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Les limites de la phrase figée

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... Bien que la phraséologie ait été au centre de tout un pan de la recherche francophone 2 ces dernières décennies (François & Mejri 2006 ;Gonzalez Rey 2002 ;M. Gross 1982M. Gross , 1988aM. Gross , 1988bM. Gross , 1993Klein & Lamiroy 1994, 2011, 2016a, 2016bLamiroy 2003Lamiroy , 2006Lamiroy , 2008Lamiroy , 2010Lamiroy et al. 2010 ;Lamiroy & Klein 2005 ;Martins-Baltar 1995 ;Mejri 2003 ;Schapira 1999 ;Svensson 2004 ;Tollis 2001), la terminologie utilisée reste encore trop souvent ambigüe et la délimitation du domaine vague ...
... Il existe un certain consensus depuis les travaux fondateurs de Maurice Gross pour considérer que les expressions figées se caractérisent par trois caractéristiques essentielles (Gross 1982(Gross , 1985(Gross , 1988a(Gross , 1988b(Gross , 1993Lamiroy et al. 2010 : 11-26) : ...
... La description qui suit est le résultat d'une recherche (Klein & Lamiroy 1994 ;Lamiroy et al. 2010) qui a été menée entre 1995 et 2010 à partir de la base de données, malheureusement non publiée, de M. Gross (1982Gross ( , 1988aGross ( , 1988bGross ( , 1993 portant sur environ 44000 combinaisons verbales considérées comme figées. Le projet BFQS (Belgique -France -Québec -Suisse) avait pour but d' élargir la description de M. Gross des EFs françaises à la francophonie . ...
Article
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Résumé L’article aborde le phénomène du figement en analysant des expressions figées verbales. Nous présentons d’une part une petite étude de corpus dans une approche contrastive français-néerlandais et comparons d’autre part le français de Belgique au français commun. Nous montrons comment la mise en regard de deux langues différentes peut être révélateur de certains traits typologiques, notamment la présence de structures à plusieurs compléments prépositionnels actantiels, typiques du néerlandais. L’étude du figement en français de Belgique se situe dans une perspective variationniste. Si le français est en grande partie commun à la francophonie, chacune des régions dispose de son stock d’expressions qui présentent des propriétés lexicales et syntaxiques bien spécifiques.
... Further, they found that the semantic aspect could be language independent while the syntactic pattern may vary up to a certain degree from language to language, for example, the occurrence of article and the pattern for word orders which is purely a language specific matter. (1956), Gross (1998a), Butt (1995), and Mel' uk (1998). LVCs are such verb which has a general meaning but gives a complex or more precise meaning when combined with another verb or a noun. ...
... Earlier in LG framework, the taxonomies have been applied for MWEs; LG used the term fixed expressions to refer to MWEs (Gross, 1982b(Gross, , 1998a A lot of work has been done on MWEs within LG framework. Notably, Laporte (2018) sums up a few works done on MWEs under the hood of LG, which has been illustrated on the basis of their merits and equates the completely data-driven approach with the more hypothesis-based techniques of Generative Grammar. ...
Thesis
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Humans use language to encode complex thoughts, ideas, feelings, etc. to the target audience. The encoded messages or sentences are made up of several lexical items (both simple and complex words). These lexical items strongly agree with each other in order to be considered as a grammatically valid sentence. Such grammatical construction may be a mixture of simple lexicons or complex lexicons or both simplex and complex lexical items. Therefore, it becomes essential to interpret its underlying meaning. In case of simplex lexical items, no special meaning is involved rather one can predict the semantics from its surface structure. On the contrary, there are complex lexical items whose meaning cannot be obtained from its syntax rather they offer a special meaning which is also considered as idiomatic use of lexicons. This idiomatic use of lexical items is referred to as Multi Word Expression (MWEs). Notably, MWEs are those tokens/lexical items which are made up of at least two or more expressions/tokens, whose meaning cannot be established from its constituent word based on their composition, therefore, they are said to be non-compositional in nature. Furthermore, an MWE is larger than a simple word and folds both idiomatic and non-compositional meanings.
... Si on consulte la littérature scientifique, francophone (e.a. Gaatone 1997, Gonzalez Rey 2002, G. Gross 1996, M. Gross 1982, 1984, 1988, Gülich & Krafft 1997, Klein à paraître, Klein et Lamiroy 1994, 1995et à paraître, Lamiroy 2003et à paraître, Mejri 1997, 2003, Schapira 1999, Svensson 2004, Tollis 2001) ou anglophone (e.a. Everaert 1995, Hudson 1998, Hunston & Francis 2000, Moon 1998, Nunberg et al. 1994, Tomasello 1998, Wray 2002, consacrée à la question du figement, on constate que les linguistes qui se sont penchés sur le problème sont d'accord sur un nombre de points que nous résumons ci-dessous: ...
... Cette vaste recherche, consacrée au départ à la classification des constructions françaises à verbe simple (Boons, Guillet & Leclère 1976, Gross 1975, Guillet & Leclère 1992, a été complétée depuis les années 80 par l'étude de milliers de combinaisons verbales considérées comme figées (M. Gross 1982Gross , 1988. L'ensemble des expressions répertoriées par M. Gross appartiennent au "français de France". ...
... On trouve aussi parmi les exemples cités une expression chanter des louanges, qui est devenue figée (cf. G. Gross, 2012 ;M. Gross, 1988 ;Vivès, 1993). Ainsi, étant donné son caractère figé, sa structure prédicat-argument(s) se présenterait comme suit : ...
Article
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In this article, Beata Śmigielska describes the questions used to determine the number and nature of arguments of predicates within the framework of Stanisław Karolak’s semantics-based grammar. Since syntactic structures do not directly reflect the semantic structures of predicates, the distinction between arguments and adjunct elements (modifiers) often becomes problematic. This fact is related to the lack of a single methodology by which this can be done in a simple and unambiguous way, resulting in different results of analyses of the same predicates. To solve this problem, it is necessary clearly to define the theory within which we work, because it is the adopted perspective and its well-defined principles that will decide both the path of thought during the research and its results. In her analyses of the selected predicates, Śmigielska defines the tools that can be used in predicate description such as the semantic decomposition of predicates into simpler elements, supplemented, where necessary, by contradiction tests and paraphrasing.
