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Islande - splendeurs et colères d’une île

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"Partez à la découverte d'une nature à l'état brut, entre feu et glace" Mars 2010 : après 200 ans de sommeil, le volcan islandais Eyjafjöll entre en éruption et provoque une paralysie sans précédent d’une partie de l’Europe. La situation géographique particulière de l’Islande, île perdue dans le nord de l’océan Atlantique, en fait une des zones les plus actives de notre planète, avec plus de 200 volcans et 600 sources d’eaux chaudes. Véritable île « extraterrestre », l’Islande fascine. Au-delà du saisissement, comment comprendre les geysers ? les tunnels de lave ? les aurores boréales ? Et pourquoi cette île jeune, qui doit son existence à l’activité de ses volcans, est-elle aussi explosive? Illustré des magnifiques photographies des auteurs, ce livre propose un voyage naturaliste et émerveillé dans un des derniers sanctuaires de la nature en Europe, au cœur de paysages extraordinaires, d’une faune exceptionnelle et d’une flore surprenante. Il fournit des explications claires sur les phénomènes naturels propres à cette terre de feu et de glace. Il comporte également des conseils photographiques qui renseigneront utilement tout voyageur photographe.
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Après une mise en perspective historique nous présentons un rapide état des connaissances en matière de tunnels de lave et de spéléothèmes volcaniques (lavacicles). Nous jetons les bases de la contribution de la volcanospéléologie aux géosciences. Enfin, nous présentons une dizaine de tunnels de lave islandais remarquables avant de conclure sur le développement de la volcanospéléologie et l’intérêt croissant suscité par les zones volcaniques et géothermales auprès des voyageurs, spéléologues et explorateurs.
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Introduction à la volcanologie et à l'hydrovolcanologie. Rappel de cours pour les élèves de 4e et de Terrminale S et perspectives de recherches dans les domaines de la volcanologie.
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Îles surgissant de la mer (archipel des Vestmannaeyjar), cratères alignés à perte de vue du Lakagígar, fumerolles, boues bouillonnantes, orgues basaltiques de Dettifoss, piscine naturelle à 39 °C de Hveravellir, ce laboratoire de la Création vous offrira un grand spectacle en Cinémascope : reflets colorés des icebergs de Jökulsárlón, montagnes orange du Landmannalaugar, flancs rougeâtres du volcan Víti, feu dissimulé sous la glace comme dans le mythique Snæfellsjökull. Avec le GUIDE VERT ISLANDE, vous avez tous les ATOUTS en main pour découvrir le pays : CIRCUITS TOURISTIQUES que nous vous conseillons pour ne rien râter de la destination - les SITES A VISITER que nous classons par intérêt (* intéressant, ** mérite un détour, *** vaut le voyage) et qui sont décrits de manière détaillée pour mieux les appréhender - des ACTIVITES à faire en FAMILLE - des ADRESSES d'HOTELS, RESTAURANTS, BARS, BOUTIQUES pour tous les budgets et toutes les envies - des CARTES et PLANS Michelin précis pour vous repérer et vous déplacer facilemen
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Parmi les 200 volcans actifs en Islande durant les derniers 10 000 ans (Holocène) on considère que la moitié possèdent des tunnels de lave. Sur Terre, les tunnels de lave se forment préférentiellement dans des environnements de points chauds et de provinces tholéitiques et alcalines caractérisés par des laves fluides et pauvres en silice. Les tunnels de lave se forment à l'occasion d'éruptions volcaniques effusives alors qu'une lave généralement basaltique (pahoehoe ou aa), chaude (1 100 à 1 200 °C) et très fluide, s'épanche à des vitesses généralement élevées (15 à 50 km/h). La lave coule en profitant de la topographie et envahit progressivement l'espace, entraînée par son propre poids et par l'appel au vide. Très rapidement la coulée commence à se solidifier en surface et sur les bords alors que de véritables rivières se constituent en son sein et permettent à la coulée de continuer à progresser. Ces rivières souterraines de lave en fusion