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Nationalismes en Angola

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Abstract

Nationalismes en Angola, par René Pélissier On peut distinguer deux grands courants parmi les nationalismes qui contestent le statut actuel de l'Angola : 1) le nationalisme des colonisateurs ; 2) celui des colonisés. Les révoltes de 1961 sont imputables à deux mouvements africains, le M.P.L.A. et l'U.P.A., le premier étant l'héritier des organisations d'assimilados du début du siècle, le second ayant son fief chez les Ba-kongo et leurs alliés. Après une longue éclipse, le M.P.L.A. a commencé dans l'Est angolais, en 1966, des opérations qui donnent un caractère national à la lutte qu'il a entreprise. L'U.P.A., qui a constitué un gouvernement en exil, semble marquer le pas au Nord-Ouest. Malgré ces activités militaires réduites, Lisbonne conserve l'avantage en raison notamment : 1) de la division de ses adversaires extérieurs ; 2) du soutien, de l'indifférence ou de l'impuissance des Angolais de l'intérieur ; 3) de l'appui des colons incertains quant à leur avenir ; 4) de la présence de forces nombreuses ; 5) de la conjonction d'intérêts économiques nationaux et étrangers ; 6) de l'aide de certains de ses alliés et de l'Afrique du Sud en particulier. Compte tenu de ces différents facteurs et du poids de l'histoire dans la mentalité des gouvernants du Portugal, l'équilibre peut se maintenir pour une durée indéterminable.

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Chapter
This chapter looks at the Front for the Liberation of the Enclave of Cabinda (FLEC), one of Central Africa’s longest-running separatist insurgencies. It examines the FLEC’s evolution of the last four decades and seeks to shed light on the reasons for the movement’s splintering into numerous factions over the years. The chapter argues that in spite of the FLEC’s divisions along ethnic, religious, and linguistic lines that have characterized the movement over the years, the government’s strategy of co-optation and unwillingness to engage in meaningful peace talks—coupled with a lack of interest from the international community—are equally to blame for what has become one of Africa’s most intractable conflicts.
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