... An elitist approach to classical music sprouts in Luc's head) Thus, it is possible to consider sentences (55) and (56), particular realizations of scheme (19), as variants of (30) and (35) The results converge to the conclusion that (30) and (35) are actually basic SVCs. Thus, as suggested by Gross (1988) and Giry-Schneider (2004), sentences such as (55) and (56) are extensions of these SVCs. They add connotations or aspectual meaning to the SVCs: for example, (21) connotes a low opinion about the idea; (19) is inchoative and suggests a slow process. ...
Chapter
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French expressions such as l'idée nous est venue de 'the idea popped into our heads to' also occur under other forms. We investigate how a set of such expressions and their variations can be represented in a lexical database. In particular, we attempt to use knowledge about frozen verbal idioms and support verb constructions for that.
... Par ailleurs, ces locutions stéréotypées sont nombreuses dans la langue française. En effet, il existe environ 40 000 expressions figées (Gross, 1982(Gross, , 1988) dont 3200 expressions idiomatiques dans la langue française (Duneton & Claval, 1990). Pour Danlos (1981) ignorer ces constructions reviendrait à ignorer une grande partie du langage. ...
Thesis
Cette thèse prend son origine dans la problématique nationale de lutte contre l'illettrisme. Elle vise plus précisément à tester et à proposer une démarche d'enseignement dont l'objectif serait de mettre en place une démarche de prévention précoce de l'illettrisme dans le cadre des apprentissages scolaires en considérant la compréhension orale comme un des prérequis fondamentaux à l'apprentissage de la lecture. Nous proposons une recherche qui s'inscrit dans la cadre de l'approche pragmatique du développement du langage et qui revêt un double objectif : recueillir des données expérimentales relatives aux capacités inférentielles des jeunes enfants et élaborer un dispositif de formation initiale et continue des enseignants du premier degré pour l'enseignement de la compréhension orale.La problématique qui sous-tend ce travail de recherche questionne la faisabilité et l'efficacité d'un apprentissage explicite et contextualisé des procédures de compréhension du langage implicite à l'oral dès la maternelle. Pour y répondre, nous avons élaboré et testé dans le cadre de la classe, l'efficacité d'un protocole pédagogique visant l'enseignement de la compréhension orale à des élèves de Grande Section de Maternelle et à des élèves de Cours Préparatoire. Les compétences visées plus spécifiquement ici pour les élèves sont le processus inférentiel et l'autonomie cognitive dans la mise en œuvre de la procédure de compréhension. Le protocole pédagogique testé est composé d'un outil informatisé d'évaluation des capacités inférentielles en situation de communication (IMPLICIMAGE), d'un album contextualisant des énoncés non littéraux créé spécifiquement pour cette recherche et d'une séquence pédagogique composée de douze séances d'enseignement. La population est composée de 162 élèves.L'analyse des résultats de cette expérience montre que la séquence pédagogique proposée aux élèves des groupes expérimentaux leur a permis de progresser significativement dans leurs capacités à réaliser des inférences logiques, sémantiques et pragmatiques. L'efficacité du protocole pédagogique permet d'aboutir à la proposition d'une plateforme numérique de formation des enseignants pour l'enseignement de la compréhension orale à l'école primaire : IMPLICIBOX.
... La définition de « composé » que nous utilisons tient compte du continuum entre expressions libres et expressions figées détecté en lexique-grammaire par MauriceGross (1988). Plus précisément, nous traitons les syntagmes qui répondent aux critères résumés par Elia (2002 : 1-2). ...
Chapter
Le constat de l'existence d'une tension entre les exigences d'efficacité communicationnelle des professionnels de la santé dans les documents orientés vers l'usager, et la complexité du langage médical, a conduit les institutions à se pencher sur cet aspect. Cette étude examine les pratiques de « simplification » rédactionnelle dans les consentements éclairés et les notices pharmaceutiques, à travers l'analyse d'un corpus français et italien. En nous appuyant sur le lexique-grammaire et l'analyse du discours, nous nous attachons à exposer les structures formellement complexes et les stratégies d'accessibilité utilisées dans les deux langues. Des applications mécaniques des recommandations institutionnelles entrainent soit une difficulté majeure dans le décodage, soit la perte d'indications importantes au niveau macro-syntaxique. Nous argumentons qu'en amont de ce paradoxe réside une confusion théorique entre les notions de complexité/simplicité et d'(in)intelligibilité. Maintenant que les rédacteurs ont été sensibilisés à l'importance de la qualité rédactionnelle, une linguistique impliquée pourrait apporter des solutions plus efficaces.
... An elitist approach to classical music sprouts in Luc's head) Thus, it is possible to consider sentences (55) and (56), particular realizations of scheme (19), as variants of (30) and (35) The results converge to the conclusion that (30) and (35) are actually basic SVCs. Thus, as suggested by Gross (1988) and Giry-Schneider (2004), sentences such as (55) and (56) are extensions of these SVCs. They add connotations or aspectual meaning to the SVCs: for example, (21) connotes a low opinion about the idea; (19) is inchoative and suggests a slow process. ...
... 'take a colour') 'take on some colour' vs. avoir une couleur 'have some colour', are investigated by linguists from the beginning of the 1980s and often called 'extensions' of LVC (Vivès, 1984;Machonis, 1988;Gross, 1998). The distinction between VI and LVC dates back to the same period (Gross, 1988). For an expression to be considered an extension of LVC instead of VI, Fotopoulou (1992) sets explicit requirements that relate to (i) the syntactic operation producing the expression from the LVC, and (ii) the LVC proper itself. ...
Conference Paper
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Expressions with an aspectual variant of a light verb, e.g. take on debt vs. have debt, are frequent in texts but often difficult to classify between verbal idioms, light verb constructions or compositional phrases. We investigate the properties of such expressions with a disputed membership and propose a selection of features that determine more satisfactory boundaries between the three categories in this zone, assigning the expressions to one of them.
... A respeito das EC podemos destacar que elas são consideradas um fenômeno complexo, muito produtivo e apresentam restrições para a distribuição dos constituintes. Gross (1988) ...
