 8 -North et Hargreaves (1996), 9 -Stratton (1992, 10 -Hui, Dubé et Chebat (1997), 11 -North et Hargreaves (1998), 12 -Tansik et Routhieaux (1999, 13 -Rieunier (2000), 14 -Guéguen ...
... ,Jacob et Legohérel (2002), 15 -Mattila et Wirtz (2001), 16 -Herrington (1993), 17 -Cain-Smith et Curnow (1966), 18 -Milliman (1986, 19 -Caldwell et Hibbert (2002), 20 -McElrea et Standing (1992), 21 -Sibéril (1994), 22 -Ben Dahmane Mouelhi et Touzani (2002), 23 -Jacob et Guéguen (2002), 24 -Areni et Kim (1993), 25 -Caldwell et Hibbert (1999), 26 -North, Hargreaves et McKendrick (1999), 27 -Broekemier (1993), 28 -Gorn, Goldberg et Basu (1993), 29 -Dubé et Morin (2001), 30 -Yalch et Spangenberg (2000), 31 -Lemoine (2002), 32 -Jacob (2006), 33 -Bailey etAreni (2006), 34 -Cameron, Baker et al. (2003 ...
... ,Jacob et Legohérel (2002), 15 -Mattila et Wirtz (2001), 16 -Herrington (1993), 17 -Cain-Smith et Curnow (1966), 18 -Milliman (1986), 19 -Caldwell et Hibbert (2002, 20 -McElrea et Standing (1992), 21 -Sibéril (1994), 22 -Ben Dahmane Mouelhi et Touzani (2002), 23 -Jacob et Guéguen (2002), 24 -Areni et Kim (1993), 25 -Caldwell et Hibbert (1999), 26 -North, Hargreaves et McKendrick (1999), 27 -Broekemier (1993), 28 -Gorn, Goldberg et Basu (1993), 29 -Dubé et Morin (2001), 30 -Yalch et Spangenberg (2000), 31 -Lemoine (2002), 32 -Jacob (2006), 33 -Bailey et Areni (2006), 34 -Cameron, Baker et al. (2003) + indique les relations positives, et -les relations négatives. ...
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La littérature relative aux interactions musique – consommateur sur le point de vente, en publicité, en téléphonie et sur Internet, est abondante, mais les résultats peu convergents. Nous proposons donc un nouveau cadre conceptuel basé sur les synesthésies afin de mesurer l’influence du timbre et du tempo, toutes choses étant égales par ailleurs. Nous incluons l’agrément comme médiateur et le sexe, les traits de personnalité et le degré d’expertise musicale en tant que modérateurs. Grâce à un protocole original, nous avons collecté 1 100 dessins issus de méthodes projectives non verbales auprès de 220 individus. Nos résultats confirment l’hypothèse de codage sémantique des synesthésies faibles : le timbre et le tempo contribuent fortement aux valeurs associées à l’image de marque évoquée. Toutefois, un timbre trop cristallin ou un tempo trop élevé engendrent une consommation importante des ressources cognitives qui peut gêner la compréhension globale du message de marque. Nos travaux plaident ainsi en faveur de l’intervention d’un spécialiste capable de prendre en compte ces aspects multifactoriels afin de proposer aux gestionnaires une identité musicale efficiente. The literature on how consumer reacts to music exposure at the point of sales, in adverts, over the phone and on the Internet is rich. However there is a little convergence in the results. We propose a new conceptual framework based on the concept of synesthesia and specifically study the influence of timbre and tempo. We also examine the mediating impact of pleasantness of music and the moderating influence of sex, personality traits and musical expertise. Using nonverbal projective methods and a new protocol, we collected 1,100 drawings from 220 individuals. Our results confirm the existence of semantic-coding of weak synesthesiae. Timbre and tempo are strongly contributing to the evocation of brand image associated values. However, a timbre too crystalline or a tempo too fast call for the heavy use of cognitive resources that can disturb the overall comprehension of the brand message. The major management application of our doctoral work is that a brand manager should take into account all these multi-factor aspects to guarantee an efficient brand musical identity. oui
... Les effets de la musique sur le comportement du consommateur ne s'affaiblissent pas dans les contextes de vente moins conventionnels. Ils agissent autant en plein air et font prolonger le temps passé par les visiteurs sur le stand d'un marché à l'extérieur (Guéguen, al., 2002). ...
