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Aspects epidémiologiques des accidents domestiques de l'enfant à Libreville (Gabon)

Authors:
  • Université des Sciences de la Santé
  • Université des Sciences de la Santé-LIBREVILLE(GABON)

Abstract

Résumé Ce travail avait pour but de déterminer le type, la fréquence, et établir les facteurs étiologiques, des diffé-rents accidents domestiques à Libreville. Etude prospective transversale menée de septembre 2005 à janvier 2006 dans les services d'urgences pédiatriques du Centre hospitalier de Libreville et de l'Hôpital pédiatrique d'Owendo. Etaient inclus des enfants de moins de 15 ans, victimes d'accidents ou traumatismes non intentionnels survenus à domicile ou dans ses abords immédiats. Ont été analysés l'âge, le sexe, l'environnement, les circonstances de survenue et le type d'accident. Les 56 enfants inclus se répartissaient en 31 gar-çons et 25 filles. Les enfants de moins de 6 ans (62,5%) étaient fréquemment touchés. La chute était le principal ac-cident domestique (46%) suivi des intoxications (16%). La cour était le principal lieu des accidents (47%) suivie de la chambre (13%) et la cuisine (12%). L'environnement de l'enfant, le niveau professionnel des parents étaient liés à la fréquence des accidents (p < 0, 01). 1 Introduction Les accidents domestiques se définissent comme des traumatismes non intentionnels de la vie courante, survenant dans la maison ou ses abords immédiats [15]. Appelés par certains « l'épidémie oubliée », car plusieurs rapports et études tendent à démontrer le caractère sous-évalué de leurs impacts sur la morbidité et la mortalité de l'enfant [13]. Environ 830 000 enfants meurent chaque année à la suite d'accidents non intentionnels [11]. En effet, les accidents de la vie courante tuent plus que ceux de la route [13, 15] avec parfois des séquelles et des répercussions financières sur la société. Dans notre contexte africain dominé par la pathologie infectieuse et les carences nutritionnelles, la pathologie accidentelle est également un réel problème, cependant mal documentée [1, 13]. A Libreville, l'absence de données fiables sur cette problématique, nous a conduit
Ashdin Publishing
Clinics in Mother and Child Health
Vol. 9 (2012), Article ID C120201, 3pages
doi:10.4303/cmch/C120201
Article original
Aspects epidémiologiques des accidents domestiques de l’enfant à
Libreville (Gabon)
S. Ategbo,1,2 S. Minto’o1,3,J.Koko
1,3, et S. Mengue Mba-Meyo1,2
1Département de pédiatrie, Faculté de médecine, Université des sciences de la santé, BP 4009, Libreville, Gabon
2Service de pédiatrie, Centre hospitalier de Libreville, BP 2228, Libreville, Gabon
3Service de pédiatrie, Hôpital pédiatrique d’Owendo, BP 1208, Libreville, Gabon
Adresser correspondances à S. Ategbo, sategbo@yahoo.fr
Reçu le 20 janvier 2012; accepté le 14 février 2012
Résumé Ce travail avait pour but de déterminer le type,
la fréquence, et établir les facteurs étiologiques, des diffé-
rents accidents domestiques à Libreville. Etude prospective
transversale menée de septembre 2005 à janvier 2006 dans
les services d’urgences pédiatriques du Centre hospitalier
de Libreville et de l’Hôpital pédiatrique d’Owendo. Etaient
inclus des enfants de moins de 15 ans, victimes d’accidents
ou traumatismes non intentionnels survenus à domicile ou
dans ses abords immédiats. Ont été analysés l’âge, le sexe,
l’environnement, les circonstances de survenue et le type
d’accident. Les 56 enfants inclus se répartissaient en 31 gar-
çons et 25 filles. Les enfants de moins de 6 ans (62,5%)
étaient fréquemment touchés. La chute était le principal ac-
cident domestique (46%) suivi des intoxications (16%). La
cour était le principal lieu des accidents (47%) suivie de
la chambre (13%) et la cuisine (12%). L’environnement de
l’enfant, le niveau professionnel des parents étaient liés à la
fréquence des accidents (p<0,01).
Mots Clés accidents domestiques ; chute; enfant ; intoxica-
tion ; Libreville
1 Introduction
Les accidents domestiques se définissent comme des
traumatismes non intentionnels de la vie courante, survenant
dans la maison ou ses abords immédiats [15]. Appelés par
certains « l’épidémie oubliée », car plusieurs rapports et
études tendent à démontrer le caractère sous-évalué de leurs
impacts sur la morbidité et la mortalité de l’enfant [13].