Thesis
Esta tese apresenta uma investigação sobre o contínuo de expressões entre expressão cristalizada e construção com verbo-suporte e sobre o limite entre essas categorias, em 560 frases formadas com os verbos "ser", "estar", "ficar" e "ter" no Português do Brasil, como a expressão "ser um tiro no pé" na frase "Dar carona é um tiro no pé". Essa construção parece expressão cristalizada, pois "ser um tiro no pé" tem sentido não composicional, mas admite a omissão do verbo "ser", como podemos observar na frase "Achei sua atitude um tiro no pé", e essa é uma propriedade das construções com verbo-suporte. As construções formadas com esses verbos são produtivas na língua portuguesa e, por isso, relevantes para os estudos descritivos lexicológicos. Apesar de haver atualmente muitos trabalhos de classificação de expressões cristalizadas e diversas pesquisas com descrição de construções com verbo-suporte, há muitas construções que não foram analisadas e descritas por estar no limite das duas categorias. Nesse contexto, aplicamos diversas operações sintáticas em frases construídas ou atestadas na web, com o objetivo de descrever e codficar as propriedades sintático-semânticas das construções que estão no limite. Por meio dessas propriedades, reconhecemos, dentro das expressões que estão no limite, um conjunto de expressões cristalizadas e um conjunto de construções com verbo-suporte. O modelo teórico metodológico seguido é o do Léxico-Gramática, que estabelece princípios de descrição e classificação sistemática dos elementos predicativos das línguas. Esse modelo se apoia no Distribucionalismo e na Teoria Transformacional de Zellig Harris (1961; 1964). Como resultado da análise, propõe-se a elaboração de um recurso linguístico no formato de tábuas do Léxico-Gramática, cujo formalismo permite uma fácil adaptação para o Processamento de Linguagem Natural. Com esse formalismo, é possível que programas de computador, a exemplo do Unitex, efetuem a busca e etiquetação dessas construções em grandes corpora e, a partir dos resultados de busca, a ampliação do repertório de construções inicialmente identificado.
... Articulés autour des verbes (casser, garder, placer, fi gurer,…), qui restent les cooccurrents les plus spécifi ques de tête, apparaissent des prédicats nominaux (sable, peloton, liste, etc.) et adjectivaux (froide, haute, baissée, etc.). Les cartouches d'information qui jalonnent ce graphe nous renseignent sur la réalité statistique de ces attractions multiples : (Gross, 1988) ; de possibilité de paradigme (Gross, 1996) ; de variantes lexicales (García, 2011). C'est cette même variation verbale que l'on observe sur la séquence tête + baissée (cf. ...
Article
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L’étude dont il est question ici vise précisément à souligner l’impact significatif que la linguistique de corpus peut avoir sur la recherche et l’enseignement dans les domaines touchant à l’étude du langage et à la traduction (Williams, 2005). Nous entendons ici proposer une réflexion sur l’utilité d’un corpus multilingue (tel que le corpus Per-Fide) dans le cadre du travail de traduction, sur la base d’un exemple concret, celui des expressions idiomatiques, dans une perspective contrastive français-portugais.
... D. Legallois (2014 : 55) soulève le problème en s'appuyant sur l'analyse de M. Gross (1988). ...
Thesis
La thèse s’inscrit dans le domaine de l’enseignement du Français Langue Étrangère (FLE) et plus précisément de celui du lexique. Étant donné le caractère ouvert, multiple et complexe des unités lexicales, nous avons cherché à cerner ce domaine de compétences d’une part en nous appuyant sur la confrontation de modèles méthodologiques et de matériels didactiques, et d’autre part en circonscrivant un champ d’application. Le but est de parvenir à des propositions didactiques qui soient conformes aux objectifs d’enseignement et d’apprentissage du lexique en classe de FLE et qui s’inspirent des descriptions théoriques du système lexical qui nous ont paru les plus productives. La thèse comporte trois parties d’inégale importance. La première procède à un rappel historique des principales méthodologies du FLE. Nous partons de la notion d’éclectisme et d’hétérogénéité constitutive, empruntée à C. Puren (1988), pour souligner la variété et la complexité des pratiques d’enseignement elles-mêmes ainsi que des théories psychologiques et linguistiques qui les sous-tendent. De ce premier panorama émergent les travaux fondateurs de Gougenheim (1967) et Galisson (1979) pour leurs apports respectifs sur le vocabulaire effectif dans des situations ordinaires (Gougenheim) et ses déterminations culturelles (Galisson). Parallèlement à ces travaux, l’approche communicative de l’enseignement du FLE a surgi avec le Niveau Seuil (1976) élaboré dans le cadre du CREDIF par l’équipe d’un spécialiste des interactions verbales, E. Roulet. Nous concluons ce cadrage méthodologique par la comparaison de différents manuels de FLE, choisis pour leur exemplarité de tel ou tel courant. Les activités de vocabulaire ont été le fil rouge de nos observations de ces manuels. La deuxième partie est consacrée aux apports de la linguistique dans la description du lexique. Deux notions centrales ont guidé notre travail : la notion de construction et les emplois phraséologiques. Le concept de construction s’emploie ici avec deux sens distincts : le premier renvoie à la « construction du lexique » et aux mots « construits » et nous l’avons envisagé en privilégiant les opérations de dérivation. Les analyses de D. Apothéloz (2002, 2005) nous ont été précieuses. Le second sens de construction nous rapproche de la phraséologie : c’est l’acception qui réunit syntaxe et sémantique. Ce sont alors I. Novakova (2015), C. Cavalla & V. Labre (2009), I. González Rey (2002 ; 2014) et D. Legallois (2014) qui nous ont principalement inspirée. Dans le but de resserrer notre propos et d’éviter l’écueil des généralités théoriques, nous avons pris le parti d’une thématique lexicale. C’est celle que nous appelons « les situations de transaction commerciale » et que nous avons préférée à des choix plus fermés tels que « faire son marché » ou « acheter un billet d’avion ». Enfin, notre thèse se referme, dans sa troisième partie, sur des propositions didactiques où nous privilégions les échanges communicationnels et les discours de la vie quotidienne (la publicité). Nous y présentons des activités de classe qui restent à augmenter et étoffer avant d’être expérimentées. À côté de ces activités, nous nous interrogeons sur l’intérêt pratique pour un enseignant de constituer son recueil de documents et nous concluons sur la notion de seuil d’apprentissage valant pour la compétence lexicale
... Esta área da didática da fraseologia consiste num ramo aplicado da fraseologia e da fraseografia, isto é, "una rama que permite a docentes y especialistas situar la didáctica de la fraseología en el centro de sus preocupaciones con el objetivo de que ocupe un lugar propio dentro de la fraseología" (González Rey, 2012, p. 98 Kočourek, 1991). Em suma, trata-se de "un phénomène central du langage", tal como M. Gross (1988) afirma, não só em termos quantitativos como qualitativos. ...