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Les effets de la musique sur le comportement du consommateur sont vérifiés maintes fois (Alpert and Alpert, 1990), et corollairement, sont utilisés depuis longtemps dans les techniques du marketing. Dans les années soixante, par exemple, des jingles sont devenus très populaires à la télévision et à la radio. Depuis, le son a trouvé une place encore plus importante dans l'offre commerciale et a donné lieu à ce qu'on appelle le marketing sonore ou musical. Les premiers travaux de recherche dans la matière consistaient à déterminer s'il existait une relation entre les stimuli musicaux et le comportement d'achat. Une fois l'existence de cette relation établie, c'est la compréhension des relations entre les différents éléments de la musique et les réponses comportementales du consommateur qui devient au centre des préoccupations de la recherche à partir du début des années 1990 (Rieunier, 2000). Dans cet article, nous privilégions cette deuxième piste et poursuivons l'analyse, déjà entamée, des avantages de l'utilisation de la musique dans le lieu de vente en général et le restaurant en particulier (Assadi, 1992) : plaisir d'entendre de la musique, créer un climat intimiste pour chaque table en masquant les conversations, construire une ambiance, donner de l'harmonie au décor, animer le personnel, etc. A cet égard, les effets des différents éléments de la musique sur le comportement du client seront décortiqués. Les concepts de la littérature théorique seront ensuite confrontés aux résultats d'une enquête de terrain auprès des professionnels de la restauration. L'objectif consiste à proposer finalement l'esquisse d'un cadre théorico-pratique pour la mise en marche du marketing sonore dans le restaurant.
... La musique tend aussi à augmenter le temps moyen pendant lequel l'appelant reste en ligne (North, Hargreaves & McKendrick, 1999a). De la même manière, les personnes visitant un stand d'un marché ouvert présentant des bibelots passent plus de temps sur ce dernier lorsqu'ils sont exposés à des musiques joyeuses (sonatines) que lorsque aucune musique n'est présente (Guéguen, Jacob et Legohérel, 2002). La musique affecterait donc la perception temporelle ce qui, en retour, pourrait expliquer les changements de comportement des personnes. ...
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Cette étude s’articule autour de trois enjeux que présente le courant expérientiel en marketing : une asymétrie de la recherche puisque la perspective du consommateur est plus développée que celle des organisations (Kranzbühler et al., 2018) ; des confusions régulières entre l’expérience et le contexte expérientiel ; la difficulté de mesurer financièrement les stratégies expérientielles (Ferraro et al., 2017 ; Roederer et Filser, 2015). Le contexte expérientiel physique commercial (CEPC) est conceptualisé sous le prisme de la théorie de l’agencement (Deleuze et Guattari, 1980). Une méthodologie multiméthodes permet de collecter les données qualitatives autour d’entretiens semi-directifs, d’un corpus photographique et d’une observation non-participante. Dans un second temps, le concept de la valeur à vie du client (CLV) est mobilisé pour la première fois, à notre connaissance, pour capturer les effets de la modification d’un CEPC de façon longitudinale. Deux terrains sont investigués dont l’un à caractère hédonique et l’autre utilitaire. Une méthodologie quasi expérimentale est employée afin de comparer les effets entre un groupe traité et de contrôle. Les résultats font émerger une structuration du CEPC autour d’une intention d’expression et de six dispositifs. Le CEPC est rythmé par un cycle de vie, mais aussi par un réseau rhizomique dans lequel il est ancré. La valeur à vie permet de mettre en évidence les effets d’un remodelage d’un CEPC dans le temps selon que le contexte soit utilitaire ou hédonique.
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Notre article tâche de dresser une analyse linguistique et culturelle d'une gamme de chansons publicitaires télévisuelles algériennes. Cette forme d'expression se caractérise par une richesse langagière, iconique et sonore exceptionnelle. Ces éléments sont reliés par des fils invisibles et ils fonctionnent les uns par rapport aux autres, de manière imbriquée et solidaire. L'objectif de notre étude est de mettre en relief l'effet de la pluralité linguistique, culturelle et celui de la diversité des genres musicaux sur la réussite de l'acte persuasif. Dans le volet pratique de cette contribution, nous avons mené l'analyse d'une série de chansons publicitaires télévisuelles, afin de mettre en lumière les choix linguistiques des publicitaires ainsi que la manière dont ils influencent la communauté réceptive. Il en ressort que ceux-ci jouent un rôle incontournable sur la persuasion du public destinataire. Mots-clés : Chanson publicitaire, pluralité linguistique, richesse culturelle, persuasion. Abstract : This article attempts to draw up a linguistic and cultural analysis of a range of Algerian television advertising songs. This form of expression is characterized by a linguistic, iconic and sound richness. These elements are connected by invisible threads and they work in relation to each other, in an interwoven and united way. The objective of this study is to highlight the role of linguistic and cultural plurality and the diversity of musical genres on the success of the persuasive act. In the practical part of this contribution, we conducted an analysis of a set of advertisements in order to shed light on the linguistic choices of advertisers and their effect on the receptive community. It appears that they play an essential role in persuading the target audience.
