En cherchant à repérer les traces que la pièce d’Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac , a laissées dans le théâtre de Jean Anouilh, on espère montrer que ces deux auteurs ont en commun la quête de l’Absolu. Si Rostand, qui meurt à la fin de la Première Guerre mondiale, en fait jusqu’au bout l’étendard de ses batailles, Anouilh, vivant dans un monde marqué par l’échange marchand et la relativité de tout, mettra en scène des personnages qui devront, douloureusement, faire le deuil de la civilisation qui s’effondre en 1918.