Conference Paper
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1. Introdução O presente trabalho centra-se num contexto de investigação linguística, mais especificamente na área da fraseologia, nas suas duas vertentes de fraseologia contrastiva e de fraseodidática. A preocupação é de natureza pedagógico-didática, resulta da nossa prática letiva e assume-se como a motivação necessária para a prossecução do projeto, uma vez que os alunos que partilhamos aprendem diversas línguas estrangeiras (LE), a par da consolidação da língua materna-o português. Neste contexto, pretendemos que os alunos aprofundem o seu conhecimento fraseológico em LE e português, numa tentativa de estabelecer um diálogo idiomático baseado em temas comuns, de acordo com os objetivos das respetivas unidades curriculares. Para concretizar este objetivo, enveredamos por uma metodologia de investigação-ação, que nos permita construir um produto didático que funcione como uma plataforma comum, potenciadora da motivação dos Os cinco sentidos no diálogo idiomático do Português Europeu com Línguas Estrangeiras
... Sans adhérer totalement à la perspective de définition du figement (que j'appellerai maximaliste) du type Maurice Gross (1986Gross ( , 1988 2 , ni nous situer du côté de ceux qui considèrent les cas de figement comme des « exceptions plus ou moins bizarres » (Anscombre, 2011 : 18, en parlant des études antérieures à la théorie générative transformationnelle qui donne une première définition précise à ce phénomène), ou bien du côté des chercheurs qui n'attribuent pas pleinement aux proverbes le statut de figement (Anscombre, 2000(Anscombre, , 2003(Anscombre, , 2015, nous envisageons le figement dans un sens élargi, comprenant par ce concept des unités du discours complexes, de dimensions variables, que nous appelons items discursifs figés (IDF désormais). ...
Article
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Opérateur d'approximation, la locution adverbiale "à peu près" est un quantificateur à polarité négative.
... Sans adhérer totalement à la perspective de définition du figement (que j'appellerai maximaliste) du type Maurice Gross (1986Gross ( , 1988 2 , ni nous situer du côté de ceux qui considèrent les cas de figement comme des « exceptions plus ou moins bizarres » (Anscombre, 2011 : 18, en parlant des études antérieures à la théorie générative transformationnelle qui donne une première définition précise à ce phénomène), ou bien du côté des chercheurs qui n'attribuent pas pleinement aux proverbes le statut de figement (Anscombre, 2000(Anscombre, , 2003(Anscombre, , 2015, nous envisageons le figement dans un sens élargi, comprenant par ce concept des unités du discours complexes, de dimensions variables, que nous appelons items discursifs figés (IDF désormais). ...
... Bien que les locutions à verbe support (désormais LVS) aient donné lieu à de nombreuses études de la part des linguistes (voir notamment G. Gross, 1989Gross, , 1996 M. Gross, 1988, 1990, 1993, 1998ou Ibrahim, 2002, elles sont encore souvent considérées comme « exotiques » par les didacticiens et enseignants, et réservées dans les représentations de ceux-ci à des apprenants avancés. La place qui leur est consacrée dans les moyens d'enseignement est par conséquent généralement très limitée. ...
Article
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This article aims to explore ways for teaching and learning light verb constructions in FFL class for beginner learners (levels A1 and A2). Starting from the observation of their incomplete representation in the manuals and the reference frames, we proceed, by the use of the tools of the corpus linguistics, to a selection of the constructions to present in relation to the fields of action of the reference frames for these levels (frequency and affinity criteria) to better meet the needs of learners. We then describe their use in written texts, particularly in terms of complementation and modification. Finally, we offer didactic activities adapted to the skills of learners, based on an inductive approach related to the use of corpora (data-driven learning).
... propriétés définissent les LV et les CAVS et les présenter toutes ici dépasserait largement l'objectif de cet article. Nous renvoyons le lecteur aux analyses des chercheurs qui travaillent dans le cadre théorique du lexique-grammaire, qui nous ont d'ailleurs servi de point de départ pour le présent travail (G. Gross 1996aGross , 1996bM. Gross 1993;M. Gross 1988M. Gross , 1985Mejri 2008, etc.). Selon ces chercheurs, les LV et les CAVS représentent deux sous-ensembles qui diffèrent significativement l'un de l'autre. Par contre, certaines de ces constructions partagent plusieurs propriétés, ce que nous pouvons constater en observant les exemples (a) et (b). En raison de cela, de nombreux auteurs ...
Article
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The goal of this study is to analyse the differences between the idioms and the light verb constructions in French as perceived by native speakers of this language and by the FL2 learners. We have conceived four tasks that allowed us to analyse many aspects of complex verb mastery by the two groups. This study shows that FL2 learners perceive phrasal verbs at the same rate as the native speakers of that language. Contrariwise, the native speakers produce more often those verbs.
... Citons par exemple pour « tête » : caboche, citron, cafetière, ciboulot (cf. M.Gross, 1988). ...
... Gross (1982) et Gaston Gross (1996). Nous ne pouvons pas oublier les travaux sur le lexique-grammaire du français développés entre les années 1960/80 qui ont conduit à la création des tables du LADL par Maurice Gross (1975 ;1981 ;1988). Ces tables en effeT contiennent les listes des expressions figées du français (de France), élaborées sur la base des propriétés syntaxiques et sémantiques des items prédicatifs. ...
... Taking into account the co-presence of the abovementioned tendencies, the permanence of the structure and of the semantics of set phrases cannot be treated as a complete constancy. The question of the polymorphism of set phrases has been of particular interest to French and Polish linguists since the 1970s, as evidenced by the publications of, among others, Gross (1988), Bernet (1992), Gréciano (1996), Mejri (2013), Buttler (1982) and Lewicki (1982). In the light of this research, phraseological variance may encompass a wide or narrow spectrum of morphosyntactic and/or semantic changeability of fixed combinations. ...