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The importance of sensory factors: distributor opinions This article explores the importance of sensory factors and their use in certain supermarkets. Following semi-structured interviews with marketing managers, the results of the content analysis, using thematic and lexical analysis, revealed the absence of concrete initiatives to create environments conducive to greater customer satisfaction and appropriate store positioning. Intuitive planning of the in-store sensory atmosphere was noted.
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La musique affectant le comportement du consommateur, une recherche a ete conduite dans deux bars (en zone rurale et urbaine) pour tester l'effet du volume sur le consommateur. Une intensite sonore elevee induit une consommation plus importante. L'hypothese d'un effet « d'activation » pourrait expliquer ces resultats.
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An experiment on consumers' behavior was carried out in a new field context. According to a random assignment, 60 customers from ages 12 to 14 years who entered a candy store were exposed to Top Forty music which was usually played in this store, music from cartoons (Captain Flame, Candy, Olive & Tom, etc.), or no music. Analysis showed that customers spent significantly more time in the store when cartoon music was played, but the two styles of music were not related to the amount of money spent.
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La majorité des recherches réalisées en marketing sur la musique publicitaire l'a abordée comme un stimulus remplissant une fonction affective au sein d'une annonce commerciale. Or une incursion dans les domaines de la musicologie, de la psychologie et de la philosophie indique que la musique est dotée d'un pouvoir évocateur indéniable, pouvoir sur lequel s'appuient les annonceurs pour doter leur marque de valeurs symboliques prisées par le consommateur. L'objectif de cet article est de vérifier empiriquement qu'à côté de sa fonction affective traditionnelle, la musique tient également un rôle symbolique dans la mesure où les évocations qu'elle véhicule influent sur les réponses des prospects à une publicité.
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Replicates, in a naturalistic setting, a prior finding which supported that portion of the "arousal hypothesis" which predicts that a certain degree of noise will actually increase activity. Music was varied from loud to soft in 8 counterbalanced experimental sessions in 2 large supermarkets (N = 1100). The "arousal hypothesis" seems to account for the results: significantly less time was spent in the markets during the loud session, although there was no significant difference in sales, nor in the customers' reported satisfaction.
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This study investigated the effects of music styles on number of lost calls (premature disconnections) to a busy state abuse hot line. This hot line received hundreds of calls a day and had difficulty keeping up with the volume of incoming calls. The objective of this study was to determine whether different styles of music would reduce the average number of lost calls. The music that callers listened to while on hold waiting for an available counselor was controlled for 10 weeks. The five musical styles used were classical, popular, music arranged for relaxation, country, and jazz. The music was changed every week for 5 weeks, allowing each musical style to play for 1 week. The entire procedure was repeated for an additional 5 weeks. A one-way analysis of variance revealed significant differences (F = 3.85, df = 4, 65, p <.05). The Newman-Keuls Multiple Comparison Procedure revealed significance between mean lost calls during relaxation and jazz music and between relaxation and country music. The results indicated that the average of lost calls was greatest when the relaxation music was on. The lowest number of lost calls occurred when the jazz music played, followed by country, then classical, popular, and finally, relaxation music.
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This paper critically reviews the literature available and presents an empirical study that examines the effects of background music on in-store shopping behavior. It finds that music tempo variations can significantly affect the pace of in-store traffic flow and dollar sales volume.
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This paper will critically review the limited literature available on the topic and present an empirical study that examines the effect of background music on the behavior of restaurant customers. It was found that music tempo variations can significantly affect purchases, length of stay, and other variables examined.
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Previous research has suggested that music might influence the amount of time for which people are prepared to wait in a given environment. In an attempt to investigate the mechanisms underlying such effects, this study employed three levels of musical complexity and also a “no-music” condition. While one of these played in the background, participants were left to wait in a laboratory for the supposed start of an experiment. The results indicated that participants waited for the least amount of time during the no-music condition, and that there were no differences between the three music conditions. Other evidence indicated that this may be attributable to the music distracting participants’ attention from an internal timing mechanism. The results are discussed in terms of their implications for consumer behavior and research on the psychology of everyday life.
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The perceived duration of a time period may be influenced by properties of environmental stimuli that fill the period. Because music is often present in consumer environments, we conducted an experiment to explore the influence of a musical stimulus property (modality) on listeners' estimates of the duration of a time period. Findings suggest that perceptions of duration are influenced by music in a way that contradicts conventional wisdom (i.e., the "time flies when you're having fun" hypothesis). Perceived duration was longest for subjects exposed to positively valenced (major key) music, and shortest for negatively valenced (atonal) music. Thus, time did not fly when an interval was filled with affectively positive stimulation. An alternative hypothesis based on attentional and retrieval processes is supported. Implications for the design of consumer environments and for future research are discussed.
Music and on-hold waiting time
North Adrian C., Hargreaves David J. & McKendrick Jennifer (1999a) Music and on-hold waiting time, British Journal of Psychology, 90, 161-164.