Environ 830000 enfants meurent chaque année à la suite
d’accidents non intentionnels [11]. En effet, les accidents
de la vie courante tuent plus que ceux de la route [13,15]
avec parfois des séquelles et des répercussions financières
sur la société. Dans notre contexte africain dominé par la
pathologie infectieuse et les carences nutritionnelles, la
pathologie accidentelle est également un réel problème,
cependant mal documentée [1,13]. A Libreville, l’absence
de données fiables sur cette problématique, nous a conduit
à réaliser ce travail dans le but de décrire les aspects
épidémiologiques des accidents domestiques de l’enfant.
2 Méthodologie
Une étude prospective d’observation des accidents
domestiques chez les enfants a été menée à Libreville de
septembre 2005 à janvier 2006. Elle a eu lieu dans les
services d’urgences pédiatriques du Centre hospitalier
de Libreville et de l’Hôpital pédiatrique d’Owendo.
Ces 2 services sont les principaux centres d’accueil des
urgences à Libreville et reçoivent respectivement 4800
et 3500 enfants/an. Ont été inclus les enfants âgés de
moins de 15 ans, admis pour accident involontaire et non
intentionnel avec des conséquences physiques, survenu
au domicile ou ses abords immédiats. Ont été exclus, les
accidents de la voie publique, les victimes de sévices, les
tentatives de suicide, les intoxications médicamenteuses,
les enfants présentant une tare organique pouvant favoriser
la survenue de traumatisme, tels que les épileptiques.
Après consentement verbal des parents les données ont été
recueillies à partir d’une fiche standardisée. Les paramètres
analysées étaient : l’âge de l’enfant, le rang dans la fratrie,
la taille de la fratrie, l’âge des parents, les conditions socio-
économiques de la famille, la nature de l’accident, le lieu et
les circonstances de survenue, l’évolution. L’analyse a été
effectuée grâce aux logiciels EPI INFO 3.2.2 et MS Excel
2000, le test Khi-carré a permis de comparer les différentes
proportions, le seuil de significativité retenu était de 0,05.
3 Résultats
Durant la période d’étude, 2506 cas d’urgence étaient
enregistrés dont 56 cas d’accident domestique inclus soit
une prévalence de 2,2%. Ils se répartissaienten 31 garçons
(55%) et 25 filles (45%). L’âge moyen était de 5,5±4,4 ans.
Dans 71% des cas (n=40) l’enfant avait un rang inférieur
ou égal à 3. Le nombre d’enfants vivant à domicile était
en moyenne de 5 ±2,9avecdesextrêmesallantde1à15
2Clinics in Mother and Child Health
Tableau 1: Types d’accidents domestiques retrouvés.
Type d’accident Nombre Pourcentage
Chute 26 46,4
Intoxication au pétrole 9 16,1
Brûlure 5 8,9
Coupure 5 8,9
Corps étranger 4 7,1
Collusion avec un objet contondant 4 7,1
Morsure 2 3,7
Suffocation 1 1,8
Total 56 100
FIGURE 1: Répartition des lieux des accidents domestiques.
enfants. On notait que 61% (n=34) des accidents avaient
lieu dans des familles dont le nombre d’enfants à domicile
était inférieur ou égal à la moyenne. L’âge moyen des mères
était de 32 ans (n=52), celui des pères était 41 ans (n=
43). Cinquante cinq pour cent des mères (n=29) étaient
sans activité professionnelle, tandis 63% (n=27) des pères
exerçaient un emploi dans une catégorie non-cadre.
Le tableau 1illustre la nature et la proportion des acci-
dents domestiques retrouvés au cours de la période d’étude.
En fonction du jour de la semaine, l’accident était survenu
dans 28,5% le dimanche (n=16).
La répartition des différents lieux de la maison où se sont
déroulés ces accidents est résumée dans la figure 1.
L’accident avait lieu le plus souvent au cours du jeu
(57% ; n=32), d’une activité domestique (13% ; n=7)
ou d’une autre circonstance aux abords de la maison
(30% ; n=17) p<0,001. Donc par rapport aux autres
circonstances de survenue de l’accident, ce dernier est
surtout favorisé par le jeu.
La mère était présente au domicile au moment de l’acci-
dent dans 62% des cas (n=32). Elle déclarait être affairée
à une tâche domestique dans 50% (n=26) ou se reposait
dans 9,6% (n=5). Nous notons par ailleurs que dans 6 cas,
il s’agissait d’un deuxième accident. Aucun décès n’a été
noté dans l’évolution des sujets ayant participé à cette étude.
4 Discussion
Le but de ce travail était de déterminer les aspects épidé-
miologiques concernant les accidents domestiques de l’en-
fant en vue de mettre en place des stratégies de prévention
adaptées à notre contexte.