Article
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The article presents various approaches to the problem of variance in the context of Polish and French phraseology. As it follows from previously conducted research, the phenomenon of phraseological variance may encompass a wide or narrow spectrum of morphosyntactic and/or semantic changeability of fixed combinations of words. Formal differences between variants or changes in the components should not, however, interfere with the identification of a set phrase in its various forms. Therefore, the extent of possible modifications in the signifier and their impact on the semantic identity of a unit becomes a vital issue. Thorough analyses conducted by Polish and French linguists are an attempt to address the problems and difficulties connected with the description of phraseological variants which have not been completely solved. The author of the present article discusses the types of phraseological variance on the basis of examples excerpted from contemporary general and specialized dictionaries; these types include morphosyntactic and lexical variances as well as the variance in length. There are synonymic, metonymic and hypernymic-hyponymic relations between the components of phraseological variants. In the study of the polymorphism of fixed units, the concept of invariant is also of importance.
... (zob. także: M. Gross, 1968Gross, , 1977Gross, , 1981aGross, , 1981bGross, , 1986Gross, , 1988Gross, , 1990Gross, i 1991 24 . Poprzez umiejscowienie jednostki w strukturze zdaniowej możliwa jest obserwacja aktualizowanego znaczenia przez wskazanie jednostek współuczestniczących w jego aktualizacji. ...
... Commencé 2 1976, Gross 1975, Guillet & Leclère 1992, Leclère 1990, il se complète entre autres par l'étude de milliers de combinaisons verbales considérées comme "figées" (M. Gross , 1988 afficher complet, appartenir à l'histoire. ...
... Jan heeft zijn schoenen kapotgelopen e. Jan liet An in de steek Notons que le fait d'analyser la locution verbale in de steek laten dans l'exemple cidessus en bloc, c'est-à-dire comme un verbe complexe, diffère d'ailleurs radicalement de l'approche qui prévaut dans les analyses des expressions figées en français. Bien que nous ne puissions entrer dans les détails d'une comparaison des deux traditions française et néerlandaise quant au traitement des locutions figées (Lamiroy & Van Pelt 1999, Van Pelt 2001), la différence d'analyse apparaît clairement lorsqu'on confronte un cas comme (5e) à une structure formellement analogue (6a-b) et à l'analyse qu'en proposeGross (1982Gross ( , 1988. Alors que l'expression in de steek laten est analysé ici comme un verbe composé à deux arguments (le sujet et l'objet direct), 5 La grammaire électronique est développée à l'Université de Nijmegen, la grammaire pour germanophones à l'Université d'Utrecht.6 ...
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Phraseologisation, which involves the fixation of word combinations, is a universal phenomenon, occurring in every natural language, but it may structure itself differently in each language. The polylexical linguistic reproductions that result from phraseologisation are very common in everyday communication. Phraseology, which analyses fixed word associations, has recently considerably broadened the scope and area of its research, and the centre of its interest has begun to include those types of polylexical structures which in traditional phraseology were situated on the borderlands or outside the scope of this field. This state of affairs calls for a new, up-to-date view of phraseologisation, and justifies the need to revise, expand and update research in contemporary phraseology. Moreover, a major challenge in contemporary translation studies is the interlingual transfer of fixed word combinations. The results of the research in general and contrastive phraseology, as well as in the field of phraseotranslation, which are presented in this monograph may prove to be very helpful in this perspective.
Article
É normal encontrármonos con construcións fixas, chamadas expresións idiomáticas, en calquera lingua natural. Estas expresións forman parte do patrimonio linguístico de cada pobo e reflicten a beleza dun idioma. Neste artigo, centrámonos no eido da fraseoloxía co obxectivo de entender o seu funcionamento mailas súas categorías. Máis en concreto, grazas ao presente traballo, conseguimos apreciar a complexidade da fraseoloxía kíkôngò. O noso marco metodolóxico e teórico baseouse na teoría sentido-texto (Mel’čuk 1993, 1995, 2008, 2011) e a nosa nomenclatura abrangueu cinco categorías de unidades fraseolóxicas: locucións, (lambula maalu [estirar os pés], ‘morrer’; meso kwatu-kwatu [ollos en desacougo], ‘extrema curiosidade’); colocacións (vanga longo [contraer matrimonio], ‘casar’); clixés (lukolele? [como estás?], ‘ola!’), pragmatemas (tini kya nzila mosi ‘estrada de sentido único’) e proverbios (nlele asompa katomisanga makinu ko [pano emprestado non axuda a bailar], ‘quen pide emprestado vese limitado’). Como resultado da análise, comprobamos que o kíkôngò posúe unidades fraseolóxicas que equivalen a verdadeiros frasemas (unidades complexas ou frásicas) e outras que se corresponden con simples lexemas (unidades simples). Alén diso, existen moitos casos de pragmatemas e de clixés que designan as formas verbais.
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Multiword expressions (MWEs) are sequences of words that pose a challenge to the computational processing of human languages due to their idiosyncrasies and the mismatch between their phrasal structure and their semantics. These idiosyncrasies are of lexical, morphosyntactic and semantic 11 nature, namely: non-compositionality, i.e., the meaning of the expression cannot be computed from the meanings of its constituents; discontinuity, i.e., alien elements may intervene; non-13 substitutability, i.e., at least one of the expression constituents is lexicalized and therefore, does not enter in alternations at the paradigmatic axis; and non-modifiability, in that they enter in syntactically 15 rigid structures, posing further constraints over modification, transformations, etc. The paper presents a model for representing MWEs at the level of semantics by taking into account all these inherent idiosyncrasies. The model assumes the form of a linguistic ontology and is applied to Greek verbal multi-word expressions (VMWEs); moreover, the semantics of the lexical entries under scrutiny is also represented via the semantics of their arguments based on corpus evidence. In this regard, modeling the semantics of VMWEs is placed in the lexicon-corpus interface.