s'organisent en réseau(x) de complexité croissante (monotube, confluents, anastomoses, multi-étages en 3D) en fonction de leur distance par rapport au point d'émission. Ce(s) réseau(x) s'isole(nt) du reste de la coulée par des parois ignifugées naturelles qui permettent à la lave de rester chaude et fluide en minimisant les déperditions énergétiques. Alors que l'éruption prend fin, la lave continue de progresser au sein de ces drains naturels créant derrière elle un vaste réseau de cavités longues et souvent profondes – certaines pouvant se trouver jusqu'à 50 mètres sous la surface de la coulée. Plus la lave se trouve éloignée de son point d'émission plus sa viscosité augmente, du fait de son refroidissement, et plus la géométrie du tunnel de lave sera complexe. Parfois, les mêmes tunnels canalisent le flux de lave de plusieurs éruptions successives. On trouve souvent des tunnels latéraux provenant de phénomènes de rétro-drainage dans le tube principal. Les tunnels seront plus tard visitables, quand la lave sera refroidie, si tant est qu'un accès à l'air libre soit créé soit à l'occasion d'un effondrement du toit du tunnel (« skylight », = lucarne) ou encore lors de travaux de terrassement. C'est ainsi que se forment et se découvrent les tunnels de lave, véritables fantômes des rivières souterraines de lave où le plein a créé le vide. La genèse des tunnels de lave a déjà été vue pour des tunnels de lave d'Hawaii, des Canaries, de La Réunion ou des tunnels de lave des Açores. Full text: http://planet-terre.ens-lyon.fr/image-de-la-semaine/Img354-2011-06-06.xml
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Les phénomènes paravolcaniques (fumerolles, solfatares, geyser, lac de cratère, etc), font partie des objets les plus spectaculaires et les plus souvent visités et photographiés. Le géotourisme volcanique et géothermal est en pleine expansion et concerne une population d'environ 300 millions de personnes soit 6 % de la population mondiale (cf. LAVE 148). Le géotourisme est un concept développé par la National Geographic Society pour promouvoir un tourisme responsable sur le plan écologique, culturel et environnemental. L'objectif est de préserver et de valoriser des lieux où l'environnement, le patrimoine, la beauté, la culture revêtent un caractère remarquable. Il s'agit donc de développement durable adapté au "géo" dans le sens du géoïde, la Terre. En effet, nos sociétés traversent une phase de perte de repères et une quête de valeurs signifiantes. L'émergence de ce besoin sociétal est une des dimensions à l'origine du géotourisme où l'homme cherche à retrouver sa place dans la Nature. Dans ce domaine, les régions volcaniques, considérées comme un des derniers sanctuaires de la nature, assistent à un regain significatif d'intérêt. Aujourd'hui, le géotourisme est devenu une sorte de passerelle, de baptême, d'initiation à la volcanologie. Malheureusement, il règne au sein de la communauté des amateurs de volcans, une réelle confusion quant aux termes utilisés pour définir les phénomènes paravolcaniques. Les médias, que ce soit internet, You Tube, Facebook, ou les ouvrages de vulgarisation et la presse grand public, utilisent sans discernement diverses expressions, imprécises, dont les pseudo-définitions sont souvent incomplètes, voire contradictoires. Par ailleurs, toutes ces manifestations sont très intimement liées à l'eau alors que le rôle joué par l'eau dans tous ces phénomènes est souvent ignoré. Nous proposons, dans cette rapide synthèse, de rappeler les grandes définitions et propositions de classification des phénomènes regroupés sous le terme de manifestations hydrothermales (évents hydrothermaux, fumerolles, solfatares, geyser, lac de cratère, etc). Nous verrons qu'il s'agit in fine d'expressions superficielles différentes d'un seul et même mécanisme fondamental : l'hydrovolcanologie. Full text: http://planet-terre.ens-lyon.fr/article/hydrovolcanologie.xml
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Certains volcans créent sur leurs flancs des tunnels où circulent les laves. Ces tubes se vident à la fin des éruptions, laissant des galeries pleines de curieuses structures de lave solide. Ils sont nombreux en Islande.