La faiblesse de l’échantillon et la courte période de
notre étude constituent des biais qui sont imputables à la
restructuration des services de pédiatrie de Libreville durant
la période de recueil des données. Par ailleurs l’inclusion
des cas n’était pas exhaustive. Certains dossiers incomplets
avaient été rejetés. Ceci a ainsi empêché de réaliser une
estimation plus exacte de la fréquence des accidents
domestiques comme motif de consultation en pédiatrie
ainsi que leur répartition dans l’année. La prévalence de ces
accidents domestiques est certainement sous-estimée du fait
des biais d’échantillonnage d’une part et d’autre part, parce
que reflétant la réalité des cas ayant suscité un recours à
une structure hospitalière. Cependant les résultats retrouvés
dans notre étude permettent d’effectuer une comparaison
préliminaire avec ceux de la littérature.
Nos résultats ont permisde souligner une prédominance
masculine comme l’ont retrouvé d’autres auteurs [9,13],
ainsi qu’une fréquence plus importante chez les jeunes
enfants âgés de moins de 5 ans. Cette tendance était la
même dans l’étude de Huber et coll. [6], menée à Port-
Gentil (2e ville du Gabon) sur les intoxications aigües
par le pétrole, où 60% (n=22) des cas était de sexe
masculin et 92% (n=33) étaient des nourrissons. La
prédominance masculine avait été démontré par Mutto et
coll. [9] en Ouganda, Zidouni [16] en Algérie et Lavaud and
Chouakri [7] en France, avec respectivement 60,3%, 62,9%
et 60%. Cecipourrait être relié à un comportement plus
agressif des garçons, volontiers plus oppositionnel quant
aux interdits. Le jeune âge des enfants était retrouvé comme
facteur favorisant chez Zidouni [16] avec 58,3% d’enfants
âgés de moins de 4ans. Pour Agbere et coll. [2], dans une
étude en milieu semi-rural à Kara au Togo, une fréquence
plus grande chez les enfants âgés de plus de 5 ans (51,5%) a
été retrouvée ; cependant cette étude avait la particularité de
ne pas inclure comme accident domestique les chutes, qui
surviennent généralement chez les nourrissons et les jeunes
enfants. Ce biais pourrait avoir influencé à la hausse la
moyenne d’âge de l’étude. Ces données peuvent s’expliquer
par le fait qu’après 2 ans et avant 6 ans, on observe chez
l’enfant une certaine autonomie dans les déplacements
associée à une incoordination motrice, une volonté de
découverte du monde avec une dépendance quasi complète
de l’entourage pour apprécier le danger.
La majorité des familles des enfants ayant présenté
des accidents domestiques sont de conditions socio-
économiques modestes. Il existe un lien entre le statut socio-
économique et certains risques d’exposition aux accidents
domestiques tels que les conditions d’habitation [8,
Clinics in Mother and Child Health 3
16], et une absence d’information pour l’acquisition de
connaissances utiles dans la prévention des accidents
domestiques [12].
L’analyse des circonstances de survenue révélait que les
accidents étaient plus fréquents le jour du repos hebdoma-
daire au Gabon (dimanche), au cours des jeux, le plus sou-
vent en présence des parents. Ceci pourrait s’expliquer par la
présence au domicile le dimanche des enfants qui sont gar-
dés en semaine à l’école ou au jardin d’enfants, mais aussi
par une relâche de la vigilance parentale le jour de repos. Ce
constat était retrouvé par d’autres auteurs qui montraient que
les accidents de la vie courante survenaient surtout en fin
d’après-midi [2,15]. Notre étude vient confirmer la nécessité
de la présence d’un tiers responsable et exerçant une
vigilance autour de l’enfant. Ruiz-Casares and Heymann
[14] rapportent au cours d’une étude multicentrique que
souvent ou occasionnellement les enfants sont laissées seuls
à domicile ou à la garde d’autres enfants. Le lieu de survenue
le plus fréquent dans notre série était la cour (46,4%), suivie
de la chambre (14,2%) et la cuisine (12,5%). Zidouni [16]
avaient fait un constat différent avec une prédominance
d’accidents dans la chambre (29,8%), puis la cour (20,4%).