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Les chercheurs occidentaux et orientaux étudient de plus en plus le figement ou « shuyu » (SUN Weizhang, 1989 ; WANG Qin, 2006) dans leurs langues respectives. En revanche, les études dans une perspective contrastive entre le français (famille indo-européenne, langue flexionnelle et dérivationnelle) et le chinois (famille sino-tibétaine, langue isolante ou analytique) sont assez peu nombreuses.La phraséologie contrastive se focalise sur l’analyse des expressions figées dans différentes langues, afin d’en dégager les caractéristiques communes ou les spécificités réciproques. Présentant une dimension interlinguistique et interculturelle, elle soulève un certain nombre de difficultés, dont la question de « l’idiomaticité » (cf. travaux de Mejri, 2003 ; González Rey, 2002, etc.). La première est d’ordre intra-lingual (blocage de la combinatoire syntaxique et non-compositionnalité du sens). La seconde est d’ordre interlingual (question de l’équivalence ou de la transposabilité des expressions idiomatiques d’une langue à l’autre), mais aussi interculturel. En effet, les expressions idiomatiques sont le reflet d’une mentalité et d’une culture extralinguistique, et il convient donc de les considérer sous cette double approche que l’on qualifiera de lexiculturelle (cf. travaux de Galisson). Ces expressions sont chargées d’implicites, porteuses de l’idiosyncrasie d’une culture, d’un état de la société, d’une façon collective de voir les choses (González Rey, 2002 : 40).Le français et le chinois sont des langues très riches en expressions idiomatiques qui reflètent la culture, la littérature, l'histoire, les croyances, la coutume, les superstitions, ainsi que des particularités nationales dans les mentalités et les perceptions de l’univers. Notre thèse a pour objet principal l’analyse comparative d'expressions idiomatiques françaises avec leurs correspondants chinois ou chengyu;, tous deux caractérisés par un haut degré du figement. Elle se focalise plus précisément sur les expressions idiomatiques relatives au corps humain et aux animaux, et s’intéresse particulièrement à celles qui témoignent d’une réalité culturelle et d’une vision de l’homme et de sa place dans le monde propres à chacun des deux peuples. Nous avons cherché à en dégager les points de convergence et éventuelles équivalences à étudier en parallèle la structuration linguistique de ces tournures, et à dégager quels champs sémantiques elles concernent prioritairement.Notre étude se base sur un corpus d'expressions idiomatiques françaises et chinoises, établi à partir de dictionnaires spécialisés monolingues et bilingues en chinois et français. A cette occasion nous avons enrichi notre réflexion par quelques remarques d’ordre lexicographique et métalexicographique en rapport avec nos projets de recherche.Une autre dimension de la linguistique contrastive concerne la phraséologie appliquée, qui s’envisage sous deux branches ou disciplines : la phraséotraductologie et la phraséodidactique.En effet, les expressions idiomatiques sont difficiles à transposer sans perte, et parfois sont sources d’incompréhension en dehors de la langue et de la culture qui les ont générées. Cette transposition est l’objet de la phraséotraductologie, dont nous exposerons les difficultés.La « phraséodidactique, ou didactique de la phraséologie » (González Rey, 2007), quant à elle « concerne l’enseignement-apprentissage des expressions figées dans le cadre de l’acquisition des langues vivantes » (González Rey, 2010). González Rey (Ibid.) souligne que l’emploi naturel et spontané des expressions figées dans le discours est la preuve indéniable d’une bonne maîtrise de la langue étrangère chez les apprenants. Nous soulignerons l’importance de développer dans l’enseignement cette discipline récente.
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Translation is not simple transpositions operations or transcoding processes from one language to another, it involves complex mental processes where linguistics alone cannot be sufficient. It is a communication situation between two languages, Arabic and French in this case, where the objective of the translator is the transmission of his final product in a clear way, respecting the meaning and the author intention of the original version. Translation of phrases is a real dilemma for translators; however, it turns out that it is a necessity in order to discover the other, and to try to keep the same effect as the source text by giving it a stylistic touch typical to the target language. To this end, we have carefully chosen the corpus that we have translated. A corpus that reflects the originality of the Arabic language and the possibility of reducing the linguistic, cultural and discursive gaps between Arabic and French through translation. The translation processes we have chosen, take into account the target language, French in this case, its idioms, phrases and proverbs inventory, its particularity and, finally, its ability to comprehend the idea contained in the idioms of the source language.
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Les discussions terminologiques à propos des différents éléments dont s’occupe la phraséologie (Thun ; Pilz ; Gläser) ont été abandonnées depuis des années. Et pourtant, la question est loin d’être résolue au niveau non seulement de la dénomination de ces éléments, mais aussi de celui de leur propre nature. En effet, il continue d’exister une profusion de termes selon les cadres théoriques de tout un chacun (expressions figées, phrasèmes, phraséologismes, unités phraséologiques, etc.). Or, face à cette profusion de dénominations et de typologies, le nom du domaine en question n’a eu qu’un seul concurrent depuis que Bally (vol. I) l’a proposé : celui d’idiomatologie (Guiraud), avec sa variante idiomatik en allemand (Burger et Jaksche), et sa traduction idiomatology en anglais (Makkai ; Kavka et Zybert ; Kavka « Compounding » ). Ce constat nous pousse à aller à la recherche d’une explication qui aille au-delà du seul sort aléatoire des mots dans leur consolidation, en retraçant l’histoire de cette concurrence, toute courte qu’elle ait pu être, pour essayer de comprendre les raisons du choix terminologique de Bally et comment ce choix est arrivé à s’imposer. Nous le ferons à travers la comparaison des termes phraséologie et idiotismes et leur coapparition dans deux ouvrages du XIXe siècle (Dupont et Bochet et al.). Cela pourra certainement nous éclairer sur le partage des spécialistes d’aujourd’hui, divisés entre une conception large ou étroite du domaine, avec des typologies plus ou moins inclusives. Mais ce sera surtout l’occasion de réconcilier la phraséologie et l’idiomatologie en tant que domaines complémentaires l’un de l’autre .
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Cette recherche aborde l’étude d’un sous-ensemble de formules expressives de la conversation (FEC) (tu parles, à quoi bon, c’est bon, ça m’étonne) appréhendées sous l’angle de leur analyse et leur description syntaxique, sémantique, pragmatique et discursive. Cette étude permet d’examiner des questions complexes telles que la terminologie choisie, les valeurs sémantiques, le comportement syntaxique, le rôle du contexte ou les fonctionnements pragmatiques. Nous nous proposons aussi de réfléchir sur le statut des FEC dans la lexicographie, ce qui permet de mieux approfondir leur description par rapport à ce que proposent les dictionnaires généraux et spécialisés.Nous avons mené cette étude en quatre temps. Tout d’abord, sur le plan théorique, nous avons présenté une synthèse des travaux existants en montrant les difficultés de nature terminologique et définitoire liées à ce phénomène linguistique pour lequel une délimitation s’impose. Pour notre part, nous avons choisi le terme formule expressive et nous avons justifié notre choix à travers la sélection des critères permettant de circonscrire cette notion. Par la suite, du point de vue méthodologique, l’étude se situe dans l'approche de la linguistique de corpus dans une démarche qualitative et quantitative. Elle s’appuie sur des corpus envisagés dans plusieurs cadres : l'écrit (littérature — tweets) et l’oral (Orféo). Après avoir présenté le cadre théorique et méthodologique, nous avons procédé à l’étude concrète à travers l’analyse discursive des FEC dans deux sous-corpus différents. L’objectif primordial de cette étude est d’aboutir à des critères bien déterminés limitant cette sous-classe de phraséologismes pragmatique par rapport aux autres sous-types proposés par les chercheurs dans ce domaine linguistique. Finalement, nous avons proposé le traitement lexicographique de certaines formules sélectionnées dans le cadre du projet Polonium. L’enjeu est ici d’aboutir à un modèle lexicographique fonctionnel pour le traitement lexicographique des FEC.Nous pensons être parvenue à réaliser les enjeux que nous nous étions fixés au départ. Par une analyse discursive des FEC dans le texte, nous avons voulu affiner les traits définitoires et d’opter pour une définition exhaustive de ce sous-ensemble. Par l’examen de leur statut dans le domaine de la lexicographie, nous avons retenu une méthode descriptive détaillée et prometteuse des FEC.
