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OPERA project “Operator Training with Real-Time Simulators”, Esprit project 24950, 3rd Review report

Authors:
  • Free Thinker @Moorea

Abstract

OPERA is a European Commission funded project that aims at developing new concepts and technologies based on highly modular, reusable and reconfigurable distributed real-time simulation software, in order to bring training simulators to the mainstream chemical industry. Amongst all components of OPERA, this paper deals mainly with the Hybrid Modelling Framework, and heterogeneous simulation environments interoperability aspects.
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Technical Report
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Ce document n'engage en rien le CSTB et ne reflète que les vues de son auteur principal. La mission logicielle telle qu’elle a été définie s’intéresse à un certain nombre de questions fondamentales qui ont toutes un impact sur la capacité du CSTB à agir en qualité de concepteur, développeur, producteur, éditeur et vendeur de logiciels. Bien que de nombreuses relations existent entre ces grandes questions, il a été pour des raisons de clarté de la présentation utile de les aborder de manière séparée, le lecteur devant conserver à l’esprit qu’elles sont souvent intimement liées. Par exemple, il ne saurait être question de politique technique sans s’intéresser aux dispositions organisationnelles qui peuvent être prises pour en garantir la bonne exécution, ou encore d’une stratégie technique qui ferait fi des réalité du terrain du point de vue du parc matériel et logiciel des utilisateurs ou de considérations commerciales lors du déploiement des produits en faisant des hypothèses fortes sur les capacités d’équipement des clients, etc. Ainsi les questions sont interdépendantes, et agir sur l’une sans mesurer les effets ou les conséquences sur les autres est de peu d’utilité. C’est probablement la complexité de chacun des sujets que nous allons aborder, couplée à leurs inter-relations qui rend l’activité logicielle difficile. La politique technique est une question essentielle. On y abordera des thèmes comme la mesure de la pertinence d’une solution technique, les conséquences en termes de productivité, de cohérence entre les développements entrepris dans différents départements du CSTB, d’interopérabilité et pérennité des développements logiciels par l’adoption de langages et de plate-formes de développement préférentiels, de la mise en œuvre de bibliothèques de composants logiciels réutilisables, de la documentation systématique et standardisée selon des normes de l’entreprise, de maintenance corrective et adaptative, etc. Le champ est immense et si le CSTB peut s’enorgueillir de posséder divers métiers celui du logiciel en tant que tel ne lui est finalement pas vraiment naturel. Les questions de responsabilités préoccupent la Direction du CSTB, à juste titre, compte tenu des conséquences importantes que peuvent avoir un usage erroné ou tout simplement hors des limites prévues d’un logiciel. Ceci est particulièrement vrai compte tenu des capitaux engagés dans des opérations de construction ou de TP, les erreurs, et malfaçons engendrés par voie de conséquences ou autres problèmes se soldant généralement par un impact financier important voire considérable et des délais, lesquels engendrent eux-même en retour des pénalités. Les hypothèses de modélisation et les techniques de résolution numériques, doivent être explicitées et comprises des utilisateurs qui doivent s’engager à décliner la responsabilité des concepteurs selon des modalités sur lesquelles nous reviendront par la suite. Au titre de la portée juridique interviennent également les questions de protection des logiciels, des droits qui leurs sont attachés et du transfert de ces droits aux utilisateurs, avec toutes les limites qu’il convient d’imposer pour diverses raisons, ne seraient-ce que celles de responsabilité qui viennent d’être exposées. Les processus décisionnels et la logique économique doivent être bien maîtrisés et la décision de la diffusion d’un logiciel doit être prise en parfaite connaissance de cause des implications sur les autres activités. On peut en effet parfois penser que la mise à disposition d’un outil logiciel sophistiqué auprès des utilisateurs finaux pourrait être de nature à diminuer les montants de contrats obtenus lorsque ces derniers s’appuyaient sur la mise en œuvre d’un logiciel propriétaire assez sophistiqué pour justifier de dispenser des prestations. Nous reviendrons par la suite sur ces arguments, et sans en dire davantage, nous avons tendance à penser que la diffusion du logiciel – si elle est faite correctement et que les utilisateurs peuvent s’appuyer sur l’éditeur en fonction que de besoin – peut au contraire augmenter les volumes d’affaires. Ce point de vue sera argumenté par la suite. La diffusion suppose des organisations et des démarches spécifiques tant pour le développement que pour la promotion et la commercialisation dans un contexte où la connaissance de l’évolution rapide des technologies informatiques reste un investissement permanent et où la cible commerciale est souvent mouvante. Il ne suffit pas de remplir un service que l’on a pu identifier à un moment donné et qui correspond à un besoin clair d’une population d’utilisateurs, encore faut-il que les conditions de la cible n’aient pas changées entre le moment où le chantier est lancé et celui où la commercialisation s’opère. Ce genre de problème s’est déjà malheureusement rencontré, ne serait-ce pour l’illustrer que dans le cas où l’utilisateur ne veut plus – par exemple – d’une solution utilisant des données en local, même si elles sont fréquemment mises à jour sous forme de CDs, mais où il souhaite pouvoir déporter ce coût vers le fournisseur en se connectant par internet à ses serveurs. Dans ce cas, même si le besoin est fonctionnellement satisfait par la solution proposée, le contexte technique ayant suffisamment changé et ce de manière assez rapide pour qu’une migration devienne difficile, il est alors très dur de commercialiser le produit qui rate sa cible. De ce point de vue, les étapes d’investissement doivent être contrôlées régulièrement, et les décisions doivent se fonder sur une analyse du type espérance de gains sur risque en tenant compte de la connaissance du marché, de la concurrence, d’un business plan, etc. Bien sûr et on le comprend aisément de ce qui vient d’être rapidement évoqué, le CSTB a tout intérêt à mettre en place des partenariats pour s’appuyer sur des spécialistes de ces diverses questions. Enfin, une mission comme celle-ci, conduite sur une durée de temps très limitée, n’aura permis que de survoler l’ensemble des questions qui se posent et d’offrir un panorama nécessairement un peu rustique de nombre de sujets qui mériteraient d’être approfondis. Acceptons en l’augure.
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