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Situation actuelle de la loutre, Lutra lutra, en Belgique et problématique de sa conservation

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... In the northern part of the country (Flanders), the species became extinct, although recently there have been occasional signs of animals. In the southern part of the country (Wallonie), a few animals continued to survive (LIBOIS et al., 1982;METSU and VAN DEN BERGE, 1991;VAN DEN BERGE, 1998 Over the next 14 years evidence of otter presence dropped, and by 1984, the animal was recorded in only 50 squares (LIBOIS and HALLET, 1996). ...
... The current state of the majority of Belgian rivers, heavily polluted and with few fish, means that they are considered unsuitable for otters (LIBOIS and HALLET, 1996). The species is fully protected in Belgium, and is listed in the Red Data Book (K. ...
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CONTENTS THE STATUS OF THE EURASIAN OTTER (Lutra lutra) IN EUROPE – A REVIEW: JWH Conroy & PRF Chanin. THE ROLE OF POLLUTANTS IN THE DECLINE OF THE OTTER: AC Gutleb DISEASE OF OTTERS IN BRITAIN: VR Simpson SURVEY OF DANISH FREE LIVING OTTERS (Lutra lutra). A CONSECUTIVE COLLECTION AND NECROPSY OF DEAD BODIES: A Bo Madsen, HH Dietz, P Henriksen & B Clausen OCULAR PATHOLOGY IN WILD OTTERS: DL Williams, A Flindall & V Simpson POLLUTION AND ITS EFFECTS ON OTTER POPULATIONS IN SOUTH-WESTERN EUROPE: J Ruiz-Olmo, L Lafontaine, C Prignioni, JM López-Martín & M Santos- Reis DISTRIBUTION AND POPULATION DENSITY OF THE OTTER (Lutra lutra) AND POLLUTION OF AQUATIC ECOSYSTEMS IN BELARUS: V Sidorovich THE ROLE OF DIELDRIN IN THE DECLINE OF THE OTTER (Lutra lutra) IN BRITAIN: THE ANALYTICAL DATA: DJ Jefferies & HM Hanson REVIEW OF CURRENT KNOWLEDGE OF PHAH TOXICITY AND VITAMIN HOMEOSTASIS IN THE EURASIAN OTTER (Lutra lutra): AC Gutleb & AJ Murk POST MORTEM PROTOCOL FOR OTTERS: VR Simpson DNA FINGERPRINTING OF OTTER SPRAINT: P Chanin & Karen Coxon INTEGRATED APPROACHES TO THE ANALYSIS OF CONTAMINANTS IN OTTERS: RF Shore, LA Walker & CL Wienburg
... Sans jamais avoir complètement disparu de Belgique, la loutre (Lutra lutra Linnaeus, 1758) était considérée, à la fin des années 1990, comme pratiquement éteinte sur presque tout le territoire. De rares mentions de sa présence étaient encore constatées çà et là, notamment au sud de la Meuse (Libois & Hallet 1995). Jusqu'à la fin des années 2000, les très rares traces de présence de la loutre ne pouvaient laisser penser à un retour de populations viables en Belgique, mais plutôt à quelques individus isolés (Nederlandt et al. 2011). ...
... Cela a dû être particulièrement le cas pour les populations situées dans les grands bassins industriels de l'époque, situés principalement en Flandre et au nord du sillon Sambre-et-Meuse. Il est possible que celles implantées au sud de la Wallonie aient moins souffert des conditions de dégradation des cours d'eau et n'aient commencé à décliner que plus tardivement, en raison du développement du tourisme et des activités nautiques dans cette région (Libois & Hallet 1995). ...
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Les données anciennes suggèrent que la loutre (Lutra lutra Linnaeus, 1758) était autrefois une espèce très largement répandue en Belgique. La chasse qui lui a été faite, favorisée par un système de primes, a largement participé au déclin de l'espèce. Les tableaux des statistiques de chasse, publiés dans les anciennes revues de pêche, montrent l'importance des prélèvements au sein des populations alors en place. Ces anciens témoignages montrent également la dureté avec laquelle cette espèce a été combat-tue à la fin du 19 e siècle et les moyens mis en oeuvre pour y parvenir. Dans le cadre d'une politique de repeuplement des cours d'eau, la loutre, considérée alors comme un véritable fléau nuisant à la ressource piscicole, a été pourchassée à travers tout le pays. À ce premier facteur de raréfaction de l'espèce, il faut en ajouter un second lié plus particulièrement à la pollution des cours d'eau. En effet, au cours de cette même période, le développement de nombreuses industries, principalement installées le long des cours d'eau, a fait disparaître une part importante de l'habitat et des ressources alimentaires nécessaires à l'espèce. À l'heure actuelle, on considère la loutre comme quasiment éteinte sur tout le territoire et bien que quelques individus soient régulièrement signalés, les conditions permettant le retour de cette espèce dans les rivières belges ne sont pas encore tout à fait réunies.