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Résumé Dans son fonctionnement, la langue se caractérise par une évidente hétérogénéité qui naît de l’existence de variétés linguistiques et de la production de variantes lexicales souvent recensées dans les dictionnaires d’usage ou dans des supports méta-lexicographiques divers. Dans le domaine lexical, la variation dans le champ des unités phraséologiques a surtout fait l’objet d’un recensement de variantes de sens équivalents mais des travaux récents sur la synonymie et l’homonymie ouvrent des perspectives intéressantes pour une nouvelle typologie de ces phénomènes. Ils exigent une redéfinition des différents produits de la variation et peuvent alimenter une réflexion fructueuse sur les conséquences de la fragmentation géographique d’une langue pour l’intercompréhension de ses usagers.
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Numerosos trabajos de investigación han señalado que la principal característica de las Unidades fraseológicas (UF) residía en su fijación. Por otro lado, la mayoría de los estudios fraseológicos en español han tratado las UF del español peninsular y a menudo común (EspPC). En este trabajo, analizamos el fenómeno tipológico y cuantitativo de la variación fraseológica en las llamadas construcciones verbales fijas (CVF) en español hispanoamericano (EspHisp). Para ello, se realiza una comparación de los diferentes tipos de variantes fraseológicas, en las dos orillas del atlántico a partir del análisis de una base de Datos de 41.000 CVF, de las que 26.000 pertenecen al EsPC y 15.000 al EspHisp. El análisis de centenares de ejemplos muestra que las CVF del EspHisp siguen los mismos patrones de formación que las del EspPC. También tratamos otro fenómeno de variación, en este caso significacional cuya frecuencia y complejidad requieren también de bases de datos exhaustivas para permitir a los usuarios descifrar los diferentes significados que complican su comprensión.
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Cette recherche porte sur la description lexicologique des pragmatèmes. Il s’agit de phrasèmes compositionnels non-libres, contraints par la situation de communication dans laquelle ils sont énoncés. Dans ce travail, nous adoptons une approche contrastive français-espagnol. Les expressions les plus courantes de la vie quotidienne impliquent beaucoup de contraintes dont nous ne sommes pas conscients. Ainsi, saluer quelqu’un par un Bonjour !, ou finir une lettre par Cordialement, Bien à vous, n’a aucune difficulté pour un locuteur natif. Ces énoncés qui ont l’air d’une grande simplicité du point de vue de leur contenu, de leur forme et des contextes de la vie ordinaire dans lesquels ils s’emploient sont très singuliers. Ils sont rituellement émis dans des situations courantes auxquelles ils sont prototypiquement associés. Les pragmatèmes passent souvent inaperçus dans la langue, en tant qu’unités phraséologiques, et c’est lors de la traduction qu’on s’aperçoit qu’ils ne peuvent pas être traduits littéralement dans une autre langue ; il faut trouver une expression équivalente. Il existe un lien entre les pragmatèmes et la culture. À l’intérieur d’une communauté linguistique, les locuteurs se comprennent puisqu’ils partagent une compétence linguistique et une expérience culturelle. Cependant, dans la communication dans une langue étrangère, il faut prendre en compte les éléments culturels qui conditionnent la situation dans laquelle l’échange a lieu.
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Ce projet de thèse s’inscrit dans le cadre de l’enseignement du FOS (Français sur Objectifs Spécifiques) à des cuisiniers étrangers venus travailler dans des restaurants français ou ayant choisi la restauration comme spécialité. L’objectif de notre recherche est donc d’enseigner les phrasèmes NAdj du domaine culinaire auprès d’apprenants étrangers niveau A2. L’enseignement/apprentissage de la phraséologie s’avère nécessaire dans les langues de spécialités et la haute fréquence des phrasèmes NAdj a attiré notre attention. Plusieurs questions sont alors abordées : où trouver ce lexique spécifique ? Comment les extraire ? Par quelle approche enseignons-nous les phrasèmes sélectionnés ? Pour répondre à ces questions, nous avons fabriqué notre propre corpus Cuisitext – écrit et oral – puis nous avons utilisé NooJ pour extraire les phrasèmes NAdj du corpus. Enfin, nous avons proposé les trois approches d’utilisation des corpus pour l’enseignement/apprentissage des phrasèmes NAdj : approche inductive guidée, approche déductive, approche inductive pure.
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Le présent travail porte sur l’analyse sémio-linguistique du nom propre employé dans les proverbes libyens. Dans ce cadre, un corpus de 73 proverbes ont été analysés, tirés d’un ouvrage publié en 2012 par le linguiste A. AGUILA. Ce corpus nous a permis de vérifier notre hypothèse selon laquelle, dans un énoncé proverbial, un nom propre peut avoir une fonction différente de celle qu’il remplit dans un énoncé ordinaire. En précisant que cette fonction spécifique au cadre proverbial, n’empêche pas le nom propre de servir également d’outil d’identification. En effet, c’est une fonction qui ne vient pas remplacer mais plutôt s’ajouter à cette dernière. De là, cette étude abordera l’aspect structural, pragmatique et stylistique des proverbes libyens de notre corpus, en partant de la seconde hypothèse qui considère les proverbes comme des phrasèmes propositionnels, dotés d’une autonomie leur permettant de conserver leur forme lexicale
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V članku so predstavljeni rezultati raziskave skladenjske pregibnosti francoskih glagolskih rekel, ki kot osnovni sestavini vsebujejo glagol in samostalniški direktni predmet. Namen raziskave je bil odgovoriti na vprašanje, ali pomenska razčlenljivost in vrsta določevalnika v idiomatskem direktnem predmetu vplivata na skladenjsko obnašanje glagolskih rekel. Izvedena je bila anketa z vprašalnikom, v kateri je sodelovalo preko 35 rojenih govorcev francoščine, obsegala pa je vprašanja, povezana z 20 francoskimi glagolskimi rekli.