La chute (46,4%) était le principal type d’accident
domestique retrouvé, suivie des intoxications (16,1%),
les brûlures (8,9%) et les coupures (8,9%). Cela pourrait
s’expliquer par le fait que le jeu est la principale activité
des enfants à domicile, et que ceux ci sont constitués de
courses et sauts pouvant occasionner ces chutes. D’autres
auteurs placent également les chutes comme principal
accident domestique tels que Alix et coll. [3]etGhribiet
coll. [5], avec une fréquence de 38%, Zidouni [16] 66,2%,
Thélot [15] 53%. Agbere et coll. [2] n’avaient pas retenu
les chutes comme accident domestique et retrouvaient
comme principal cause les intoxications à 38%, suivies des
morsures (23,5%). Forjuoh et coll. [4] au Ghana, relèvent
que 92% des brulures surviennent à domicile en particulier
dans la cuisine (51%) et dans la cour (36%). Ces différences
dans le type d’accident domestique peuvent s’expliquer par
le niveau de vie, le milieu géographique et donc les dangers
potentiels dans la maison.
Dans notre étude nous n’avons observé aucun cas de dé-
cès à l’admission ou dans les suites immédiates. Le constat
était le même chez Zidouni [16] qui ne retrouvaient aucun
décès dans leur enquête portant sur 847 cas. Cependant une
revue des accidents de l’enfant en Afrique sub-saharienne
estime à 5% la mortalité due aux accidents de l’enfant [10],
témoignant de leur gravité potentielle.
5 Conclusion
Les accidents domestiques sont relativement peu
fréquents dans notre étude. Différentes études de veille
sanitaire ont montré leur impact sur la morbidité, la
mortalité et le coût de leur prise en charge par la société.
Cette étude rappelle l’existence de risques pour l’enfant
gabonais dans son environnement domestique. Elle se
veut le prélude d’une étude d’envergure plus importante
qui permettrait d’obtenir des données précises, et donc
pertinentes, pour des recommandations plus pratiques de la
sûreté des domiciles dans notre contexte.
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Available at www.santemaghreb.com (accessed 22/9/2011).
... Everyday life accidents are unintentional traumas that can occur in different locations. Those occurring in or around the house are domestic accidents (DAs) [3]. Generally considered a safe place, the house is not necessarily so since most children experience their first trauma there [4]. ...
... The study extended over four months (from October 2019 to January 2020) and considered under-five patients who consulted at the emergency for a DA, defined as any non-intentional trauma occurring at home or its immediate neighboring [3]. Patients whose parents did not give consent to participate were excluded. ...
... This also shows that the bedroom is the most frequent place for DAs, with just over a quarter of the cases. In studies including all age groups, the most frequent places vary significantly from one country to another: living room [17], kitchen [22], and courtyard [3]. In local studies, the principal places are the surroundings of the house [13] [14] and the courtyard or garden [12]. ...
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Introduction: Domestic accidents are a public health problem, and under-fives are particularly affected. We report these accidents’ epidemiology, diagnosis, management, and outcomes through this study. Patients and Methods: We conducted a prospective descriptive study for four months in the Albert Royer National Children’s Hospital Center pediatric surgery department in Dakar, Senegal. Of the 149 cases of domestic accidents, 109 were included in this study. Results: Infants (59.6%) were the most affected, with a slight male predominance (50.5%). Accidents occurred on Tuesday in 22.9% of cases and the afternoon in 38.5% of cases. Playing (59.6%) was the main activity, and falling (44%) was the most found mechanism. 78.9% of accidents occurred in the house, with the bedroom (27.5%) being the most represented place. In most cases (67.9%), the consultation was done within the first 24 hours. The upper limbs (48.6%) were the most affected, and fractures (31.2%) were the most frequent injuries. The outcomes were unremarkable in 94.5% of cases, as complications occurred in five patients with three who had an infection, one a persistent limping, and the last, a dental avulsion. No mortality was recorded. Conclusion: Domestic accidents among under-fives are frequent in our environment. Compared to those in older children, they occur similarly in both sexes, more often in the bedroom, and have a better prognosis.
... In addition, our results revealed that domestic accidents occurred more often in children under five (57.5% less than two years in our series). Our results are similar to findings in the literature [17] [18] [19]. Our observations can be explained by the fact that children of this age spend more time at home compared to older children. ...
... On the other hand, at Nordberg [22] domestic accidents occurred much more on working days than on weekends, an observation contradicting our findings. Ategbo et al. [17] in Gabon have made the same observation. According to them, most parents become distressed and exhausted over the weekend and spend less time supervising their children. ...
... In addition, there is a link between socio-economic status and housing conditions [27]. The same findings have been reported by other African authors [17] [28]. In most households in Brazzaville, this fuel is packaged in the same containers as drinking water, especially in plastic bottles. ...