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L’eau et le feu sont intimement liés depuis la formation du système solaire, il y a 4,5 milliards d’années. La molécule d’eau participe, sous diverses formes, au magmatisme (plutonisme et volcanisme). Elle est notamment fondatrice de la phase hydrothermale responsable des évents hydrothermaux sous-marins comme des manifestations paravolcaniques (fumerolles, geyser, solfatares, lacs de cratères...). La phase hydrothermale reste malheureusement assez méconnue du grand public et les géotouristes emploient des termes souvent inappropriés pour en désigner les manifestations. Nous proposons, dans cette rapide synthèse, de préciser les divers termes et d’expliquer la géométrie et la dynamique des systèmes. Nous en déduisons qu’il s’agit d’un seul et même phénomène dont les manifestations sont différentes. Nous proposons de retenir la température comme élément discriminant, facilement utilisable, pour procéder à un arbitrage sémantique et technique au sein des manifestations hydrothermales.
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Les tunnels de lave islandais apparaissent dans les sagas dès le XIIIe siècle mais leur étude scientifique est très récente. La prise de conscience de l’intérêt des tunnels de lave n’a réellement eu lieu que depuis une trentaine d’années. Nous retraçons les grandes étapes des découvertes de ce monde souterrain particulier qui a inspiré les hommes, du voyage au centre de la Terre à la naissance de la volcanospéléologie. Nous présentons un rapide état des connaissances en matière de tunnels de lave et de spéléothèmes (lavacicles) volcaniques. Nous jetons alors les bases de la contribution de la volcanospéléologie aux géosciences. Enfin, nous présentons une dizaine de tunnels de lave islandais remarquables avant de conclure sur le développement du géotourisme et l’intérêt croissant suscité par les zones volcaniques et géothermales auprès des voyageurs.
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L'Islanda è ricca di tunnel scavati da lave fluide sui fianchi dei vulcani. Queste gallerie, che si trovano anche su satelliti naturali e altri pianeti del sistema solare, ospitano curiose strutture di lava solidificata onoscete i «tunnel di lava»? Queste strutture si trovano sui fianchi di alcuni vulcani e sono prodotte da colate laviche che si raffreddano e solidificano in superficie, mentre al loro interno la lava continua a scorrere. Quando queste arterie vulcaniche cessano di essere alimentate si svuotano, lasciando gallerie chiamate tunnel di lava. Ma come si formano? Lo spiegheremo in questo articolo, illustrando le caratteristiche di queste strutture, grazie agli spettacolari tunnel di lava che si trovano in Islanda. La formazione dei tunnel ha bisogno di colate di lava fluida, e dunque molto calda (da 1100 a 1200 gradi Celsius). Le lave di questo tipo sono basaltiche, povere in silice (meno del 50 per cento), e si trovano nei cosiddetti punti caldi (hot spot), cioè in zone che, come le Hawaii o l’Islanda, sperimentano un vulcanismo intenso perché la temperatura del mantello terrestre al di sotto di queste zone è più elevata che altrove. I vulcanologi distinguono queste lave basaltiche in due tipi, indicati con termini hawaiani: le lave aa, povere in silice e molto calde, che raffreddandosi producono superfici rugose, e le lave pahoehoe, molto povere in silice e molto calde, che producono superfici a corda, orientate nel senso di scorrimento della colata. Affinché si formino tunnel di lava, è necessario che la lava sia poco viscosa e scorra senza interruzioni. In generale, i tunnel si formano preferibilmente dove la portata della colata è più grande. Se tutte queste condizioni sono verificate, la colata si solidifica in superficie, mentre un vero torrente di lava continua a scorrere all’interno, in una specie di tubatura vulcanica che si organizza in una rete simile a quella delle arterie, con le pareti rese ignifughe dalla solidificazione della lava. Quando l’eruzione sta per terminare, la lava già emessa continua a muoversi all'interno di questi percorsi naturali, lasciando numerose cavità tubolari sepolte anche 50 metri sotto la superficie. Può accadere che gli stessi tunnel canalizzino il flusso di lava di più eruzioni successive. Quando la lava si raffredda e si crea un accesso per un crollo del tetto o a causa di uno scavo, il tunnel diventa visitabile. Le più celebri fra queste cavità vulcaniche si tro vano alle Hawaii, dove c'è il più lungo tunnel lavico a tubo singolo conosciuto: copre un dislivello di 1102 metri, ed è stato esplorato per 65,5 chilometri! In Australia, il sistema di tunnel di lava di Undara è stato esplorato per una lunghezza complessiva di 160 chilometri. In Islanda, i tunnel di lava di Surtshellir-Stefanshellir («la grotta del fuoco gigante», 3500 metri di lunghezza), di Ishellir (500 metri di lunghezza) e di V iögelmir sono i più conosciuti. Fino al XIX secolo, Surtshellir era uno dei pochi tunnel di lava conosciuti. Viögelmir è uno dei 30 tunnel di lava più grandi del mondo: il suo volume raggiunge i 148.000 metri cubi, per una lunghezza di 1585 metri e un diametro che arriva fino a 27 metri. Contrariamente alle grotte calcaree, che sono in continua evoluzione, i tunnel di lava si formano nel corso di un’eruzione e restano poi fissati al momento in cui la lava si è raffreddata. Tuttavia, come le grotte, anche i tunnel mostrano strutture paragonabili alle concrezioni calcaree, ma di origine diversa. E proprio come i loro omologhi in calcite, questi speleotemi vulcanici possono essere di rara bellezza.