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Introduction to CrOCEVIA monographic issue "Dati empirici e risorse lessicali"
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Le principal enjeu de notre recherche est d’aboutir à un modèle intégratif fonctionnel pour l’analyse des verbes d’affect en français et en arabe. Nous avons choisi d’étudier quatre V_affect : deux verbes d’émotion (étonner et énerver en français et leurs équivalents [ʔadhaʃa], [ʕaɣḍaba] en arabe]) et deux verbes de sentiment (admirer et envier et leurs équivalents [ʔaʕʒaba] et [ħasada]) appartenant aux champs sémantiques de la surprise, la colère, l’admiration et la jalousie. Plus concrètement, l’analyse se situe :– au niveau sémantique et syntaxique : les dimensions sémantiques véhiculées par les collocatifs verbaux comme étonner tellement, énerver prodigieusement, en français, et [ʔaʕʒaba ʔiʕʒāban kabīran] (admirer admiration grand) , [ɣaḍaba ɣaḍabaan ʃadīdan] (énerver colère sévère), en arabe, sont systématiquement reliées à la syntaxe (les constructions grammaticales récurrentes) (Hoey, 2005).– au niveau syntaxique et discursif : les emplois actifs, passifs, et pronominaux des V_affect sont étudiés dans la perspective des dynamiques informationnelles au sein de la phrase (Van Valin et LaPolla, 1997).D’un point de vue méthodologique, l’étude s’appuie sur une démarche quantitative et qualitative de la combinatoire verbale et privilégie la démarche contrastive. Elle est fondée sur le corpus journalistique français de la base de données EmoBase (projet Emolex 100 M de mots) et du corpus journalistique ArabiCorpus (137 M de mots).La thèse contribue ainsi à l’étude des valeurs sémantiques, du comportement syntaxique et discursif de la combinatoire des V_affect, en arabe et en français, ce qui permet de mieux structurer le champ lexical des affects par rapport à ce que proposent les études existantes en lexicologie. Les principaux résultats de l’étude peuvent être appliqués en didactique des langues, en traductologie et en traitement automatisé du lexique des affects dans les deux langues comparées.
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La réécriture des parémies : perspectives phraséologique et phraséodidactique Riham El Khamissy Notre article est axé sur l’étude des parémies qui sont la cible-vedette de réécriture dans le discours journalistique. Nous posons, dans un premier temps, la question de la compréhension : la stabi-lité/instabilité du sens d’un énoncé parémique due à la variabilité des formes qui le composent et de son contexte d’emploi. Une question linguistique (connaître les procédés de variations et de détournements) qui, surtout lorsqu’on l’étudie dans un corpus médiatique, devient également une problématique culturelle, pragmatique et communicative qui exige une lecture attentive. Ensuite, la réécriture des parémies est examinée du point de vue de la phraséodidactique pour les locuteurs non-confirmés. Elle concerne les compétences de compréhension et de production des écrits dans l’acquisition / apprentissage de la langue seconde ou étrangère.Mots clés : phraséologie; proverbes; pragmatique; presse; didactique
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This volume documents the proceedings of the 2nd Workshop on Multi-word Units in Machine Translation and Translation Technology (MUMTTT 2015), held on 1-2 July 2015 as part of the EUROPHRAS 2015 conference: "Computerised and Corpus-based Approaches to Phraseology: Monolingual and Multilingual Perspectives" (Málaga, 29 June – 1 July 2015). The workshop was sponsored by European COST Action PARSing and Multi-word Expressions (PARSEME) under the auspices of the European Society of Phraseology (EUROPHRAS), the Special Interest Group on the Lexicon of the Association for Computational Linguistics (SIGLEX), and SIGLEX's Multiword Expressions Section (SIGLEX-MWE). The workshop was co-chaired by Gloria Corpas Pastor (Universidad de Málaga), Ruslan Mitkov (University of Wolverhampton), Johanna Monti (Università degli Studi di Sassari), and Violeta Seretan (Université de Genève). It received the support of the Advisory Board, composed of Dmitrij O. Dobrovol'skij (Russian Academy of Sciences, Moscow), Kathrin Steyer (Institut für Deutsche Sprache, Mannheim), Agata Savary (Université François Rabelais Tours), Michael Rosner (University of Malta), and Carlos Ramisch (Aix-Marseille Université). The topic of the workshop was the integration of multi-word units in machine translation and translation technology tools. In spite of the recent progress achieved in machine translation and translation technology, the identification, interpretation and translation of multi-word units still represent open challenges, both from a theoretical and from a practical point of view. The idiosyncratic morpho-syntactic, semantic and translational properties of multi-word units poses many obstacles even to human translators, mainly because of intrinsic ambiguities, structural and lexical asymmetries between languages, and, finally, cultural differences. After a successful first edition held in Nice on 3 September 2013 as part of the Machine Translation Summit XIV, the present edition provided a forum for researchers working in the fields of Linguistics, Computational Linguistics, Translation Studies and Computational Phraseology to discuss recent advances in the area of multi-word unit processing and to coordinate research efforts across disciplines.
Nominalisation d'adjectifs par verbes supports
  • Annie Meunier
MEUNIER, Annie 1981. Nominalisation d'adjectifs par verbes supports, Paris : Université Paris 7, LADL, thèse de doctorat, 282 p.
Composite Predicates in English
  • Ray Cattell
CATTELL, Ray 1984. Composite Predicates in English, Syntax and Semantics, Vol. 17, New York : Academic Press, 304 p.
Représentation d'informations linguistiques : Constructions N être Prép X
  • Laurence Danlos
DANLOS, Laurence 1980. Représentation d'informations linguistiques : Constructions N être Prép X, Université Paris 7 : LADL, thèse de 3e cycle, 377 p.
Les nominalisations en français
  • Glry
  • Jacqueline Schneider
GlRY-SCHNEIDER, Jacqueline 1978. Les nominalisations en français, Genève : Droz, 399 p.