... Les accidents domestiques (AD) sont des traumatismes non intentionnels de la vie courante, survenant dans la maison ou dans ses abords immédiats. Ils surviennent surtout chez les enfants âgés de moins de cinq ans et beaucoup plus dans la cour et le jardin [4][5][6]. La chute est le mécanisme prédominant, suivi des brûlures et des intoxications accidentelles [4][5][6]. Les AD sont à l'origine de diverses lésions telles que les contusions, les plaies et les fractures et peuvent être à l'origine de séquelles handicapantes et de décès [4][5][6][7][8]. ...
... Ils surviennent surtout chez les enfants âgés de moins de cinq ans et beaucoup plus dans la cour et le jardin [4][5][6]. La chute est le mécanisme prédominant, suivi des brûlures et des intoxications accidentelles [4][5][6]. Les AD sont à l'origine de diverses lésions telles que les contusions, les plaies et les fractures et peuvent être à l'origine de séquelles handicapantes et de décès [4][5][6][7][8]. Peu documentés dans notre pays [4,6] et dans les pays en développement en général, les AD sont susceptibles de revêtir des caractéristiques différentes et d'être tout aussi graves. ...
... La chute est le mécanisme prédominant, suivi des brûlures et des intoxications accidentelles [4][5][6]. Les AD sont à l'origine de diverses lésions telles que les contusions, les plaies et les fractures et peuvent être à l'origine de séquelles handicapantes et de décès [4][5][6][7][8]. Peu documentés dans notre pays [4,6] et dans les pays en développement en général, les AD sont susceptibles de revêtir des caractéristiques différentes et d'être tout aussi graves. ...
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ABSTRACT Introduction. The aim of this search was to study the epidemiology and lesional aspects of domestic accidents (DA) received at the pediatric surgery unit of Albert Royer Children's Hospital (HEAR) in Dakar. Materials and methods. Records of children victims of unintentional injuries occurred at home or in immediate surroundings were included. We noted the age and sex of the child, the day and time of the accident, the mechanism of the accident and the place of occurrence. We also studied the types of lesion and their seat. Results. We noted a male predominance with a sex ratio of 2.21 and an average age of 4.2 years. Children under 5 were the most affected (63.4%). Families with more than two children were the most affected (67%). The DA most often occurred on working days with a peak on Wednesdays (18.4%). Nearly half of the DAs (42.2%) had occurred in the evening between 5 pm and 8 pm. The surroundings of the house were the most accidental place (18.2%). The types of accidents encountered were as follows: trauma (77.6%), intoxication (20.4%) and foreign body ingestions (2%). The most common lesions were fractures (46%), followed by cranioencephalic trauma (22.9%), contusions (21.3%) and wounds (9.8%). Pelvic limbs were the most affected part of the body (51.5%). No deaths had been recorded. Conclusion. DAs in children are common in our service and occur mainly in the immediate surroundings of the house. Victims are mostly boys under 5 years old. Fractures predominate and sit on the limbs.
... Les lésions concernaient surtout les membres supérieurs (58,9 %) et inférieurs (27,1 %). Les lésions à siège multiple (8,4 %), la tête (3,8 %) et le tronc (1,8 %) suivaient respectivement.[1,[8][9][10][11][12][13][14][15]. Nous constatons dans notre étude une prédominance masculine, comme dans la majorité des séries de la littérature[1,4,[8][9][10][11][12][13][14][15]. ...
... Les lésions à siège multiple (8,4 %), la tête (3,8 %) et le tronc (1,8 %) suivaient respectivement.[1,[8][9][10][11][12][13][14][15]. Nous constatons dans notre étude une prédominance masculine, comme dans la majorité des séries de la littérature[1,4,[8][9][10][11][12][13][14][15]. Cette prédominance masculine pourrait être liée à un comportement plus agressif des garçons, volontiers plus rétifs quant aux interdits[10]. ...
... Nous constatons dans notre étude une prédominance masculine, comme dans la majorité des séries de la littérature[1,4,[8][9][10][11][12][13][14][15]. Cette prédominance masculine pourrait être liée à un comportement plus agressif des garçons, volontiers plus rétifs quant aux interdits[10]. Cependant, dans notre étude, il existe une surreprésentation masculine par rapport aux études comparatives. ...