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Las coladas de lava fluida discurren y forman tubos en los flancos de los volcanes. Al finalizar las erupciones, los tubos se vacían y dejan tras de sí galerías con curiosas estructuras de lava sólida
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La scorso aprile, l'eruzione di un vulcano in Islanda ha paralizzato il traffico aero quasi per una settimana. Ma nell'isole altri vulcani, ben piu petenti, sono pronti a risvegliarsi in un futuro non troppo remoto.
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Après 187 ans de sommeil, l’Eyjafjöll s’est réveillé le 20 mars 2010. Jusqu’au 14 avril, l’éruption était caractérisée par des manifestations effusives d’une dizaine de fontaines de lave de style hawaïen. Le 14 avril, la fissure s’est brutalement allongée pour atteindre 2 à 3 km de long, rejoignant ainsi les cratères historiques de l’Eyjafjöll, intéressant alors des zones sous-glaciaires de l'Eyjafjallajökull. Cette nouvelle phase éruptive, devenue explosive, provoqua d’une part un important nuage de cendres qui a atteint 11 000 mètres d’altitude le 14 avril et, d’autre part, plusieurs épisodes de débâcle glaciaire (jökulhlaup) nécessitant d’évacuer 600 personnes. Cette éruption a provoqué une paralysie aérienne sans précédent. Le 19 avril, on dénombrait 63 000 vols annulés, 6 millions de voyageurs bloqués et un coût pour l’aviation civile de 186 millions d’euros par jour. Nous présentons le contexte structural de l’éruption, puis nous rappelons les principales caractéristiques des éruptions historiques de l’Eyjafjöll et envisageons les développements possibles : débâcle glaciaire, réveil du Katla. Nous rappelons quelques évènements historiques qui donnent des ordres de grandeur et éclairent les risques potentiels. Nous discutons de l’impact de l’éruption sur les hommes et le cheptel en Islande puis envisageons son effet sur le climat. Enfin, nous concluons sur le fait qu’il ne s’agit que d’une petite éruption, sorte de répétition, avant l’émergence d’évènements de bien plus grande envergure.
