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Etude du Tesoro de las dos lenguas (Paris, 1607) de César Oudin

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... Grammairien et lexicographe, César Oudin a laissé, ainsi que son fils Antoine, qui lui succéda dans sa charge, quelques ouvrages en partie traduits de l'espagnol et en partie originaux. » (Haag/Haag 1846-1859 Cooper (1960a ;1960b ;1962), Isolina Sánchez Regueira (1982), Brigitte Lépinette (1991 ;2001), Robert Verdonk (1992 ;1993), Marc Zuili (2003 ;2004 ;2006 ;2008a ;2008b) et Marie-Hélène Maux-Piovano (20082009 Depuis la première édition du Tesoro…, en 1607, jusqu'aux tirages lyonnais de 1675, soixante-huit ans s'étaient écoulés : la longévité exceptionnelle de ce dictionnaire est bien la preuve irréfutable du succès immense dont il a joui durant une très grande partie du xvii e siècle. Poursuivons avec les autres publications de notre infatigable hispaniste. ...
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Si certaines publications de César Oudin en faveur de l’enseignement en France de la langue espagnole ont déjà donné lieu à de nombreux travaux – en particulier sa Grammaire (1597) ou son Tesoro de las dos lenguas española y francesa (1607) –, ce n’est pas le cas de son recueil bilingue de dialogues intitulé Diálogos muy apazibles escritos en lengua española y traduzidos en francés. Dialogues fort plaisans escrits en langue espagnolle et traduicts en françois (éd. princeps : 1608). Cet ouvrage a connu une longue « descendance » qui se compose de deux lignées, l’une mise au point par Antoine Oudin après la mort de son père et contenant une version quadrilingue des dialogues initiaux, l’autre due à Juan de Luna qui reprit le texte de César Oudin et le compléta avec cinq nouveaux dialogues de son cru. C’est l’histoire de ce texte et des secrets qu’il renferme qui fait l’objet de la présente étude.
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Cet article aborde conjointement, et donc d’une façon inédite, trois nomenclatures du début du XVIIe siècle, la première publiée par César Oudin (1622) et les deux suivantes par son fils Antoine (1643, 1647). Après une brève présentation de ces deux auteurs et une description des caractéristiques habituelles de ces ouvrages, cette étude analyse ces trois volumes et s’interroge sur les possibles liens qui les unissent.
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Résumé L’objet de cette étude est une série de dictionnaires bilingues latin-français, les Vocabularius Nebrissensis (1511–1541) qui constituent une partie de l’héritage lexicographique de l’humaniste Antonio E. de Nebrija en France. Nous montrons quelle est la source de la nomenclature de ces lexiques traduits en français à partir d’un dictionnaire latin-catalan (Busa , Barcelone 1507) qui était lui-même une version du Lexicon (1492–1506) latin-espagnol de Nebrija. Nous décrivons la nomenclature du Vocabularius Nebrissensis avec ses suppressions et ajouts par rapport à l’original ainsi que le contenu des articles. Nous constatons que ceux-ci sont de deux sortes. Ce sont (a) des développement traductifs; (b) des gloses et de commentaires; nous en comparons ces articles à ceux des monolingues latins (surtout le Catholicon latin-latin). L’examen des contenus du dictionnaire nous amène à la conclusion que l’œuvre de Nebrija a été utilisée dans un lexique latin-français exécuté par un compilateur qui semble ne pas avoir saisi toute l’originalité du travail réalisé par l’auteur de la nomenclature qu’il a empruntée.
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This study looks at the history of bilingual and multilingual lexicographical production that brings together French and Spanish from the sixteenth to the nineteenth century: dictionaries, alphabetical or thematic vocabularies, technical glossaries� Este estudio analiza la historia de la producción lexicográfica bilingüe y multilingüe que reúne la lengua francesa y la española desde el siglo XVI hasta el XIX: diccionarios, vocabularios alfabéticos, nomenclaturas temáticas, glosarios técnicos�
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Spanish lexicography began in the Middle Ages with a rather limited number of glossaries. It only blossomed around the end of the 15 th. century with Nebrija's Latin-Spanish and Spanish-Latin dictionaries. From the years î57û onwards, the Caïepin, enriched with a gloss in Spanish began to be directed at the same readership as the small polyglot dictionaries meant for traders, which were published throughout the century. About 1570 also, in another series of dictionaries, Latin was replaced by a non-classicallanguage: the modern bilingual dictionary had come into existence. Forty years later, Covarrubias published his «Tesoro» the first monolingual dictionary of Spanish. Regarding the printing places of aIl the dictionaries, the Pyrennes seem to have formed · a complete barrier, in both directions. Only Nebrija was able to cross that barrier.
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ABSTRACT : French-Spanish dictionaries have their original roots in the language teaching handbooks of the Renaissance, in which latin sometimes served as a metalanguage. For almost 200 years after Liano/Ledel's work (1565), there will appear no more Spanish works on the language of the country's immediate neighbours. The flemisch Hornkens must be credited with the inaugural work in the series of Franco-Spanish dictionaries (1599), but the classical work is Oudin's (1607). With Maunory's manuel (1701), and then with the Sobrino series (starting in 1705) the initiative is in Spain again - During the Enlightenment in France were published the works by Séjournant (1749) and later by Gattel (1789) ; both were composed on the basis of the two Academies' unilingual dictionaries, while in Spain in the same period there appeared a trend towards dictionaries « de ciencias y artes » (Capmany, 1776). This trend was given later developments : not, however, in the framework of bilingual lexicography, but in that of multilingual lexicography, which is still unsufficiently studied.
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Résumé Après avoir envisagé rapidement la postérité lexicographique du Tesoro (1611) de Sebastián de Covarrubias en Espagne, nous étudions la réception de cet ouvrage surtout en France. Nous examinons d’abord en tenant compte d’un ensemble d’études antérieures, quels aspects du Tesoro ont été mis à profit par les lexicographes bilingues: C. Oudin (1616) et L. Franciosini (1620). Nous montrons que Richelet et Furetière ont parfois utilisé le Tesoro pour élaborer leur dictionnaires respectifs, ensuite que les étymologies trouvées par Ménage (1650) dans le Tesoro n’ont pas souvent paru à cet étymologiste dignes de crédit. Dans la seconde partie de cet article, nous énumérons les sources linguistiques de Covarrubias. Nous montrons d’abord quels ont été les ouvrages modernes sur lesquels il s’est appuyé pour les renseignements concernant l’hébreu, le grec, le français, l’italien, l’allemand et le flamand, qu’il fait figurer dans son Tesoro. Nous énumé-rons d’autre part les sources modernes proprement éymologiques aussi bien françaises qu’espagnoles qui figurent dans les articles du dictionnaire de Covarrubias. La considération du choix de ces sources et de leur mode d’utilisation permet d’effectuer une évaluation de la culture de Covarrubias que nous jugeons sinonencyclopédique du moins étendue et des méthodes de travail qui apparaissent comme peu systématisées.