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Les accidents de la vie courante (AcVC) sont fréquents chez l’enfant et peuvent être à l’origine de lésions handicapantes et de décès. L’objectif de notre travail était d’étudier les aspects épidémiologiques et lésionnels des AcVC à Dakar. C’est une étude transversale descriptive menée du 1er Janvier 2013 au 30 juin 2013. Les enfants victimes d’accidents domestiques, d’accidents de sport et de loisirs ou d’accidents scolaires ont été inclus. Nous avons étudié des paramètres généraux et des paramètres ayant trait à chaque type d’AcVC. Deux cent et un enfants ont été inclus, ce qui représentait 27% des consultations aux urgences. Il y avait 148 garçons et 53 filles. Les enfants de moins de 5 ans étaient les plus touchés (37,8%). Le football et le jeu de lutte étaient les grands pourvoyeurs d’AcVC. Les AcVC survenaient principalement à domicile (58,2%) et dans les aires de sport et de loisirs (31,8%). Les fractures prédominaient dans les différents types d’AcVC: 54,9% des accidents domestiques, 68,8% des accidents de sport et de loisirs et 40% des accidents scolaires. Au plan épidémiologique, nos résultats sont superposables à la littérature. Les fractures prédominent à l’opposé de la littérature où les contusions sont prépondérantes. Le jeu de lutte est le plus grand pourvoyeur de ces fractures après le football. La connaissance des aspects épidémiologiques et lésionnels permet de mener des campagnes de prévention des AcVC à Dakar.
... In the literature, there is a high risk of domestic accidents in the age group of 0 to 5 years according to studies [10] [11] [12]. These data can be explained by the fact that after 2 years and before 6 years, children exhibit a certain autonomy in their movements associated with motor incoordination and a desire to explore the world [11]; after the age of one year, children start walking, which allows them to discover the world and escape their parents' supervision [13]. We found a predominance of males in our study, which is similar to other studies [11] ...
... These data can be explained by the fact that after 2 years and before 6 years, children exhibit a certain autonomy in their movements associated with motor incoordination and a desire to explore the world [11]; after the age of one year, children start walking, which allows them to discover the world and escape their parents' supervision [13]. We found a predominance of males in our study, which is similar to other studies [11] ...
... The estimation of the frequency of ADP varies from one study to another, depending on the methodology. Some authors study domestic accidents in general and determine the relative frequency of poisonings, others only collect typical cases of poisoning and relate them to the total number of patients [4][5][6][7][8][9][10][11][12][13]. ...
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Introduction: Domestic poisoning includes all cases of accidental or deliberate ingestion of harmful substances, with an impact of varying severity on the general condition of the child. The objective of this study is to describe the epidemiological profile of ADP in children in the pediatric department of the Hôpital Spécialisé Mère-Enfant Blanche GOMES (HSMEBG). Methodology: This was a cross-sectional and descriptive study, with retrospective collection, covering the period from 2019 to 2023. The files of children aged 1 month to 17 years hospitalized at the HSMEBG for ADP were used. Epi-info 7.2.5.0 softwares was used for statistical analyses. Results: Out of 5,250 new admissions, 76 cases of ADP were collected, i.e. a hospital frequency of 1.45%. The median age was 21 months (Q1=15 months, Q3=48 months). Children aged one to 5 years were the most represented (68.42%). The sex ratio was 0.77. In 40% of cases, ingestion took place at night. Ingestions were accidental in 86% of cases and voluntary, with suicidal intent in 14%. The substances ingested were petroleum (33.33%), bleach (30.67%), medicines (13.33%), detergents (8%), rat poisons (6.67%), caustic soda (4%), sewing machine lubricants (2.67%) and alkaline battery (1.33%). Symptoms on admission were: respiratory distress (25.33%), impaired consciousness (14.67%) and endo-oral burns (12.33%). Children were asymptomatic in 47.37% of cases. Chest x-ray revealed petroleum pneumonia in 23.68% of cases and digestive endoscopy showed caustic esophagitis in 8% of cases. Oxygen therapy was necessary in 35.33% of cases, antibiotic therapy in 38.67% of cases and proton pump inhibitors in 28.26% of cases. The average length of hospitalization was 2.85 days. One death (1.32%) was reported after ingestion of sewing machine lubricant. Conclusion: ADPs, although relatively low in frequency, remain a real public health problem with varied consequences. In most cases they are of minor severity and do not require any treatment. Petroleum is the most ingested substance followed by caustic products. Reducing their incidence requires improving the standard of living of households.
... Households had an average of 5 ± 2.2 children. Ategbo in Gabon found that the average number of children living at home was 5 ± 2.9 [9]. The more young children a mother has in her care, the less attention she can give to each of them. ...
