Fatma Barka, née quelque part au Mali entre 1900 et 1910 est un création de l'esclavage. Elle est morte à Goulimine au Maroc en 1995. Elle a été aussi concubine, épouse, mère, maîtresse de maison, cuisinière, marchande de pain et ouvrière d'usine. Son histoire reflète de nombreuses question soulevées par la littérature actuelle sur l'esclavage. Mais quand Fatma parlait, ce n'était pas de liberté. Cet article s'efforce de comprendre ce que Fatma essayait de dire à propos de sa vie et "d'elle-même." Il se réfère aux discussions habituelles dans l'histoire féministe orale, dans l'étude des biographes et dans la critique littéraire des récits d'esclaves. Il explore la manière dont les différences dans les constructions de textes reflètent les différences dans la description de la réalité; il met en question la capacité des historien à comprendre le discours oral et suggère en fin de compte d'observer l'esclavage sous un angle différent dans les sociétés musulmanes.