This article uses a variety of Canadian data to examine the relationship between secularization and the rise of cults. Many social scientists believe that trends of demystification occurring in major traditional denominations will lead to the near extinction of religion in general. However, we have argued in previous theoretical and empirical work that loss of influence by traditional religious organizations prompts religious innovation and the emergence of new cults. Here we develop statistics on cult activity in Canadian cities and provinces, using such measures as listings in telephone books and in the "Spiritual Community Guide," subscribers and writers of letters to "Fate" magazine, and membership in Christian Science. Our theory receives strong support from significant geographic correlations between these cult measures and weakness of conventional denominations as indicated by the proportion professing no religious affiliation in the 1971 census of Canada. /// Cet article se sert d'une variété de données canadiennes pour examiner la relation qui existe entre la sécularisation et la montée des cultes. Beaucoup de sociologues croient que les courants de démystification qui traversent les dénominations majeures traditionnelles conduiront presque à l'extinction de la religion en général. Cependant nous avions avancé dans un travail précédent d'ordre théorique et empirique que la perte d'influence subie par les organisations religieuses traditionnelles mène à l'innovation religieuse et à l'apparition de nouveaux cultes. Nous présentons dans ce papier des statistiques sur l'activité des cultes dans les villes et les provinces canadiennes en utilisant des moyens de mesure tels que les listes paraissant dans les bottins téléphoniques et dans le "Spiritual Community Guide," les souscripteurs et correspondants du magazine "Fate," et abonnement à Christian Science. Notre théorie reçoit un support important en considérant les corrélations géographiques révélatrices entre ces mesures relatives aux cultes et la faiblesses des dénominations conventionnelles telles que confirmées par la proportion de gens qui ne professent aucune affiliation religieuse lors du recensement canadien de 1971.