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Balkans occidentaux et Union européenne : Perceptions et intégration européenne, Lettre de l'IRSEM n°5, juin 2012, dans le cadre du Dossier spécial : Les 20 ans du siège de Sarajevo : les Balkans, un laboratoire pour la pensée stratégique, disponible sur le site de l’IRSEM, <http://www.defense.gouv.fr/irsem/publications/lettre-de-l-irsem/lettre-de-l-irsem-n-5-2012/releve-strategique/dossier-special-bosnie>.

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... Challenges 2011 -2012RUPNIK Jacques (ed.), The Western Balkans and the EU: " the hour of Europe " , juin 2011, Institute For Security Studies. ...
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Elda Nasho Ah-Pine et Wolf-Dieter Eberwein1 Mots-clés : Démocratisation, européanisation, Albanie, UE, élections. L'intégration de nouveaux pays dans l'Union Européenne représente déjà en soi une tâche complexe aussi bien au niveau théorique qu'au niveau empirique. Rajouter la problématique du processus de démocratisation ne peut que complexifier davantage l'objectif de cette analyse. C'est notamment le cas de l'Albanie. Il s'agit plus précisement d'établir le lien entre la transition à la démocratie et l'intégration européenne en accord avec les critères de Copenhague formulés par l'Union Européenne en 1993. Deux séries de questions se posent dès lors : 1. Est-ce que la perspective de l'intégration européenne favorise-t-elle le processus de transition promettant stabilité, bien-être et sécurité ? La focale est mise ici sur la dynamique interne du système politique albanais et donc sur la volonté et la capacité des acteurs locaux en vue de construire un système démocratique. 2. Est-ce que les acteurs externes ont la volonté et la capacité d'influencer ce processus de façon significative, en premier lieu l'Union Européenne ? L'accent est mis cette fois-ci sur le rôle de l'acteur extérieur, c'est-à-dire l'UE dans le cadre des processus d'intégration et de démocratisation. Afin de répondre à ces interrogations seront développés dans un premier temps les différents modes de transition à la démocratie selon les approches de la troisième et de la quatrième vague de transition. Cette perspective purement interne (démocratisation comme processus autonome) sera complétée par l'inclusion du rôle potentiel des acteurs externes afin de pouvoir expliquer le processus de transition albanaise à proprement parler entre 1990 et 2013, ce qui sera présenté dans un deuxième temps. Dans un troisième temps nous nous focaliserons sur l’action de l’Union Européenne à travers sa politique de conditionnalité en nous appuyant sur les différents modes d’intégration développés par Schimmelfenning et Sedelmeier. Finalement sera évalué le succès ou l’échec de cette stratégie de conditionnalité à travers le contexte interne et la perception des élites à cet égard. Si en effet l’intégration est plus qu’une politique symbolique et donc partagée par les différents groupes politiques, ceux-ci devraient faciliter simultanément les processus de démocratisation et d’intégration en se pliant collectivement aux critères de Copenhague.
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