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Les auteurs ont assistés à l'éruption d'août 1980 du volcan Hekla. Les observations ont d'abord été faites à 25 km puis à 6 km du volcan. Le 17 août 1980, à 13h20 GMT, le volcan Hekla entre en éruption. Les seismographes ont enregistré localement de petits séismes 20 à 25 minutes avant la première éruption. Une fissure longue de 7 km s'ouvre. La première manifestation se traduit, à 13h20, par une colonne de vapeur à la partie sommitale. Entre 13h27 et 13h30 lui succède une colonne de téphras noire qui atteint très vite l'altitude de 15 km. A la base de ce double panache, dirigé vers le nord, semblant canalisée, une nuée grisatre se développe rapidement du sommet vers la base du volcan. Dés 13h45, à la partie sud-ouest et à la base de la colonne de téphras, apparaît une fontaine de lave d'une hauteur estimée de plus de 500 m. Cachant sa partie supérieure, une dépression atmosphérique se développe jusqu'au tiers inférieur du double panache qui, vers le haut, s'évase en forme de champignon. Vers 14h - 14h15, une coulée de lave s'épanche vers le nord, la colonne de téphras alimente un nuage et une pluie de cendres — dans laquelle s'observent des éclairs accompagnés de bruits de tonnerre — qui obscurcit le ciel vers le Nord-Nord-Est. A 14h15, tandis que deux coulées alimentées par la fontaine sommitale, s'épanchent vers l'Ouest, une activité fissurale débute et s'étend vers le Sud-Ouest. Traduite par une succession de fontaines de lave de 250 à 300 m de hauteur, l'activité éruptive se poursuit jusqu'à la nuit du 17 au 18 août. Dans la partie sud-ouest, à quelques kilomètres de la partie sommitale, le 18 août, seul un émissaire alimente une coulée. Le 19 août, tôt dans la matinée, après un parcours d'une dizaine de kilomètres, la coulée stoppe sa progression. Les deux phases majeures prenaient fin. Plusieurs caractères dynamiques remarqués lors de cette éruption montrent l'importance de l’interaction eau-magma : un double panache (présence simultanée de nuage et de téphras et de vapeur d'eau), des explosions phréatomagmatiques sous et au front des coulées (contact brusque de la lave incandescente avec les névés). les coulées étaient de type aa.
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C'est au cours d'une mission d'échantillonnage géologique en Islande que nous avons pu observer une éruption de type fissural au Nord de la caldera du Krafla (Nord-Est de l'Islande). Nous avons choisi de vous présenter les observations faites sous la forme d'un tableau descriptif résumant l'activité éruptive du Krafla. Accompagnant cette éruption, nous avons pu noter l'ouverture de nombreuses failles de direction générale Nord-Sud liées au phénomène de rifting, leur chronologie d'apparition est difficile à établir en raison de leur recouvrement partiel et subsynchrone par les laves. Des manifestations fumerolliennes importantes ont suivi la phase éruptive (altération hydrothermale et dépôts de sublimés : aluns et soufre). Les études en cours des échantillons prélevés nous ont permis de préciser la nature pétrologique des produits émias, les laves s'apparentent à des tholeiites à olivine à texture doléritique.
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L’éruption du volcan islandais Eyjafjöll a provoqué une paralysie aérienne sans précédent depuis les attentats du 11 septembre 2001. Mais d’autres éruptions bien plus puissantes sont à craindre
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Oceanic hotspots are generally accepted to be the manifestations of plumes of hot, upwelling mantle material1,2, but the nature of such flows remains enigmatic. Iceland, for example, is one of the most thoroughly investigated hotspots, yet previous seismological3-5 and geodynamic6-12 studies have been unable to constrain the width or temperature of the plume. Here we report the results of a regional broadband seismic experiment undertaken to determine the three-dimensional velocity structure of the upper mantle beneath Iceland using relative travel times of body waves from teleseismic earthquakes. Inversion solutions of the data show a cylindrical zone of low P- and S-wave velocities that extends from 100km to at least 400km depth beneath central Iceland. The radius of the low-velocity anomaly is about 150km, and its magnitude is approximately 2% for P waves and 4% for S waves, indicating that Iceland is underlain by a hot, narrow plume of upwelling mantle.
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Glaciers and Glaciation is the classic textbook for all students of glaciation. Stimulating and accessible, it has established a reputation as a comprehensive and essential resource. In this new edition, the text, references, and illustrations have been thoroughly updated to give today's reader an up-to-the minute overview of the nature, origin, and behavior of glaciers and the geological and geomorphological evidence for their past history on earth. The first part of the book investigates the processes involved in forming glacier ice, the nature of glacier/climate relationships, the mechanisms of glacier flow, and the interactions of glaciers with other natural systems such as rivers, lakes, and oceans. In the second part, the emphasis moves to landforms and sediment, the interpretation of the earth's glacial legacy, and the reconstruction of glacial depositional environments and palaeoglaciology.
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This book provides a summary of geodynamic results from Iceland that presently are found in a great number of scientific articles, but have not been collected before in a book. The ever increasing number of scientists interested in geology and geophysics of Iceland should find the book a "must" to gain knowledge about previous work and the status of knowledge about Iceland.