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Unintentional Childhood Injuries pose a major public health challenge in Africa and Uganda. Previous estimates of the problem may have underestimated the childhood problem. We set to determine unintentional childhood injury pattern, odds, and outcomes at the National Paediatric Emergency unit in Kampala city using surveillance data. Incident proportions, odds and proportional rates were calculated and used to determine unintentional injury patterns across childhood (1-12 years). A total of 556 cases recorded between January and May 2008 were analyzed: majority had been transported to hospital by mothers using mini-buses, private cars, and motorcycles. Median distance from injury location to hospital was 5 km. Homes, roads, and schools were leading injury locations. Males constituted 60% of the cases. Play and daily living activities were commonest injury time activities. Falls, burns and traffic accounted for 70.5% of unintentional childhood injuries. Burns, open wounds, fractures were commonest injury types. Motorcycles, buses and passenger-cars caused most crashes. Play grounds, furniture, stairs and trees were commonest source of falls. Most burn injuries were caused by liquids, fires and hot objects. 43.8% of cases were admitted. 30% were discharged without disability; 10%, were disabled; 1%, died. Injury odds and proportional incidence rates varied with age, place and cause. Poisoning and drowning were rare. Local pediatric injury priorities should include home, road and school safety. Unintentional injuries are common causes of hospital visit by children under 13 years especially boys. Homes, roads and educational facilities are commonest unintentional injury sites. Significant age and gender differences exist in intentional injury causation, characteristics and outcomes. In its current form, our surveillance system seems inefficient in capturing poisoning and drowning. The local prevention priorities could include home, road and school safety; especially dissemination and uptake of proven interventions. Burns should be focus of domestic injury prevention among under-fives. Commercial passenger motorcycles require better regulation and control. ‎
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The rate of unintentional injuries for children in sub-Saharan Africa has reached 53.1 per 100,000, the highest for regions across all income levels. This paper reviews the relevant literature on the epidemiology of unintentional childhood injuries in the region, with an emphasis on the risk factors associated with it. Several demographic, socioeconomic, and environmental factors contributing to injuries in children have been documented for the main causes of injury. Despite the high burden, child injury prevention and control programs and policies are limited or non-existent in many countries in the region. Accurate data regarding these injuries across and within countries is incomplete. Population-based estimates and investigations into context-specific risk factors, safety attitudes, and behaviours are needed to inform the development of effective interventions.
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The objectives of this research were to study the epidemiological characteristics and home-based treatment of childhood burns in the Ashanti Region of Ghana. Children aged 0-5 years with a burn history were identified through a community-based, multisite survey. A standard questionnaire was administered to mothers of 630 of these children to elicit information on their sociodemographic characteristics and the circumstances of the burn event. Ninety-two per cent of the burns occurred in the home, particularly in the kitchen (51 per cent) and the house yard (36 per cent), with most of them happening in the late morning and around the evening meal. The main causes of the burns were scalds (45 per cent), contact with a hot object (34 per cent) and flame (20 per cent). 'Cool' water was applied to the burned area in 30 per cent of cases. Otherwise, treatment with a traditional preparation was the most popular first-aid choice. Since a considerable proportion of burns happened between meals when children 'play with fire' in the house yard, the provision of alternative play activities and community play areas may reduce the incidence of burns to these children. Secondly, we recommend that education on first-aid management of burns be intensified, with special emphasis on alternatives to the use of traditional preparations.
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A review of childhood injuries at the Wesley Guild Hospital, a component of Obafemi Awolowo University Teaching Hospital Complex, Ile-Ife, Nigeria, showed that 1,471 patients seen in the children's emergency room during a period of 4 years (1992-1995) were there as a result of trauma, representing 9% of all patients seen. The case notes and accident and emergency cards of 1,224 were available for review. Ages ranged from 2 months to 15 years, with a mean of 6.9 years, and 40% of the patients were between 5 and 10 years of age. More males were affected than females, with a ratio of 1.5:1. Road traffic crashes were the most common causal factor, responsible for 324 injuries (26.5%). About 90% of these were pedestrians knocked down by automobiles and motorcycles. Passengers accounted for about 10% of the cases. Falls occurred in 305 patients (25%); 229 patients fell while on level ground either playing or running, accounting for 75%. There were 122 patients (10%) with misplaced foreign bodies; about 60% of these were recovered from the ears, and 26.3% from the nostrils. Edible seeds were the most common foreign bodies, followed by beads. Injuries from bites occurred in 108 patients, with dog and snake bites taking the lead. Burns, mainly from scalding, occurred in 89 patients. Other rare injuries were knife wounds, gunshot wounds, and injuries resulting from assaults. The home was the most common site of injury (570 patients, 46.7%) followed by streets or roadways (363 patients, 29.7%); 19.5% of injuries occurred at school. The most common anatomic region affected was the head and neck, followed by the limbs. One hundred ninety-seven patients (16%) had bony fractures, femurs being the most affected bone. Head injury was seen in 104 patients, representing 8.5%, although only 17 of these injuries were severe. There were 10 cases of abdominal injury and 9 cases of chest injury, representing 0.8 and 0.7%, respectively. Wound infection occurred in 6.4% of the patients. Death occurred in 19 patients, accounting for 1.6%; 10 of these patients had severe head injuries. Road traffic injuries and burns accounted for the greatest number of complications. The findings of this study suggest that trauma is an important factor in childhood morbidity and mortality in our environment, with road traffic injuries taking the lead. Preschool pedestrian children were most commonly affected, the majority of them on errands for their parents. We believe that the majority of these injuries are preventable.