... Bounties (rewards offered for capturing or killing animals) were commonly used throughout Europe from the 17th to 20th Century to control terrestrial predators, e.g., wolves (Canis lupus) [1], red foxes (Vulpes vulpes) [2,3], brown bears (Ursus arctos) [4,5], lynx (Lynx lynx) [6], otters (Lutra lutra) [7], pine martens (Martes martes) [6], and others. Not surprisingly, bounties were implemented in North America since European settlement. ...
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Although predation bounty programs (rewards offered for capturing or killing an animal) ended more than 40 years ago in Canada, they were reintroduced in Alberta in 2007 by hunting, trapping, and farming organizations, municipalities and counties, and in 2009 in Saskatchewan, by municipal and provincial governments and the Saskatchewan Cattlemen’s Association. Bounty hunters use inhumane and non-selective killing methods such as shooting animals in non-vital regions, and killing neck snares and strychnine poisoning, which cause suffering and delayed deaths. They are unselective, and kill many non-target species, some of them at risk. Predator bounty programs have been found to be ineffective by wildlife professionals, and they use killing methods that cause needless suffering and jeopardize wildlife conservation programs. Our analysis therefore indicates that government agencies should not permit the implementation of bounty programs. Accordingly, they must develop conservation programs that will minimize wildlife-human conflicts, prevent the unnecessary and inhumane killing of animals, and ensure the persistence of all wildlife species.
... A la fin du 19 ème siècle, la loutre (Lutra lutra L.) était fréquemment observée dans la majorité des cours d'eau du Grand-Duché de Luxembourg ; toutefois, considérée comme pillard de poissons, elle fut victime d'une incitation au piégeage entre 1893et 1957. Depuis 1972, l'espèce est intégralement protégée, mais ses effectifs ne cessent pourtant de diminuer ; en Wal-lonie, la loutre ne subsiste plus que sur quelques rivières poissonneuses mais néanmoins menacées (Libois & Hallet 1995). Au Luxembourg, des indices de présence dans la neige ont été observés entre 1991 et 1997, principalement dans la vallée de la haute-Sûre, et plus rarement au niveau d'autres rivières du nord du pays ( Fig. 1) (Schrnidt 1997). ...
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Les niveaux de contamination en pesticides organochlorés mesurés dans les poissons des rivières luxembourgeoises sont peu élevés, à l'exception des concentrations en lindane, pp'DDE et pp'DDT dans la basse-Sûre et ses affluents. Toutefois, ces concentrations ne sont pas particulièrement inquiétantes pour la santé humaine ou pour la survie des loutres. Les concentrations de PCBs mesurées dans les poissons des rivières sont comprises entre 50 et 3500 ng/g P.F., et sont extrêmement variables selon les cours d'eau et les espèces considérés. Dans le lac d'Esch-sur-Sûre, les concentrations sont plus faibles (10 à 200 ng/g P.F.), probablement parce qu'il s'agit d'individus qui ont fait l'objet de rempoissonnements. Dans les populations de poissons des rivières luxembourgeoises, les PCBs sont donc non seulement présents à des concentrations considérées comme problématiques ou dangereuses pour la survie des loutres, mais les standards de consommation pour la santé humaine sont aussi régulièrement dépassés dans les anguilles et chevesnes. Contamination levels of organochlorine pesticides in fish from the rivers of Luxembourg are quite low, except for lindane, pp'DDE and pp'DDT in the lower Sûre and its tributaries. However, concentrations are not hazardous to human health or otter survival. The PCB levels measured in river fish vary between 50 and 3500 ng/g F.W., according to the river and the species considered. In the reservoir of Esch-sur-Sûre, concentrations are lower (10 to 200 ng/g F.W.), probably because the fish have been reintroduced. The PCB concentrations found in river fish are considered as dangerous for otter survival. Human health standards are also frequently exceeded in eel and chub.
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