Pourquoi assiste-t-on à une renaissance des sports et des jeux non olympiques? Comment peut-on les étudier au mieux? Devant quel dilemme se trouvent les musées désireux de contribuer à les préserver et à les maintenir en vie? Et de façon plus générate, pour tout ce qui concerne les formes traditionnelles de jeu, dans quelle mesure peut-on dire que le ‘bon vieux temps’ était réellement bon? Telles sont les questions examinées dans le présent article dont l'auteur n'est autre que le Directeur du Musée flamand des sports (Belgique) qui est aussi professeur à l'Institut d'éducation physique de l'Université catholique de Louvain, président de la nouvelle Société internationale pour l'histoire de l'éducation physique et du sport et auteur de plusieurs ouvrages sur l'être humain en mouvement, discipline qu'il se plaît à appeler la ‘kinanthropologie socioculturelle’.