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This paper examines different child care arrangements utilized by working families in countries undergoing major socio-economic transitions, with a focus on modeling parental decisions to leave children home alone. The study interviewed 537 working caregivers attending government health clinics in Botswana, Mexico, and Vietnam. Analyses involve descriptive statistics, content analysis, and ethnographic decision modeling. In one-half of the families in Botswana, over one-third of the families in Mexico, and one-fifth of the families in Vietnam, children are left home alone on a regular or occasional basis. Moreover, 52% of families leaving children home alone relied on other children to help with child care. Parental unavailability and poor working conditions, limited support networks, inability to afford child care, neighborhood safety, and children's age are critical factors in parents' decisions to leave children home alone. Children also may remain home alone or without quality supervision when informal child care providers fail to provide care. Seldom their preferred choice, parents identified risks (e.g., increasing unintentional injuries, loneliness, and poor behavioral and developmental consequences) and benefits (e.g., strengthening child independence and sibling relations) of this arrangement. Poverty, social integration, local norms, and child development frame parents' decisions of care. Insufficient societal support to working families frequently resulted in unsafe child care arrangements and limited parental involvement in child education and health care. Current, comprehensive data on this phenomenon are needed to inform social services and policies in countries undergoing major socio-economic transitions. Existing attention to children home alone has mostly focused on the associated risks, injuries, and poor outcomes; consequently, this child care arrangement is often assessed as parental neglect. However, understanding why children are left home alone or under the supervision of another child is crucial to the development of suitable interventions. Findings from this study of parental decision-making in Botswana, Mexico, and Vietnam highlight the need to understand the etiology of each case to assess whether parents are seeking the best option among untenable choices, or if it is, indeed, a case of parental, caregiver, or societal neglect.
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Acute intoxications with petroleum are frequent in children: we have seen 36 cases in a year in the General Hospital, Port-Gentil (Gabon), service of pediatrics. Pulmonary lesions are aggravated by vomitus; radiological signs appear after half an hour, interest the right side and are characterized by an interstitial syndrome. Evolution is always good with antibiotherapy. Prevention consists in health education.
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The child's accidents constitute a problem of public health. The purpose of our work is to study the epidemiological factors and peculiarities of the accident at the child in a farming locality (locality of Jbeniana). The survey is made to the service of Emergencies of the Regional hospital of Jbeniana on one year (of May 2000 to April 2001). 324 cases of accidents at children of lower or equal age to 14 years have been counted. Our set is constituted of 246 boys (76%) and 78 girls (24%). In 1/3 of cases age is included between 2 and 5 years, in_of cases between 6 and 10 years. The domestic accident represents the most frequent circumstance (72% of cases), follow-up of circulation accidents (12.9%), falls represents the most frequent domestic accident mechanism (38%). In 57% of circulation accidents, the child is a passenger or driver of two-wheeled vehicle. Lesion balance shows that in 47.2% of cases the child presents superficial lesions. A badly adapted environment is found in 31.4% of cases. A failing of the setting is noted in 44% of cases. The prevention to be efficient should take into account of the inherent measurements to the accident (environment, cultural and psychological factors).
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Injuries are common and on increase in most developing countries, including sub-Saharan Africa. A large proportion of the injuries are caused by road traffic accidents, falls, burns, assaults, bites, stings and other animal-related injuries, poisonings, drownings/near-drownings and suicide. Globally, injuries are responsible for about five per cent of the total mortality, and the overall global annual costs were estimated in the late 1980s at around US$500 billion. The burden and pattern of injuries in Africa and other developing areas are poorly known and not well studied. The incidence is on the increase, partly due to rapid growth of motorised transport and to expansion of industrial production without adequate safety precautions. This is a review of data on various kinds of injuries in developing countries with a focus on sub-Saharan Africa. A computerised search of the relevant literature published between 1985 and 1998 was conducted and a manual search of journals publishing texts on health in low-income countries and in tropical environments was also done. A few studies on injury prevention policy and on research related to injury epidemiology and prevention have also been identified and included. It is concluded that in a relatively typical East African area with a total mortality rate of 1,300/100,000/year, injuries are likely to cause around 100 of these deaths. The corresponding total rate of significant injuries is estimated at 40,000/100,000/year with a breakdown as tabulated below.